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FaRem
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3,0
Publiée le 5 janvier 2022
Inspiré du roman de John Preston, "The Dig" revient sur la fascinante histoire des fouilles de Sutton Hoo. Suite à un pressentiment, Edith Pretty décide de faire fouiller les tumulus de sa propriété par Basil Brown, un archéologue amateur, mais réputé. Une décision qu'elle ne regrettera pas... Cette merveilleuse découverte archéologique est bien racontée par Simon Stone qui montre toute la passion des personnes concernées qui y mettent toute leur énergie alors que la guerre est sur le point d'éclater. "The Dig" a pour principal mérite de donner à Basil Brown la reconnaissante qu'il mérite. Lorsqu'il s'agit des fouilles, le film est très plaisant, par contre l'histoire a tendance à s'éparpiller avec des histoires secondaires pas toujours utiles, ce qui rallonge inutilement la durée. Entre spoiler: la maladie de Edith Pretty, le contexte de la guerre ou le triangle amoureux autour de Peggy Piggott , il y a des choses dont on se serait bien passé surtout quand ça finit par prendre le pas sur la découverte qui est reléguée au second plan. C'est comme si Simon Stone n'avait pas eu confiance en son histoire de base et en son duo composé de Carey Mulligan et Ralph Fiennes. Ce qui est également frustrant, c'est qu'il n'y a pas LE moment que l'on attend depuis le début concernant la découverte... J'ai quand même bien aimé, car c'est une belle histoire avec de bons acteurs, mais je suis resté sur ma faim.
L’histoire, inspirée d’un fait réel, est simple, la mise en scène, classique et le résultat très convaincant.
Un film humble et ambitieux (sans prétention) qui nous invite, avec beaucoup de douceur, à nous interroger : Que cherchons-nous ? Que reste t’il de nous ? Quelles relations entretenons-nous avec ceux qui nous ont précédé et ceux qui nous suivront ? Comment survivre à ceux qui sont partis et aimer la vie qui nous est donnée pour un temps compté?
Mention spéciale à Carrey Mulligan, Ralph Fiennes, Monica Dolan parfaits et à une superbe photographie (Mike Eley)
« The dig », inspiré du roman de John Preston paru en 2007 était initialement prévu comme une production de la BBC avec Nicole Kidman et Ralph Fiennes dans les rôles respectifs d’Edith Pretty, la propriétaire de Sutton Hoo et de Basil Brown, l’archéologue mettant à jour la carcasse d’un bateau-tombe issu de l’époque anglo-saxonne enfoui sous des tumulus clairsemés sur la propriété. Quand Nicole Kidman quitte le projet en 2019, c’est Carey Mulligan qui devient Edith Pretty malgré la différence d’âge de l’actrice avec la propriétaire au moment des faits. Sans effet spectaculaire aucun, se contentant juste de narrer les faits tout en approfondissant les portraits psychologiques des deux personnages principaux parfaitement campés, le film déroule avec fluidité une intrigue simple mais touchante. La châtelaine devenue veuve et tenant à garder son rang et sa dignité malgré une maladie de cœur incurable qui lui fait redouter pour l’avenir de son fils et de ne jamais voir le résultat des fouilles qu’elle a initiées, ne va jamais relâcher son enthousiasme pour les grosses meutes de terre qui meublent son jardin. A ses côtes l’archéologue autodidacte, bourru qui va se voir dépossédé du résultat de son travail quand le Muséum de Londres va entrer dans le jeu pour se saisir d’une découverte capitale. Le tout se déroule dans le cadre d’une Angleterre se préparant à lutter contre l’ennemi nazi. Issus de classes différentes qui n’ont à priori rien à faire ensemble, Edith Pretty et Basil Brown vont, portés par les circonstances, partager un sentiment amoureux qui ne franchira jamais la barrière des convenances. Il fallait bien deux acteurs chevronnés comme Ralph Fiennes et Carey Mulligan pour donner toute sa profondeur à un film qui ne pouvait être réussi que servi par la force de conviction de ses acteurs. Pari réussi pour cette production Netflix qui confirme la volonté de la plate-forme VOD de s’installer de pied ferme dans la production cinématographique afin d’atténuer son image trop clairement marquée grand public.
De mémoire, je ne connais pas de film dont le thème principal est l'archéologie (on ne va pas y mettre les Indiana Jones quand même) et arriver à en faire quelque chose d'intéressant est déjà une belle réussite, surtout qu'on ne parle pas d'une découverte très spectaculaire comme celle du tombeau d'un pharaon. Le réalisateur - dont le travail est irréprochable - arrive à retranscrire toute la passion d'hommes et de femmes qui creusent la terre et toute l'excitation qu'ils ressentent quand ils découvrent des pièces remarquables, il met aussi en avant l'humain dans des histoires parallèles intimes, ce qui permet d'étoffer grandement le propos qui curieusement s'éloigne des deux personnages principaux sans que cela nuise à la cohérence de l'ensemble. Avec un tel casting, on pouvait aussi se douter que l'interprétation serait remarquable, ce qui est effectivement le cas. "The dig" est donc un film élégant, intéressant, mais il ne peut évidemment pas s'élever vers le remarquable en raison de ce qu'il raconte et de comment il le raconte.
Un film simple, hors du temps, dans la campagne anglaise en 1939. Mais ici il n'est pas question de guerre, juste de sentiments. Il s'agit de comprendre le lien invisible qui relie les hommes à leur passé tout en sondant la complexité des relations humaines. Le rythme est lent mais contrôlé, la mise en scène est discrète mais efficace, et Ralph Fiennes est l'acteur parfait pour interpréter le premier rôle. Film atypique et très agréable.
Ma critique sera rapide, j'ai vu beaucoup de commentaires enthousiastes et c'est ce qui m'a décidé à regarder ce film. Désolé il n'est pas à la hauteur, d'une lenteur au delà du supportable, peut être est-ce mon manque de sensibilité à ce type de films mais c'est d'un soporifique... j'ai été jusqu'au bout je ne sais comment. Scénario sans aucun rebondissement, pas d'intrigue, rien qu'on ne sache pas à l'avance, les images et les costumes sont sympa mais je ne vois pas ici une performance incroyable, ni dans le jeu des acteurs, ni dans la mise en scène, ni dans le scenario, la technologie de nos jours permet d'avoir de belles images sans efforts. j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu mon temps.
Un film sur un brave gars qui creuse... Un drageur ! Qui aurais pu prédire que cette production britannique pour une distribution par NETFLIX soit aussi bien réalisée et écrite. 2h certes pas folle en termes de suspense ou action mais qui arrive a captiver par magie : lart unique du storytelling! Je recommande!
Voilà un film qui m'a positivement surprise ! Je ne m'attendais pas à grand chose, j'ai juste était attirée par la miniature sur Netflix et je ne regrette pas ! C'est un film très touchant qui m'a beaucoup émue. On y apprend beaucoup sur l'histoire de cette époque (parce que le film raconte des faits réels) ou sur l'archéologie, et le film est parsemé de réflexions presque philosophiques sur le temps qui passe, sur ce qui reste quand nous mourrons ou sur les relations humaines, ce qui peut résonner chez tout le monde. Visuellement aussi c'est intéressant : il y a une palette de couleur très caractéristique de l'époque, ce qui est très immersif, et la lumière aussi est... ben assez sombre (même si cette phrase n'est pas française) et je trouve que ça ramène à la sensation de poids tout au long du film à cause de la menace de la guerre, qui peut arriver d'un jour à l'autre. On trouve aussi des choix de réalisation plutôt originaux, comme beaucoup de scènes où l'on entend parler un personnage mais l'image ne correspond pas, montre quelqu'un ou quelque chose d'autre, ce qui change parfois la signification de ce qu'ils disent. Et pour finir, un des trucs qui m'a le plus marquée c'est le jeu des acteurs. Il est très subtil et finalement très silencieux. Enormément d'informations passent par les non dits et tous les acteurs m'ont beaucoup émue (mention spéciale au gamin qui m'a scotchée). En revanche, malgré tous ces points super positifs, le film est parfois un peu linéaire. Il manque de suspens et de rebondissement, ce qui rend le tout assez monotone. Mais malgré quelques moments trop longs, j'ai vraiment beaucoup aimé et c'était un beau visionnage !
De l'émotion, des relations humaines vraies donc ambiguës, une histoire solide ou comment, avec un scénario original, un metteur en scène inspiré - chapeau pour les scènes avec acteurs en voix off tandis qu'on les découvre dans une autre action - on réussit un excellent film loin des productions avec un mort et 45 coups de feu par minute ! Quelle fraîcheur, quelle poésie, quel agréable moment vécu devant ce petit bijou de sensibilité !
“The Dig” est l’adaptation d’un roman de John Preston, lui-même inspiré de la découverte du site archéologique du haut Moyen ge Sutton Hoo, près de Woodbridge aux Royaume-Uni. Nous sommes en 1939, et une jeune veuve et mère engage un terrassier pour mener des fouilles sur son terrain. Ce dernier découvre un bateau-tombe gorgé de bijoux et d’artefacts. Mais le temps presse puisque la guerre approche et menace l’arrêt de tous les chantiers. L’histoire a bien entendu été remaniée et romancée pour en faire une intrigue à la dramaturgie prenante. Simon Stone creuse le passé dans une mise en scène classique mais réussie. Les comédiens sont tous d’excellentes factures et offrent un point de vue palpitant sur une époque de notre Histoire. Atterri directement sur Netflix, aurait eu tout à fait sa place dans les grandes salles et dans quelques festivals. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film très soigné avec une vrai atmosphère, très proche des personnages. Un film qui raconte une histoire d'archéologie qui passe finalement au second plan. L'intérêt du film étant la prestation des acteurs, les paysages de la campagne anglaise, le style très british très correct et classique de l'avant guerre, les costumes, les dialogues : tout est très bien fait et m'a séduit. Mais sur le fond, comme je le disais : l'histoire de cette trouvaille archéologique est finalement un peu trop légère et manque d'intensité, de rebondissement. Du coup, ma note est "bien" mais pas davantage.
C'est un film d'une belle élégance toute british, habité par des personnages réservés et pudiques qui font une découverte archéologique importante mais fragile! Cette délicatesse, qui imprègne tout le film, en enrobe aussi le souvenir. Elle amortit la puissance des sentiments amoureux, adoucit le drame qui pointe, impose le recours au pinceau comme un vestige archéologique qui menace de se transformer en poussière... Pour l'euphorie et l'ivresse des sentiments, on repassera donc! Une particularité qui oscille entre charme et tiédeur, douceur et fadeur... Et puis lorsque le film se laisse emporter par l'exaltation des personnages secondaires, plus fougueux que le couple principal, le film perd de sa force, paradoxalement. On regrette alors cette douce musique du début qui, mine de rien, emportait tranquillement l'adhésion...
Troisième film de Simon Stone, "The Dig" raconte une histoire vraie datant de la veille de la Seconde Guerre mondiale. Soit la découverte par l'archéologue Basil Brown d'un site d'envergure, datant de l'époque médiévale. Même s'il reste assez conventionnel et parfois pathos, "The Dig" mérite d'être vu. En premier lieu car il aborde un univers original : les champs de fouilles et le métier d'archéologue ne sont en effet pas les thèmes les plus traités au cinéma. On y trouve aussi des confrontations intéressantes comme celle de l'archéologue local incarné par Fiennes et son homologue londonien, assez condescendant et rempli de préjugés. Ralph Fiennes réalise une composition simple, sincère et touchante.