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basielle93
3 critiques
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0,5
Publiée le 18 septembre 2022
Film inintéressant qui laisse le spectateur en dehors témoin d'un couple qui sombre dans la maladie et le désespoir. Aucun intérêt le réalisateur est passé totalement à côté de son objectif de montrer le côté passionnant intelligent et totalement exalté de cette maladie. Film d'un ennui mortel et sans intérêt
Depuis Nue propriété toujours beaucoup aimé les films de Joachim Lafosse (dont le sommet reste A perdre la raison), à part le dernier, Continuer, très en dessous. Celui-ci est en demi-teinte. Je me suis bien ennuyé la première demi-heure, puis j’ai commencé à rentrer dedans. Quelques scènes très fortes font alors monter l’émotion. Malheureusement, cela ne dure pas vraiment. L’interprétation est irréprochable, Leila Bekhti très bien, juste et touchante, et Damien Bonnard parfait, aussi déroutant que surprenant. Malgré une absence de jugement et une écriture fine, le tout est assez inégal à mon goût, manquant de puissance et de fièvre. Dommage, il y avait matière à un grand film d’amour plombé par la maladie.
J'aime assez le cinéma de Joachim Lafosse, que je trouve habituellement solide et profond.
Le sujet dont il s'empare ici est intéressant : il s'agit de montrer de façon réaliste ce qu'est la bipolarité, et d'en explorer les conséquences sur la sphère familiale. Le film suit scrupuleusement ce programme, d'une façon sage et appliquée. On assiste donc à l'évolution oppressante des troubles comportementaux, impuissants comme tous les proches, qui font par ailleurs preuve d'une grande bienveillance.
Les intranquilles porte la marque habituelle de Lafosse : les situations sont bien analysées, le rapport entre les personnes sont décrits avec beaucoup de finesse, et la direction d'acteurs est convaincante. Damien Bonnard est exceptionnel, donnant à voir la maladie uniquement par son degré de fébrilité plus ou moins élevé, sans recourir à d'expressives mimiques.
Un film honorable donc, sans être exceptionnel, qui souffre peut-être de quelques longueurs et d'un scénario hésitant sur la façon de finir le film, mais qui mérite d'être vu.
Damien est peintre, mais il est atteint de troubles bipolaires. Sa femme Leïla et son fils Amine tente de supporter au mieux le quotidien avec ce père maniaco-dépressif parfois totalement ingérable sans une aide médicamenteuse ou hospitalière. Ce trouble de l'humeur psychiatrique, terrible pour la personne qui le vit et pour l'entourage qui le subit, est remarquablement dépeint dans ce drame porté par l'excellent duo Damien Bonnard / Leïla Bekthi. On aurait apprécié une fin plus construite, il faut finalement prendre ce film comme une tranche de vie très compliquée pour une famille vivant avec cette maladie. Tragique et assez touchant. Site CINEMADOURG.free.fr
Film ennuyeux, réalisation nul, mauvais jeu d' interprétations des acteurs(sauf le petit garcon). Le film nous touche pas malgré le sujet sérieux. Raté.
Malgré une fin un peu abrupte, le nouveau Joachim Lafosse ("À perdre la raison") est une belle réussite. Portrait familial parfois proche du documentaire et dans lequel la caméra scrute les visages et les regards, Leila doit y gérer tant bien que mal l'instabilité de Damien, entre espoir et désillusion, entre tendresse et violence. Un film d'une justesse touchante et très bien interprété par son duo principal. 7,5/10.
Un film sur les ravages de la « bipolarité » chez un couple « solide et uni » ? Joachim Lafosse, parvient à nous tenir en haleine et crée un sentiment d’angoisse … À tout instant, le pire est possible… Ses deux beaux comédiens sont crédibles D. Bonnard, Leila Bekhti (mais oui Leila aussi!) et Amine l’enfant reflète toute la peur de la dérive vers l’irréparable….ressentie par la Maman…. Le spectateur est pris par cette anxiété ambiante…. Par rapport à cette fragilité mentale, l’Amour se sent désarmé !!! Le meilleur Lafosse ! Une réussite!
De Joachim Lafosse (2021). un film intimiste sur un couple à la fois fort ou la profondeur des sentiments est immense et fragilisé par une pathologie qui met à mal une relation puissante. C'est avant tout un film d'amour, de celui qui peut faire bouger des montagnes . Même si un peu long , le film dévoile peu à peu la force incroyable qui lie les deux protagonistes. D'ailleurs la longueur sinon la langueur du début est elle essentielle à poser tous les éléments de cette histoire incroyable. Le film et c'est certainement sa grande qualité est porté par deux grands comédiens. Damien Bonnard incroyable de vérité en homme fort et fragile à la fois qui se bat contre lui même . Et donnant une prestation incroyable de force et de vérité. Et Leïla Bekhti en femme épuisée, au bord du précipice qui résiste de toutes ses forces .
La vie avec un bipolaire: sujet intéressant que, à ma connaissance, le cinéma n'avait jamais traité. Il est peintre, elle est décoratrice; on pense évidemment au couple formé par Gérard Garouste et Elisabeth; l'autobiographie de Garouste s'intitule d'ailleurs L'intranquille! Pourtant, bizarrement, son nom n'apparait nulle part. Au début du film, on voit Damien (Damien Bonnard, très bien) laisser son fils de huit ans environ ramener seul le bateau dans la calanque où la famille passe l'après midi, pour rentrer à la nage. Puis, les signes inquiétants se multiplient. spoiler: Il ne dort plus. Il se lève à deux heures du matin pour réparer un vélo, et part faire les courses à sept; il entame la préparation de trente six plats en même temps. Il entraine les enfants dans des jeux qui finissent par leur faire peur. Il saoule tous ses amis par son agitation frénétique. Et, tout aussi frénétiquement, il peint. Pour Leïla (Leïla Bekhti) qui le surveille comme le lait au feu, c'est clair: il ne prend plus son lithium et part à la dérive. Il devient violent des qu'elle essaye de le ramener à la raison: tu dois te soigner. Et au milieu de tout ça, il y a Amine (Gabriel Merz Chammah), qui adore ce père un peu spécial mais tellement présent. spoiler: Jusqu'au jour où il lui fait honte quand, en plein délire, il rentre dans la salle de classe prétendant emmener tous les enfants pique niquer au soleil... . Ils ont une maison méditerranéenne dans un environnement splendide, ils s'aiment, ils ont tout pour être heureux mais la maladie est là. spoiler: Il est interné de force mais à sa sortie, c'est un légume, et surtout, Leïla n'a plus confiance... elle a peur pour son fils. Elle n'en peut plus: on la comprend. Le film finit courageusement en eau de boudin. Or, si on regarde le parcours de Garouste on vit avec cette maladie! (Je parle bien de maladie car on a tendance à baptiser "bipolaire" des gens qui sont juste lunatiques.) C'est un gros reproche que je fais à ce film: planter là le spectateur en le laissant penser que tout ira de mal en pis. L'autre reproche, c'est sa longueur. Beaucoup de plans qui s'étirent, très esthétiques mais.... inutiles. Pourquoi les réalisateurs ne savent ils plus être concis, et pas la même, plus percutants??spoiler:
Ce film de Joachim Lafosse, sorti en 2021, évoque la lente déchirure d’une famille, dont le mari est atteint de troubles bipolaires. On sent de la part du réalisateur belge (ayant eu lui-même un père maniaco-dépressif) une vraie sensibilité pour aborder ce sujet. Il décrit efficacement les états d’âme incontrôlables de cet homme (Damien Bonnard, dont la solide prestation mérite d’être soulignée) ainsi que la détresse vécue par son entourage (Leïla Bekhti). Malheureusement, le scénario tourne en rond sans jamais dépasser le simple statut d’une chronique familiale. Bref, un long-métrage avec des hauts et des bas à l’instar de cette terrifiante maladie.
Un film qui n'a jamais aussi bien porté son titre "les intranquilles" La folie qui transcende l'art mais surtout La folie au quotidien qui envahit, qui déséquilibre... l'amour peut il survivre ? Un début de film un peu poussif ... on ne sait pas trop où on va ... On sent pourtant qu'il y a une inquiétude, une tension... tellement d'incertitude. On sent le malaise croître. On se sent en déséquilibre. On pressent les failles . Le jeu des acteurs est tout en nuance et monte cresendo vers les excès. Qui finira par se perdre ? Ils sont vraiment : excellents adultes et enfant. On sort déstabilisé, indécis avec l'envie d'oublier, de passer à quelque chose de plus léger mais cette histoire va sans doute me hanter encore quelque temps .
Grosse déception que ce film de joachim Lafosse. Intéressé par la problématique des intranquilles, un de mes proches étant atteint de psychose maniaco dépressive, rebaptisée depuis quelques années par "troubles bipolaires ", je me suis rendu à la projection avec enthousiasme. Bien que Lafosse ait connu son père atteint de cette affection, le film déçoit. Une bonne idée ne fait pas forcément un bon film. Quels sont les défauts des intranquilles ? Tout d'abord sa longueur injustifiée au regard du scénario très léger et de l'indigence des dialogues. Le film de deux heures aurait pu être monté pour une version de 80 minutes. Le casting n'est pas très réussi, quand aux acteurs, ils ne sont pas exceptionnels. Je pense surtout à Leila Bekthi, qui n'est pas dans le rôle et à l'enfant qui lui non plus n'est pas à. la hauteur. La première partie n'est pas réussie du tout. Manque de rythme, manque d'inventivité des plans et surtout rien à dire. Je pense que la première heure aurait pu être résumée en 10 minutes par un grand réalisateur. C'est dire.Le meilleur survient dans les dernières vingt minutes, moment ou le film décolle vraiment. On rêve du même sujet traité par Pialat. Ceci dit le film n'est pas mauvais non plus. Ce n'est pas un navet, non, juste raté. Dommage.
L'artiste présenté comme atteint d'une addiction à l'envers. Mais qu'est-ce que les films mettant en scène des peintres peuvent être ch.ants ! Voici deux arts tellement antagonistes. Le réalisateur aurait dû en rester à l'idée première de montrer un photographe... On y aurait gagné en rythme. Ok, les acteurs sont très bien, sauf le gamin qui détonne, pas eu les bons gènes manifestement ! Je n'ai eu d'empathie, et c'est dommage, que pour le personnage de Leila, qui, dans cette histoire, a les moyens de partir, de se sauver. La faute à ce film, bien vu, mais qui concerne qui ? Pas grand monde. Qu'on parle de cette maladie chez les plus modestes, mais pas très cinématographique, ça... le cinéaste ne parle que de ce qu'il connaît.