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    Beloved
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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Un second volet de la trilogie qui explore le versant féminin de ce drame intime, plus sensible mais nettement moins percutant que le premier opus, en raison d’un scénario qui s’égare un peu.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Peu avant le départ du film un carton nous invite à voir « Chained » en premier, « Beloved » en second et « Stripped » en troisième. Cependant, dans la presse, le réalisateur Yaron Shani dit que l’on peut aussi voir les films en désordre. Discipliné, j’ai regardé « Beloved » après « Chained ». J’avoue avoir été un temps déçu. Si « Chained » illustrait le point de vue de Rashi, « Beloved » devait traduire le point de vue d’Avigail… selon mon point de vue ! Yaron Shani prend le spectateur à contre-pied et décide de nous montrer Avigail sous un autre angle mais pas nécessairement là où il a laissé le spectateur, c’est-à-dire avec Rashi. Il ne nous montre pas les séquences, qui pour moi étaient attendues, comme celles où Avigail se retrouve avec sa fille pendant que Rashi dormait chez ses parents puis à l’hôtel, par exemple. Dans le premier opus, Avigail fait allusion à des nouvelles amies ; c’est avec elles que le réalisateur nous convie à suivre le point de vue d’Avigail. spoiler: Ainsi, il nous permet de comprendre sa transformation qui l’amène à se séparer de Rashi qui lui en demande trop.
    Avigail est une femme par nature introvertie, une épouse étouffée, une mère trop laxiste. « Beloved » nous en dit long sur la féminité retrouvée d’Avigail et son lâcher-prise, voire son émancipation. Au contact de Yaël et de ses amies, Avigail va reprendre possession de son corps et de son esprit. Et le point d’orgue : couper ses cheveux, symbole de liberté. Si « Chained » était tragique, « Beloved » semble plus apaisé même si des thèmes comme la fin de vie, la prostitution, la solitude bousculent. « Beloved » est aussi un film féministe. Mais aussi étrange que cela puisse paraître avec tous ces thèmes abordés, on voit peu Avigail, alors que dans « Chained », Rashi était le personnage central. D’où une petite pointe de déception légitime que je peux comprendre. Après réflexion, je me dis que j’aurais dû regarder « Beloved » avant « Chained ». Comme on voit peu Avigail, on peut aisément deviner après coup, dans « Chained », son émancipation vue dans « Beloved »; et la fin tragique de « Chained » m'apparaît beaucoup plus surprenante. A voir en V.O... si possible.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2021
    J'avais beaucoup aimé Chained. Ce deuxième opus, orienté vers la femme du policier (qui disparaît presque totalement de la circulation !) est une franche déception. On a droit à un aréopage de femmes plus ou moins déjantées qui passent l'essentiel de leur temps à pleurer, à quelques scènes d'hystérie, à un long accouchement sous l'eau. Et passé le premier quart d'heure, on peine à retrouver des liens avec le premier film.
    Lucas Belvaux avait réussi un triptyque bien plus passionnant avec Un couple épatant, Cavale et Après la vie.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2021
    Je ne sais pas si entre "Chained" et "Beloved" le diptyque a un ordre préférentiel. Mais le fait de l’avoir vu dans la configuration proposée dans le coffret me parait conforter la construction mentale et cinématographique d’un réalisateur à la recherche des fondements mêmes de la raison humaine. Il parle d’amour , dit-il c’est-à-dire de toutes les préoccupations existentielles qui peuplent notre quotidien, que l’on soit flic, infirmière, comme ses héros ou bien simple individu lambda dans leur environnement. Pour « Beloved », c’est elle sans lui et le propos très clinique au départ prend ensuite une folle humanité dans la recherche que fait Avigail pour sortir de son état quasi végétatif. Yaël est peut-être l’une des solutions, adepte d’une thérapie où l’amour et la nature fusionnent au féminin. L’un des nombreux sujets abordés en parallèle ( situation sanitaire, pédopornographie, vieillesse… ) dans une mise en scène beaucoup moins académique que dans « Chained ». Et contrairement à ce dernier « Beloved » est un très joli titre.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2020
    Après "Chained", "Beloved" est le deuxième volet de la trilogie du réalisateur israëlien Yaron Shani. Autant le premier était plus centré sur Rashi, son métier, sa vie de couple, autant celui-ci repose presque intégralement sur Avigail. Le film est un poil moins intense que le premier, se résumant en grande partie à des questions existentielles que se posent Avigail et ses nouvelles copines, un peu hippies sur les bords. spoiler: Interrogation essentielle : pourquoi la chronologie des deux films se déroule de la sorte après être resté bouche bée à la fin du premier?
    . En tout cas, c'est dommage de ne pas trouver de continuité dans cet opus au demeurant intéressant avec un zest de féminisme.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2020
    Présenté comme le deuxième volet du formidable Chained, Beloved n'a en fait pas grand-chose à voir avec l'autre film de Yaron Shani.

    Le personnage d'Avigail n'est en effet pas vraiment le principal personnage du film, et son mari Rashi n'apparaît pas. Ceux qui attendait donc un autre point de vue sur cette histoire de couple (et sur la fin dramatique que dessine Chained) seront décus.

    Shani continue donc de nous égarer dans un labyrinthe de sensations et d'émotions qui dégage une impression de réalité confondante. En plus d'Avigail, on découvre dans Beloved deux nouvelles personnalités féminines d'une grande complexité, deux soeurs qui s'opposent frontalement alors que leur père se meurt.

    La faculté de Shani de restituer une ambiance s'avère ici encore exceptionnelle (la "retraite" qui regroupe toutes ces femmes qui cherchent tendresse et compréhension) et la violence de certaines scènes (la dispute principale entre les deux soeurs) est sidérante.

    C'est du grand cinéma, même si j'ai été un poil moins enthousiaste que devant la sombre compacité de Chained, du fait de certaines longueurs. Dans quelques semaines, un troisième film de la même série, Stripped, sera sur nos écrans, j'en salive d'avance.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2020
    Voici le second opus de la trilogie de l’amour initié par Yaron Shani et il est directement lié à Chained. Le film reprend la même histoire en la proposant cette fois du point de vue d’Avigail mais d’autres personnages importants émergent. On découvre ainsi Yael et Na’ama, des soeurs aux relations tumultueuses qui viennent secouer un peu un film, dans sa première partie, très solaire. Notre héroïne redécouvre l’amour de soi et cela se traduit par une atmosphère en totale opposition à ce que nous avait proposé auparavant le réalisateur. Un épisode moins marquant qui n’en reste pas moins essentiel pour mieux comprendre le destin de ce couple.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2020
    Même si je n’ai pas été emballé par ce drame comme je l’avais été par CHAINED, j’ai trouvé que c’était tout de même un bon film. Il a des qualités indéniablement, seulement voilà, il ne satisfait pas toutes les attentes que j’avais. J’espère qu’elles seront remplies par STRIPPED. La grande différence entre les deux opus, est qu’avant on était centré sur le personnage de Rashi. Il y avait une exploration profonde. Alors que là, on ne sera pas seulement sur Avigail mais aussi son entourage. Ce point m’a déçu car on avait commencé à la connaitre dans CHAINED, et j’aurai aimé voir l’autre facette des événements. Cette fois donc, le réalisateur a voulu montrer la place de la femme dans la société Israélienne à travers plusieurs personnages. Il y aura donc Avigail pour avoir une continuité. J’aurai tout de même bien aimé qu’on voit plus la relation avec sa fille qui est à peine abordée ici. L’actrice Stav Almagor peine un peu à me convaincre par sa transparence. Pour venir compléter ce point de vue, va venir s’ajouter l’histoire d'Ori Shani et de sœur jouée par Leah Tonic. L’une veut construire une famille sans mari. L’autre est une fille de la nuit. Les trois ensembles donnent une vision complète. L’histoire est efficace en permettant d’aborder des sujets tabous sans pour autant être tapageur. L’utilisation du floutage est astucieuse pour mettre le doigt et positionner en avant une thématique. Les problématiques soulevées sont très bonnes et donnent un résultat assez émouvant.
    cécile C.
    cécile C.

    13 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2020
    j'étais enthousiasmée par chained et c'est avec impatience que je suis allée visionner beloved dès le lendemain, pensant en savoir plus sur Avigaïl: je m'y suis ennuyée, et j'ai trouvé qu'Avigaïl passe au second plan, j'ai eu l'impression au contraire de chained de ne pas avoir " tous les codes" pour comprendre toutes les scènes.

    très déçue
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2020
    Avigail travaille dans un établissement gériatrique où elle dispense des soins attentionnés à des patients en fin de vie. Elle est mariée à Rashi et poursuit avec lui un traitement long et pénible pour avoir un enfant. Épuisé par cette attente infructueuse, le couple bat de l'aile.

    On avait vu la semaine dernière "Chained", qui racontait le couple Avigail/Rashi du point de vue du mari. Et on avait dit ici tout le bien qu'on en pensait. On le retrouve cette semaine dans "Beloved" du point de vue de l'épouse.
    La perspective est bien différente. Elle l'est tellement d'ailleurs que ce deuxième film pourrait presque se regarder indépendamment du premier tant l'histoire qu'il raconte s'en éloigne, jusqu'à sa conclusion, si brutale dans "Chained", si douce dans "Beloved".

    Si l'on voulait résumer "Beloved" d'une phrase, on pourrait dire qu'il raconte la lente reconstruction d'une femme en résistance à la violence masculine. Sauf que la violence masculine qu'on a vu se déployer dans "Chained" est très discrète dans "Beloved" au point de se faire oublier. Le couple Avigail/Rashi passe à l'arrière plan. Et parfois même, comme si le scénario n'avait pas été suffisamment bien ficelé, le réalisateur semble se désintéresser d'Avigail pour se concentrer sur ses amies.

    En particulier de longs développements sont consacrés à deux sœurs, Yael et Na'ama, dont le père grabataire vient d'être placé dans l'établissement où travaille Avigail. Victime dans son adolescence d'un traumatisme, Yael s'est transformée en gourou qui dispense à ses amies toutes sortes de conseil de vie. On la voit notamment procéder à l'accouchement d'une parturiente dans une piscine lors d'une scène documentaire particulièrement émouvante. Au contraire, Na'ama - dont on imagine qu'elle a connu les mêmes souffrances que sa sœur dans son enfance - n'a jamais trouvé la paix et en fait l'amer reproche à Yael.

    Ces deux personnages sont justes et touchants. Mais ils nous éloignent de Avigail sur laquelle on aurait aimé se focaliser - autant que "Chained" s'était focalisé sur Rashi. L'actrice manquait-elle de talent ? son personnage manquait-il de profondeur ? On a l'impression que le réalisateur a baissé les bras en cours de route, renonçant à creuser ce personnage. Pourtant il y aurait eu à dire sur son parcours que résume l'évolution de sa coiffure : ses tresses sévères sont dénouées dévoilant une luxuriante toison, avant d'être coupées dans un symbolique geste libérateur.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    "Beloved" est la seconde partie d'un triptyque israélien qui met en scène des femmes en proie avec les démons de leur histoire et de leur statut, souvent réduit à une maternité soumise. Ce second épisode raconte plus spécifiquement le destin d'Avigail, une infirmière, qui tente de tomber enceinte et s'éprend d'amitié pour une femme fantasque et libre, sensée l'aider à devenir maman. En réalité, le récit est irracontable. "Beloved" parle d'Israël qui s'époumone dans la peur des attentats et une faillite sociale où les repères se perdent et l'amour se dissout.

    Force est de constater que nous avons à faire avec un film d'une densité émotionnelle exceptionnelle. Le cinéaste choisit d'incarner l'histoire des ses héroïnes dans la réalité du monde. Les gens qui participent malgré eux à la fiction ont le visage brouillé et les comédiennes inventent ou composent leur récit de cinéma à leurs côtés. Le film brasse des thèmes absolument intenses comme la sororité, la mort, l'origine de soi et la folie. On est littéralement happé par ce mouvement impétueux des âmes qui peinent à exister.

    On pourra reprocher les excès lacrymaux, le côté un peu bavard parfois. Mais "Beloved" emporte le spectateur dans un tourbillon de beauté et de force. Les comédiennes sont parfaites et Israël devient alors le théâtre malheureux de leurs destins tourmentés.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Chained nous avait laissé plutôt mal à l’aise, avec un bon sujet et quelques maladresses de forme. Fallait-il aller voir le deuxième opus du réalisateur, la « version féminine » d’un si sombre récit psychologique ? J’avoue que j’ai un peu hésité. Et j’avais tort. Il faut absolument voir Beloved. Ce film peut tout à fait être vu pour lui-même. Il explore les fondements psychologiques de la naissance, de l’adoption, du couple, de la fin de vie, de l’existence pour tout dire, et la vastitude du sujet ne fait jamais peur à ce réalisateur ambitieux. On quitte en grande partie la petite famille de Rashi et Avigail pour rejoindre deux sœurs aux comportements atypiques que la découverte de leur histoire intime permet peu à peu de comprendre. Si l’on doit encore une fois regretter quelques ruptures de rythme ( le week-end à la campagne est interminable ), la plupart des scènes sont parfaitement justes jusque dans leur probable part d’improvisation. Les dialogues font réfléchir, les situations donnent souvent lieu à une double interprétation, la deuxième étant tout à fait opposée à la première. Abigail va-t-elle enfin décider de quitter Rashi ? En tout cas, on comprend maintenant le cheminement de sa pensée.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2020
    "Chained" et "Beloved" forment un diptyque subtil et oppressant, en attendant le troisième film de ce qui sera une trilogie. L'auteur de ces lignes a commencé (pour des raisons pratiques) par le second volet choisi par le distributeur. Mais à vrai dire, l'ordre importe peu car chaque segment constitue un récit autonome, qui éclaire l'autre. Et "Chained" étant l'épisode le plus fort, on conseillera du coup de le visionner en second. Dans la lignée du cinéma de Ronit Elkabetz ou Amos Gitai, du grand cinéma israélien.
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    sauvez vous ! ne vous arrêtez pour voir un film lent plat lourd bref ! on s'ennuie du début à la fin. on dirait des fragments de films réunis les uns aux autres. le scénario et léger et les actrices sont sans vie
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    Ce deuxième opus, d'une trilogie de famille à Tel Aviv ??? . Après le père Rashi, voici la mère Avi Gael...)Je conseillerai de voir Le premier opus "Chained" .(histoire de Rashi) pour une meilleure synchronisation des faits, certaines choses se recoupent en effet.....Le moins que l 'on puisse dire, c'est que ce film est plus féminin, voire féministe ? et nous berce dans les sentiments (douceur délicate du groupe de femmes, ambiance "hippie" (quel beau regard sur le monde) regroupées pour un accouchement)...Mais il est aussi paradoxalement dans ce que j'ai vu de plus violent psychologiquement au cinéma (une dispute entre les deux sœurs) qui atteint un paroxysme (attention le verbe peut tuer, j'en frissonne encore)deux scènes , deux mondes, le bien, le mal....Et de quoi malmener le spectateur un peu trop naïf....La bande son est remarquable, le film manque sans doute d'extérieurs (seulement à deux reprises, à la campagne, pour l'accouchement puis à la fin dans la ville figée par une sirène)...Le film m'a encore plus marqué que le premier qui était déjà "fort" ...C'est dire que ce regard sur L'Israël contemporain, montre un pays dévasté moralement, et qui ne devra son salut peut être qu'en s'ouvrant sur le monde (C'est ce que m'inspire a fin du film)...A ne pas rater, d'autant qu'il y a un troisième opus.....
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