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Votre avis sur Les Incorruptibles ?
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Yannickcinéphile
Brian de Palma signe avec Les Incorruptibles un film flamboyant, porté par une superbe équipe d’acteurs, et on se retrouve avec une grosse réussite, même si j’ai presque trouvé le film trop propret et parfois un peu superficiel dans le déroulé de l’intrigue, dans un ton qui n’a pas le tranchant des meilleurs Scorsese par exemple.
Brian de Palma est un esthète, et cela se voit sans détour dans le travail visuel totalement réussi. Mise en scène incroyable (il y a plusieurs séquences d’anthologie, dont, bien sûr celle de l’escalier), décors et reconstitution ultra-soignés, photographie sublime, tout est précis, tiré au cordeau, et en plus le style un peu gras et pompeux de Brian de Palma se prête à merveille à ce film de gangsters souvent spectaculaire, et donnant vraiment à voir l’exubérance du monde des gangsters des années 30. A noter d’ailleurs une superbe partition d’Ennio Morricone, qui saisit d’entrée de jeu !
Superbe sur la forme, Les Incorruptibles ne manque pas d’intérêt sur le fond. Même si c’est là que je mets un petit bémol, avec un récit sans doute un peu court pour tout développer, ce qui donne l’impression parfois d’être trop elliptique et assez superficiel. Il n’en reste pas moins que c’est dynamique, le dosage entre spectacle et intimisme est bon, il y a des moments intenses, et l’histoire se suit sans aucun déplaisir. Le final aurait pu être un peu plus tranchant sans doute, à l’image de l’une des scènes d’ouverture qui met de suite dans l’ambiance ! On aurait aisément pu se retrouver avec un format comme Les Affranchis ou Casino, plus long, ce qui aurait davantage permis de fluidifier le récit, et je crois qu’on aurait tenu un des chefs-d’œuvre du film de gangsters.
Le casting est évidemment assez incroyable ! Sean Connery, Robert de Niro, Kevin Costner, déjà ça pose la chose ! Prestigieux le casting est aussi judicieusement éclectique avec de jeunes talents montants (on pensera aussi à Andy Garcia), et des interprètes plus rodés et célèbres, et c’est une réussite. Jusque dans les seconds rôles tout a été parfaitement construit, puisque franchement, Billy Drago en bras droit apprêté et sans pitié est assez incroyable ! Je me dis quand même que cet acteur au physique atypique et méchant idéal n’a pas foncièrement eu la carrière qu’il méritait, car il a vraiment du style, du charisme, au-delà de sa « gueule ».
Les Incorruptibles est clairement un film à voir, un classique multi-rediffusé, mais c’est justifié, car c’est sans doute un des Brian de Palma les plus attrayants. Un peu loin de ses bases habituelles, le réalisateur signe un métrage de très bonne facture qui aurait mérité d’être plus long. 4.5
Brian de Palma est un esthète, et cela se voit sans détour dans le travail visuel totalement réussi. Mise en scène incroyable (il y a plusieurs séquences d’anthologie, dont, bien sûr celle de l’escalier), décors et reconstitution ultra-soignés, photographie sublime, tout est précis, tiré au cordeau, et en plus le style un peu gras et pompeux de Brian de Palma se prête à merveille à ce film de gangsters souvent spectaculaire, et donnant vraiment à voir l’exubérance du monde des gangsters des années 30. A noter d’ailleurs une superbe partition d’Ennio Morricone, qui saisit d’entrée de jeu !
Superbe sur la forme, Les Incorruptibles ne manque pas d’intérêt sur le fond. Même si c’est là que je mets un petit bémol, avec un récit sans doute un peu court pour tout développer, ce qui donne l’impression parfois d’être trop elliptique et assez superficiel. Il n’en reste pas moins que c’est dynamique, le dosage entre spectacle et intimisme est bon, il y a des moments intenses, et l’histoire se suit sans aucun déplaisir. Le final aurait pu être un peu plus tranchant sans doute, à l’image de l’une des scènes d’ouverture qui met de suite dans l’ambiance ! On aurait aisément pu se retrouver avec un format comme Les Affranchis ou Casino, plus long, ce qui aurait davantage permis de fluidifier le récit, et je crois qu’on aurait tenu un des chefs-d’œuvre du film de gangsters.
Le casting est évidemment assez incroyable ! Sean Connery, Robert de Niro, Kevin Costner, déjà ça pose la chose ! Prestigieux le casting est aussi judicieusement éclectique avec de jeunes talents montants (on pensera aussi à Andy Garcia), et des interprètes plus rodés et célèbres, et c’est une réussite. Jusque dans les seconds rôles tout a été parfaitement construit, puisque franchement, Billy Drago en bras droit apprêté et sans pitié est assez incroyable ! Je me dis quand même que cet acteur au physique atypique et méchant idéal n’a pas foncièrement eu la carrière qu’il méritait, car il a vraiment du style, du charisme, au-delà de sa « gueule ».
Les Incorruptibles est clairement un film à voir, un classique multi-rediffusé, mais c’est justifié, car c’est sans doute un des Brian de Palma les plus attrayants. Un peu loin de ses bases habituelles, le réalisateur signe un métrage de très bonne facture qui aurait mérité d’être plus long. 4.5
Plutôt déçu par un film avec des acteurs attachants et tous bon, quelques plans somptueux. Mais qui se réserve un peux trop sage dans la psycologie des personnages.
Du coup on est jamais vraiment trop surpris, on passe juste un bon moment. Malgré quelques scènes frôlant le ridicule...
Du coup on est jamais vraiment trop surpris, on passe juste un bon moment. Malgré quelques scènes frôlant le ridicule...
Très bon film, une traque aux gangsters parfaite à rebondissements et des scènes mémorables celle de la fusillade à la gare ou quand Ness et Stone se quittent à la scène finale. Un excellent film qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Chef-d’œuvre [★★★★ 4/5]
Ah, j'adorais gamin, j'aurais mis 5 direct, sauf que j'ai grandi et là... Ben ça passe mais moins. Ok c'est un De Palma, on voit sa patte, c'est bien, gros casting qui se justifie et dont chacun remplit bien son rôle (surtout Sean Connery en vieil Irlandais qui connait la mécanique, trop fort)... oui mais c'est pas si punchy, De Niro l'illustre bien, on l'a connu meilleur en truand.
Certes c'est réaliste : on passe de scènes d'action à celles qui poussent la réflexion afin de piéger le mafieux de Chicago. Le côté sanglant est trop absent, la dramaturgie manque vers la fin (pas assez poussée pour moi) et quelques longueurs plombent le récit, déjà haché par les scènes susdites. Après ça demeure un très bon "polar" qui ne fait pas trop dans le blockbuster (ce qui aurait été pire) mais qui a plus de mal avec le temps.
Certes c'est réaliste : on passe de scènes d'action à celles qui poussent la réflexion afin de piéger le mafieux de Chicago. Le côté sanglant est trop absent, la dramaturgie manque vers la fin (pas assez poussée pour moi) et quelques longueurs plombent le récit, déjà haché par les scènes susdites. Après ça demeure un très bon "polar" qui ne fait pas trop dans le blockbuster (ce qui aurait été pire) mais qui a plus de mal avec le temps.
Al Capone, voici un nom qui est surement celui qui reste le plus célèbre de l’histoire du banditisme et qui eu une forte inspiration sur le film de gangsters parmi lesquels se trouve le Scarface d’Howard Hawks (Scarface étant un surnom donné au véritable Al Capone). Ce dernier film connu en 1983 un remake contemporain s’éloignant fortement du personnage d’Al Capone signé Brian De Palma. Ce dernier retourne pourtant au personnage d’Al Capone en réalisant l’adaptation cinématographique des Incorruptibles. Même si ce film s’inspire des mémoires d’Eliot Ness (qui chercha à faire emprisonner Capone et qui est le héros du film) et indirectement de la série télévisée qui en découla (avec Robert Stack dans le rôle de l’agent fédéral), le film de Brian De Palma est extrêmement éloigné de la réalité
spoiler:
(ce n’est pas Eliot Ness qui permit en réalité de faire emprisonner Capone; les Incorruptibles était 11 et non 4; les 3 hommes choisis par Ness pour former son équipe n’ont jamais existé; Frank Nitti n’est pas mort pendant le procès de Capone mais en 1943 et a même repris la tête du clan de Capone lorsque celui-ci a été emprisonné…)
. Une fois accepté le fait que nous sommes face à une complète fiction, l’œuvre de De Palma devient un film policier totalement passionnant.
L’intrigue, écrite par David Mamet, est rondement menée et n’ennuie jamais une seconde. De Palma y manie une ironie assez plaisante spoiler: en montrant, au début, Ness prendre de haut Wallace quand il lui parle de comptabilité (ce qui sera finalement l’élément qui permit d’emprisonner Capone) ou dans la séquence finale montrant un journaliste disant à Ness qu’il se peut que la Prohibition soit abolie (ce qui dans la réalité n’arrivera que 2 ans plus tard)
.
Les personnages sont attachants et bénéficient d’une interprétation de tout premier ordre : Kevin Costner dans le rôle de Ness spoiler: (un homme droit qui peut cependant être victime d’accès de colère quand il balance Nitti du toit d’un immeuble, meurtre qui ne lui est d’ailleurs étrangement jamais reproché)
, Charles Martin Smith en comptable acceptant l’aventure, Andy Garcia dans un de ses premiers rôles (c’est ce film qui le fit véritablement connaitre), Billy Drago dans le rôle de Nitti mais surtout Sean Connery qui joue le policier le plus charismatique de l’équipe et Robert De Niro qui, malgré l’absence de la célèbre cicatrice (qui lui valu le nom de Scarface) crée un Al Capone d’une incroyable vérité (il prit 12 kilos en 5 semaines, se rasa le front et retrouva les tailleurs créant les costumes du gangster afin de leur en commander d’identiques…) et terrifiant (il faut le voir passer d’un calme apparent à une extrême violence lorsqu’il exécute un de ses hommes à coups de batte de baseball).
Outre ces excellents comédiens, le film bénéficie aussi de la mise en scène d’un Brian De Palma au sommet de sa forme. Malgré l’absence de split-screen, il utilise les techniques cinématographiques qui font sa marque de fabrique spoiler: (utilisation de la demi-bonette, plan-séquence comme celui précédant la mort de Wallace…)
tout en conservant son goût de la citation cinématographique spoiler: (la séquence canadienne évoquant le western, le plan-séquence filmé en caméra subjective précédant la mort de Malone faisant penser au premier plan de La Nuit des masques de John Carpenter, la phrase "Il ne faut jamais s’arrêter de se battre avant que l’adversaire soit K.O." dite par Ness à Capone est une référence à la boxe qui nous rappelle que de Niro fut l’interprète de Jake LaMotta dans Raging Bull de Martin Scorsese…)
sans jamais sombrer dans le ridicule spoiler: (la référence la plus célèbre, à savoir la séquence de l’escalier fortement et clairement inspirée du Cuirassé Potemkine de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, frôle, par son travail sur la dilatation du temps et par ses ralentis, à de multiples reprises la caricature sans ne jamais en franchir la très fine limite)
, chose qui ne sera pas toujours le cas dans la carrière de De Palma.
Enfin, comment ne pas parler des Incorruptibles sans évoquer la musique d’Ennio Morricone ? Ce génial compositeur signe une bande originale qui, outre son thème principal mémorable, est tout à fait admirable de bout en bout et est à classer aux côtés de ses plus belles compositions.
Les Incorruptibles reste donc un sommet dans la carrière de De Palma et une œuvre maitresse du cinéma policier des années 80, voire du cinéma tout court.
. Une fois accepté le fait que nous sommes face à une complète fiction, l’œuvre de De Palma devient un film policier totalement passionnant.
L’intrigue, écrite par David Mamet, est rondement menée et n’ennuie jamais une seconde. De Palma y manie une ironie assez plaisante spoiler: en montrant, au début, Ness prendre de haut Wallace quand il lui parle de comptabilité (ce qui sera finalement l’élément qui permit d’emprisonner Capone) ou dans la séquence finale montrant un journaliste disant à Ness qu’il se peut que la Prohibition soit abolie (ce qui dans la réalité n’arrivera que 2 ans plus tard)
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Les personnages sont attachants et bénéficient d’une interprétation de tout premier ordre : Kevin Costner dans le rôle de Ness spoiler: (un homme droit qui peut cependant être victime d’accès de colère quand il balance Nitti du toit d’un immeuble, meurtre qui ne lui est d’ailleurs étrangement jamais reproché)
, Charles Martin Smith en comptable acceptant l’aventure, Andy Garcia dans un de ses premiers rôles (c’est ce film qui le fit véritablement connaitre), Billy Drago dans le rôle de Nitti mais surtout Sean Connery qui joue le policier le plus charismatique de l’équipe et Robert De Niro qui, malgré l’absence de la célèbre cicatrice (qui lui valu le nom de Scarface) crée un Al Capone d’une incroyable vérité (il prit 12 kilos en 5 semaines, se rasa le front et retrouva les tailleurs créant les costumes du gangster afin de leur en commander d’identiques…) et terrifiant (il faut le voir passer d’un calme apparent à une extrême violence lorsqu’il exécute un de ses hommes à coups de batte de baseball).
Outre ces excellents comédiens, le film bénéficie aussi de la mise en scène d’un Brian De Palma au sommet de sa forme. Malgré l’absence de split-screen, il utilise les techniques cinématographiques qui font sa marque de fabrique spoiler: (utilisation de la demi-bonette, plan-séquence comme celui précédant la mort de Wallace…)
tout en conservant son goût de la citation cinématographique spoiler: (la séquence canadienne évoquant le western, le plan-séquence filmé en caméra subjective précédant la mort de Malone faisant penser au premier plan de La Nuit des masques de John Carpenter, la phrase "Il ne faut jamais s’arrêter de se battre avant que l’adversaire soit K.O." dite par Ness à Capone est une référence à la boxe qui nous rappelle que de Niro fut l’interprète de Jake LaMotta dans Raging Bull de Martin Scorsese…)
sans jamais sombrer dans le ridicule spoiler: (la référence la plus célèbre, à savoir la séquence de l’escalier fortement et clairement inspirée du Cuirassé Potemkine de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, frôle, par son travail sur la dilatation du temps et par ses ralentis, à de multiples reprises la caricature sans ne jamais en franchir la très fine limite)
, chose qui ne sera pas toujours le cas dans la carrière de De Palma.
Enfin, comment ne pas parler des Incorruptibles sans évoquer la musique d’Ennio Morricone ? Ce génial compositeur signe une bande originale qui, outre son thème principal mémorable, est tout à fait admirable de bout en bout et est à classer aux côtés de ses plus belles compositions.
Les Incorruptibles reste donc un sommet dans la carrière de De Palma et une œuvre maitresse du cinéma policier des années 80, voire du cinéma tout court.
Un Film Mythique ! Une belle fresque de Brian de Palma retraçant la période de la prohibition et le fameux duel Ness/Capone. Un casting époustouflant : Andy Garcia, Robert de Niro en maître de la mafia plus vrai que nature, Sean Connery exceptionnel, et un Kevin Costner qui tient ici l'un de ses plus beaux rôles. Un combat entre la justice et Al Capone, aux rebondissements nombreux et au suspens insoutenable qui nous fait oublier la fuite du temps. On ne regarde pas l'heure une seconde, on apprécie le film, même plus, on le vit, et on s'identifie à cette bande d'incorruptibles, plus déterminée que jamais. La maîtrise du suspens est contrôlée de A à Z à notre plus grand plaisir, les scènes s’enchaînent, certaines déboussolant même le spectateur (
spoiler:
la scène de l'escalier par exemple et la chute de la poussette
). On verse aussi notre petite larme (comme à notre habitude). Et la Bande Son est parfaite ! Tout comme les costumes. Un film qui n'a pas pris une ride et qui se regarde sans limite : 5/5 !
). On verse aussi notre petite larme (comme à notre habitude). Et la Bande Son est parfaite ! Tout comme les costumes. Un film qui n'a pas pris une ride et qui se regarde sans limite : 5/5 !
videoman29
Avec des films comme « Scarface », « Carrie au bal du diable » ou encore « Mission impossible », Brian De Palma a prouvé qu'il était un incontournable réalisateur contemporain. Mais le véritable chef-d’œuvre qui couronne son impeccable carrière est bien « Les incorruptibles ». C'est en 1987 que le cinéaste décide d'adapter sur grand écran cette vieille série des années 1960. Il s'adjoint les services d'une brillante galerie d'acteurs, Kevin Costner et Sean Connery en tête... Et voilà Eliot Ness et ses incorruptibles ressuscités ! Il ne restait plus qu'à écrire un scénario sombre et violent qui oppose ce fameux service de police au non moins célèbre Al Capone. La réalisation est totalement maîtrisée, parfaite alchimie entre action et suspense, dans une ville de Chicago en proie à la prohibition et au chômage. Les États-Unis des années 1930 sont parfaitement restitués et on ne peut qu'admirer la qualité du spectacle. Mais la réussite du film repose en grande partie sur l'affrontement sanglant que se livrent les deux personnages principaux. Kévin Costner et Robert De Niro sont tout à fait à la hauteur de l’événement et les deux acteurs nous offrent une prestation d'une justesse impressionnante. Leur interprétation prend aux tripes de la première à la dernière minute et place indiscutablement cette œuvre parmi les plus grandes réussites du cinéma US.
Un très grand film signé Brian De Palma. Un film qui relate le combat mené par Eliott Ness et quelques agents incorruptibles pour faire tomber Al Capone. Nous voilà plongé dans l'Amérique des années 30, en pleine prohibition. De Palma met en scène cette histoire avec un talent fou, servi par un casting brillant. Costner est excellent, Sean Connery impérial et De Niro incarne un Al Capone impressionnant. Ce film n'a pas pris une ride. A voir et revoir sans hésiter.
Un des meilleurs film du genre et l'un des meilleur de Brian de Palma avec l'impasse qui pour moi est son meilleur film et scarface. Le casting est incroyable que ce soit Costner, Connery, Garcia ou de Niro il sont tous impeccable. Beaucoup de scène culte aucun temps mort, la musique d' Ennio Morricone est magistrale surtout celle du générique d"intro. Un film comme on en fait plus.
Le meilleur film de Brian de Palma : Epoque recreee, direction d acteurs superbe et une excellente bande originale signee Ennio Morricone
Un grand film qui nous plonge magnifiquement dans l'ambiance des années 50. Les acteurs sont très convaincants et le scénario est prenant. C'est une réussite !
quand brian de palma reuni quelques gros pontes du cinema, cela donne un film de gangster sombre, violent et fascinant dans le chicago des années 30. kevin kostner (elliott ness), andy garcia et sean connery affrontent robert de niro (al capone)
un vrai bon moment. et un grand classique pour moi
un vrai bon moment. et un grand classique pour moi
Un grand classique du cinéma à voir et à revoir.Un très bon divertissement et cela passe vite malgré son temps assez long.
L'un des meilleurs films de gangsters qui existe. De Niro face à Costner dans les rôles respectifs d'Al Capone et d'Eliot Ness. Grandioses interprétations. Un excellent film d'action, d'enquête, de police.
En 1987, Brian De Palma s'attaque à un épisode célébrissime de l'histoire de la pègre américaine et signe l'adaptation d'un scénario de David Mamet retraçant l'affrontement sanglant entre une improbable unité de police et le tout puissant Al Capone, monarque officieux d'une ville de Chicago totalement gangrénée par la corruption. Le film s'ouvre d'ailleurs par le portrait de cette personnalité dichotomique, à la fois vedette mondaine qui étale sa réussite avec délectation et dont les bons mots cyniques font les choux gras de la presse, et tyran mégalomane dont la violence est suggérée par le regard terrorisé du barbier qui l'a maladroitement coupé, avant de nous être pleinement dévoilée lors de la scène suivante, d'une rare brutalité. Cependant, Les Incorruptibles demeure un film policier plutôt qu'une fresque mafieuse et, conformément à son titre, s'attache à nous présenter la croisade un tantinet suicidaire des quatre agents qui affronteront, quasiment à eux seuls, les hommes de main de Capone tout autant que leurs collègues corrompus. Aux côtés d'un Kevin Costner et d'un Andy Garcia un peu ternes, Sean Connery et Charles Martin Smith campent des personnages attachants, qui donnent corps à cette équipe dont la force réside dans leur amitié et leur droiture. S'appuyant sur une bande originale époustouflante signée Ennio Morricone, De Palma déploie une impressionnante palette de tonalités, les séquences de suspense pouvant aussi bien s'achever dans la comédie, l'action ou la pure tragédie. Mais par dessus tout, la mise en scène séduit par la fluidité magistrale avec laquelle la caméra balaie ce Chicago des années 30 reconstitué, que ce soit dans un vaste hall de gare ou dans un appartement étriqué. Immersif et savoureux de bout en bout, Les Incorruptibles s'achève, alors que résonne le fameux thème musical principal, en nous laissant un ultime frisson de plaisir.
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