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    Teddy
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    3,0
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    94 critiques spectateurs

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    Damien Vabre
    Damien Vabre

    164 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juillet 2021
    Teddy en montre trop ou pas assez, après une progression lente dans l'horreur le climax donne l'impression d'un refus d'obstacle frustrant, les frères Boukherma sont plus doués pour la comédie bête et méchante esprit Charlie Hebdo.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2021
    L’intérêt que présente Teddy, outre le fait d’offrir au cinéma de genre français une proposition originale et prometteuse, tient moins à la relecture adolescente de la légende du loup-garou – convenue et trop artificielle – qu’à l’ancrage régional qu’il lui offre, soit un terroir pyrénéen fort de ses petites gens, de son accent et d’une géographie propice à l’imaginaire que les réalisateurs exploitent à la manière d’un Bruno Dumont pour le Nord de la France – en moins abouti, certes. Aussi, le long métrage réussit à brosser le portrait de trognes, depuis le personnage principal révolté jusqu’à l’oncle simple d’esprit, sans oublier les gendarmes et le bon sens qui les caractérise. L’horreur se teinte de farcesque, mieux elle découle de lui comme un prolongement naturel. Une horreur organique, à fleur de peau, qui emprunte volontiers à The Fly (1986) de David Cronenberg ainsi qu’à Carrie (1974) de Brian de Palma pour sa métaphore de l’adolescence. Nous regretterons alors que la mise en scène chichiteuse cède à la facilité de l’esthétisation à tout-va, réduisant l’impact des séquences de transformation par une généralisation stérile du clip à grand renfort de lumières néons. Teddy divertit mais n’aboutit jamais à une appropriation narrative et formelle de la légende qu’il investit.
    Gwen R
    Gwen R

    48 abonnés 535 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    On voit bien que la méraphore du loup-garou sert piur faire du héros un tueur en série qui se sent rejeté et se venge de ce monde qui se moque de lui. L'acteur principal a du charisme mais l'aspect fantastique est pour moi de trop ;le déclassement et l'exclusion sociale auraient pu être traitées de front pour vraiment être percutant et revendicatif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    L'histoire est chouette mais -je trouve- trop gore il y avait trop de précision et il aurait fallu élever la limite d'âge je l'aurais plutot mise à 14 ans, car il y a des images de sexe et des images avec beaucoup de sang.
    Sam sam g
    Sam sam g

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Sans intérêt, gore, l'humour demeure dans la bande-annonce, la critique du journal "le Monde" me paraît la plus juste.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 717 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Le mythe du loup-garou revisité dans les Pyrénées françaises.

    À mi-chemin entre un "P'tit Quinquin" du Sud et une série B horrifique, un film de genre fait avec peu de moyens et traversé par de chouettes moments de dérision et de tension.
    Et un premier long qui vaut le détour, rien que pour sa volonté de vouloir proposer autre chose autour de cette légende racontée déjà maintes fois au cinéma.
    Kiberen
    Kiberen

    23 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Difficile de dire si c'est le budget ou une intention entièrement artistique à l'origine de l'omniprésence du show dont tell et du slow burn durant tout le film, se révélant réellement frustrant par moment. Il n'empêche que Teddy reste foutrement agréable et frais
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2021
    En 2016, la sélection ACID nous présentait le drôle et touchant quinquagénaire “Willy 1er” sur la croisette. Deux de ses quatre réalisateurs se retrouvent cette année pour une étrange comédie fantastique portée par le personnage de “Teddy”, un adolescent sans diplôme qui mêle sa vie entre sa copine et son job en salon de massage. Griffé par une bête un soir de pleine lune, “Teddy” se prend peu à peu prit par des pulsions animales. Situé entre le cinéma de Bruno Dumont (“P’tit Quinquin”) et celui de Julia Ducournau (“Grave”), “Teddy” réinvente le mythe du lycanthrope dans les campagnes pyrénéennes avec une authenticité dérangeante mais attendrissante. Inclassable dans le cinéma français, ce film de genre tient parfaitement ses promesses mais ne séduira pas tous les publics
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    AdamC
    AdamC

    61 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2021
    se laisse regarder sans être un chef-d'œuvre.
    l'imagerie assez particuliere.
    j'aurai préféré un film sans l'histoire science fiction loup garou mais + concentré sur les échanges humains
    David S.
    David S.

    67 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Un film français qui se lance dans une tentative de faire du film de genre, on le sait c’est risqué et rarement réussi. Alors circulez, y à rien à voir ou mazette ça en jette ? D’abord le film est court. 1h28 et ça c’est un excellent parti-pris. Au pire si t’aimes pas, t’es vite sorti. Au mieux tu trouves le temps trop court et ça te donne un goût de reviens-y.

    Alors, qu’est-ce tu dis de Teddy ?

    Ni excellent, ni totalement raté, le film souffre surtout d’une seconde moitié du métrage fragile dans laquelle le point de vue et l’intensité de la première partie se diluent. Et c’est fort dommage mais on va y revenir.

    Arrêtons-nous déjà sur ce qui marche. La première partie est très enthousiasmante, les Frères Boukherma tissent un véritable univers fantastico-rural original, frais et décalé, peu vu dans nos contrées. Il y a un côté punk et irrévérencieux tout à fait délicieux. Ce mélange de Film à la Dardenne (des frères aussi, tiens) mâtiné de Breum de Marsault (pour le look de Teddy, pas pour les idées) avec une touche de Jean Rollin créait un vrai univers fantasque, onirique et paradoxalement très moderne. Bref séduisant et plein de promesses.

    De plus, Anthony Bajon (qui joue Teddy) est excellent dans ce rôle d'écorché vif naïf, oscillant entre candeur et colère, rage contre le système et bouffées romantico-poétiques, jouant sans cesse sur la corde, entre délicatesse et balourdise. Mais quelle bonne idée et quel décalage d’en avoir fait un employé d’un institut de massage harcelé par sa patronne (Noémie Lvovsky) ! Et le film en fourmille de bonnes idées comme ça, ne serait-ce que les excellentes punchlines assénées par Teddy tout du long. La French touch à son apogée et une vraie vision d’auteur.

    Ça ne s’arrête pas là, il convient de saluer les partis-pris de réalisation, le bon character design, les acteurs convaincants dans l’ensemble et le travail soigné de la lumière, certains plans sont somptueux. On sent l’effort mis sur la construction graphique de l’œuvre.

    Alors que demande le peuple, me direz-vous ? Il se demande s’il n’aurait pas préféré qu’on reste dans le registre fantastico-cintré plutôt que de s’aventurer dans un fantastique terriblement classique dans sa seconde partie.

    Garçon, y a un poil de loup dans ma soupe !
    En fait, le film se plante dès qu’il essaie de rentrer dans les codes du genre au lieu de s’en distancier. On perd illico fraîcheur et spontanéité. Dommage que l'écriture n'ait pas cherché à nous emmener ailleurs avec une proposition plus novatrice car elle avait clairement les armes pour le faire. Mais force est de constater que la seconde moitié du film fait retomber le soufflé par sa linéarité. Tout est attendu voire déjà-vu si on est tant soit peu passionné de films de genre (hello « Carrie »). C’est terriblement sage - hormis quelques scènes gores un peu dégueu (si, si, il en faut) - Le métrage ne tient pas ses promesses d’irrévérences alors que l’état d’esprit du début laissait supposer un tournant beaucoup plus punk.

    Néanmoins, on sent que c’est une question de dosage, les frères Boukherma sont à mon sens des réalisateurs à suivre de très près. Ils ont un côté Peter Jackson des débuts (« Bad Taste » ou « Brain Dead » en tête) qui laisse présager d'une bien belle carrière. Rendez-vous pris sur votre prochain métrage les frangins !

    Pour résumer, « Teddy » est un film attachant qui vaut clairement le coup d’œil, on y sent les prémices d’un cinéma créatif et inventif, une volonté d’explorer l’ailleurs et de repousser les limites d’un cinéma français souvent sous carcan. Comme vous l’avez compris, il n’est pas exempt de défauts notamment dans sa seconde moitié mais il vaut la peine que vous lui donniez sa chance. Ses crocs se planteront peut-être plus profondément en vous que vous ne le croyez ;)
    oooooooooo
    oooooooooo

    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Willy 1er avait pris tout le monde court de façon assez jubilatoire. Les deux compères ont mis un peu d'eau dans leur rouge-schweps-liqueur de cassis pour faire leur entrée dans le film de genre. Sans se trahir, sans diluer de trop, sans rien sacrifier. Petit bonheur pour l'auteur de ses lignes qui ne savait pas où il avait mis les pieds (ce qui est toujours la meilleure façon d'envisager au cinéma) jusqu'à une photo clin d'oeil sur un buffet.
    On peut s'interroger : combien d'opus avant que la recette ne s'épuise ?
    Mais pour le moment, ne boudons surtout pas la proposition.
    Jonathan P
    Jonathan P

    69 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2021
    Timide morsure dans le genre, qui rappelle dans l’écriture et l’humour le travail de Brunot Dumont. La mise en scène déçoit choisissant trop souvent la facilité d’un hors-champ répétitif. Après la morsure rien ne sera plus comme avant et le film perd petit à petit son intérêt d’un scénario qui n’évolue guère et reste bien trop prévisible. Le film repose sa patte sur la prestation remarquable d’Anthony Bajon qui porte le film sur ses épaules velues. Malheureusement, le second long métrage de Ludovic & Zoran Boukherma ne termine pas intégralement la grille des désirs entrevus avec « Willy 1er », no bingo. Boulevardducinema.com
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2021
    Teddy est un gamin hors-norme, un gosse d'un autre temps, un rebus de la société en décalage avec le destin banalisé des adolescents de son âge. Teddy a arrêté l'école tôt. Mais Teddy s'en fout. Il vit entre son van, sa copine Rebecca, son oncle un poil décorrélé de la réalité et sa tante "salami". Il sait qu'il fait tâche mais à vrai dire il s'en fout, ça ne l'empêchera pas de mettre le même tee-shirt. Ils peuvent bien tous goûter de son majeur ceux qui ne voient le ridicule qu'à travers leurs standards, qu'il s'incarne dans une marseillaise à la tonalité approximative où dans l'assurance dédaigneuse d'un médecin sûr de lui. Teddy est au-dessus de ça malgré son côté perpétuellement énervé. Il a 19 ans et des rêves. Tout n'est pas rose et masser les mollets poilus de clients grisonnants dans le salon de massage de ce petit village des Pyrénées est loin de ses aspirations mais il avance, sans filtres.
    Et pendant ce temps, un loup déchiquète les brebis environnantes. Un loup malvenu, indésirable. Un loup qui ne colle pas avec le paysage. Un loup qui va le mordre. Peut-être ? Où était-ce un chien ?

    Teddy est une comédie dramatique qui se change en film de loup garou à la pleine lune. Inspirés par cette créature fantastique bien plus habituée à la grisaille Londonienne qu'à l'accent ensoleillé et chantang du sud-ouest , les réalisateurs Ludovic et Zoran Boukherma dresse le portrait à la fois touchant et drôle de ce gosse qui semble hermétique aux regards moqueurs ou réprobateurs de son entourage. Les rares incursions du fantastique par l'intermédiaire de mutations sont là pour rattacher l'horreur (et le dégoût) au récit mais cette transformation visuelle subtile sert un message bien plus sombre qui ne prendra pleinement son sens qu'au terme du film. Qui est vraiment Teddy ? Un loup ? Un humain ? Les deux ? Un indésirable ? Un paria ?
    Le film joue adroitement du parallèle entre la transformation intérieure et extérieure de ce gamin "différent" et traite du regard des autres en nous déployant une palette de personnages loufoques. Selon les situations, on rit d'eux ou avec eux, on s'attendrit de leurs espoirs, de ce qu'ils renferment et extériorisent, parfois avec maladresse.

    Si vous cherchez un film de loup-garou, Teddy pourra vous paraître déroutant car l'incursion du fantastique passe finalement au second plan, le récit préférant s'attarder sur le quotidien de ce village à la manière d'un pseudo-reportage de fin du JT de 13h de Jean-Pierre Pernaut. Pour autant, il s'affirme en tant que comédie dramatique, une comédie dramatique puissante dans ses derniers instants, portée par un magnifique perdant en la personne du jeune Anthony Bajon.
    Victor A.
    Victor A.

    66 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2021
    Le cinéma de genre français est qualitatif ! Les frères Boukherma nous offre un film de loup-garou au milieu d'un petit village d'occitanie filmé de façon singulière. C'est typiquement le genre de film qui marque car il est : spécial ! Le scénario n'est pas impressionnant mais la forme est osée et ça marche.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    Il y a de quoi nous pousser à (re)découvrir le premier essai des frères jumeaux, Ludovic et Zoran Boukherma, dans cette comptine qui a plus de mordant qu’il n’y parait. Pourtant, nous sommes toujours au pied d’un mur ou d’un fossé de désillusion, à vous de voir. « Willy 1er » prenait le parti de confronter l’indépendance d’un frère à une humanité dont il ignorait les subtilités, mais pour cette dernière anecdote de campagne, nous trouverons bien plus qu’un film sur le loup-garou. Les réalisateurs ne puisent pas tant que cela dans la mythologie d’une créature qui fait déjà partie d’une culture populaire, qui tend à banaliser le phénomène de foire et qui ne rend pas toujours justice à la malédiction qui en découle. Sur ce point, « Hurlements » de Joe Dante, ainsi que « Le Loup-Garou de Londres » de John Landis, nous emmenait déjà plus loin dans l’affiliation de la bête au sein d’une société méprisante. Notons également qu’un « Carrie » ne se cache pas si loin non plus. Nous retrouvons donc quelques vestiges de cette observation, que l’on isole dans un terrain de chasse morale, où la campagne constitue à la fois le berceau et le tombeau de ceux qui redoutent le changement.

    Il s’agit de l’enjeu qui hante un Teddy, campé par un Anthony Bajon, qui s’enferme dans un confort de constance, mais qui ne lui sera évidemment pas bénéfique pour la gestion de ses pulsions. Doit-on reconnaître en lui un loup-garou en devenir ou en était-il déjà un sur le plan social ? Lui, qui est mal aimé par ses semblables, refoulait certainement une rage, ensuite traduite dans un élan de violence et de vengeance, vis-à-vis de ceux qui lui prive de fantasmer et d’exister à travers ses désirs les plus sincères. Son dilemme le conduit donc à revisiter l’amour qu’il éprouve et cette folie qui s’empare peu à peu de lui et qui mûrit dans des conditions proches des drames de notre actualité, où les agressions sont nombreuses et changent constamment de forme en fonction des victimes. Teddy devient alors un individu qui se voit marginalisé par des villageois, qui cultivent jugement et répression envers le jeune homme.

    Si dans un premier temps, on nous superpose toutes les couches et raisons de cette transition horrifique, la seconde et dernière partie laisse place à une quête, assoiffée de sang et d’amour. Mais grâce au décalage du grotesque, sur un fond de malaise, l’atmosphère se remplit d’une tendresse qui ne se sent jamais égarée, bien au contraire. Les griffes et les crocs du garçon, sans diplôme et sans avenir dans la veine des conventions, s’affûtent au fur et à mesure que sa fragilité est mise à l’épreuve. A force de trébucher en public et s’absenter de son cercle familial, Teddy est démuni de tout accompagnement, car même sa bien-aimée Rebecca (Christine Gautier) ne lui est d’un grand secours, si ce n’est le réconfort et le refuge qu’il recherche de temps en temps. En rajoutant tant de complexité quant à l’évolution des sentiments dans le temps, on finit tout de même par y voir plus clair, mais l’instinct rattrape finalement une communauté qui ne peut faire l’effort d’être un minimum courtoise.

    Entretenir sa douleur constitue donc toute une affaire de point de vue. Et « Teddy », à l’instar d’un Dr. Jekyll et M. Hyde, met en lumière les difficultés d’une jeunesse, soumise à la bêtise et à la solitude en milieu rural. Avec une audace insoupçonnable, l’œuvre empoigne une agonie avec une lucidité bouleversante. Portant, la terreur est loin d’être mise au placard, non. Elle aussi diffuse sa mélodie et ne se retiendra pas avant de résonner dans le cœur d’un spectateur, que l’on secoue juste assez pour qu’il prenne conscience du cauchemar qui se tient à côté de lui.
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