Mon compte
    La Llorona
    Note moyenne
    3,5
    437 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Llorona ?

    52 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    18 critiques
    3
    16 critiques
    2
    5 critiques
    1
    5 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un film étrange et original où se mélange fantastique et politique et où l âme des indiens massacrés vient hanter et punir leurs tortionnaires militaires. De belles images mais quelques lenteurs
    Maryanto D.
    Maryanto D.

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    Je me suis rarement autant ennuyée !!! ce mélange d'histoires politique et familiales avec en fond une soit- disant légende qui n'est jamais vraiment réelle ou expliquée, ces scènes qui traînent en longueur suivant les protagonistes la nuit dans la maison, sans son, en demies-teintes, pendant de très longues minutes, ces dialogues inexistants en font un film long, lent et ennuyeux qui ne nous apporte ni ne nous apprend rien !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    Excellent film, époustouflant, qui amène dans une autre culture pour appréhender un génocide dont on a peu parlé en France.
    Je dirais scotchant. Des lenteurs, mais utiles. Et une étrange mise en exergue des violences insoutenables. Il est rare que je reste lors du générique final, mais là, le choc du film et la magie de la chanson m'ont fait regarder jusqu'au bout.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    Melangeant histoire politique et fantastique est delicat: là visiblement le metteur en scène à été depassé par son sujet. On sent passer le temps, et on se desinteresse au final du sort des protagonistes.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2020
    Un vieil homme se réveille en pleine nuit, alors que sa maison s’emplit de pleurs et de sanglots. Il se lève, se met à la recherche de la personne qui exprime avec tant de puissance son affliction. Cet homme se nomme Enrique Monteverde, son personnage ayant pour modèle le général et dictateur Rios Montt qui, au cours des années 80, durant la guerre civile du Guatemala, s’est rendu coupable d’un véritable génocide du peuple maya. Le temps venu du jugement, contre toute attente l’homme est acquitté, ce qui provoque la colère de celles et ceux qui ont perdu des proches.
    Le film est un quasi huis-clos, toute l’action, ou presque, se déroulant dans la maison du vieil homme, tandis qu’à l’extérieur se font entendre les clameurs de ceux qui dénoncent l’insupportable clémence des juges. Avec lui, avec l’ancien tortionnaire, ne sont restées que des femmes : son épouse, inflexible et entêtée, sa fille, troublée voire ébranlée, sa petite-fille et la seule domestique qui ne les a pas abandonnés.
    Mais, en vérité, il y a quelqu’un d’autre, ou il semble y avoir quelqu’un d’autre, puisque, la nuit, des pleurs se font entendre dans la maison et réveillent le vieux dictateur. D’où proviennent-ils donc ? Ne serait-ce pas la Llorona, figure légendaire des récits guatémaltèques, une pleureuse qui vient hanter les coupables, seuls à pouvoir percevoir ses lamentations ? D’ailleurs, elle semble prendre forme humaine lorsque se présente une jeune femme prénommée Alma, qui se propose comme domestique. La maison manquant de main d’œuvre, elle est engagée. Or, elle aussi a perdu ses deux enfants. N’est-ce pas elle, en fin de compte, la Llorona des contes, venue rechercher et pleurer non seulement ses propres enfants, mais tous ceux qui ont été massacrés ? Elle est la porte-parole de toutes les victimes.
    Pour mener à bien le récit, le film emprunte quelques codes du film fantastique, voire du film d’horreur, afin de les intégrer à l’histoire du vieil homme hanté par ses exactions génocidaires. Pour ce faire, nul besoin de gros effets spéciaux. Avec finesse, le réalisateur suggère plus qu’il ne montre. Et surtout, il invite, de cette manière, les Guatémaltèques à oser se confronter au passé récent de leur pays. La démarche est pour le moins courageuse, dans un pays qui a beaucoup de mal à assimiler son histoire. Elle mérite d’être saluée.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    La Llorona est un film politico-fantastique, genre plutôt peu représenté au cinéma (Le labyrinthe de Pan ?). Il s'agit donc d'une oeuvre plutôt originale, d'autant qu'elle vient du Guatemala , qui n'inonde pas nos écrans. Le réalisateur raconte l'histoire d'un tortionnaire génocidaire (qui a réellement existé) poursuivi par la "pleureuse" créature qui vient hanter ceux qui ont commis des massacres, en particulier d'enfants. Le film est un quasi huis-clos se déroulant dans la villa où il est assiégé , avec sa famille, par une foule vengeresse qui réclame ses disparus. La Llorona n'est pas un chef d'oeuvre, mais l'ensemble est plutôt réussi avec de belles idées de cinéma (la piscine). Il dénonce aussi les exactions commises par la junt militaire contre les mayas, ce qui le rend, en plus, utile. A voir donc.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    Un film d'une grande maîtrise. Le réalisateur réussit à créer une ambiance ambiguë entre réalité et fantastique. Travail exceptionnel sur le son, des travellings très longs, des acteurs au diapason.
    Réussir ainsi à évoquer la dictature au Guatemala des années 80 est un véritable tour de force. Bravo.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    20 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Un seul mot suffit : GROTESQUE !
    Rien à sauver ! Ni réaliste ni onirique, ni palpitant, ni émouvant, ni bien joué, ni inventif, Le thème valait la peine, tant du point de vue politique que culturel. Quel magistral ratage !
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Je n'ai vu qu’après coup que c'était le nouveau film de Jayro Bustamante, réalisateur de Tremblements sorti l'an passé et qui ne m'avait pas totalement convaincu. Celui-ci non plus. Histoire du Guatemala, politique, chronique familiale et fantastique auraient pu se mêler assez bien. Mais aucun sujet n'est, du coup, vraiment traité. La mise en scène est élégante mais le tout est un peu froid. Mêmes remarques que pour Tremblements : il manque une certaine émotion pour vraiment nous captiver et on ne s'attache pas aux personnages. Même si tous les acteurs sont très biens. Au final, je me suis ennuyé alors que j'attendais quelque chose de fort et de puissant. Pas le coup de poing ni le choc annoncés donc. Je crois que je vais arrêter avec les films de ce réalisateur....
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    un film tout en demi mesure très bien fait. il paraît lent, long avec beaucoup de plans séquences mais c'est le but du film. dans la dureté de ce film aucun remords de la part du protagoniste. on espère qu'il réagira au mal qu'il a fait ... mais rien !!!! une très bonne fin qui reste sans appel.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    Beau film à plusieurs niveaux de lecture….où la réalité est hantée par la culture indienne…..
    Cette pleureuse qui hante les nuits du général, c’est un peu sa conscience….qui ne le laisse plus en paix!!!
    La grande maison bourgeoise voit sa tranquillité bousculée et perturbée par les familles de victimes qui se rassemblent
    devant les portes!!!
    Ces familles « indiennes » ont été massacrées, par le « pouvoir blanc » !!!!
    Il y a quelque chose de l’ordre d’une épuration ethnique…..

    On passe du drame du Pays jusqu’à celui de la famille du tortionnaire qui se fissure progressivement.
    Le regard sur la famille, montre le général qui refuse de se remettre en cause….
    Son épouse stoïque, se voile les yeux, avant de….
    Sa fille sans doute entre déni et besoin de savoir
    et la petite fille qui pose les questions …..

    L’image est parfois magnifique; cette vieille « indienne » cachée derrière sa mantille,
    Alma, si belle et si inquiétante et ces visages féminins, superposés dans la lumière de la fenêtre..
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    C’est un film magnifique et stupéfiant que vous offre le réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante…un film qui allie politique et fantastique, politique en ce sens qu’il met un coup de projecteur sur un pays assez méconnu d’Amérique Centrale , un pays où la guerre civile a duré 36 ans, où 250 000 personnes ont été tuées, 40 000 disparues en majorité des civils notamment sous le régime d’Efrain Rios Mott où chaque mois 3000 personnes étaient tuées ou portées disparues avec notamment ces accusations de génocides des populations mayas… le film a été tourné dans des conditions de tournage délicates car le pays n’a pas encore tourné la page et si le film a pour but de contribuer au dialogue autour du processus de réconciliation il n’ a pas encore été projeté au Guatemala ….fantastique plus que film d’horreur comme certains critiques ont pu le qualifier…en retraçant l’une des légendes parmi les plus anciennes de l’Amérique latine, la Llorona où la pleureuse, qui parle de chagrin, de désespoir, de folie, d’une femme abandonnée par son mari, qui met au monde des enfants conçus hors mariage , qui au retour de son mari pour rester respectable noie ses enfants avant de se suicider…depuis elle erre de par le monde comme une âme en peine cherchant vainement ses enfants….contrairement à la légende, la Llorona de Jayro Bustamante, pleure sur les enfants morts durant la guerre civile….et seuls les coupables l’entendent pleurer…le film démarre sur les dernières heures du procès du Général Enrique et sur le témoignage d’une femme maya, le visage couvert d’un voile de dentelle brodé, et qui raconte les viols, les assassinats, les exactions commise contre son peuple par les troupes du général…. Le général est condamné mais comme pour le procès de Efrain Rios Mott, le jugement est cassé et le général retrouve la liberté…de retour dans sa somptueuse résidence, il se retrouve assiégé nuit et jour par les familles des victimes, qui crient, jouent du tambour ou de la flute indienne… Les domestiques effrayés sont partis, seule reste Valériana, la fidèle domestique qui fait venir de son village une jeune femme Alma au charme magnétique et à la beauté troublante…Le général vit en reclus avec sa femme, bourgeoise hautaine, sa fille médecin aux idées plus libérales, et sa petite fille de 9 ans…Le père de cette petite a disparu dans des conditions qui resteront mystérieuses…au fur et à mesure du film , le général est gagné par une espèce de folie, hanté par des pleurs de femme qu’il est le seul à entendre, émaneraient-ils de la troublante Alma ? Est-elle venue pour punir celui que la justice n’a pas condamné ? Sa femme fait des cauchemars où elle revit le sort d’une indienne torturée au bord du fleuve et dont les soldats noient ses enfants…Et au dehors, la foule, ses prières, ses mélopées, forment un hors champ entêtant… Le film est d’une esthétique fantomatique envoûtante, pas d’effet spéciaux , presque tout se joue en hors champ, créant une atmosphère flottante et inquiétante…c’est du réalisme magique mêlant le réel au merveilleux…J’avais trouvé Maria Mercédes Coroy plutôt apathique dans Ixcanul, mais là son charisme singulier , sa présence quasi silencieuse, si charnelle et fantomatique fait merveille…Restez jusqu’au générique de fin où pendant que défilent les noms des participants , on peut entendre chanter La Llonora, chant traditionnel du folklore mexicain…vous en trouverez de magnifiques interprétation sur Youtube…
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Le général guatémaltèque Monteverde a commis sur les populations mayas des exactions qui lui valent un procès pour génocide. Condamné dans un premier temps, puis blanchi, il doit se cloîtrer dans sa maison, sous la protection d’un escadron présidentiel d’une foule pacifique qui hurle sous ses fenêtres. Près de lui sont rassemblées sa femme, sa fille et sa petite-fille. Sa domesticité a fait défection à l’exception de Valeriana, la fidèle gouvernante qui recrute dans son village une aide, Alma. La jeune femme inspire au vieux général des cauchemars terrifiants.

    Jayro Bustamante est le visage du Guatemala sur la scène mondiale du cinéma. Une scène où les petits États d’Amérique centrale n’ont guère de place. J’ai beau avoir une cinéphilie pathologiquement cosmopolite, je serais bien en peine de citer un film panaméen (sauf à y rattacher "Le Tailleur de Panama" ou les saisons 2 et 3 de "Prison Break") ou salvadorien.

    Jayro Bustamante clôt avec "La Llorona" un triptyque consacrait aux maux qui affligent son pays et aux mots utilisés pour les décrire. "Uxcanul" documentait le sort misérable des populations maya. "Tremblements" dénonçait l’homophobie de la haute société. "La Llorona" évoque le passé qui ne passe pas d’un pays, pris en otage par la Guerre froide, qui, au nom de la lutte contre le communisme, extermina une partie de sa population. Le général Monteverde du film est le double à peine déguisé du général Efrain Rios Mont, coupable de crimes de masse en 1982-1983, dont la condamnation en cour d’assises en 2013 avait été cassée par la Cour constitutionnelle et qui mourut, libre, dans son lit.

    Jayro Bustamante a le mérite de prendre à bras-le-corps des sujets âpres. "Tremblements" était un film fort dont le souvenir que j’en ai gardé s’est bonifié avec le temps et auquel je regrette de ne pas avoir mis trois étoiles. "La Llorona" est un chouïa en-dessous. En raison d’un parti pris auquel je n’ai pas adhéré : donner au scénario un tour fantastique en cantonnant les protagonistes entre les quatre murs d’une maison et en leur inspirant des visions cauchemardesques.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2020
    Jayro Bustamante est un génie. Pour parler du génocide des Mayas guatémaltèques après le coup d'Etat d'Efrain Rios Montt il y a presque 40 ans, il choisit de filmer le vieux dictateur enfermé dans sa maison avec ses proches. L'objet du film est la culpabilité, celle du génocidaire bien-sûr mais aussi celle de son entourage qui prend difficilement conscience des faits reprochés, y compris la vieille domestique maya. Les lents mouvements de caméra et les choix de couleur créent cette atmosphère étrange et glauque, à mi-chemin entre le rêve et la réalité. Une autre façon, intimiste et intelligente, d'évoquer les crimes de l'Histoire.
    Giorgio G.
    Giorgio G.

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    UN film magique e terrifiant sur les genocides perpétrés par les fascistes au pouvoir au Guatemala dans les années 80
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top