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Votre avis sur Saint Maud ?
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Troublant, mais étrangement fascinant. Très sombre, lent, et entraînant, peu à peu, dans la folie de ses personnages !
Du WTF en veux-tu en voilà ! "Saint Maud" de Rose Glass n'est pas malheureusement rien d'autre qu'un pseudo récit intellectuel se servant du spirituel et de l'horreur pour justifier la basculement d'une jeune femme dans la folie, la solitude et la frustration sexuelle.
Avec un format particulièrement court de 1h20, le film tire pourtant en longueur et l'ennui s'accentue minute par minute. Si je devais retenir un message, celui-ci serait particulièrement nihiliste : la religion n'aide pas, elle isole des autres et nous fait basculer dans une démence quasi inexorable. Ce n'est pas forcément l'idée de la religion que j'ai mais ainsi soit-il. Disons que c'est un point un vue plausible dans certains cas. On retrouve bien les dimensions de partage et d'aide qui sont chères à de nombreuses religions ; Maud se dévoue corps et âme à la religion et aux soins pour Amanda mais celle-ci ne comprend pas son attachement à Dieu. Elle n'a tout simplement pas la même sensibilité. Par contre, l'isolement à 100% n'est pas quelque chose de foncièrement revendiqué dans la pratique spirituelle. Il peut y avoir des moments de spiritualité avec soi-même mais pas à ce point. Maud est alors rendue faible par le rejet d'Amanda. Le replis sur elle-même est d'ailleurs assez étrange. Ce ne sont pas les valeurs véhiculées par les différentes religions monothéistes. J'en conclus donc que toute religieuse (puisqu'il s'agit essentiellement de femmes dans ce film) finit isolée, folle et frustrée sexuellement. Ah non excusez-moi, c'est juste le point de vue que Rose veut nous faire gober, mais ce n'est sans doute pas la vérité. Si tout était aussi pessimiste et sombre, alors qui serait dans la religion ?
En tout cas, hormis son parti pris osé, "Saint Maud" est juste bizarre et malaisant. Tout ce qu'on y retrouve visuellement est assez fade entre les couleurs et la mise en scène. On parle d'horreur psychologique mais je ne trouve pas la moindre ressemblance en terme d'ambiance avec un "Midsommar", un "Funny Games" ou encore un "Shining". La religion doit simplement rendre complètement fou.
Avec un format particulièrement court de 1h20, le film tire pourtant en longueur et l'ennui s'accentue minute par minute. Si je devais retenir un message, celui-ci serait particulièrement nihiliste : la religion n'aide pas, elle isole des autres et nous fait basculer dans une démence quasi inexorable. Ce n'est pas forcément l'idée de la religion que j'ai mais ainsi soit-il. Disons que c'est un point un vue plausible dans certains cas. On retrouve bien les dimensions de partage et d'aide qui sont chères à de nombreuses religions ; Maud se dévoue corps et âme à la religion et aux soins pour Amanda mais celle-ci ne comprend pas son attachement à Dieu. Elle n'a tout simplement pas la même sensibilité. Par contre, l'isolement à 100% n'est pas quelque chose de foncièrement revendiqué dans la pratique spirituelle. Il peut y avoir des moments de spiritualité avec soi-même mais pas à ce point. Maud est alors rendue faible par le rejet d'Amanda. Le replis sur elle-même est d'ailleurs assez étrange. Ce ne sont pas les valeurs véhiculées par les différentes religions monothéistes. J'en conclus donc que toute religieuse (puisqu'il s'agit essentiellement de femmes dans ce film) finit isolée, folle et frustrée sexuellement. Ah non excusez-moi, c'est juste le point de vue que Rose veut nous faire gober, mais ce n'est sans doute pas la vérité. Si tout était aussi pessimiste et sombre, alors qui serait dans la religion ?
En tout cas, hormis son parti pris osé, "Saint Maud" est juste bizarre et malaisant. Tout ce qu'on y retrouve visuellement est assez fade entre les couleurs et la mise en scène. On parle d'horreur psychologique mais je ne trouve pas la moindre ressemblance en terme d'ambiance avec un "Midsommar", un "Funny Games" ou encore un "Shining". La religion doit simplement rendre complètement fou.
Une vraie passion religieuse pour une vraie souffrance, ou une vraie souffrance pour une vraie passion religieuse ?
Une œuvre passionnée qui dépasse bien les promesses de son pitch (ne pas regarder la bande annonce), dure, aiguisée, mais aussi claire que de l'eau bénite, aussi amère qu'un anniversaire passé tout seul et oublié de tous, aussi hypnotisante que le clapotis des aiguilles d'une montre à laquelle on porte soudainement attention.
Une petite pépite qui fascine jusqu'à la dernière seconde.
Bravo à l'actrice qui transcende son personnage et en fait oublier tout le reste.
Une œuvre passionnée qui dépasse bien les promesses de son pitch (ne pas regarder la bande annonce), dure, aiguisée, mais aussi claire que de l'eau bénite, aussi amère qu'un anniversaire passé tout seul et oublié de tous, aussi hypnotisante que le clapotis des aiguilles d'une montre à laquelle on porte soudainement attention.
Une petite pépite qui fascine jusqu'à la dernière seconde.
Bravo à l'actrice qui transcende son personnage et en fait oublier tout le reste.
Une aide infirmière spirituelle sombre peu à peu dans la folie irrationnelle extrême. L'atmosphère oppressante, malsaine, choquante, qui parcours ce film n'est pas du seulement à la réalisation mais à son actrice phare, Morffyd clark, qui tient à elle seul, tous ce qui l'entoure. Sans cesse, on ce demande où elle va t'il nous emmener. Captivant et dramatique.
Moyen, malgré la lenteur on s'ennuie pas trop mais au final on se rend compte que presque rien ne se passe de tout le film.
La fin est pas mauvaise et surprenante mais tout ça pour ça ? Dommage.
La fin est pas mauvaise et surprenante mais tout ça pour ça ? Dommage.
Les critiques des pros sont largement surfaites concernant ce film d'horreur psychologique. La tension est vraiment palpable dans le dernier tiers du film car jusque là peu de moments où l'on tremble.
Saint Maud est un bon thriller psychologique, dans la tête d’une infirmière à domicile complètement névrosée par Dieu et pensant pouvoir sauver sa patiente à qui elle s’est beaucoup trop attachée. Elle va finir par devenir complètement folle jusqu’à à un final assez incroyable. Franchement une belle découverte, même si le film a un rythme très lent et met un peu de temps à devenir intéressant selon moi !
Le festival de Gérardmer 2020 s'est déroulé de manière virtuelle, son palmarès lui était bien réel et son Grand Prix sort directement en VOD, personne donc n'aura vu Saint Maud dans une salle obscure en France, et c'est bien dommage. Ce premier film confrontant les pulsions saphiques d'une aide à domicile à sa quête spirituelle jusqu'au boutiste est diablement bien troussé. Pas de jumpscares ou de musique stridente mais un climat bien rendu, et bien tendu, une atmosphère inquiétante où la pénitence la plus radicale conduit à la folie.
Ce film a quelque chose d'intéressant. Une ambiance très bien travaillée, glauque et assez pesante. Les actrices principales jouent très bien, l'histoire est captivante et malaisante avec une fin pour le moins originale.
Passé plus ou moins inaperçu, ‘Saint Maud’, premier film d’une jeune réalisatrice britannique, impose pourtant sans coup férir cette dernière comme une personnalité à suivre, grâce à un script intelligent et une approche équilibrée qui refuse de choisir entre la réflexion et le spectacle. La Maud en question est aide-soignante à domicile chez Amanda Köhl, ancienne célébrité de la danse moderne, que sa maladie a rendu acariâtre. Cette dernière est hédoniste, athée et volontiers moqueuse, tandis que Maud, après un passé douloureux que le scénario ne fait que suggérer, s’est figée dans une foi rigoriste et intransigeante. A mesure que le comportement de sa patiente heurte ses valeurs personnelles, Maud commence à se persuader que tout fait partie d’un plan orchestré par Dieu pour éprouver sa foi. Du début à la fin, ‘Saint Maud’ procède par petites touches, sans surexplication si ce n’est dans le dialogue en voix off que la jeune femme entretient avec son Créateur. Ce portrait de femme(s) brisée(s), d’essence bien plus dramatique que fantastique ou horrifique, repose intégralement sur les brillantes incarnations des deux protagonistes par leurs actrices respectives, et sur la volonté de la réalisatrice de ne pas essentialiser ces deux archétypes au risque de les rendre unidimensionnels : Amanda n’est ni une victime ni une marâtre mais simplement une femme lasse, que la certitude de sa fin prochaine a poussé à se réfugier dans le cynisme. Quant à Maud: elle est continuellement en proie au doute, tiraillée entre ses croyances et ce que lui dicte sa raison et ses envies. Rose Glass essaye de décortiquer la manière dont des éléments en apparence anodins peuvent en arriver à susciter la dérive chez une personne fragilisée, sans qu’il soit possible de faire reposer l’entière responsabilité du drame à venir sur les épaules de l’une ou de l’autre. De la même manière, les éléments fantastiques présents, dont le film fait un usage modéré, n’existent vraisemblablement que dans l’esprit exalté de Maud, bien que rien ne vienne réellement confirmer ce point de vue, ce qui permet de renvoyer habilement chacun à ses propres croyances face aux mystères de la foi.
Film ultra mystico-réaliste ou l'inverse...
Quelle magnifique progression de l'aide-soignante croyante à la détraquée scarificatrice en passant par la prude extrémiste moralisatrice!
Le fantastique se découvre par touches : visions diaboliques, incantations de Dieu lui-même, suspension cambrée du corps, ailes d'ange purificatrices,...
Et quel final!
J'espère que je vous ai donné envie. Mais il ne faut pas avoir le moral dans les chaussettes : c'est morbide.
Quelle magnifique progression de l'aide-soignante croyante à la détraquée scarificatrice en passant par la prude extrémiste moralisatrice!
Le fantastique se découvre par touches : visions diaboliques, incantations de Dieu lui-même, suspension cambrée du corps, ailes d'ange purificatrices,...
Et quel final!
J'espère que je vous ai donné envie. Mais il ne faut pas avoir le moral dans les chaussettes : c'est morbide.
Descente aux enfers, début de démence, mysticisme exacerbé : il y a un peu de tout cela dans ce St Maud. Souvent le spectateur se perd volontairement dans les méandres de la jeune Maud, totalement habitée voire investie d'une mission. Il y a du Carrie dans St Maud assurément. Il y a aussi une gêne permanente, un malaise à la vision de ce film. L'ambivalence entre l'esprit et la réalité est très bien représentée et cela confère en permanence une double lecture plus qu’intéressante.
spoiler:
Perso, j'ai trouvé le tout dernier plan splendide : toujours entre enfer et paradis.
Quand on a rien raconter, on ne fait pas de film...
Ce film (et j'ai même honte d'appeler ca "film") est un navet absolu,... ne perdez pas votre temps !
ils catégorisent cette "..." dans épuvante-horreur, mais c'est le film en lui même qui est une horreur !
Je l'aurai personnellement catégorisé dans "Néant".
Les + :
l'actrice principale fait une très bonne prestation (d'où le demi point)
Les - :
tout le reste
Ce film (et j'ai même honte d'appeler ca "film") est un navet absolu,... ne perdez pas votre temps !
ils catégorisent cette "..." dans épuvante-horreur, mais c'est le film en lui même qui est une horreur !
Je l'aurai personnellement catégorisé dans "Néant".
Les + :
l'actrice principale fait une très bonne prestation (d'où le demi point)
Les - :
tout le reste
Vu en festival. Des qualités techniques et esthétiques, alors même si ce n'est pas un grand film on peut le regarder avec intérêt.
grand prix de gerardmer, je me dis qu'il doit y avoir un interêt mais non c'est un gros navet, encore s'il était sorti dans les années 70 je veux bien mais là en 2018 non, le film est une redite de nombres d'autres qui traitent ce sujet de la confusion entre mysticisme et désordre mental mais ne l'approfondit guère ce qui est dommage car il y avait de quoi faire; il ne restera pas dans les annales ce film
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