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    La Llorona
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    madeleine l
    madeleine l

    17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2020
    Film poignant à l'atmosphère oppressante qui par le biais d'une légende indienne dénonce le génocide perpétré à l'encontre d'une commission indienne au Guatemala. Magnifiques interprètes et le rythme, un peu lent au départ va crescendo pour finir en apothéose.
    A voir !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Ce film est inspiré de la légende latino-américaine « La pleureuse » adaptée au monde contemporain. Cette légende parle de chagrin, de désespoir et de vengeance.
    Le réalisateur a su habilement mettre tout cela en scène. L'action se déroule donc au Guatemala dans la famille du général dictateur qui vient d'être disculpé par la justice de son pays, de sa responsabilité dans le génocide des indiens Mayas lors du conflit dans les années 80. Dans le film, le Général est hanté par une « pleureuse » qui vient justement le hanter alors que le peuple encercle son domicile où il est assiégé avec sa famille. J'ai trouvé que ce film est plutôt réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Très beau film .
    L'atmosphère qui règne tout au long de ce film est très étrange
    Toutes les scènes où presque se déroulent dans l'appartement du dictateur
    Les acteurs sont eblouissants
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    LA LLORONA fût plus qu'une belle surprise. C'est un véritable coup de maître, un thriller politico-fantastique qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Jayro BUSTAMENTE y explore le mythe de la pleureuse (très connu en amérique latine) et l'utilise pour évoquer un sujet beaucoup plus douloureux: l'extermination des mayas sous "prétexte" de lutte contre le communisme, dans le guatemala d'il y a quelques années.
    Je salue vraiment Jayro pour sa démarche, son talent d'écriture et son choix de sujets âpres (notamment dans TEMBLORES sorti l'année dernière, voir ma critique si besoin). Jayro réussit finalement l'impossible: faire rayonner son pays dans le monde du cinéma via des vérités humaines très obscures. Bravo maestro ! Jeune cinéaste à suivre de très près !
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2020
    Un film surprenant, et utile puisqu'il nous donne (en tous cas m'a donné) envie d'en savoir plus sur la répression barbare d'une dissidence peu médiatisée, une "Violencia" assez méconnue, un quasi-génocide sur la population maya guatemaltèque. Une barbarie impunie qui fit plus de 200 000 morts selon Wiki...
    Le traitement formel peut déconcerter : parti-pris résolument surréaliste, il donne une ambiance, installe une tension, un malaise, voire de l'aversion contre un vieux général immonde, reclus dans sa villa sécurisée . Ce vieux lubrique, qui a perpétré des massacres pendant des années, cette âme noire imperméable à la culpabilité entend le peuple qui chante sa colère. Autour de lui se fissurent les défenses qui le protègent, comme se fissure l'estime de ses proches. Nous, spectateurs de son obscène impunité, on se demande si la mort s'approchera de lui au point de le toucher et le chant traditionnel final, entonné par une voix magnifique, clôture en beauté la montée de notre étrange attente... .
    marmottedu77
    marmottedu77

    11 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2020
    La llorona est un film qui révèle les plaies du Guatemala. Le massacre, le génocide des Mayas, oubliés de l'histoire. Bustamante nous fait découvrir le quotidien d'un vieux général coupable d'avoir orchestré délibérément l'assassinat de centaines d'indigènes. Plongé dans sa vie, sa maison, sa famille, nous découvrons ses angoisses, mélange de superstition, de fantastique et d'épouvante. Le destin le prend en tenaille. Il a peur. Il devient peu à peu pitoyable, nie l'évidence, n'ose affronter son passé. Son destin s'en charge. La vengeance de la llorona est puissante, implacable. La langue espagnole prend ici toute sa force tragique. Elle sonne comme une sentence, donne des frissons. Les murmures résonnent longtemps à l'oreille. Il y a dans ce film un écho latino-américain. Il nous fait voyager, nous fait découvrir, nous ouvre les yeux. Quelques longueurs, un rythme un peu haché, des moments un peu trop soulignés viennent quelquefois ternir légèrement ce très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Le plus beau moment c'est le générique de fin Gaby moreno qui chante.... Avec le noms des manifestants.... Sublime...... La comédienne qui joue la grand mère est formidable pour le reste quel ennui !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2020
    L'originalité de ce film tient dans son genre hybride, mêlant un certain réalisme social, historique et politique à une dimension fantastique, et ce, par le biais de la légende de la llorona, "la pleureuse", légende revisitée ici sous un angle justicier. Côté tableau social, on a des éléments attendus : crimes de guerre, corruption… Moins attendue est cette déclinaison fantastique des thèmes de la culpabilité et de la vengeance. Jayro Bustamante (dont c'est le troisième long-métrage après Ixcanul et Tremblements) orchestre habilement un dérèglement progressif du quotidien, développe une déliquescence tendue, ouvre lentement mais sûrement un chemin vers la folie. Tout cela en mode huis clos, avec une belle photo de plus en plus sombre, traduisant comme une immersion dans des eaux de plus en plus profondes. Une poétique de l'eau, inquiétante et fatale, irrigue d'ailleurs tout le film. On peut juste regretter que le réalisateur ait eu parfois la main un peu lourde pour accentuer certains symboles ou appuyer certaines démonstrations. Il eût gagné à être plus évocateur, plus ambigu jusqu'au bout. Son film n'en demeure pas moins une expérience forte et intéressante.
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2020
    Après s'être intéressé à la communauté maya du Guatemala dans "Ixczanul", son premier long métrage, Jayro Bustamante avait continué dans "Tremblements" son exploration de la société de son pays en s'infiltrant dans la société bourgeoise de Guatemala City et en nous parlant de la perception qu'elle a de l'homosexualité et de l'énorme poids de la religion sur les individus. D'après le réalisateur, 3 mots sont discriminants dans son pays : "indiens", "homosexuels" et "communistes". Après avoir dénoncé, dans ses deux premiers films, la façon dont sont traités les indiens et les homosexuels, il termine ce qu'on peut qualifier de trilogie, par "La Llorona", qui parle, entre autre, du sort réservé aux communistes, ce qui, au Guatemala, désigne quiconque défend les droits de l'homme. Un film courageux car si, officiellement, le Guatemala est redevenu un état démocratique après une longue période de dictatures, il n'est pas facile de parler du passé dans ce pays.

    Comme toile de fond du film, une légende, "La Llorona", qui raconte l'histoire d'une femme abandonnée par un homme, qui devient folle, tue ses enfants en les noyant dans une rivière, et est désormais condamnée à pleurer pour le reste de sa vie. Sauf que, dans le film, cette dimension très machiste a disparu, la Llorona devenant une justicière. On retrouve donc un général, Enrique Monteverde, qualifié de dictateur le plus sanguinaire de l'Amérique du sud, accusé après la dictature d'actes génocidaires, condamné dans un premier temps mais blanchi par la Cour suprême. La suite est un quasi huis clos dans la grande maison familiale, en permanence encerclée par une foule en colère, avec Carmen la femme du général, sa fille Natalia, sa petite-fille Sara, la fidèle domestique (indienne) Valeriana, une nouvelle domestique énigmatique (indienne) Alma et un policier garde du corps.

    Je pensais, j'espérais que le film allait chercher à nous mettre "dans la peau" du général et nous montrer comment un criminel de son acabit se débrouillait avec sa conscience, quitte, pourquoi pas, à avoir des remords. En fait, il n'en est rien, le général, très malade, restant droit dans ses bottes, même si, dans la maison, il est le seul à entendre les sons d'une femme qui pleure. Par contre, il est intéressant de suivre les 3 femmes de la famille : la fillette devenant immédiatement très proche de Alma, Natalia étant de plus en plus assaillie par des doutes, voire des remords, et spoiler: Carmen, l'épouse du général, n'ayant qu'une forme de folie comme seul refuge.
    Cette folie est montrée à la façon d'un film fantastique, Jayro Bustamante souhaitant que son film puisse toucher le grand public guatémaltèque, particulièrement friand de ce genre de film. Par contre, pour nous, peuple cartésien, ce n'est pas forcément évident, les gens à la sortie, n'ayant pas tous compris la même chose !

    Dans la distribution, on retrouve María Mercedes Coroy, Maria dans "Ixcanul" et Alma dans "La Llorona", et Sabrina de la Hoz, Pastora dans "Tremblements" et Natalia ici. Quant à María Telón, Valeriana dans "La Llorona", elle joue dans les 3 films. spoiler: Accompagnant le générique de fin,
    on entend une belle version, celle de Gaby Moreno, de "La Llorona", cette chanson populaire mexicaine, inspiré de la légende et connue dans toute l'Amérique latine.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2020
    Un film politico-fantastique guatémaltèque...... franchement, ne serait ce que pour l'exotisme, ça ne se rate pas!
    Le général Enrique (Julio Diaz) est typique de ces officiers supérieurs sud américains (comme on en voit à chaque putsch...) farouchement anticommunistes et d'une cruauté sans limite. Il a fait massacrer toute une communauté d'Indiens Mayas, des rebelles -en fait la vérité est plus sordide: on a découvert du pétrole sur leurs terres et il fallait se débarrasser des habitants. Il passe en jugement des années plus tard et est condamné pour génocide (le jugement sera cassé.....)
    Alors, ces Indiens, ces Indiennes surtout, qui sont venus témoigner au procès -de la séparation avec les hommes, des viols, de l'utilisation des enfants, se rassemblent autour de la magnifique villa où le général vit avec son épouse, sa fille médecin et divorcée, Natalia (Sabrina de La Hoz) et sa petite fille Sara. Ils chantent, jouent du tambour, crient, affichent des pancartes.... il n'y a pas de musique dans le film: c'est ce bruit de fond qui constitue l'accompagnement sonore, ce qui est un peu fatiguant à la longue (mais nous met exactement dans l'état d'esprit des habitants des lieux!)
    Mais le général est aussi un vieux monsieur qui commence à perdre la tête, éventuellement dangereux; il parcours la maison la nuit un revolver à la main, prêt à tirer sur tout ce qui bouge, parce qu'il est sûr que quelqu'un est rentré, une femme: il l'entend pleurer!
    C'est que dans la maison les nombreux domestiques apeurés sont partis. Il reste le garde du corps, et l'intendante, Valeriana (Maria Telon), farouchement attachée à la famille. Sans doute est ce une fille du général, qui aimait les Indiens morts, et les petites Indiennes dans son lit. Une nouvelle domestique s'est présentée, Alma (la magnifique Maria Mercedes Coroy, une beauté ethnique impressionnante) qui vient d'on sait où, mais à qui Sara s'attache.
    Alors qui pleure, la nuit? Serait la Llorona, un fantôme qui pleure, qui a noyé ses enfants et n'apparaît qu'aux coupables?
    Le plus impacté n'est cependant pas le général, trop diminué, mais son épouse Carmen (Margarita Kénefic), une femme élégante, aux chignons sophistiqués, sèche et dure, aussi indifférente que son mari aux malheurs des autres. Mais la nuit, démaquillée, sa crinière blanche en désordre, elle fait des cauchemars, elle s'imagine traquée par l'armée, contrainte de laisser noyer ses deux jeunes enfants.... Le remords, bien tardif? Ou la Llorana qui s'est emparée de son esprit?
    Valeriana sait bien qu'on ne peut lutter contre la magie qu'avec la magie, alors elle associe la famille à d'étranges rites, mi animistes, mi chrétiens..... famille qui se laisse faire maintenant, totalement abandonnée à une peur animale.
    L'eau est omniprésente. Celle de la piscine se peuple la nuit de créatures mystérieuses. Alma et Sara jouent avec cette eau, la petite fille s'exerçant à rester en apnée le plus longtemps possible. Elle aime rester auprès de cette mystérieuse Alma, mutique, passive, si fascinante dans sa tunique de dentelle.
    La nuit, dans la maison obscure, ses habitants glissent sans bruit, pieds nus, dans les couloirs au gré de leurs fantasmes, et chaque image est angoissante.
    Pour avoir réussi à insérer ainsi une tragédie politique contemporaine dans le substrat de croyances ancestrales, il faut être fort. Jayro Bustamante est un grand cinéaste.
    Daniel S.
    Daniel S.

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2020
    Propos intéressant, ennui mortel. Qualité d'image détestable, hui clos sans grand intérêt malgré le côté "politique" de l'argument
    Yael
    Yael

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2020
    très joli film. on s'attache aux personnages. très bons comédiens. Une histoire familiale très touchante, A VOIR
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2020
    Après un très beau film tourné dans l'altiplano guatémaltèque, Bustamante s'intéresse à nouveau au peuple maya et à l'épuration dont il fut victime au cours d'une guerre civile plutôt oubliée de ce côté-ci de l'Atlantique. Grâce à des comédiens convaincants, le cinéaste peint la chute du général responsable et les interrogations de sa famille avec force. La nouvelle servante indienne de la maisonnée, dont les enfants sont morts dans des circonstances que l'on devine atroces, sera le révélateur de la culpabilité du militaire.
    Un beau film en forme de huis-clos, essentiellement situé dans la demeure du caudillo où les femmes prennent la parole au fil du récit.
    Laura U
    Laura U

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2020
    «La Llorona» par Jayro Bustamante revisite le célèbre mythe de la dame blanche dans une réalisation qui mêle genre horrifique et vérité historique ; celle du meurtre de milliers d'indigènes mayas. À travers le procès de Monteverde - le commanditaire de ces violences inouïes - , Bustamante prends néanmoins la liberté de redéfinir sa vérité personnelle. Acquitté dans le film, en réalité, l'homme fut bel et bien jugé coupable. En usant du procédé fictionnel, le réalisateur réclame une nouvelle forme de justice ; une justice où la parole des morts demeure plus importante que celle des vivants. Les premières minutes nous plongent en pleine scène d'exorcisme, les personnages récitent des prières face caméra et nous sommes directement désorientés par cette ambiance malfaisante. Monteverde apparaît en un vieil homme malade et dépourvu de toute force physique, hormis celle de son désir sexuel qui ne manquera pas d'évoquer au spectateur un certain dégoût. Nous découvrons le magnifique spectre, Alma, envoyée au sein de la demeure tandis qu'une manifestation fait rage contre le criminel. Chargée d'être la domestique des lieux, à la fois humaine et fantomatique par la mise en scène, on la voit baigner dans l'ombre, silencieuse, souvent vêtue de blanc et aux longs cheveux noirs ; effrayante et touchante, nous sommes curieux de comprendre où nous dirige cette tension insaisissable. Entre hommage et réparation impossible, Bustamante interroge l'importance du sentiment de culpabilité face à l'horreur du génocide. Un récit poignant et traité avec originalité.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    Un film très intéressant, avec des croyances culturelles très particulières et avec une histoire fort et douloureuse. Le rhythme est lent mais j'ai suivi attentivement tout le long du film. J'aime beaucoup Jairo Bustamante.
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