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Bmr Mam
9 abonnés
83 critiques
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3,5
Publiée le 17 mars 2023
Voilà un film (de Clovis Cornillac) plutôt agréable même si le décor est inquiétant puisqu'il s'agit des couleurs des premières lueurs de l'incendie qui va bientôt ravager le monde. Le scénario adapté d'un roman de Pierre Lemaitre (par l'écrivain himself) nous plonge dans les années 30 : une dame riche se retrouve ruinée par des "amis qui lui voulaient ses biens" mais la vengeance est un plat qui se mange froid ... Clovis Cornillac (le chauffeur) et Léa Drucker (la dame riche) sont visiblement ravis de mener une intrigue plus subtile qu'il n'y parait, dans une mise en scène de théâtre avec des méchants caricaturaux comme dans toute bonne bande dessinée. Si on veut bien se laisser porter, ça fonctionne. On regrette juste, une fois de plus, que dans ces films "historiques en costumes d'époque", la réalisation soit si classique et si académique, étape obligée sur le parcours d'un réalisateur français et on attend encore celui qui voudra bien secouer la poussière qui commence à ternir les drapeaux nazis. Mais c'est faire la fine bouche : ne boudons pas ce petit plaisir ciné en ces temps de disette.
Le film semblait ambitieux et on aurait aimé qu'il concrétise. Ce n'est hélas pas le cas tant la trame de la vengeance de cette femme est écrite comme en un travelling. tous les évènements subissent un polissage qui leur ôte toute présence émotionnelle ou même d'action. La réalisation donne l'impression d'avoir été confiée à 'Fedex' ou 'DHL' tant elle rappelle un suivi de colis. Ca avance, mais de manière si linéaire et prévisible que rien ne motive le spectateur à s'intéresser à une histoire qui ne distille aucun retournement, aucune surprise. Ne parlons pas des incohérences qui font notamment passer le chauffeur de Madame pour un espion international. Pour quelqu'un de ruiné, le personnage principal ne manque pas de ressources. Et on se demande franchement d'où elle sort l'argent car on ne la voit que manigancer et surtout pas travailler, elle qui critique le chômeur de mari de la nouvelle femme de son mari (oui ça sonne perplexe comme ça mais le fait est là) Et si elle menace cette femme de divulguer son double mariage à la police, cette dernière (la police) ne s'enquiert pas outre mesure du fait que Joubert ait deux femmes lui même. Ce dont profite bien l'épouse bafouée lorsqu'il s'agit de se refaire financièrement parlant en voulant vendre les plans des projets techniques du dit Joubert à l'armée de troisième reich. Et ne vous inquiétez pas, elle sait à qui s'adresser et on se demande ce qui peut bien l'inquiéter lors des contrôles frontaliers en cette époque troublée. Tandis que son amant de chauffeur devenu chauffeur de taxi entre-temps, n'a cesse de la suivre discrètement de Paris à Berlin dans un coupé aux vitres noires (Ca se faisait à l'époque?). La récupérant au retour au point de contrôle à la gare, ni vu ni connu. Tout se goupille si bien que ça en devient totalement crétin. Le personnage principal, change - ou se révèle - trop radicalement. Manipulatrice et machiavélique, cette femme n'aurait intrinsèquement jamais du se faire berner ainsi par son mari au départ. Le personnage sonne faux. Et le pire c'est que ce monde impitoyable de la finance et du pouvoir auquel elle s'attaque, n'a aucune parade face à ses actions dévastatrices. Ce sont des victimes inhibées sans la moindre aptitude à réagir; ce qui est fort étonnant dans ce milieu là. Si le fond laisse à désirer, la forme est cependant travaillée avec une reproduction d'époque crédible. La mise en image mérite d'être soulignée Quant à la reproduction sonore d'un phonographe, excusez-moi mais elle est loin d'être aussi limpide, l'attrait de la musique ne doit pas faire oublier les imperfections techniques dues à l'époque.
« Vous avez dilapidé votre fortune pendant que je construisais la mienne. » Après avoir réalisé qu'elle a été manipulée par certains membres de son entourage, Madeleine Péricourt, qui est désormais ruinée, décide de se venger des responsables. Parmi eux, il y a trois hommes : Gustave Joubert, un homme dont l'ambition le mènera à sa perte, Charles Péricourt, le gaspilleur d'argent qui est obsédé par l'avenir de ses filles, et André Delcourt, qui ne pense qu'à sa réputation dans le milieu du journalisme. "Couleurs de l'incendie" est un film qui s'assume dans le sens où c'est très théâtral avec même un jeu caricatural. La musique qui nous accompagne sans cesse accentue chaque situation tandis que les acteurs grossissent le trait de leur personnage. Bien que pas très poussée et cousue de fil blanc, cette vengeance s'avère plaisante et même jouissive par moment même s'il manque des rebondissements et des surprises pour ajouter de la tension au récit. Cette deuxième adaptation de la trilogie des "Enfants du désastre" après "Au revoir là-haut" bénéficie d'un scénario solide et d'une belle mise en scène à laquelle on peut ajouter de jolis décors et une reproduction d'époque convaincante. Une production ambitieuse donc qui donne un film réussi et prenant de bout en bout.
Bravo à Clovis Cornillac qui nous prouve que le vrai cinéma français existe encore si on ne bâcle pas le scénario, la mise en scène et la réalisation et que l'on filme de façon intelligente. Non, il n'est pas nécessaire de dilapider 65 millions d'euros pour créer un chef d'œuvre à grand spectacle !
Avec cette adaptation du roman de Pierre Lemaitre, qui se cache au scénario – Clovis Cornillac signe un thriller historique intéressant. Parfaitement maitriser que ce soit dans sa réalisation ou son interprétation, peut-être un peu trop parfois mais comparer à ce que nous as réservez l’acteur comme cinéaste, c’est plutôt pas mal. Léa Drucker est parfaite dans ce rôle et tiens le film sur ses épaules. On notera la bande son vraiment belle. Un bon divertissement.
Tellement déçue ! La trilogie de Pierre Lemaitre est tellement excellente et l'adaptation du 1er roman par Dupontel était vraiment réussie d'où la déception pour cette suite très longue. Olivier Gourmet surjoue et quelle erreur de casting pour Paul à 15 ans ! Seule Léa Drucker tire son épingle du jeu. C'est juste digne d'un téléfilm malgré les gros moyens mis en place et la belle reconstitution d'époque. Mieux vaut en rester aux romans...
Quand on lit les livres de Pierre lemaître, on se projette facilement dans un potentiel film, et bien je ne suis pas déçu ni par Albert Dupontel ni par Clovis Cornillac
Quand Dupontel scénarise, avec la seule "participation" de l'auteur à l'adaptation, cela donne l'inventif et étincelant "Au revoir là-haut" en 2017. Là, l'adaptation et le dialogue, le scénario, sont dus au seul Pierre Lemaître. Et cela donne 2 h 15 de grand vide stylistique, avec Clovis Cornillac à la mise en scène. Simple cinéma illustratif, de remplissage. On s'y ennuie ferme rapidement, et même le casting y est décevant (Léa Drucker, beaucoup trop marquée pour être crédible dans son rôle, Olivier Gourmet ou Benoît Poelvoorde transparents, Fanny Ardant jouant les Callas Années Folles plutôt pathétiquement...). Ce "Couleurs de l'Incendie" rate complètement le coche de la bonne chronique historique sur fond de vengeance qu'il aurait pu être. Au résultat : un pétard mouillé, réalisé avec du budget, mais court en souffle romanesque et embarrassé par une manière cinématographique vieillotte, voire poussiéreuse. Une étoile pour les décors et costumes.
Une adaptation consiste à mettre des images de cinéma sur des mots. Pas si simple quand on apprécie les mots de Pierre Lemaitre ; et que le réalisateur qui adapté magistralement le premier tome de la saga est le brillant Albert Dupontel. Et bien c’est un pari totalement réussi pour Clovis Cornillac qui nous offre un pur moment de cinéma et une épopée romanesque, un film d’aventure et de vengeance, où l’on suit avec délice chacun des protagonistes! Les années 30 sont des années qui se prêtent très bien au cinéma, en tout cas c’est la remarque que je me suis faite en voyant le film. Peut-être est-ce parce que la reconstitution est très réussie dans Couleurs de l’incendie : les costumes, les décors, l’ambiance et en arrière-plan l’Histoire qui s’écrit.
L’image est belle et c’est ce qui permet à une adaptation d’être réussie ! Certains plans m’ont vraiment marquée et j’ai hâte de pouvoir les revoir : le magnifique plan-séquence d’introduction qui place chacun des personnages et notamment l’héroïne Madeleine Pericourt qui va devoir évoluer au milieu d’une assemblée d’hommes, tout de noir vêtus, comme des corbeaux guettant ce qu’ils pourront récupérer de leur proie. Ou encore les scènes émouvantes à l’Opéra au sein d’une Allemagne où le fascisme est déjà bien installé. Le réalisateur use du ralenti, de regards qui se croisent, d’une musique envoûtante, de contrastes avec les costumes…
On retrouve avec plaisir de nombreux acteurs que l’on aime voir au cinéma et ils nous le rendent bien parce qu’ils apportent avec générosité, beaucoup d’ampleur à leurs personnages !
Si je peux me permettre, allez voir ce film au cinéma, sur grand écran pour en saisir toute la beauté et l’énergie !
Film qui représente une excellente distraction. Bons acteurs, Reconstitution historique qui nous plonge dans l'époque. Ensemble tragico-commique avec de bonnes scènes et une histoire plus que rocambolesque (et farfelue).
Excellent film pour tout public Du bon grand cinéma populaire Acteurs excellents Rythme soutenu sans être fatigant Allez-y, vous sortirez en pleine forme !