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SAVONAC
1 abonné
90 critiques
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4,0
Publiée le 6 août 2023
Voilà un film comme on en faisait jadis, une histoire de vengeance où les méchants sont très méchants (Poelvoorde formidable, Gourmet idem) et les gentils très malins (Cornillac lui-même et Léa Drucker impeccables). C'est un peu facile, un peu naïf mais ça fonctionne. On y croit, on marche. On dirait un roman du 19ème siècle genre "Les deux Orphelines" ou "Le Bossu", c'est à dire issu d'une littérature populaire et efficace. Je le disais, on marche à cette histoire de vengeance d'une femme grugée par son entourage. Les décors sont soignés, la musique efficiente, les rebondissements nombreux. Bref, du cinéma comme on aime, même si on peut trouver l'ensemble un peu convenu. Bravo à Clovis Cornillac et aux acteurs de jouer le jeu.
Enfin un film avec une véritable histoire , rappelant par beaucoup d’égards Le comte de Monte-Cristo transposé dans les années 20-30, la vengeance étant cette fois organisée par une femme, incarnée ici avec talent par Léa Drucker. On plonge dans ces années précédant la guerre mondiale avec un réalisme réussi, avec son lot de voitures d’époque. Le tout est accompagné d’une bande musicale particulièrement réussie avec, en entrée en matière, le fabuleux « Je Crois entendre encore » de Bizet, issu des Pêcheurs de Perles. Si je devais émettre une critique, je dirai que la première partie du film est moyennement réalisée, l’ambiance générale paraissant un peu artificielle, avec notamment des acteurs qui sur jouent. Puis, quand la vengeance se met en place, on est happés et on ne voit vraiment pas le temps passer. A noter des touches d’humour, notamment lorsque la cantatrice , incarnée par Fanny Ardant, chante le Coeur des Esclaves (juifs) de Verdi, devant le führer à Berlin. Vraiment un très bon moment de cinéma, et j’apprécie de plus en plus Clovis Cornillac. Quant à Pierre Lemaitre, auteur du scénario, on comprend son succès littéraire.
Fan de Pierre Lemaitre et ayant lu le bouquin avant de voir le film, je me dois de faire la comparaison. Mes points positifs : J'ai été agréablement surprise par la fidélité du film au livre. On retrouve dans les dialogues et la réalisation la pêche transmise par l'auteur dans ses livres. La plupart des acteurs incarnent parfaitement leur personnage, mention spéciale pour Charles et la gouvernante polonaise. Mon point négatif : le choix de Fanny Ardent pour la cantatrice. Elle est, à mon goût, l'opposé de ce que le livre décrit. Mais elle a une belle voix, donc on pardonne. En bref, très bonne adaptation, que j'ai d'ailleurs préférée à celle d'Au revoir là haut (en même temps, dur d'adapter un tel chef-d'oeuvre) 4/5
On passe un bon moment, l'ambiance et les dėcors sont bien restitués.Scėnario un peu invraisemblable cependant et les femmes, comme à l'heure actuelle, semblent seules aptes à sauver le monde des viles actions humaines. ..
Il n'aurait pas fallu avoir lu le roman de Pierre Lemaitre avant de voir son adaptation au cinéma. On ne peut être qu'un peu déçu malgré la qualité du casting. Le film donne l'impression d'être un simple résumé du livre. Les personnages restent pour la plupart trop superficiels d'autres ont disparu ou ne sont qu'esquisses. Dommage aussi d'avoir modifié le stratagème mis en place pour se venger du journaliste. Néanmoins le film reste agréable à regarder.
Portée par partition de Guillaume Roussel tantôt flamboyante, tantôt délicate, Clovis Cornillac propose une très belle adaptation du roman de Pierre Lemaître. Malgré une facture assez classique, l’acteur-réalisateur propose un spectacle tout à fait divertissant à travers une histoire de vengeance prenante, qui se double d'un beau portrait de femme porté par tout le talent de Léa Drucker. Les seconds rôles sont tout aussi remarquables, d’Alice Isaaz à Olivier Gourmet en passant par Alban Lenoir, Olivier Rabourdin et bien évidemment Benoît Poelvoorde et Fanny Ardant. En outre, la reconstitution du Paris des années 30 est impeccable et le tout conserve toute l'élégance qui sied à ce genre de récit.
J’ai aimé Clovis Cornillac avec sa barbichette à la Lénine. J’ai aimé que le film soit fidèle au roman. J’ai adoré la nounou slovaque qui ne parle pas un mot de français, son énergie. J’ai aimé les décors, surtout l’appartement de la fin hyper surchargé, et les costumes. J’ai moins apprécié la musique de ces années-là, mais j’ai aimé la voix de la chanteuse (doublure voix de Fanny Ardent). Un film sur la vengeance d’une femme qui plonge dans le Paris des années 30. Un film qui suscite plein d'émotions et dont certaines images me sont restés en mémoire longtemps.
Un film passionnant ! Des acteurs magnifiques et la prestation de Léa Drucker est incroyable. Benoît Poelvoorde et Olivier Gourmet sont au sommet de leur art.
Clovis Cornillac est le maître d'oeuvre d une œuvre ambitieuse et réussie. C'est absolument maîtrisé, on ne voit pas du tout passer les deux heures. Merci !
Jolis décors de l'entre-deux guerres, on a un film avec une certaine qualité esthétique, et une belle interprétation d'une pléiade de bons acteurs (notamment Benoit Poolvorde en homme sérieux et cupide, qui semble sortir enfin de ses rôles habituels). Néanmoins l'histoire de vengeance s'avère assez plate et prévisible (même si les méthodes pour y arriver sont quant à elles assez originales). De plus, l'obsession pour le luxe, y compris de l'héroïne, a de quoi franchement agacer.
"Couleurs de l'incendie" est une suite moins réussie qu'"Au revoir là-haut", même si cela reste un bon film. Le scénario est intelligent, à l'instar de ce qu'écrit Pierre Lemaître, et s'inscrit dans le tumulte de l'entre-deux guerres. Si Léa Drucker incarne bien son personnage, une mention spéciale est à accorder à Benoît Poelvoorde à contre-emploi, à Alice Isaaz et au jeune Octave Bossuet. Les seconds sont très bons, à l'exception de Nils Othenin-Girard, totalement niais et d'Olivier Gourmet surjouant toujours...mal. On pourra regretter sur le plan technique une photographie un peu terne. Un résultat très satisfaisant du cinéma français.
Les romans de Pierre Lemaître sont une excellente source pour le cinéma. Filmée par Clovis Cornillac et située entre les deux guerres, cette histoire de vengeance au féminin est toutefois un cran en-dessous de « Au Revoir Là-haut » car un peu trop propre, trop aseptisée, trop lisse. Les décors et les costumes sont dans le ton et la distribution fait presque un sans faute… presque, car le personnage d’Olivier Gourmet n’évolue guère du début à la fin et Fanny Ardant n’arrive à aucun moment à convaincre dans le sien.