A Blissfield, un serial-killer répondant au nom du Boucher sévit sur le campus et c’est Millie, une adolescente qui va en faire les frais. Sous l’effet du poignard antique du tueur, Millie se réveille dans le corps du Boucher et inversement, ce dernier dans le corps de la jeune ado. Et voilà notre frêle lycéenne dans la peau du tueur en série, devant tout mettre en œuvre pour parvenir à retrouver son apparence d’origine, alors que tous les flics de la ville sont à ses trousses.
Freaky (2020) est une libre adaptation du roman Freaky Friday de Mary Rodgers (lui-même déjà maintes fois adapté au cinéma, notamment en 1976 avec Jodie Foster et en 2003 avec Lindsay Lohan). Une énième relecture où pour la première fois, l’intrigue se déroule sous la forme d’un slasher et c’est bien là son seul et unique intérêt.
Après avoir rendu hommage à Un Jour sans fin (1993) en réalisant son diptyque Happy Birthdead (2017) et Happy Birthdead 2 You (2019), Christopher Landon reste dans le registre de la comédie horrifique en faisant un clin d’œil appuyé aux slashers des années 80 (la saga des Halloween & Vendredi 13). Il en résulte une comédie certes généreuse en scènes gores (d’où la classification "R-Rated"), mais ne vous détrompez pas, le film reste surtout à destination des adolescents, si vous cherchiez une once d’originalité ou des personnages et une intrigue un tant soit peu travaillés, c’est raté.
Les aficionados du genre seront rassurés d’y retrouver toute une palette de scream queen et de scènes sanguinolentes, mais face à une telle absence de prise de risque (et donc, d’originalité), on a largement le temps de s’ennuyer. Entre la narration qui sent la naphtaline, ses comiques de situation et des acteurs inexpressifs, passé la période prépubère, ce film devrait vous laisser complètement indifférent.
Après un prologue hyper violent très prometteur s'ouvre une première partie où absolument tous les clichés du teenage movie sont passés à la moulinette. Le récit débute réellement avec la rencontre entre le tueur et Millie, qui nous conforte dans l'idée que ça ne va pas aller de mieux en mieux. En effet, le tueur hyper violent hyper psychopathe se ramollit 2 secondes, pourquoi ?! Comment ?! Millie doit s'habituer à son corps, le Boucher à celui de Millie. Et c'est sur ce point que le pire arrive. Tout le potentiel de "Freaky Friday", soit l'échange des corps, est juste survolé, à peine exploité. Le tout se résume à Millie faisant pipi comme un homme, et le Boucher qui se touche les seins. Point à la ligne. Site : Selenie
Voici l’exemple type du projet avec un pitch amusant et original qui entend mélanger deux genres, en l’occurrence le slasher (un tueur masqué dézingue des adolescents) et le « body swatch » (les protagonistes principaux se retrouvent chacun dans le corps de l’autre), et qui se plante dans les grandes largeurs malgré quelques petites qualités notables. Pourtant cette idée pouvait donner lieu à autant de scènes gores et quelque peu effrayantes ainsi qu’à une bonne dose d’humour noir ou de comique de situation rendant les deux genres solubles l’un avec l’autre. Mais non, cela ne passe que très mal. Le metteur en scène Christopher Landon avait pourtant plutôt bien réussi son cocktail avec « Happy Birthdead » il y a trois ans où le slasher était cette fois mêlé au principe de la boucle temporelle comme dans le maître étalon de ce sous-genre, « Un jour sans fin ». C’était une bonne surprise que sa suite complètement ratée l’année suivante avait terni quelque peu. En bref, la recette ne marche pas à tous les coups et « Freaky » en est la preuve.
Pourtant, ce long-métrage démarre plutôt bien avec sa scène introductive aux meurtres bien originaux et gores qui laissent augurer du meilleur. D’ailleurs ce sont les mises à mort qui sont le plus réussies dans cette série B. Bien écœurantes et assez innovantes, elles sont jouissives, bien saignantes et nous rappellent aux grandes heures de gloire des Jason Vorhees, Michael Myers, Ghostface et consorts. Et ça en devient d’autant plus frustrant car le côté nostalgique de ces slashers des années 80 puis 2000 aurait pu fonctionner à plein régime. Mais une fois l’échange des corps faits grâce à une astuce de scénario prétexte et plus ridicule qu’autre chose, c’est l’encéphalogramme plat niveau scénario. On a le droit à deux ou trois scènes amusantes quand même, essentiellement dues à Vince Vaughn dont la prestation d’adolescente effarouchée dans son immense carrure fait parfois mouche. Il a dû beaucoup s’amuser, nous beaucoup moins.
Le script écrit pour ce « Freaky » devient de plus en plus pauvre et sans idées au fur et à mesure que le film avance. Les réactions des personnages sont la plupart du temps sans queue ni tête et on finit par se moquer totalement de ce qui pourrait leur arriver. Notons de plus que les prestations des comédiens dans leur ensemble ne sont pas d’un niveau très élevé et que Kathryn Newton fait la même tête durant tout le film : inexpressive dès lors qu’elle devient le tueur. La mise en scène est tout juste fonctionnelle et les pérégrinations des personnages dans ce lycée nous désintéressent au plus haut point. C’est le genre de film qui passe le temps quand on n’a vraiment rien à faire un samedi soir pluvieux quand on n’est pas regardant sur la marchandise ou alors entre potes après une bonne biture pour une hypothétique recherche de second degré. Sinon, rien à signaler on peut passer son chemin et on ne peut que se désoler d’un potentiel humoristique si peu exploité, tout comme, à moindre mesure, d’un aspect épouvante tout juste sauvé par ses idées gores.
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"Freaky" reprend le concept du roman "Freaky Friday", déjà adapté à de nombreuses reprises. Sauf qu'au lieu d'une mère et sa fille qui échangent leur corps, c'est ici une lycéenne mal dans sa peau qui se retrouve dans le corps d'un serial killer, et vice-versa ! Une idée amusante : sera-t-elle bien exploitée ? Je dirais que le résultat est en demi-teinte, alternant trouvailles sympathiques et pachydermisme. Au rayon des bonnes idées, l'introduction particulièrement sanglante. Et de manière générale, le mélange comédie/horreur, le film sachant pencher quand il faut vers l'un ou l'autre. Avec notamment des meurtres très sanglants, au point d'être (volontairement) grotesques. Par ailleurs, les deux acteurs principaux sont amusants. La jeune Kathryn Newton est correcte en lycéenne traumatisée qui devient psychopathe. Et Vince Vaughn semble prendre du plaisir en incarnant ce colosse qui prend tout à coup des airs paniqués et efféminés. Je regrette néanmoins qu'ils n'aient pas choisi un acteur ou un maquillage plus trash, étant donné que les personnages est immédiatement identifié par tous comme un tueur en série ultra-dangereux. Là où ça se prend un peu les pied dans le tapis, c'est donc sur le manque de subtilité. "Freaky" aligne les références aux films d'horreur, et évidemment aux teen-slashers : petits clin-d'oeil à "Hellraiser" ou "I Know What You Did Last Summer", mais ce sont surtout les "Halloween" et "Friday the 13th" qui seront matraqués sans finesse. De même, le film joue régulièrement avec les clichés du teen-slashers (héroïne harcelée, jocks infects, reine du lycée moqueuse...). Mais n'a pas une écriture suffisamment astucieuse pour les détourner. Il préfère s'y enfoncer et se contenter de les exagérer. Allez, il y a bien quelques jeux amusants sur la sexualité et les genres, très dans l'air du temps. Toutefois ça ne va pas chercher trop loin. Sympatoche sans plus.
J avais beaucoup aimé le Manuel de survie à l apocalypse zombie et les deux Happy Birthdead les précédents films de Christopher Landon et je suis en plus bon client pour les comédies d horreur. Alors le pitch de ce Freaky qui annonçait un transfert de corps entre un serial killer et une adolescente un peu complexée avec du gore potache avait tout pour me plaire. Malheureusement le film est gâché par ce grand gougnafier de Vince Vaughn qui une nouvelle fois semble être là par accident et ne fait aucun effort, ou quand il en fait comme lors d une mini scène de poursuite cela fait peine à voir (une grand mère cataleptique donnerait l impression de moins peiner à se mouvoir). Et c est bien dommage car les autres acteurs s en sortent plutôt bien trouvant la bonne mesure entre parodie et sérieux pour que cela fonctionne. C est de l horreur légère, adolescente dépourvue de cynisme vraiment gâchée par un acteur qui n en est pas un.
Avec le postulat de la comédie et les scènes habituelles du genre, on esquisse quelques sourires principalement grâce au concours de circonstances, et c'est réussi sur ce point. Egalement aux bonnes interprétations. 3/5 !!!
Rien de bien interressant , le cote comédie et épouvante peut parfois être amusant mais la , les scènes d'horreur sont très sanguinolente et le cote comédie trop simpliste.
Freaky est la version slasher de freaky friday soit une comédie horrifique fun et amusante qui s'amuse des stéréotypes de genres et offre son lot de scènes gores plutôt réussies surtout l'ouverture du film absolument réjouissante. Si le déroulement du film est assez convenu, la qualité de l'interprétation de Vince Vaughn, excellent en adolescente midinette dans le corps d'un serial killer increvable, et le côté vintage du film en font un assez réjouissant spectacle. Un bon teen movie qui sans chercher à deconstruire les codes du genre se montre assez féministe dans son propos notamment dans sa critique virulente de la cultures du viol. Bref une bonne surprise sans pour autant révolutionner le genre du slasher. On reconnaît la patte du réalisateur du sympathique happy birthdead.
Le concept est franchement tordu, on pouvait être curieux de voir comment le réalisateur allait bien pouvoir s'en sortir. Bon, le résultat n'est pas fou. S'il reste plutôt divertissant et bien joué par des acteurs visiblement heureux d'être là, le film s'oublie à peu près aussitôt après le générique de fin.
L'idée est pas mal mais l'intérprétation de Vince Vaughn laisse vraiment à désirer. Il en fait trop, il n'est pas dans le rôle et ça devient vite lassant.
J’avais bien aimé « Le Manuel de survie à l'apocalypse zombie » parce qu’on voyait, me semble t-il des animaux zombie, et je trouvais ça relativement nouveau. En effet, on nous montre que des humains. Et le premier opus « Birthdead ».
Avec « Freaky », un sentiment de déjà-vu, un mix horreur à la sauce gore peu pimentée et comédie pour mieux digérer le gore… gentillet. Je retiendrai la prestation de Vince Vaughn qui s’amuse à jouer dans son corps d’homme bien mûr et fatigué - ça se voit quand il court, à moins que cela soit une directive du metteur en scène -, une jeune lycéenne nommée Millie (Kathryn Newton) âgée de 17 ans, mal dans sa peau. Et puis la scène spoiler: où il embrasse le jeune amoureux transi de Millie est subversive d'une certaine manière, spoiler: homme mature embrasse un jeune lycéen . C’est du cinéma et j’aime les interdits et autres provocations au cinéma même si ce « Freaky » est bien trop gentillet.
Toujours un énorme faible quand Vince Vaughn est dans un film. Durant 20 minutes j'ai cru au miracle surtout après le coup de la raquette. Finalement, non, même si Vaughn sauve le film du désastre. C'est prévisible, le film ne se sert jamais de l'idée de base intéressante. Échoue totalement à faire ce qui aurait été génial c'est-à-dire une comédie noire irrésistible sur la jeunesse d'aujourd'hui. Boulevardducinema.com
Ni mauvais ni vraiment bon, Freaky parvient à déjouer quelque peu les lieux convenus grâce à son interprétation tout en demeurant infiniment ordinaire dans sa trame.