Derniers Avis : La Fine fleur - Page 4

Une comédie sans prétentions qui nous bercent au milieu des roses, contrat rempli, le moment est agréable, trois étoiles et demie.

Cultiver son jardin dans un voyage initiatique et bien Voltaire nous avait déjà livré sa conclusion dans son Candide. Et il est intéressant de repenser à cela devant la Fine Fleur un film de Pierre Pinaud qui est dédié à sa mère. Nous suivons les aventures d'Eve la toujours impeccable Catherine Frot dont l'entreprise est en difficulté. Afin d'avoir de la main d'œuvre à bon prix son assistante Véra décide d'embaucher des personnes en insertion professionnelle suite à une condamnation pénale. L'histoire est simple mais cependant plaisante pour le spectateur. Le scénario propose différents tiroirs et on retombe toujours plus ou moins sur nos pattes devant les péripéties souvent hilarantes des personnages. Mais là où l'écriture excelle c'est justement dans la caractérisation des personnages. Eve bien entendu qui deviendra un véritable pygmalion pour ses nouveaux employés. Mais surtout le personnage de Fred qui a eu une enfance difficile et au parcours accidenté qui trouve là un chemin inattendu ou pourtant où il excelle...

La reine des fleurs s'hybride. C'est un métier, un art, une passion - pour les créateurs de roses. C'est toute la vie de l'héritière des "roses Vernet". Mais Eve (Catherine Frot), la cinquantaine (esseulée) venue, n'est plus au sommet. Tout au contraire, elle est dans le déclin. Irrésistible : la faillite ou le rachat sont ses seules perspectives. Quand sa fidèle Véra (Laurence Côte) tente une manoeuvre désespérée : lui adjoindre une "Fine Fleur" improbable, trois chômeurs en insertion, qui n'ont que leur bonne volonté, et aucune compétence en horticulture - deux jeunes, garçon et fille, et un quadra. Dès l'immersion de ceux-ci dans le monde finissant de EV, on se doute que, nonobstant quelques péripéties contrastées, et un récit d'apprentissage - réciproque, le salut sera bien au bout du scénario... Bingo !
Après le prometteur "Parlez-moi de vous" (en 2012 - avec, déjà, une héroïne solitaire, et plus toute jeune - c'était alors Karin Viard dans la posture), Pierre Pinaud (co)écrit et réalise donc ici son 2e "long". Nettement moins réussi... En dépit de l'originalité de l'étude de milieu : "La Fine Fleur", langage et parfum compris. On est plus au niveau d'une fiction télé réussie, que d'un film de cinéma... Attendons le prochain !

Bonne comédie , Catherine Frot entre bien dans son personnage de sélectionneuse de roses hybrides. Film plein de bons sentiments (sans grandes surprises pour le spectateur), qui aurait pu être plus critique envers les multinationales qui écrasent les petites entreprises artisanales. A voir malgré tout.

Film léger, très léger qui ne marquera pas les annales. Catherine Frot fait du Catherine Frot. Dommage qu’une si talentueuse actrice ne trouvent pas plus de rôles à sa mesure (qu’elle est loin Folcoche…)
Pour passer un moment gentillet.

Très agréable, pas besoin d'être fan de fleurs pour apprécier la beauté de ce film tout ne mélant l'humour avec la sincérité qui forme un beau film.

Selon moi, c'est le manque d'originalité qui me dérange légèrement mais ça ne change pas grand chose !

Scénario très agréable avec joli décor de roses Catherine Frot magnifique dans sa gestion de domaine de roses
Film très bien joué

Sur le papier, il y a lieu de craindre le pire de « La Fine Fleur » point de vue scénario. A la lecture du résumé, une sale impression de déjà-vu se fait clairement sentir : spoiler: une entreprise au bord du bilan dans un petit domaine bien précis (et si possible qui a un rapport au terroir, c’est mieux !), une patronne passionnées mais bourrue, quelques candides que le spectateur accompagne dans sa découverte de ce petit monde si pittoresque, des embuches, de la mauvaise volonté, un drame inattendu et paf , une retournement de dernière minute qui redonne le sourire : emballé, c’est pesé !
Vous avez l’impression d’avoir déjà vu ce genre de film 100 fois, à la TV, au cinéma ? C’est que c’est le cas, à quelques variations près. Prenez « Les Parfums » sorti l’année dernière, c’est peu ou prou ce schéma là. Donc nous voilà devant un scénario qui, encore une fois, glisse gentiment sur des rails sans faire de sortie de route. Alors c’est frais, c’est charmant, on apprend des tas de chose sur l’hybridation des roses, on sourit, on s’attache à des personnages malheureusement bien trop peu écrits. On sait presque d’emblée comment cela va finir, spoiler: bien sans doute
, spoiler: avec un peu de rédemption et de remise en cause au final, tout cela bien enveloppée de nobles sentiments.
Tout juste a-t-on à faire à un personnage principal pas toujours sympathique : Eve est égoïste, elle n’a que faire de conserver les emplois, de payer les gens en temps et en heure, son but est de sauver l’entreprise qui porte le nom de son père, peu importe le moyens. Son côté « la fin justifie les moyens » serait presque la seule note un peu acide de ce film qui fleure bon le parfum capiteux des roses. Pour le reste, on a la panoplie habituelle, le délinquant qui rechigne à faire le job pour lequel, spoiler: ô surprise, il a finalement un don
; le chômeur de 50 ans façon « La France Insoumise » ; la gamine timorée au-delà du crédible ; l’employée effacée et exploitée qui n’en finit pas de ne pas de rebiffer, tout cela est quand même très formaté et attendu. Le vrai bon point du film c’est son casting impeccable, de Catherine Frot toujours parfaite à Vincent Dedienne très juste, de Melan Omerta émouvant à Olivia Côte, en passant par le beaucoup trop rare Fatsah Bouyahmed. Comme je l’ai dit plus haut, il est quand même dommage que seul de rôle de Fred (Melan Omerta) et celui de Eve (Catherine Frot) aient été véritablement écrits. Que saura-ton des autres ? Rien du tout ou tellement peu que cela en devient presque gênant. Pourquoi ce déséquilibre ? Si c’était pour donner au personnage d’Eve une sorte d’émotion maternelle, ça n’avait pas besoin d’écraser à ce point les autres personnages. Du coup, la jeune Marie Petiot et le formidable Fatsah Bouyahmed sont complètement inexploités. C’est dommage d’avoir un casting de très bonne qualité et de ne l’exploiter qu’à moitié. La réalisation de Pierre Pinaud est très propre, son film ne souffre pas de temps morts, de dialogues trop longs, trop appuyés, les scènes d’émotion sont justement dosée (pas de pathos) et spoiler: merci à lui de nous avoir épargné la petite histoire d’amour qui va bien, que je sentais poindre mais qui, Dieu merci, reste à l’état embryonnaire. Au moins, ce poncif là nous aura été épargné
. Je n’ai pas passé un mauvais moment de cinéma devant « La Fine Fleur » et je suis sure qu’un dimanche soir sur France TV, il fera un joli score et enchantera une fin de week-end. Mais on a beau tourner et retourner ce film dans tous les sens, un chouette casting ne peut à lui seul donner un très bon film. Il manque à « La Fine Fleur » la touche originale qui aurait fait la différence, un scénario inventif qui nous emmène hors des sentiers battus, des personnages complexes, bien écrits, qui posent des vrais problématiques. C’est quand même le comble, quand on y pense : tout le film parle de subtilité, d’hybridation complexe, de mariage audacieux entre des espèces différentes, et le scénario oublie de s’appliquer à lui-même ces thématiques ambitieuses. « La Fine Fleur » parle d’excellence, et pour un film qui ne parle quasiment que de ça, il manque cruellement d’ambition.

Très joli film. Émouvant et pleins de bons sentiments et de valeurs. Les acteurs sont formidables. Je suis sortie de la projection le moral remonte et émue.

LA FINE FLEUR (2021): Etes-vous passionné de fleurs? Si oui, alors ce film vous conviendra. Eve Vernet (l'excellente Catherine Frot), malgré ses déboires, vous montrera comment créer de jolies roses (les moments sympas du film). Une vie en pleine nature qui m'a fait penser au film "Les Grandes Gueules" avec Bourvil et ses repris de justice .Une petite exploitation en faillite face à un concurrent déloyal, une horticultrice et cette force permanente en elle, la passion des fleurs. Hors de question pour cette chef d'entreprise de baisser les bras, les solutions, elle les trouvera jusqu'à braver les interdits. Une histoire colorée, parfumée, gentille, sans violence, sans drame, des rapports humains qui aboutiront tout simplement à un très joli film.

Tres joli film sur la transmission les images sont superbes
Melan omerta creve l'ecran nul doute que nous le reverrons..

C'est une très belle et bonne comédie. Casting excellent. Superbe histoire. C'est drôle, intelligent, touchant : j'ai adoré

film de qualité avec de bons acteurs qui nous font partager leurs émotions.
Dans un cadre choisi et de jolis plans

On y voit une Catherine Frot jouer à merveille son rôle, le film est bien réalisé et bien filmé, scénario émouvant par moment mais dommage qu'il soit bourré de clichés, sur le jeune de banlieue notamment , du vu et revu....

un film dont le thème n'a jamais été traité, la création des fleurs, ici les roses, Catherine FROT et Vincent DEDIENNE pour les bankable Olivia CÔTE et Fatsah BOUYHAMED pour de faux 2ds rôles puisque autant présents sur l'écran que C. FROT bien plus que V. DEDIENNE sans compter ce jeune acteur qui mélange racaille en cours de réadaptation et âme fricassée en grande peine car abandonné par une mère qui ne veut pas de lui.
Chacun joue avec justesse DEDIENNE en serpent venimeux FROT en patronne égoïste qui n'a qu'un but garder et sauvegarder sa pépinière fondée par son défunt papa, pour ceci il faut de l'argent qui vient de la victoire d'une de ses créations à un ou plusieurs concours floraux. Pas d'argent pas d'employés pour traiter et s'occuper des fleurs ceci sans compter sur la fidèle et dévouée collaboratrice Véra (Olivia CÔTE) qui va faire appel à un centre de réinsertion pour les jeunes à la dérive... je n'en dis pas plus.
J'ai adoré ce film pour son univers jamais exploité, pour la justesse des interprètes, parce qu'il nous révèle que même dans les belles choses, il y a des moments graves.
Un dépaysement assuré, des rires dus aux propos, aux situations... Bref que du bonheur après ces 2 années catastrophiques. Merci à M. Pierre PINAUD réalisateur pour ce thème inattendu et pour l'excellent choix des actrices et acteurs.