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    Histoire d'un regard
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    4,0
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    Jeanne Becker
    Jeanne Becker

    9 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2020
    Intime, profond et pudique à la fois. Le montage est excellent, et il est ravissant de découvrir des photos...au cinéma !
    Einleiger
    Einleiger

    8 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2020
    Comment faire un film avec des photos d'archive d'un seul photographe décédé il y a cinquante ans ? Mariana Otero choisit de montrer en passant d'une couverture d'un événement à une autre en changeant d'approche. Elle affiche les images sans faire d'analyse historique. Elle préfère tout relier par l'histoire personnelle de Gilles Caron. Certaines photos de guerre m'ont choqué, mais c'est l'expérience de Gilles Caron, son oeil, qui font qu'il prend telle photo de guerre. La réalisatrice l'explique pour créer le lien entre l'image et Gilles Caron. En faisant intervenir diverses personnes, aussi bien des photographes, des photographiés, et d'autres personnes Mariana Otero n'alourdit pas le propos, mais au contraire le rend presque ludique. Dommage que le matériel ne soit pas plus évoqué, les photographes comme Gilles Caron doivent beaucoup au très célèbre Nikon F. Si vous aimez l'histoire des photos et des preneurs d'image, allez voir ce documentaire, sans fermer les yeux.
    steevevo
    steevevo

    8 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2020
    A la première image, j'ai craint l'ennui... A dire vrai je suis lassé des films français qui se "savent" intelligents! Et qui se regardent le nombril. Mais ici c'est subtil et le regard est d'une certaine manière croisé. C'est riche, parfois dense et cela devient bouleversant, prenant. On s'attache, on comprend cette histoire humaine dans la grande Histoire. Cette grande Histoire qui est faite de "nous". Un très beau travail de réflexion, passionnant, sur le statu de l'image... A mon avis un film immanquable, ou indispensable, comme on dit!
    Béa BZ.
    Béa BZ.

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2020
    Une passionnante restitution d'une partie de notre histoire grâce au travail de Gilles Caron. Remarquable réalisation et montage de ces documents par Marianne Otero.Très touchant aussi.
    Ukropo
    Ukropo

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2020
    J'ai beaucoup aimé!!! J'ai découvert une belle personne avec un grandiose talent pour la photo et hélas disparu trop tôt.. mais c'est ainsi mais il a laissé derrière lui un bel patrimoine. La réalisatrice a fait un boulot énorme en faisant découvrir pratiquement chaque période du photographe grâce à ses photos, que ça soit les photos de guerres (bouleversant) ou les photos personnelles (la famille) etc . À découvrir
    Isabelle S.
    Isabelle S.

    60 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2020
    HISTOIRE D'UN REGARD
    Un documentaire poignant à partir de milliers de photographies prises "sur le vif" dans les années fin 60' 70' et 80', qui nous fait re-vivre l'aventure courageuse et fatale d'un jeune photojournaliste de guerre mort à 30 ans laissant derrière lui une femme et deux filles. Cette reconstitution de sa brillante et courte carrière, nous donne à voir la quête d'un homme profondément humain qui aimait se fondre dans la matière même dans les situations extrêmes qu'il traversait en suivant les soldats combattants. Au plus près des conflits et des populations, ses clichés de visages saisis lors de reportages en France, en Afrique, en Asie, son attitude fraternelle de grand reporter, forcent notre admiration. Allez-y, emmenez vos amis, il y a beaucoup de pudeur et de sincérité dans ce film qui nous révèle tout un pan de notre histoire commune et contemporaine.
    Dandure
    Dandure

    173 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: cette semaine dans Paris Match: Rachida Dati, l'indestructible, ses audaces, ses revers...mouais, bon...j'imagine qu'on ne peut pas faire de la qualité toutes les semaines.
    Gilles Caron, photographe disparaît brutalement en reportage au Cambodge en 1970. Il avait 30 ans. Il laisse derrière lui, 2 filles et plus de 100 000 photos.
    Évidemment, quand on est reporter-photographe, le but du jeu est d'obtenir la couv' d'un grand magazine. Gilles Caron en a fait quelques unes pour Paris Match. Mais comment en arrive-t-on à prendre cette photo choc qui marque l'histoire et la raconte en une image figée?
    A travers l'examen de la succession des photos, c'est une autre histoire qui est racontée. La réal livre une enquête passionnante sur les mouvements et déplacements du photographe au coeur des événements, sur l'homme en train de faire son travail journalistique.
    Le dispositif permet non seulement de restituer la construction du regard du photographe mais aussi d'en explorer la psyché. Il est aussi l'occasion de recontextualiser les incroyables photo d'un homme épris d'adrénaline et d'humanité.
    phapha
    phapha

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    Reflet parfait des annees 1968. Mise en scene tres intelligente. Passionnant et bien construit. A voir absolument
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2020
    Gilles Carron (1939-1970) a couvert pour l'agence Gamma l'actualité avant de disparaître au Cambodge. Il est l'auteur de quelques unes des photos les plus iconiques de l'époque. La documentariste Mariana Otero reprend ses planches contacts et décrypte les photos qu'il a prises au Vietnam, au Biafra, au Tibesti, en Israel pendant la guerre des Six Jours, en Irlande du Nord et à Paris pendant mai 68.

    Le numérique a révolutionné le photojournalisme. Aujourd'hui, un photographe peut prendre des centaines de photos sans se soucier de changer de pellicules. Il peut immédiatement en apprécier le résultat et prendre les mesures correctives appropriées. Dans la seconde, elles seront transmis à l'autre bout de la planète et seront mises en ligne dans l'heure, là où leur publication dépendait jadis d'un cheminement laborieux par le prochain avion.

    Mais c'est moins à l'exercice d'une profession que s'intéresse Mariana Otero qu'au regard d'un homme disparu dans la fleur de son âge. Le destin de Gilles Caron résonne avec celui de la mère de la documentariste, la peintre Clotilde Vautier, décédée en 1968 des suites d'un avortement clandestin, à laquelle elle avait consacré en 2003 "Histoire d'un secret".

    Avec une patience de laborantine, Mariana Otero développe les planches contacts de Gilles Carron, en tapisse les murs de son appartement, les reclasse dans l'ordre chronologique et identifie les lieux où ses photos ont été prises. C'est ainsi qu'elle reconstitue, en compagnie de l'historien Vincent Lemire, le cheminement de Gilles Caron, avec les troupes de Moshe Dayan à l'intérieur de Jerusalem reconquise pendant la guerre des Six Jours jusqu'au Mur des Lamentations. De la même façon, elle décrypte le concours de circonstance qui a conduit à la célèbre photo de Daniel Cohn-Bendit durant mai-68, jetant à un CRS imposant un regard narquois devant les portes de la Sorbonne.

    "Histoire d'un regard" réussit à faire revivre une époque, celle de la fin des années soixante, avec son grain noir et blanc et ses voix nasillardes. Mais c'est surtout un hommage pudique à un homme trop tôt disparu et à son oeuvre dont on en saura jamais quelles évolutions elle aurait pu connaître.
    DeFelgart
    DeFelgart

    15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2020
    Un documentaire qui vous transporte dans les missions et la passion d'un homme brillant à travers son regard.
    Albert Aïqui
    Albert Aïqui

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2020
    J'ai beaucoup aimé, c'est l'histoire d'un surdoué qui joue des coudes et sa peau pour faire son job ; qui réalise des scoops à l'instinct. Il ne se rend souvent pas compte qu'il est au bon endroit au bon moment et témoigne en même temps pour l'actualité et l'histoire. A l'évidence pour son dernier reportage de guerre qu'il pressentait comme celui de trop, il fut au mauvais endroit au mauvais moment. Les témoignages d'un historien, de collègues, d'un tireur ou d'Irlandais se souvenant... sont vraiment à propos. En plus ce docu. témoigne d'une époque définitivement révolue où les belligérants acceptaient la présence des journalistes, les laissaient libres et les percevaient comme neutres ou utiles. Enfin, tout est mis sur la table, y compris les inévitables situations où l'éthique est en suspend, sur le fil ; où se pose la question de faire ou ne pas faire certaines images.
    Pascal
    Pascal

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2020
    Très beau film. En partant des photos de Gilles Caron mort en 1970 à 30 ans au Cambodge, la réalisatrice parvient à nous faire revivre une époque, de la guerre des 6 jours, à mai 68, en passant par le début de l'insurrection en Ireland de nord, le Tchad et la guerre au Vietnam.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2020
    En quelques mois nous avons pu voir Camille de Boris Lojkin qui retraçait la courte vie professionnelle de Camille Lepage, jeune photographe de guerre tuée en République Centre Africaine en 2014 à l’âge de 26 ans, puis Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay qui retraçait la vie de Paul Marchand, correspondant de guerre grièvement blessé lors du siège de Sarajevo, en novembre 1992, siège qu’il aura largement contribué à faire connaitre à une communauté internationale impassible…Ces deux films étaient des films de fiction où s’inséraient documents d’archives ou images prises par Camille Lepage ou Paul Marchand. Toute autre est la démarche de la documentariste Mariana Otero dans Histoire d’un regard qui s’est plongée dans la centaine de milliers d’images laissées par Gilles Caron, photoreporter pour l’agence Gamma, disparu au Cambodge en 1970 à l’âge de trente ans. En scrutant attentivement ces images, Mariana Otero essaye de comprendre l’approche du photoreporter notamment en disséquant la célèbre photo de Dany Cohn-Bendit, goguenard , narguant avec un sourire juvénile ce policier engoncé dans son uniforme…C’est l’une de photos iconiques de 1968 avec la photo de Jean-Pierre Rey, montrant la jeune mannequin anglaise Caroline de Bendern juchée sur les épaules du jeune plasticien Jean-Jacques Lebel….Ces deux photos ont fait le tour du monde, pour le malheur de Caroline de Bendern !!! Mariana Otero montre à travers la douzaine de photos prises avant puis après, comment Gilles Caron s’est déporté sur le côté de la scène pour trouver le bon angle et appuyer sur le déclencheur…Mariana Otero reconstitue la chronologie des photos, dans des séquences de prises de vue et suit le parcours de Gilles Caron, en 1967, en Israël pendant la guerre des six jours, où avec l’aide de l’historien Vincent Lemire, ils retracent les déplacements du photographe à travers la vieille ville jusqu’au Mur des Lamentations que Gilles Caron découvre…au Vietnam, sur la colline de Dak To, l’une des batailles les plus dures du conflit, au Biafra en avril 1968 , puis deux autres fois avec Raymond Depardon, la publication de ses images dans Paris Match fait de l’agence Gamma la première agence mondiale…Gilles Caron couvre en aout 1969 les émeutes de Londonderry côté catholique, et réalise le 12 aout cette autre photo iconique montrant cette jeune fille blonde en minijupe seule avec son petit sac à main au milieu d’une place couverte de gravats laissés par les émeutiers…Dans le film, Mariano Otero et Marjolaine, la fille ainée de Gilles Caron, se rendent cinquante ans après les émeutes, à Londonderry, retrouver certains protagonistes du drame…c’est un passage très émouvant notamment quand les deux sœurs retrouvent la photo de leur frère Jim tué par les policiers britanniques…
    Gilles Caron se rendra début 1970 au Tibesti Tchadien avec Raymond Depardon, Robert Pletge et Michel Honorin, rencontrer les rebelles Toubous. Tombés dans une embuscade, les quatre journalistes seront retenus un mois en détention par le gouvernement tchadien… En avril après la destitution de Norodom Sihanouk, il se rend au Cambodge et disparaitra sur la route numéro 1 qui relie le Cambodge au Vietnam, zone contrôlée par les forces de Pol Pot…Des années après, sa fille repassera le bac qui même à cette route pour retrouver la trace de son père…
    Mariana Otero, par un beau travail de voix off, s’efface derrière ces images comme Gilles Caron semble lui-même s’être effacé derrières ses prises de vue… Un travail remarquable et un grand film sur l’art et la manière dont les images s’impriment dans notre mémoire collective…. A ne pas manquer !!!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Dans Histoire d’un regard, Mariana Otero trace un parallèle entre sa mère artiste-peintre, Clotide Vautier, et le photographe et reporter de guerre, Gilles Caron. Tous deux nés en 1939 sont décédés jeunes, respectivement en 1968 et 1970. Deux trajectoires éphémères pour deux artistes partis trop tôt.
    La réalisatrice retrace la carrière de Gilles Caron à travers les milliers de bobines produites durant la deuxième moitié des années 1960. Les évènements de mai 1968 bien sûr, mais aussi ceux du Vietnam, de Jérusalem, du Biafra permettent de retracer le parcours du photographe à la carrière aussi brève que marquante jusqu’à sa disparition en 1970 alors qu’il couvrait les troubles du Cambodge. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/oeillades-2019/
    Egide M
    Egide M

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    Ne vous attendez pas à un jeu de mise en scène, ce film est surtout saisissant par sa richesse documentaire, la quantité d’informations historiques se cumule à l’émotion contenue dans les clichés de Gilles Caron. Ces moments de silence avec les photos qui défilent sont juste incroyables. La narration arrive à nous attacher au photographe dont la tragédie pressentie, l’hésitation, le regret n’ont pas triomphé de l’appel de la passion et font tristement penser aux destins de Chris Hondros ou Camille LEPAGE.

    Merci à la production pour ce bijou!
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