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    La Llorona
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    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2022
    Original et passionnant. Un réalisateur qui s'impose, sur fond de traumatisme ancré dans les consciences guatémaltèques. Mais le message est universel .
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Voici un film guatémaltèque tourné quasiment en huis clos dans la résidence d'un ancien Général acquitté pour un génocide présumé. J'avais adoré "Tremblements" du même réalisateur, Jayro Bustamante Ici cet enfermement rythmé par le bruit des manifestants est dans un premier temps anxiogène pour finir par être agaçant. Même si le sujet est intéressant en dénonçant les exactions commises par les militaires du pays envers les habitants mayas, j'ai trouvé qu'il y avait une forme d'intellectualisation permanente dans ce film d'horreur assez déplaisante.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2020
    La sortie en salle de La Llorona de Jayro Bustamante précède de quelques semaines celle d’un autre film guatémaltèque : Nuestras madres de Cesar Diaz. Outre leur nationalité, ces deux longs métrages partagent un même sujet mais traité sur un angle de vue diamétralement opposé. Là où Bustamante adopte le point de vue d’un général de l’armée et de sa famille, Diaz opte pour une perception à travers l’autre belligérant, la population indigène des mayas. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/03/05/la-llorona/
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    Un film très intéressant, avec des croyances culturelles très particulières et avec une histoire fort et douloureuse. Le rhythme est lent mais j'ai suivi attentivement tout le long du film. J'aime beaucoup Jairo Bustamante.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2020
    Un film surprenant, et utile puisqu'il nous donne (en tous cas m'a donné) envie d'en savoir plus sur la répression barbare d'une dissidence peu médiatisée, une "Violencia" assez méconnue, un quasi-génocide sur la population maya guatemaltèque. Une barbarie impunie qui fit plus de 200 000 morts selon Wiki...
    Le traitement formel peut déconcerter : parti-pris résolument surréaliste, il donne une ambiance, installe une tension, un malaise, voire de l'aversion contre un vieux général immonde, reclus dans sa villa sécurisée . Ce vieux lubrique, qui a perpétré des massacres pendant des années, cette âme noire imperméable à la culpabilité entend le peuple qui chante sa colère. Autour de lui se fissurent les défenses qui le protègent, comme se fissure l'estime de ses proches. Nous, spectateurs de son obscène impunité, on se demande si la mort s'approchera de lui au point de le toucher et le chant traditionnel final, entonné par une voix magnifique, clôture en beauté la montée de notre étrange attente... .
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2020
    Un film politico-fantastique guatémaltèque...... franchement, ne serait ce que pour l'exotisme, ça ne se rate pas!
    Le général Enrique (Julio Diaz) est typique de ces officiers supérieurs sud américains (comme on en voit à chaque putsch...) farouchement anticommunistes et d'une cruauté sans limite. Il a fait massacrer toute une communauté d'Indiens Mayas, des rebelles -en fait la vérité est plus sordide: on a découvert du pétrole sur leurs terres et il fallait se débarrasser des habitants. Il passe en jugement des années plus tard et est condamné pour génocide (le jugement sera cassé.....)
    Alors, ces Indiens, ces Indiennes surtout, qui sont venus témoigner au procès -de la séparation avec les hommes, des viols, de l'utilisation des enfants, se rassemblent autour de la magnifique villa où le général vit avec son épouse, sa fille médecin et divorcée, Natalia (Sabrina de La Hoz) et sa petite fille Sara. Ils chantent, jouent du tambour, crient, affichent des pancartes.... il n'y a pas de musique dans le film: c'est ce bruit de fond qui constitue l'accompagnement sonore, ce qui est un peu fatiguant à la longue (mais nous met exactement dans l'état d'esprit des habitants des lieux!)
    Mais le général est aussi un vieux monsieur qui commence à perdre la tête, éventuellement dangereux; il parcours la maison la nuit un revolver à la main, prêt à tirer sur tout ce qui bouge, parce qu'il est sûr que quelqu'un est rentré, une femme: il l'entend pleurer!
    C'est que dans la maison les nombreux domestiques apeurés sont partis. Il reste le garde du corps, et l'intendante, Valeriana (Maria Telon), farouchement attachée à la famille. Sans doute est ce une fille du général, qui aimait les Indiens morts, et les petites Indiennes dans son lit. Une nouvelle domestique s'est présentée, Alma (la magnifique Maria Mercedes Coroy, une beauté ethnique impressionnante) qui vient d'on sait où, mais à qui Sara s'attache.
    Alors qui pleure, la nuit? Serait la Llorona, un fantôme qui pleure, qui a noyé ses enfants et n'apparaît qu'aux coupables?
    Le plus impacté n'est cependant pas le général, trop diminué, mais son épouse Carmen (Margarita Kénefic), une femme élégante, aux chignons sophistiqués, sèche et dure, aussi indifférente que son mari aux malheurs des autres. Mais la nuit, démaquillée, sa crinière blanche en désordre, elle fait des cauchemars, elle s'imagine traquée par l'armée, contrainte de laisser noyer ses deux jeunes enfants.... Le remords, bien tardif? Ou la Llorana qui s'est emparée de son esprit?
    Valeriana sait bien qu'on ne peut lutter contre la magie qu'avec la magie, alors elle associe la famille à d'étranges rites, mi animistes, mi chrétiens..... famille qui se laisse faire maintenant, totalement abandonnée à une peur animale.
    L'eau est omniprésente. Celle de la piscine se peuple la nuit de créatures mystérieuses. Alma et Sara jouent avec cette eau, la petite fille s'exerçant à rester en apnée le plus longtemps possible. Elle aime rester auprès de cette mystérieuse Alma, mutique, passive, si fascinante dans sa tunique de dentelle.
    La nuit, dans la maison obscure, ses habitants glissent sans bruit, pieds nus, dans les couloirs au gré de leurs fantasmes, et chaque image est angoissante.
    Pour avoir réussi à insérer ainsi une tragédie politique contemporaine dans le substrat de croyances ancestrales, il faut être fort. Jayro Bustamante est un grand cinéaste.
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Un film étrange et original où se mélange fantastique et politique et où l âme des indiens massacrés vient hanter et punir leurs tortionnaires militaires. De belles images mais quelques lenteurs
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Si tous les personnages sont fictifs, Jayro Bustamanta évoque ici clairement l’histoire récente du Guatemala et la période de la dictature militaire des années 80 au cours de laquelle, sous couvert de lutte anti-communiste; des dizaines de milliers d’Indiens maya furent massacrés par les milices paramilitaires. Observateur avisé des fractures souterraines de son pays, qui refuse toujours de regarder le passé en face au nom de la Réconciliation nationale, Bustamante utilise à nouveau un argument fantastique pour illustrer le siège de la demeure d’un ancien général accusé de génocide, coulant une fin de vie agréable avec sa famille alors que la révolte populaire gronde à l’extérieur des murs de la propriété. Pourtant, ce ne sont pas les manifestants qui incarnent la véritable menace mais les non-dits, la culpabilité qui génère des cauchemars, la sensation pour la vieux dictateur que les doigts et les regards qui se tournent dans la direction ont la vérité et la justice avec eux, et que ces dernières pourraient bien avoir l’occasion de se matérialiser. Comme dans son précédent ‘Tremblements’ où l’homophobie ordinaire de la société guatémaltèque se traduisaient pas d’inexplicables secousses sismiques, c’est ici la figure de la Llorona, cette dame blanche qui pleure ses enfants noyés, qui referme son piège mental sur cette famille de nantis qui se refusent à admettre le sang qu’ils ont sur les mains. Certes, un argument fantastique ne fait pas un film d’épouvante, surtout s’il se refuse à user du moindre effet de manche mais cette version politico-dramatique d’une légende folklorique latino-américaine vaut largement mieux que le lamentable film d’horreur américain du même nom.
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2020
    La Llorona est un film politico-fantastique, genre plutôt peu représenté au cinéma (Le labyrinthe de Pan ?). Il s'agit donc d'une oeuvre plutôt originale, d'autant qu'elle vient du Guatemala , qui n'inonde pas nos écrans. Le réalisateur raconte l'histoire d'un tortionnaire génocidaire (qui a réellement existé) poursuivi par la "pleureuse" créature qui vient hanter ceux qui ont commis des massacres, en particulier d'enfants. Le film est un quasi huis-clos se déroulant dans la villa où il est assiégé , avec sa famille, par une foule vengeresse qui réclame ses disparus. La Llorona n'est pas un chef d'oeuvre, mais l'ensemble est plutôt réussi avec de belles idées de cinéma (la piscine). Il dénonce aussi les exactions commises par la junt militaire contre les mayas, ce qui le rend, en plus, utile. A voir donc.
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2020
    LA LLORONA fût plus qu'une belle surprise. C'est un véritable coup de maître, un thriller politico-fantastique qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Jayro BUSTAMENTE y explore le mythe de la pleureuse (très connu en amérique latine) et l'utilise pour évoquer un sujet beaucoup plus douloureux: l'extermination des mayas sous "prétexte" de lutte contre le communisme, dans le guatemala d'il y a quelques années.
    Je salue vraiment Jayro pour sa démarche, son talent d'écriture et son choix de sujets âpres (notamment dans TEMBLORES sorti l'année dernière, voir ma critique si besoin). Jayro réussit finalement l'impossible: faire rayonner son pays dans le monde du cinéma via des vérités humaines très obscures. Bravo maestro ! Jeune cinéaste à suivre de très près !
    marmottedu77
    marmottedu77

    11 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2020
    La llorona est un film qui révèle les plaies du Guatemala. Le massacre, le génocide des Mayas, oubliés de l'histoire. Bustamante nous fait découvrir le quotidien d'un vieux général coupable d'avoir orchestré délibérément l'assassinat de centaines d'indigènes. Plongé dans sa vie, sa maison, sa famille, nous découvrons ses angoisses, mélange de superstition, de fantastique et d'épouvante. Le destin le prend en tenaille. Il a peur. Il devient peu à peu pitoyable, nie l'évidence, n'ose affronter son passé. Son destin s'en charge. La vengeance de la llorona est puissante, implacable. La langue espagnole prend ici toute sa force tragique. Elle sonne comme une sentence, donne des frissons. Les murmures résonnent longtemps à l'oreille. Il y a dans ce film un écho latino-américain. Il nous fait voyager, nous fait découvrir, nous ouvre les yeux. Quelques longueurs, un rythme un peu haché, des moments un peu trop soulignés viennent quelquefois ternir légèrement ce très bon film.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Ce film est inspiré de la légende latino-américaine « La pleureuse » adaptée au monde contemporain. Cette légende parle de chagrin, de désespoir et de vengeance.
    Le réalisateur a su habilement mettre tout cela en scène. L'action se déroule donc au Guatemala dans la famille du général dictateur qui vient d'être disculpé par la justice de son pays, de sa responsabilité dans le génocide des indiens Mayas lors du conflit dans les années 80. Dans le film, le Général est hanté par une « pleureuse » qui vient justement le hanter alors que le peuple encercle son domicile où il est assiégé avec sa famille. J'ai trouvé que ce film est plutôt réussi.
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    12 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Ce film est fort. Il tarde un peu à se lancer, c’est vrai qu’il y a quelques longueurs et des silences mais les personnages font passer beaucoup d’informations dans les regards. Ce général génocidaire réussit à rendre sa famille et ses domestiques sous son emprise, quoique… L’arrivée de l’énigmatique llorona vient troubler l’impunité de la justice humaine. Elle est magnifique avec ses grands yeux et ses longs cheveux et le dénouement n’est pas du tout celui auquel on s’attend. La chanson sur le générique final est tout simplement extraordinaire et je l’ai encore dans la tête.
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    un film tout en demi mesure très bien fait. il paraît lent, long avec beaucoup de plans séquences mais c'est le but du film. dans la dureté de ce film aucun remords de la part du protagoniste. on espère qu'il réagira au mal qu'il a fait ... mais rien !!!! une très bonne fin qui reste sans appel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    Excellent film, époustouflant, qui amène dans une autre culture pour appréhender un génocide dont on a peu parlé en France.
    Je dirais scotchant. Des lenteurs, mais utiles. Et une étrange mise en exergue des violences insoutenables. Il est rare que je reste lors du générique final, mais là, le choc du film et la magie de la chanson m'ont fait regarder jusqu'au bout.
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