Avis sur Lumière l'aventure continue

8 ans après Lumière ! L'aventure commence (2017), Thierry Frémaux est de retour et continue d'exhumer les oeuvres d’Auguste & Louis Lumière. Dans ce second volet, le Délégué général du Festival de Cannes à pu choisir parmi 300 films Lumières nouvellement restaurés. Le film est composé de 120 vues cinématographiques (qui ne dépassent pas les 50 secondes) filmées entre 1895 et 1905 et contrairement au premier film, où bon nombre des oeuvres étaient plus ou moins connues du grand public, cette fois-ci, une très grande partie des vues cinématographiques sont inédites et n’ont jamais été projetées au cinéma.

Dans la forme, ce deuxième volet reste à l’identique que le précédent, à savoir une présentation des oeuvres des frères Lumières commentée par Thierry Frémaux. Dans le fond, à travers ce somptueux voyage dans le temps, on découvre quelques anecdotes liées à la toute première projection des frères Lumière à Paris, avec le cultissime La Sortie de l'usine Lumière à Lyon (1895). On apprend notamment que Georges Méliès assistait à cette grande première et qu’il était désireux d'acquérir le “Cinématographe” (nom donné à la caméra).

Pendant un peu plus de 90 minutes, c’est une véritable capsule temporelle qui se dévoile sous nos yeux, on redécouvre le Paris du XIXᵉ siècle (les Champs Élysées, le Petit et Grand Palais, …) et surtout, les impressionnantes images de L'Exposition universelle de 1900 sur le Champs de Mars devant la Tour Eiffel (et les images surréalistes de ce “trottoir roulant”, appelé "Rue de l’Avenir"), ainsi que des images rares des artistes de cirque Foottit et Chocolat. C’est aussi un fabuleux voyage autour du monde auquel on assiste, puisque l’on n'échappe pas à des images venues des quatre coins du globes, de l’Asie (Saïgon au Vietnam ou encore le Japon), Les États-Unis (New-York & Washington) en passant par l’Afrique (l’Algérie & l'Égypte) ou encore l’Europe (Madrid, Venise & Prague).

Ce qui est très intéressant avec ce deuxième opus, c’est de découvrir à quel point les frères Lumière et leurs opérateurs se questionnaient déjà au sujet de la mise en scène, aussi bien le rôle de la caméra que de son positionnement (on assiste aux balbutiements des plans-séquences et autres travellings). On découvre aussi (et de façon cocasse) les prémisses de la mise en scène, avec des badauds qui s’empressent de prendre place devant la caméra ou qui interagissent avec l’opérateur. Sans oublier, l’impressionnante séquence tournée au format 75mm, un procédé imaginé par les Lumière (soit, des décennies avant l'arrivée du format IMAX).

Les images qui en résultent sont littéralement à couper le souffle, les commentaires de Thierry Frémaux sont toujours aussi pertinents et il parvient avec beaucoup de brio à nous faire partager sa passion enivrante pour le 7è Art. Lumière, l'aventure continue (2025) est un très bel hommage au Cinématographe Lumière, qui fêtera en 2025 ses 130 ans et surtout, un très beau témoignage sur les nombreuses inventions des frères Lumière.

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Il y a huit ans, Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière, avait réalisé "Lumière ! L’Aventure commence". Il y présentait une centaine des très brefs films des frères Lumière, merveilleusement restaurés. Fort du succès de ce documentaire, et grâce au travail de restauration toujours en cours, Thierry Frémaux en présente cent autres, moins connus que les premiers. Éclairés par ses commentaires intelligents, ils révèlent le génie novateur des pères du cinéma.

Écrire une critique mitigée de ce documentaire, c’est à la fois remettre en cause le génie des inventeurs du cinéma et s’attaquer à l’un de leurs avocats les plus respectés.

Le génie des premiers n’est guère contestable. A partir de rien, ils ont inventé un art. On aurait aimé connaître comment ils en ont fait une industrie ; mais tel n’est pas l’objet de ce documentaire qui s’attache uniquement à leur démarche artistique et au soin avec lequel ils composaient chaque prise. À regarder les films des frères Lumière, on a l’impression qu’ils ont inventé tous les genres.

C’est peut-être l’académisme plat avec lequel Thierry Frémaux présente leurs œuvres qui suscite quelques réserves. Thierry Frémaux se laisse emprisonner dans un exercice qui devient vite répétitif : nous montrer, l’un après l’autre, cent-vingt courts métrages. Sans doute organise-t-il sa présentation autour d’une dizaine de thèmes, insistant par exemple sur les témoignages que les frères Lumières nous livrent de la France et du monde de la toute fin du dix-neuvième siècle. Mais cette structuration n’épargne pas au documentaire un rythme qui devient vite lassant.

Vu en avant première avec Mr Frémeaux et d'une intelligence sur le cinéma évidemment. La voix off de Thierry Frémeaux accompagne plus que n'alourdit le film et les extraits restaurés sont de toute beauté, accompagnés par la musique de Gabriel Fauré contemporain des frères Lumiere

Lumière, l'aventure continue est un documentaire captivant qui célèbre les 130 ans de l'invention du cinéma par les frères Lumière. Réalisé par Thierry Frémaux, ce film de 1h44 sera présenté le 19 mars 2025, à la date exacte de la première projection des pionniers lyonnais.

Le documentaire plonge le spectateur dans les origines du cinéma, avec la restauration de plus de 120 vues inédites des frères Lumière. À travers un voyage chronologique, il dévoile l'évolution des techniques cinématographiques et leur impact sur le cinéma moderne. La restauration soignée des images et la bande sonore de Gabriel Fauré, contemporain des Lumière, créent une expérience immersive unique.

Le réalisateur explore également l'histoire familiale des Lumière, soulignant l'importance du rôle du père et de ses enfants. Il révèle plusieurs versions de Sortie des usines Lumière, chacune avec un cadrage différent. Le film aborde aussi des aspects techniques, comme la différence entre les perforations de pellicules utilisées par Lumière et Edison, et met en lumière l'innovation linguistique des Lumière, qui ont introduit le terme "tournage" dans le lexique cinématographique.

Ce documentaire rend hommage à l'héritage des Lumière, tout en montrant comment le cinéma a toujours porté en lui les éléments qui façonneraient son avenir, de la comédie au drame en passant par les plans et les travellings.

En revoyant 120 vues Lumière restaurées (avec une précision aussi impeccable que le grain d'époque est respectée), T.Frémaux a raison en disant que nos yeux sont lavés et recouvrent le plaisir originel de la vue.

L’homme qui a le plus beau métier du monde, celui de regarder et de sélectionner des films, mais qui est aussi le directeur de l’Institut Lumière de Lyon nous offre un voyage mémoriel aux prémices du cinéma.
Une balade en une centaines de bobines où tout devait être dit en 50 secondes. Et où on aperçoit déjà le geste du cinéaste, plus que du simple technicien.
Un documentaire émouvant pour tout amateur de l’image animée à qui je conseillerais de ne pas se lever de son siège trop vite.

A vu « Lumière - L’aventure continue » documentaire de Thierry Frémaux réunissant une centaine de vues des Frères Lumière. 1h45 d’un plaisir et d’un émerveillement enfantin que de voir sur très grand écran et avec une qualité exceptionnelle les premiers films de l’histoire du cinéma. Il y a tout juste 130 ans, Auguste et Louis Lumière (nom prédestiné s’il en est) ont inventé le cinématographe, c’est à dire la première projection collective d’un film sur grand écran le 22 mars 1895. Noir et blanc, caméra fixe, durée maximum 50 secondes. S’enchainent avec bonheur et émerveillement « La sortie de l’usine » , « La pêche aux poissons rouges », « Le forgeron », « La mer « , et l’inévitable « L’arrivée d’un train en gare de la Ciotat «  (qui faisaient hurler de peur les spectateurs qui avaient l’impression que le train filait droit sur eux). Les commentaires de Thierry Frémaux sont instructifs, légers et souvent amusants. Ces plans séquences à l’extérieur pour la plupart (pour bénéficier d’une lumière optimale) préfigurent le cinéma de la nouvelle vague plein de vie et de naturel. Les frères Lumière, leurs femmes, leurs enfants sont les premiers « acteurs » de ces scènes banales et amusantes de tous les jours. Puis petit à petit c’est une ouverture sur le monde en mouvement (Japon, Indochine, Afrique, Etats-Unis…) qu’a permis cette invention génialissime. C’est cette fenêtre, cet éveil, cette curiosité, cette émotion qui me passionne dans le cinéma… vivre par procuration, être bousculé, surpris et ému par l’autre bout de la terre, de mes pensées, de mon quotidien. La musique de Fauré (contemporain des Lumière) accompagne au plus proche et comme une évidence cette symphonie des Lumière.

Deux heures de bonheur pour tous els amoureux du cinéma. Des archives parfois émouvantes, parfois cocasses à l'image des commentaires de Thierry Fremont qui a réussi un excellent travail d'archéologue du 7eme art. On en sort heureux et ému.

Après Lumière ! L’aventure commence sortie en 2017, Thierry Frémaux propose un nouveau « film Lumière » : Lumière, l'aventure continue ! Composé de plus de 120 nouvelles vues de 50 secondes des frères Lumière, toutes restaurées dans les règles de l’art et dans un montage commenté par Thierry Frémaux, le film vise avant tout à approfondir l’histoire de l’invention du cinématographe et son affirmation dans le monde.
Ce nouveau long métrage offre aux spectateurs le spectacle intact du monde au début du siècle et un voyage stimulant aux origines d'un cinéma.
C'est tout simplement magnifique ! Le cinéma dans toutes ses splendeurs et l'impression fabuleuse d'assister à la naissance d'un monde

Assister à "Lumière, l’aventure continue", c’est comme remonter le temps à bord d’une machine magique, celle du regard émerveillé des pionniers. Thierry Frémaux nous guide avec passion dans ce trésor d’archives où chaque plan, aussi bref soit-il, capte une vérité simple et bouleversante : le cinéma est né dans la rue, dans les gestes du quotidien, dans la lumière d’un instant. Tout y est déjà : le cadre, l’émotion, le mouvement. Un plaisir rare, aussi instructif qu'envoûtant. On en ressort ébloui.

De voir les premiers films témoins de l'Histoire de l'humanité (1895-1905) constituent des moments remplis d'émotions. La musique de Fauré vient très subtilement épauler les images et les textes de la voix OFF sont à la fois très bien écrits et emprunt de beaucoup de poésie. La masterisation des films est également incroyable.

Attention il y aune scène post générique. Film indispensable et à voir au cinéma si possible pour voir les tous premiers films de l'histoire sur un grand écran en compagnie d'autres personnes.
La restauration est splendide mais sinon petit bémol avec Thierry Fremaux un peu trop bavard et pour la musique de Gabriel Fauré omniprésente je ne suis pas entièrement convaincu.

« 1895 : début du cinéma »
La suite du documentaire retraçant les débuts du cinématographe des frères Lumière, commenté par Thierry Frémaux (patron du Festival de Cannes et de l’institut Lumière). Ici on voit les premiers films projetés dans des cinémas entre 1895 et 1905, magnifiquement restaurés. Les techniques fondamentales du cinéma ont été créées par les Lumière et leurs opérateurs, qui ont parcouru le monde pour en rapporter des images, déjà à l’époque : « avec le cinéma, la mort a fini d’être absolue » puisque l’on y voit des gens en mouvement, dans leur vie, pour l’éternité…

Un grand connaisseur du cinéma ( T.FREMAUX) nous promène au travers de multiples (petits par leurs durées mais grands par leurs témoignages) films tournés par les frères Lumière à l'invention de cet art en 1895. Et on se laisse porter par ces moments magiques désormais historiques: pour la 1ere fois ds l'histoire de l'humanité nous avons des traces telles, directes, de nos ancêtres. Ils sont là, ils vivent , bougent, se promènent, se mettent en scène. C'est émouvant, touchant et emerveillant. Un seul petit bémol, la musique de Fauré, superbe, est parfois un peu trop présente. Pour tous les amoureux du 7 ème art!

Si vous pensez assister à une banale compilation d'archives avec commentaire soporifique arrosé de piano ragtime, détrompez-vous ! Thierry Frémeaux nous amène dans un parcours d'une intelligence rare, où l'on comprend comment Louis Lumière, au-delà de l'invention purement technique, a posé les bases du regard cinématographique, que ce soit en termes de sujet, en termes de mise en scène. Le tout accompagné des musiques de Gabriel Fauré dont on croirait qu'elles ont été écrites pour le film.