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Verdismanon1
6 critiques
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5,0
Publiée le 3 août 2023
Ce film est un chef d'oeuvre... Que dire, de la puissance du début à l'a fin. Beaucoup d'émotions, de la peine, de la tristesse, de la peur et même du stress !! Je suis déçu qu'il est si peu marché il méritait bien plus. Bravo aux acteurs jamais déçu de Leila Bekhti 😉
J'avais un peu peur avant de regarder ce film, connaissant très bien le sujet de la bipolarité. Mais J. Lafosse a réussi son pari ! J'ai dans un premier temps, trouvé le film assez long, mais le tournant que prend l'histoire avec un montage beaucoup plus rapide est au top. J'apprécie aussi le fait que nous soyons plongés dans le quotidien du personnage bipolaire, à défaut d'un film qui se focalise uniquement sur la présence médicale ; ce qui est rare dans un film où une maladie mentale est traitée. Puis, nous avons finalement les deux côtés, qu'il s'agisse des visions/ressentis/émotions/souffrances de la personne malade ET de la personne qui accompagne, d'autant plus qu'ici il s'agit de sa femme, ce 50/50 est super, pour montrer à quel point l'entourage en souffre aussi. Les performances de Damien Bonnard et Leïla Bekhti sont tout bonnement remarquables, rendant le film d'autant plus poignant ! Sans oublier le jeune Gabriel, qui a su jouer son rôle à merveille également.
Histoire touchante et qui montre les conséquences de la santé mentale sur toute la famille et pas seulement la personne qui en souffre. Leila Bekhti est comme d'habitude juste et propose un rôle de femme dévouée mais délaissée très bien joué.
Avec l’économie du couple, il filmait la destruction d’un couple par l’usure, ici il filme la destruction d’un couple par la maladie. Avec cette même rage et pourtant cette pudeur qui témoigne aussi de l’impossibilité d’être soi-même. Donc de ne pas choisir ce que l’on veut être ou devenir. En cela le rôle de LB est le plus exposé. Elle souffre de supporter cette maladie et de devenir la victime d’une lente agonie. Malgré une première partie un peu longue et répétitive, le mécanisme de la maladie est bien décrit et ressenti pour le spectateur. Pas mal du tout.
Le nom de Joachim Lafosse est important au sein du cinéma belge et pourtant, c’est en me préparant à regarder ‘Les intranquilles’ que je me suis rendu compte, à ma grande surprise, que je n’avais vu aucun de ses films. Je ne suis pas pour autant convaincu qu’il serait devenu mon réalisateur de chevet mais enfin, ‘Les intranquilles’, ce portrait d’une famille laminée par la bipolarité du père, artiste-peintre, est une franche réussite, tout particulièrement grâce aux prestations de Damien Bonnard et Leïla Bekhti. On suit la dégradation progressive du comportement paternel, qui coïncide ironiquement avec un regain de créativité artistique. Si les premiers signaux d’alerte peuvent être mis sur le compte de l’excentricité de l’artiste, son attitude devient de plus en plus erratique à mesure que ses périodes maniaques se prolongent, lui-même étant dans le déni complet du mal dont il souffre. Face à lui, un enfant déchiré entre sa loyauté et le fait qu’il ait une vue assez juste de la nature du problème, et une épouse épuisée de devoir lutter simultanément contre les conséquences de la maladie et contre un mari convaincu qu’elle cherche à lui nuire. Lafosse ne cherche ni à alourdir (encore plus) le tableau ni à susciter du pathos gratuit. Plutôt plus réussi formellement que le commun des “films-dossier”, on pourra tout au plus regretter qu’il s’intéresse moins aux phases d’abattement dépressif caractéristiques de la bipolarité, leur préférant l’observation de l’apathie médicamenteuse suivie d’un lent rééquilibrage lorsque l’épisode maniaque a été traité.
je suis mitigé quant à ce film... d'un coté pas grand chose à lui reprocher car il traite d'un sujet fort & triste et certaines scenes sont vraiment insoutenables à regarder tant la détresse de l'épouse fait mal au coeur ! En plus Leila Bekhti tire son épingle du jeu dans ce film et franchement j'aurais aimé adhérer pour tout ça mais d'un autre coté, il faut l'avouer on s'ennuie un peu ! Déjà l'histoire est super longue à décoller et les grandes scènes sans intérêt au départ minent un peu l'enthousiasme ! Pis le scénario a beau se mettre en place, le rythme est vraiment vraiment lent et franchement c'est un peu pénible dans l'ensemble... dommage !
Récit crescendo de la descente aux enfers d'une famille face à la maladie psychique, Les Intranquilles est perturbant à regarder et tente de montrer par un très beau jeu d'acteurs que la maladie a un impact sur tous.
Excellente interprétation des 2 comédiens. Très bonne réalisation qui convainc de la complexité des troubles bipolaires pour la personne et ses proches
Sujet délicat dont le nom de la maladie n’est dévoilé qu’à la fin du film. Joachim Lafosse nous épargne, dans ce sujet, l’hôpital ou l’hospitalisation. Tout juste un couloir, une chambre. Il n’alourdit pas son propos. Tout passe par ses personnages Leïla, (Leïla Bekhti), Damien (Damien Bonnard) et Amine (Gabriel Merz Chammah) leur fils.
Joachim Lafosse à travers ses deux personnages nous offre deux points de vue : celui de Damien, celui de Leïla. L’intranquillité de Damien, hyperactif, est aussi l’intranquillité de Leïla. Celle-ci n’a plus le temps de penser à elle car sans cesse en alerte. Elle est aussi intranquille que Damien.
A la fin du récit, le spectateur que je suis, se demande qui de Damien qui de Leïla est le plus agité ?! Un récit déstabilisant par l’ambiguïté et le doute qu’il dégagent. Intéressant.
"J'peux te promettre d'être vigilant, j'peux te promettre de faire gaffe, mais j'peux pas te promettre de guérir". Ceci est la dernière réplique de Damien Bonnard, aka Damien, dans le film. Je pense qu'elle résume parfaitement l'angle choisit par Joachim Lafosse. Intranquille et inconstant, cette relation vacille depuis déjà un bout de temps. La passion de Damien est en quelque sorte sa prison, sa drogue, son poison. Le cheminement mental qui l'emmène dans des trans passagères le rend vulnérable auprès des autres. Et sans être dans le jugement, la vraie force du film, sa femme accuse le coup et est poussée à bout par le délitement de sa moitié. Le film est dans son ensemble un peu brouillon, mais se règle et devient un message reçu 5/5 dans son dernier tiers.
Porté par l’interprétation intense du couple Leila Bekhti et Damien Bonnard, un drame puissant qui dresse le portrait d’un bipolaire hyper-actif au travers des yeux de sa femme et de son fils, où le bonheur se juxtapose en permanence à l’inquiétude. 3,75
C'est long, décousu, ennuyeux, les acteurs surjouent faute d'avoir un scénario crédible. Succession de scènes où le seul lien est que l'hyperactivité du héros dérange les autres, tandis que sa femme pète des câbles... La scène dans l'école est peu crédible. Le personnage de Leïla Bekhti est proprement insupportable, une vraie harpie. Intérêt de la scène où elle danse ? D'autre part, la bipolarité c'est aussi, et surtout, des phases dépressives, ce que le film ne montre pas du tout. Fin en queue de poisson, ce qui sied à ce film sans queue ni tête.
Je n'ai pas du tout accroché avec ce film bien que la thématique abordée soit très intéressante. Je l'ai trouvé extrêmement long sur toute la première partie, une deuxième partie avec plus de dialogues, d'émotions mais coupée par une fin brutale selon moi avec un manque de sens..