Julien de Volte et Arnaud Tabarly ont voulu concevoir un film dont la forme diverge des œuvres de zombies telles que nous les connaissons depuis La Nuit des morts-vivants. Les cinéastes ont cherché à ouvrir de nouvelles possibilités au sein d’un genre qui, selon eux, s'essouffle aujourd'hui :
"Nous avons pour ce faire inversé le schéma classique et tourné le film du point de vue des zombies. L’originalité de Super Z repose donc sur ses héros. En mélangeant horreur et comédie, nous dressons le portrait burlesque d’une famille recomposée de zombies doués de raison et de parole."
Julien de Volte et Arnaud Tabarly avaient en tête, tout au long du processus de fabrication de Super Z, des réalisateurs comme Tim Burton, John Carpenter, George A. Romero, Sam Raimi, Peter Jackson, mais aussi David Lynch, Federico Fellini et Luis Buñuel. "Autant de grands auteurs qui ont tour à tour apporté des éléments comiques et originaux au genre en dépliant et en reformulant les codes", affirment-ils.
Super Z est à la fois une comédie familiale et romantique et un film d’action et de suspense, le tout saupoudré d’une bonne dose de gore et d’horreur. Les metteurs en scène Julien de Volte et Arnaud Tabarly développent :
"En jouant avec les codes du schéma classique propre au genre, le film aborde des thèmes comme la société de consommation, le droit à la différence et à la liberté physique et morale, la sexualité, les relations familiales."
"Le zombie devient ici le violent reflet de l’homme moderne, luttant sans cesse pour faire sa place dans un monde sans pitié où il est constamment en proie à la manipulation et à la consommation à outrance."
"À l’heure où de plus en plus de produits sont améliorés génétiquement par l’homme dans le seul but de dégager plus de profit, Super Z rappelle qu’une science sans éthique ni contrôle existe aujourd’hui partout dans le monde."