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    Les Intranquilles
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    133 critiques spectateurs

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    Clem Lepic
    Clem Lepic

    36 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Film assez dur et intense sur un homme bipolaire et la réaction de ses proches, impuissants, qui ne savent comment réagir lorsqu'il oublie de prendre ses médicaments. Leila, très calme au début, arrive à bout à la fin du film, anticipant déjà le pire (la rechute). L'enfant doit agir comme un adulte devant un père qui perd la notion du rationnel. Bernard Lavilliers chante à un moment dans le film "je veux partir quand tu es près de moi" et cela résume peut-être tout le film. Très fort
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    Un quasi-documentaire sur la bipolarité (maniaco-dépressivité), plein de retenue et de justesse, sans pathos ni dramatisation. On a parfois l’impression d’être Leïla tellement elle est criante de vérité – tout comme son époux et son fils. Il est évident que le réalisateur a vécu ce drame qu’il conclut par un constat d’impuissance : « Je peux te promettre de faire attention, mais pas de guérir. »
     Marie
    Marie

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Nul, Film mal réalisé.Ennui mortel.Bel interprétation de Damien Bonnard, dommage que Bekhti lui vole la vedette lors de la promotion du film.il est tellement au dessus d'elle...
    Movielook
    Movielook

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2021
    Lafosse prouve encore une fois qu'il ne sait pas écrire et faire du cinéma. Ce scénario ne raconte rien, il n'y aucune histoire. Ce film n'a pas de fin... il laisse dans le vent les spectateurs. Heureusement, les comédiens sont prodigieux et ils se dirigent seuls... Lafosse tente de se faire passer pour un réalisateur intelligent mais c'est surtout un créateur de chimères.. Il vend du vide et la presse acclame.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    49 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2021
    Un film fin et intelligent qui dépeint sous une forme impressionniste les ravages sur une famille d’une maladie qui n’est nommée que dans les dernières minutes. J Lafosse réussit haut la main son pari de nous épargner la psychologie à deux balles, l’apitoiement sur la maladie, les explications du corps médical. C’est tout le contraire d’un film programmatique, et il donne leur chance à ses personnages. Il est particulièrement aidé en cela par Damien Bonnard , remarquable de bout en bout dans son mystère et son mélange de détermination et de détresse Leila Bekhti en revanche livre une composition assez linéaire, un peu trop en force. Et dans le rôle de leur enfant, un jeune acteur très intense , et qui a de qui tenir ; le petit fils d’Isabelle Huppert. Il est formidable.
    Décidément J Lafosse continue de nous offrir une œuvre remarquable, après notamment Éleve libre, l’économie du couple et À perdre la raison.
    Lassalle Victoria
    Lassalle Victoria

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2022
    Film très bien écris et très bien joué par Leila et Damien. Le petit garçon Gabriel joue à la perfection, il ira très loin!
    Leila et Damien nommée au César, ce n'est pas pour rien.
    Leila comme d'habitude excellente actrice, elle brille toujours autant.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    Le cadre est beau et idéal pour se détendre et pourtant on découvre un homme hyperactif qui fait limite peur. Oui, cette hyperactivité peut surprendre et faire peur surtout quand l'on ne connaît pas la personne et que l'on ne sait pas de quoi elle est capable. Et dans notre cas, on ne connaît pas cet homme. Damien est un peintre qui souffre de manie. Il est marié à Leïla, qui supporte sa famille de toutes ses forces, avec qui ils ont eu un garçon nommé Amine. Un couple qui a tout pour être heureux, mais qui est confronté à la maladie. Une maladie qui a un impact sur leur vie avec Damien qui est soit incontrôlable soit amorphe. Si l'on ressent l'amour entre eux, c'est surtout le sentiment d'insécurité qui grandit au fil des minutes. "Les intranquilles" fait penser à "L'économie du couple", un autre film de Joachim Lafosse qui filme ce couple de la même façon même si le sujet est différent. Je n'avais pas aimé ce dernier, mais celui-ci dégage plus de force. On ressent toute la détresse et l'impuissance de Leïla Bekhti tandis que Damien Bonnard est vraiment formidable dans la peau de ce père de famille lui aussi dépassé et fatigué par les événements. S'il y a quelques longueurs et pas assez de scènes fortes à mon goût, "Les intranquilles" est un joli film sur la maladie.
    Capcorbirdy
    Capcorbirdy

    10 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Vu au ciné "LES INTRANQUILLES", drame familial sur la bipolarité au sein d'un couple, inspiré du vécu du cinéaste avec son propre père, construit comme un thriller mental: un peintre sujet à des crises maniaco-dépressives, devenant alors hyperactif et ne dormant plus, en danger pour sa famille, sa femme et son jeune fils (interprété par le petit-fils d' Isabelle Huppert).Même si la famille semble soudée par un amour indéfectible, le film montre comment cette maladie vient ronger et déstabiliser cette harmonie apparente, sans concessions, nous montrant cliniquement les ravages et les épreuves toujours au plus près des visages, soit en montrant la souffrance silencieuse dans les regards soit en faisant exploser les colères et les affrontements, le tout avec une intensité éprouvante et aussi bouleversante, à l'image de ce film dur mais aussi magnifique;les deux comédiens principaux qui portent cette histoire de vie composent un superbe duo enveloppé par une puissante alchimie de douleurs et de souffrances: Leila Bekhti, en épouse aimante et presque résignée au prime abord, tout en douleur rentrée puis colérique et dépassée, est vraiment formidable et Damien Bonnard est quand à lui absolument prodigieux en artiste toujours en plein doute et ravagé par cette maladie qui, il le sait ne guérira pas, à la fois effrayant et touchant, d'une justesse terrifiante, l'acteur confirme qu'il fait partie des plus grands, un suoerbe film intimiste, prenant et déchirant.
    MARIE-FRANCOISE R
    MARIE-FRANCOISE R

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2022
    Excellente interprétation des 2 comédiens. Très bonne réalisation qui convainc de la complexité des troubles bipolaires pour la personne et ses proches
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2022
    Qu'y a-t-il de plus éphémère que l'euphorie de cette tendre vie, qui nous donne une famille à chérir, une foison d'activités manuelles à profiter et une table bancale, qui rassemble finalement tout ce beau monde ? Joachim Lafosse (À perdre la raison, L'Économie du couple) nous emmène dans un univers aussi dynamique et tourmenté que le nôtre, à travers le prisme tragique de l'inertie, qui est à la fois le fardeau et la délivrance des héros. Un homme maniaco-dépressif, nage et ne s’arrête plus, à la fois pour sa survie, mais également par nécessité. Il ne s’agira pourtant pas de la comprendre davantage, car la maladie ne sera pas de sujet de cette œuvre, où la collision émotionnelle se trouve ailleurs, quelque part entre des métiers de création et de restauration, tenus par un couple qui s’aime et qui ne parvient plus à préserver leur sensibilité.

    À l'image de cette ouverture, qui camoufle un soupçon de folie, l'océan apaise et sonne le glas des vacances, voire du paradis. Notons toutefois qu'il y a un bout de chemin entre ces eaux agitées et la berge. Mais la force des détails, la force d'un quotidien qui multiplie les tâches pousse le père de famille, Damien (Bonnard), à interagir sans cesse avec son environnement. La crise sanitaire récente en support fournit également de bonnes raisons de nous laisser respirer un bon coup. Mais ce sera plus de l’ordre d’un essoufflement, car jamais le récit ne laisse sa dynamique sombrer dans le statique, ou bien lorsqu’il est convoqué, cela deviendra un instant de réflexion profond, avant que ne reparte la tempête au sein d’une famille déchirée par mille souffrances. La tension est alors suggérée, puis employée comme un moteur du genre de l’épouvante, car Damien ne dort presque plus et a besoin de conjuguer les formes et les couleurs dans ses peintures, afin d’y décharger son trop-plein.

    Le père de famille y développe ainsi une fascination pour tout ce qui est immobile et « amovible », l'obligeant à nager, sans modération, afin de ne pas sombrer ou au moins de flotter, au même niveau émotionnel que Leïla (Bekhti) et son fils Amine (Gabriel Merz Chammah). Sa vivacité serait un recourt admirable et un bénéfice formidable, s’il ne perdait pas constamment le contrôle, ce qui met en danger son entourage. Son énergie effraie, car sa direction est confuse, inconnue et enfin réorientée à la dernière minute. C’est un artiste qui n’a plus conscience du temps qu’il perd ou qu’il génère grâce à ses initiatives, jusqu’à épouser une violence qu’il ne redoute pas, car il ne la ressent pas. Le spectateur partage ainsi l’effroi de voir évoluer ce personnage, mutilé par sa condition et sa famille, qui n’a pas d’autres choix que d’en assumer la protection, malgré le temps fort qu’un couple devrait se partager dans ce fragment de vie, où l’apprentissage et la solitude d’Amine gagnent à être reconnus.

    Le cinéaste belge nous laisse ainsi avec des personnages possédés et dépossédés, au même titre que sa caméra, qui s’égare entre deux regards, deux émotions en conflits et qu’on aimerait voit s’apaiser le temps d’une nuit paisible. Mais ce seront bien « Les Intranquilles » qui nous embarquent dans un quotidien inconfortable, où l'humeur change aussi rapidement que la météo, que les avis divergent aussi vite qu’un autre souci vient en rajouter une couche… Tous ces mouvements et tous ces corps insaisissables, tout finit par changer. Il suffit d’évaluer la mine de Leïla ou de Damien jusqu’au générique pour se rendre compte que ni le corps médical, ni les personnes de confiance, pourrait jongler avec autant de situations bouleversantes.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 049 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2024
    Un film qui traite de façon assez sobre du trouble bipolaire. Il est peintre, il est malade, souvent exalté, hyperactif et de temps à autres, il part en vrille gravement. Elle est solide, elle l'aime, elle tente de gérer, mais arrive souvent aux limites de ce qu'elle peut faire. Ils ont un jeune garçon, ils l'aiment, il les aime mais ne comprend pas tout.
    Le film nous fait vivre les hauts et bas de cette maladie et des situations délicates qu'elle engendre et comprendre que quoi qu'on fasse, on n'en guérit pas.
    C'est factuel, sans jugement, sans avis médical, plutôt bien interprété, mais pas folichon
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 929 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2022
    Sujet délicat dont le nom de la maladie n’est dévoilé qu’à la fin du film.
    Joachim Lafosse nous épargne, dans ce sujet, l’hôpital ou l’hospitalisation. Tout juste un couloir, une chambre. Il n’alourdit pas son propos.
    Tout passe par ses personnages Leïla, (Leïla Bekhti), Damien (Damien Bonnard) et Amine (Gabriel Merz Chammah) leur fils.

    Joachim Lafosse à travers ses deux personnages nous offre deux points de vue : celui de Damien, celui de Leïla.
    L’intranquillité de Damien, hyperactif, est aussi l’intranquillité de Leïla. Celle-ci n’a plus le temps de penser à elle car sans cesse en alerte. Elle est aussi intranquille que Damien.

    A la fin du récit, le spectateur que je suis, se demande qui de Damien qui de Leïla est le plus agité ?!
    Un récit déstabilisant par l’ambiguïté et le doute qu’il dégagent.
    Intéressant.
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2024
    La réalisation est brillante au point d'être un genre d'exercice de style, il s'agit de montrer l'évolution lente (un peu trop lente et trop scolaire au point qu'on voit trop les ficelles) de l'union vers la séparation.
    L'interprétation de Leïla Bekhti n'est pas terrible, trop dramatique et lourde avec trop de pathos et des éclats de voix inutiles - on sait qu'elle sait jouer la comédie, inutile d'en faire des tonnes.
    En revanche le scénario est vraiment peu intéressant.
    On souhaite à Joachim Lafosse qu'il trouve un meilleur scénario.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 769 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2022
    Le résultat est paradoxal en voyant le film de Lafosse qui pourtant nous avait bien parlé de l'économie du couple. Comme on dit, on n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression, et c'est un peu cela avec la limite avec les belles images du démarrage en mer des Intranquilles. N'accrochant que moyennement aux aventures nautiques de Damien, on se demande en quoi les loufoqueries de Bonnard sont intéressantes. Puis petit à petit, on se dit qu'il y a peut-être un rapport avec le peintre Garrouste - oui mais, tout le monde ne connait pas la vie de ce peintre!- et que au final Damien Bonnard joue de façon très crédible le bipolaire, et aidé par l'interprétation aimante de Leila, la compagne jouée par Bekthi et du fils, on rentre dans la réalité de cette intranquillité permanente que le personnage distille quotidiennement à son entourage.
    Au final, on se dit que ce n'est pas mal vu, et surtout bien joué, mais dommage le film était déjà fini.
    DVD1- septembre 22
    SB88
    SB88

    23 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2024
    J'adore les films dont les sujets sont la psychologie et les défaillances de l'esprit (donc l'humain). Sauf qu'ici, le sujet est traité trop superficiellement. C'est très lent et les situations trop basiques pour en faire le sujet du film. C'est correctement joué mais trop fade.
    2,8/5
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