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Alexandra
3 abonnés
18 critiques
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3,5
Publiée le 14 juillet 2022
Pour l'avoir vu en 2021 ce film est tout a fait appréciable même pour des adolescents. Parce que pour une fois un film en noir et blanc n'est pas inintéressant. L'histoire est prenante, les personnages aussi et les décors sont beaux. Malgré cela le fait de le découvrir et de l'étudier pour le baccalauréat m'a gâché ce film. Pourquoi me direz vous. Parce que savoir chaque détails de chaque scène m'a légèrement dégoûté. Ps : si vous êtes prof de cinéma montrez le film en entier avant d'en parler sa aidera vos futurs élèves :) Parce que certain ne connaissent pas encore la fin (moi et j'irais même pas la voir) Bonne vie.
un Fritz Lang peu connu , et pourtant un petit bijou de suspense , qui n'a rien à envier à Hitchcock, tant la tension monte petit à petit pour nous étourdir presque , dans cette variation de Barbe bleue .tout y est parfait , les mouvements ingénieux de caméra , la mise en scène , les dialogues la lumière et le jeu des comédiens . Encore une belle leçon de cinéma !
LE SECRET DERRIERE LA PORTE m'a été dévoilé hier soir et ce que je peux en dire ç'est que ça valait vraiment le coup ! Le suspense Hitchcockien implacable et terrifiant, linfluence de la psychanalyse (sujet également brillamment abordé dans LA MAISON DU DR EDWARDES de Hitchcock), le mystère, la narration dun personnage dans le doute, linterprétation, la musique, font de ce secret un absolu chef duvre. On ne peut quapprécier la perfection de la réalisation et du scénario, qui vous tiendra en haleine jusquau dénouement du film, quand vous découvrirez le secret derrière la porte. Superbe !
Le réalisateur expressioniste signe ici un film a suspens insoutenable, tenu par une excellente et magnifique Joan Bennett et un impressionant Michael Redgrave, qui joue un étrange personnage aux multiples facettes qui, avec sa nouvelle fiancée, s'installe dans sa maison familliale très étrange. Lang joue ici avec la Psychologie des personnages et instaure une ambiance pesante avec une mise en scène virtuose, qui sait se faire sombre aux bon moments. Le resultat est magbifique, étrange et prenant, digne de "Pyschose" (bien que le film de Lang soit sorti environ 10 ans avant celui de Hitchcock).
En sortant de ses sentiers battus, Fritz Lang réussit à nous imposer une patte à la Hitchcock, en y mettant son grain de sel particulier : tous les composants tragiques de l’obscur destin qu’il réserve à son héros, en appelle autant à Freud qu’à l’auteur de « Barbe bleue ». Dans le clair-obscur d’un décor trompeur, la dramaturgie se résume principalement à l’affrontement entre les deux époux. Mais insidieusement, Lang donne à son environnement une importance qui par la suite, par les indices déposés, deviendra capitale. On pense bien à sir Alfred…
Avis bonus La carrière de Joan Bennet et le discours du maître sur la fascination du meurtre, ce n'est pas déplaisant Pour en savoir plus
Bon drame psychologique ! c'est le premier de Fritz Lang que j'apprécie vraiment. Une très belle réalisation, belle photo pour un budget presque minable. Chapeau ! Il y a juste la séquence dans la chambre 7 entre Celia et Mark au moment des révélations qui semble un peu tiré par les cheveux.
Très très bon ce film, la réalisation est étonnante, les dialogues sont très sympa, le suspense n'est pas forcé, l'histoire intéressante (d'autant qu'elle est vécue par une femme très courageuse, ce qu'il est rare de voir à l'époque). Je m'attendais à un film à la Hitchcock, c'est bien meilleur que du Hitchcock, c'est lui qui devrait copier sur Fritz Lang, il le surpasse en tous points.
Narration intérieure pour le personnage principal qui va se marier avec un quasi inconnu au comportement étrange. Rôles bien tenus, intrigue en suspens. On attend que ça se passe avec une narration qui décrit le ressenti du personnage et une musique d'ambiance qui donne le ton. Je reconnais que nous ne sommes pas loin d'un Hitchcock. Le rythme est moins bon, les scènes moins et les personnages moins forts et moins expressifs. Pas évident de suivre avec enthousiasme. spoiler: Le final m'a semblé médiocre et coupé net, je n'ai pas aimé.
Fritz Lang, cinéaste Allemand talentueux que l’on ne présente plus a réalisé avec Le Secret derrière la porte (1948), un redoutable thriller, palpitant et ampli de suspens. Tout commence par une banale rencontre, un homme et une femme, qui s’échangent des regards, quelques mots, puis ils sont amenés à mieux se connaîtrent, vient alors le coup de foudre et une noce. Une belle histoire me direz-vous mais en réalité, c’est tout autre. L’un des deux personnages central du film cache un lourd passé, un personnage sombre, aux multiples facettes et qui va même s’avérer dangereux. Fritz Lang tient en haleine tout au long du film, le suspens est omniprésent, on cherche à comprendre, à dénouer le mystère qui nous obnubile. Michael Redgrave & Joan Bennett sont impressionnants, dès le début du film et ce, jusqu’au dénouement, ils retiennent notre attention grâce à une maîtrise parfaite de la part du cinéaste qui se lance ici à travers un thriller psychologique sur le thème de la psychanalyse.
"Secret beyond the door..." (USA, 1948) est un film mineur de Fritz Lang. Bien entendu, tout du long on remarque la réalisation parfaite du cinéaste fait de plans tout aussi bien cadrés les uns que les autres, une musique exemplaire ( chapeau bas à Miklos Rozsa qui m'a flanqué une sacrée frousse lors de la scène où Celia découvre la chambre secréte ) et une photographie irréprochable. Oui, "Secret beyond the door..." prouve une fois de plus que Fritz Lang est assurément l'un des cinéastes les plus rigoureux. Or, cela n'empêche pas le film de manquer cruellement d'originalité. Surfant sur la vague de la psychanalyse arrivant aux Etats-Unis, le cinéaste est contraint de suivre à la lettre le scénario de Silvia Richards qui ne devient véritablement intéressant que lorsqu'il est fait mention de la chambre 7 ( c'est à dire à la moitié du film ). Bref, "Secret beyond the door..." est un film instable partagé entre un scénario "à la mode" et une réalisation de génie, partagé entre Joan Bennet merveilleuse(ement belle) et Michael Redgrave bizarrement fade. En plus de tout ça le film est doté d'un happy-ending à l'eau de rose, moins bien agencé que celui du merveilleux "Ministry of fear" (USA, 1942). Cependant, comme je l'ai dit précédemment, le film est doté d'une scène véritablement prenante où la musique nous emporte dans une angoisse tétanisante, c'est là scène où Celia fuit son mari dans la maison. Pour conclure, l'histoire du film mérite incontestablement deux étoiles mais la réalisation, les décors et la force de la dramatisation de Lang fait tout de même de "Secret beyond the door..." (USA, 1948) un film exemplaire, pas le meilleur de Lang mais un bel exemple de sa maitrise de la réalisation.
Le Secret derrière la porte est un très bon film de suspens, proche d'un Hitchcock. L'histoire de cet architecte obscure, est tout à fait propice au développement d'une intrigue très riche, basée sur des faits psychologiques antérieurs au mariage qui lie les deux personnages. La fascination de Mark (Michael Redgrave) pour les tueurs, raconte finalement sa propre histoire, marquée par l'image des femmes castratrices. Fritz Lang signe un très bon film psychologique tout en suspens, jusqu'à un final rebondissant. Une petite perle très bien photographiée.
Un thriller noir, au suspense impitoyable que n'aurait pas renié le grand Alfred Hitchcock, dans un style proche de "Rebecca" ou de "La maison du docteur Edwards" ! Un grand classique du film noir !!!
Un grand Fritz Lang !! Une histoire originale emprunte de mystères, de suspens, de frissons, de rebondissements,... Une ambiance unique de film noir des années 40-50 et des acteurs parfaitement intégrés par leur rôle. Je me suis pas ennuyé une seule seconde tellement le film est prenant. Il n'a rien à envier aux thrillers actuels de par son scénario bien écrit qui fait que l'on arrive pas à décrocher. A voir en VO si possible.
« Le secret derrière la porte » réalisé en 1948 est certainement l’un des films les plus aboutis visuellement de la période américaine de Fritz Lang. Avec l’actrice Joan Bennett et son mari, le producteur Walter Wanger, Lang a fondé quelques années plus tôt Diana Production Company qui a déjà à son actif « La femme au portrait » (1944) et « La rue Rouge » (1945) tous deux avec Joan Bennett et Edward G. Robinson au générique. « Le secret derrière la porte » devait confirmer le succès remporté par les deux films précédents. La psychanalyse commence à faire fureur aux Etats-Unis dans les milieux intellectuels et bourgeois. Fritz Lang, né à Vienne, connaissait les thèses de Freud sur l’inconscient. Il était aussi un admirateur du travail formel d’Alfred Hitchcock sur « Rebecca » (1940) et de l’audace de « La maison du docteur Edwards » (1945) qui utilisait l’univers visuel de Salvatore Dali pour illustrer la névrose qui tourmentait le médecin interprété par Gregory Peck. Toutes ces influences se ressentent dans « Le secret derrière la porte » dont le scénario écrit par Silvia Richards avec l’aide de Lang peine quelque peu à trouver son originalité mais plus embêtant aussi sa crédibilité à travers une dernière partie qui déçoit quelque peu par la relative inconsistance de la conclusion de l’intrigue. Le spectateur tenu en haleine par un début prometteur peut alors se dire : « Tout ça pour ça ». C’est donc la maestria de la réalisation de Lang secondé par son chef opérateur Stanley Cortez ajoutée à la prestation remarquable de Joan Bennett qui font du « Secret derrière la porte » un film intéressant qui demeure malgré tout à bonne distance des chefs d’œuvre du maître. Joan Bennett, on l’a dit, parfaite, incarne une riche héritière qui n’a pas encore su donner un sens à son existence, refusant la proposition de mariage de celui qui succède à son frère décédé à la tête du prospère consortium familial et qui découvre lors d’un voyage au Mexique que pour elle le désir se conjugue avec incertitude et danger. Sa rencontre avec le ténébreux Mark Lamphere (Michael Redgrave) va attiser cette dualité et la conduire au bord de l’abîme. En voix off la jeune mariée évoque ses états d’âme très changeants au fur et à mesure qu’elle découvre la personnalité cyclothymique d’un époux qu’elle s’étonne elle-même ne connaître qu’à peine. L’arrivée dans la gothique demeure familiale des Lamphere marque l’emprunt à « Rebecca » avec son ambiance hostile et la découverte progressive d’un passé trouble et enfoui. Joan Bennett magnifiquement filmée par Fritz Lang dans les couloirs de la vaste demeure qu’elle parcourt à la recherche d’une vérité qui lui échappe, compense avec brio la prestation relativement atone d’un Michael Redgrave dont le charme n’apparaît jamais évident au contraire de celui enjôleur et aristocratique de Laurence Olivier dans « Rebecca ». Quelques personnages secondaires comme la sœur de Mark jouée, par la toujours parfaite Anne Revere, ou encore la mystérieuse secrétaire secrètement et tragiquement amoureuse de Mark permettent à l’action de solidement se tenir jusqu’à une conclusion on l’a dit en demi-teinte qui explique assez mal les troubles si déstabilisants de Mark. Reste le parcours initiatique d’une femme choyée qui va faire douloureusement et en accéléré l’apprentissage de la vie. Le film n’a pas trouvé son public peut-être à cause de comparaisons qui n’étaient pas forcément à son avantage, marquant par la même, la fin de Diana Production Company Ensuite, le cinéma de Fritz Lang s’est dépouillé d’une partie de l’esthétique expressionniste que le réalisateur avait contribué à populariser pour se concentrer sur l’exposition acerbe et parfois désabusée de la nature humaine.
Formidable film sur la psychanalyse qui va utiliser un conte pour exorciser un événement cruel de la jeunesse un peu à la façon dont Bettelheim interprète l'imaginaire enfantin. On y retrouve du Hitchcock pour le suspense. Une ambiance fantastique également avec le noir et blanc évocateur et brumeux.