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Très bon film, tout est parfait : les images, les acteurs, envie de lire le livre.
Merci Monsieur Cornillac
Merci Monsieur Cornillac
Le film ne mégote pas sur le budget : distribution pléthorique, costumes, décors, photo, etc.
Hélas à l'arrivée, quelle déception ! Les personnages sont dessinés à gros traits, des caricatures qui servent une mise en scène simpliste, grossière, de téléfilm raté.
Rien ne vient balancer le propos d'une histoire de vengeance monolithique, ne proposer un peu de subtilité, d'équilibre et de distance dans le propos.
Ce qu'on arrivait à trouver, même dans l'humour grinçant de Au Revoir Là Haut (précédente adaptation des livres de P.Lemaitre) disparaît dans ce film.
Le casting fait ce qu'il peut, mais comment rendre intéressant et crédibles des personnages aussi simplistes, une histoire avec d'aussi grosses ficelles sans nuances ? F.Ardant en cantatrice, ça ne marche pas du tout, O. Gourmet est cantonné à un rôle auquel on a enlevé toute crédibilité, B. Poelverde s'en sort mieux mais il y avait tellement plus inquiétant à tirer de son personnage, etc, etc...
Une très très grosse déception.
Hélas à l'arrivée, quelle déception ! Les personnages sont dessinés à gros traits, des caricatures qui servent une mise en scène simpliste, grossière, de téléfilm raté.
Rien ne vient balancer le propos d'une histoire de vengeance monolithique, ne proposer un peu de subtilité, d'équilibre et de distance dans le propos.
Ce qu'on arrivait à trouver, même dans l'humour grinçant de Au Revoir Là Haut (précédente adaptation des livres de P.Lemaitre) disparaît dans ce film.
Le casting fait ce qu'il peut, mais comment rendre intéressant et crédibles des personnages aussi simplistes, une histoire avec d'aussi grosses ficelles sans nuances ? F.Ardant en cantatrice, ça ne marche pas du tout, O. Gourmet est cantonné à un rôle auquel on a enlevé toute crédibilité, B. Poelverde s'en sort mieux mais il y avait tellement plus inquiétant à tirer de son personnage, etc, etc...
Une très très grosse déception.
Dans le marigot des productions françaises récentes qui rivalisent de médiocrité, à l'exception de Simone, voici un film qui mérite à lui seul tous les superlatifs, tant son décor, sa distribution, la qualité de son écriture et celle de son histoire sont excellents. Jean Gabin disait que, pour faire un bon film, il faut une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire. C'est l'exemple parfait de ce film qui montre que Clovis Cornillac est passé maître dans la réalisation. Il est vrai aussi que ce film est porté par la performance de Léa Drucker, soutenue par Benoît Poolevoerde, Olivier Gourmet et l'ensemble des seconds rôles. A ne rater sous aucun prétexte.
Mon dieu que c'est lourd ! Un message asséné avec des ficelles grosses comme des cables, des situations à la limite du grotesque, des gentils si gentils, des méchants si méchants. Et si on allait voir Guignol ! Ce serait pareil en moins long car l'affaire dure plus de deux heures. Trop de situations sonnent faux le pompon étant le "gentil" chauffeur et également "gentil" amant de l'héroîne qui enquête "gentiment" et trouve toutes les clés pour confondre les salauds. Le sabotage du moteur à réaction du "méchant" par un "gentil" avec ... une burette d'huile vaut son pesant de bielles. En comparaison Tintin c'est Gaston Bachelard.
Plus c'est gros plus çà passe ! Bon il y a de jolis décors, de belles autos, Léa Drucker pile poil, Poolvoorde itou mais çà ne suffit pas à éviter l'ennui. Aucun poncife ne nous est épargné. On pense à un moment que peut-être Fanny Ardant va introduire une petite note acide ... mais pas du tout.On la croyait méchante, mais en fait elle est "gentille" ! On aurait pu mettre "l'internationale" en bande son pour souligner encore plus la victoire du prolétaire sur les classes possédantes. Cornillac y a sans doute pensé mais il a finalement renoncé. En compensation on a un fuhrer vraiment très méchant, car savez vous quoi ? Hitler hé bé il était pas gentil du tout. Na !
Plus c'est gros plus çà passe ! Bon il y a de jolis décors, de belles autos, Léa Drucker pile poil, Poolvoorde itou mais çà ne suffit pas à éviter l'ennui. Aucun poncife ne nous est épargné. On pense à un moment que peut-être Fanny Ardant va introduire une petite note acide ... mais pas du tout.On la croyait méchante, mais en fait elle est "gentille" ! On aurait pu mettre "l'internationale" en bande son pour souligner encore plus la victoire du prolétaire sur les classes possédantes. Cornillac y a sans doute pensé mais il a finalement renoncé. En compensation on a un fuhrer vraiment très méchant, car savez vous quoi ? Hitler hé bé il était pas gentil du tout. Na !
Déçue par comparaison avec le roman lu il y a quelques années, et que j'avais autant aimé que le premier tome (au revoir là-haut). L'histoire qui m'avait paru passionnante et crédible m'a semblé sur écran à la fois tirée par les cheveux et ennuyeuse, à commencer par l'évolution de Paul, la révélation de son secret (dans le roman à la fin, ce qui évidemment met une tension particulière). L'académisme de la mise en scène y est certainement pour quelque chose, évidemment on ne peut nier la beauté des décors, mais celà ne suffit pas. Certainement des oeuvres aussi riches devraient-elles être adaptées sur un format série plus long, car pour moi le roman a mal supporté ce résumé de 2 heures.
Très bon film, plein de rebondissements, Léa Drucker est parfaite en femme blessée qui prend son destin en main, Clovis Cornillac en taiseux la magnifie, Fanny Ardant est toujours aussi divine, on n'arrive même pas à détester les méchants interprétés par Benoit Poelvoorde, Olivier Gourmet et la jolie Alice Isaac, un film enthousiasmant qui a conquis le public à la sortie de la salle. Bravo !
Couleurs de l'incendie par Dingo de cinoche
Le deuxième tome de la trilogie de Pierre Lemaitre, "Les enfants du désastre", le premier étant le fameux "Au revoir là-haut", prix Goncourt 2013 et adapté au cinéma par Albert Dupontel. L'adaptation du roman était une collaboration avec Dupontel, aussi pour les dialogues, césar 2017 de la meilleure adaptation alors qu'on ne reconnait en rien l' écriture dense mais facile, l'expressionnisme des situations souligné d'humour. Cette fois-ci Lemaitre est l'unique responsable de l'adaptation, scénario et dialogues et malheureusement on ne reconnaît pas plus son style jubilatoire. (Pour l'adaptation réussie d'un livre au cinéma, suivre le maître, Luchino Visconti, qui renonça sagement à mettre en scène Proust et La Recherche mais offrit une merveilleuse version de "Mort à Venise"en choisissant de raconter une autre histoire que celle de Thomas Mann). En plus l'histoire 2 est moins complexe et originale que la 1 et on s'ennuie presque vers la fin, l'incendie c'est la montée du nazisme et le spectre de la deuxième guerre mondiale. La mise en scène est de Clovis Cornillac, toujours ici aussi bon acteur et sexy, mais il a dû prendre un cours accéléré sur la mise en scène cinématographique expliquée aux nuls : travellings interminables sans fondement, profondeur de champ inouïe sans utilité, pas si bonne direction d'acteurs pour Léa Drucker et Olivier Gourmet, mais ok pour Benoît Poelvoorde. Il y a un troisième tome, "Miroir de nos peines", peut-être patienter pour cette mouture.
Le deuxième tome de la trilogie de Pierre Lemaitre, "Les enfants du désastre", le premier étant le fameux "Au revoir là-haut", prix Goncourt 2013 et adapté au cinéma par Albert Dupontel. L'adaptation du roman était une collaboration avec Dupontel, aussi pour les dialogues, césar 2017 de la meilleure adaptation alors qu'on ne reconnait en rien l' écriture dense mais facile, l'expressionnisme des situations souligné d'humour. Cette fois-ci Lemaitre est l'unique responsable de l'adaptation, scénario et dialogues et malheureusement on ne reconnaît pas plus son style jubilatoire. (Pour l'adaptation réussie d'un livre au cinéma, suivre le maître, Luchino Visconti, qui renonça sagement à mettre en scène Proust et La Recherche mais offrit une merveilleuse version de "Mort à Venise"en choisissant de raconter une autre histoire que celle de Thomas Mann). En plus l'histoire 2 est moins complexe et originale que la 1 et on s'ennuie presque vers la fin, l'incendie c'est la montée du nazisme et le spectre de la deuxième guerre mondiale. La mise en scène est de Clovis Cornillac, toujours ici aussi bon acteur et sexy, mais il a dû prendre un cours accéléré sur la mise en scène cinématographique expliquée aux nuls : travellings interminables sans fondement, profondeur de champ inouïe sans utilité, pas si bonne direction d'acteurs pour Léa Drucker et Olivier Gourmet, mais ok pour Benoît Poelvoorde. Il y a un troisième tome, "Miroir de nos peines", peut-être patienter pour cette mouture.
Un film qui dure plus de deux heures, j'y vais souvent à reculons...Et pourtant il, est d'agréables surprises où le temps passe en un éclair....Et pour cause la mise en scène de Monsieur Cornillac est éblouissante, ( on pourra rapprocher son style de Dupontel, pou ceux qui connaissent) et nous livre une histoire du 20ème siècle tout fait descriptive et émouvante...Bravo au acteurs et actrices ( J'ai été "troublé par la sensuelle Alice Isaaz, vue dans une belle course avec Dany Boon), Bravo à Léa Drucker impériale dans son rôle principal, à Benoit Pooelvorde et Olivier Gourmet, les méchants hommmes d'affaire, au petit Paul, la victime, etc...Sur le thème de la, vengeance, le film tient toute ses promesses avec conviction, que ce soit le scénario, la prise de vue (admirable), les décors magnifiques et historiques, la musique et des dialogues toujours judicieux;..Ce film est aussi une page d'histoire du 20ème siècle non connue, il semble que ce soit une histoire vraie, restez à la fin du film...Cela faisait longtemps que le inéma français n'avait pas été à pareille "fête", à ne pas rater à mon humble avis.......
Film très bien mené,,des décors et des acteurs au niveau..
Bravo à Monsieur Cornillac pour cette belle réalisation, a voi!
Bravo à Monsieur Cornillac pour cette belle réalisation, a voi!
Flamboyant ! excellente adaptation du roman de cette belle trilogie de Lemaitre.
Bravo Clovis pour la qualité de la mise en scène, du choix des acteurs, des décors et costumes. un grand film d'époque autour d'une histoire dense et captivante.
Bravo Clovis pour la qualité de la mise en scène, du choix des acteurs, des décors et costumes. un grand film d'époque autour d'une histoire dense et captivante.
Adaptation fidèle,
Manque peut-être un peu de caractère
Belle reconstitution de l'époque
Belle présentation de Clovis Cornillac !
Manque peut-être un peu de caractère
Belle reconstitution de l'époque
Belle présentation de Clovis Cornillac !
Un film qui repose sur un scénario exceptionnel, un jeu d'acteurs très fin et une reconstitution soignée du Paris d'entre deux guerres. La mise en scène est une performance en soi : aucune longueur et des détails qui permettent subtilement aux spectateurs de suivre le fil de l'histoire.
Après avoir découvert tardivement “Au-revoir là-haut”, j’enchaîne littéralement avec la suite “Couleurs de l’incendie”. D’ailleurs, je préfère cette suite car elle est plus prenante et je n’étais pas fan du côté comédie du premier film. Par conséquent, je trouve ce film vraiment excellent avec quelques longueurs mais un scénario bien ficelé et une réalisation très léchée.
Effectivement, l’histoire est vraiment prenante dès le début et intéressante de A jusqu'à Z. On nous plonge directement dans le récit ; mais ce film a le même problème que le précédent, il y a trop de manichéisme mais ce n’est pas si dérangeant. Il n’y a simplement aucune surprise. Sinon, les protagonistes sont vraiment attachants et les péripéties sont extrêmement satisfaisantes. Le rythme est relativement trop long mais chaque séquence à son importance et l’enquête est vraiment bien ficelée. Par contre, il manque quelques liens directs avec “Au-revoir là-haut”, mais cela reste du chipotage.
Quant à la réalisation, tout comme le premier, elle est très ambitieuse mais en mettant le niveau légèrement au-dessus. Par exemple, les mouvements de caméra sont très stylés, malgré quelques plans disgracieux à cause de zoom ou autres, les plans sont très jolis. D’autant plus que la direction photographique est vraiment propre et certains plans sont des tableaux ; le réalisateur nous laisse profiter en faisant durer les plans. Sinon, je trouve que la musique est plus présente que lors du précédent film ; elle est beaucoup plus importante et les compositions sont très belles.
C’est donc sans surprise que je recommande ce film car l’enquête est vraiment prenante, sur une mise en scène vraiment de qualité et très littéraire. Par contre, le changement d’acteur est un peu déstabilisant au début mais j’ai fini par m’y habituer.
Effectivement, l’histoire est vraiment prenante dès le début et intéressante de A jusqu'à Z. On nous plonge directement dans le récit ; mais ce film a le même problème que le précédent, il y a trop de manichéisme mais ce n’est pas si dérangeant. Il n’y a simplement aucune surprise. Sinon, les protagonistes sont vraiment attachants et les péripéties sont extrêmement satisfaisantes. Le rythme est relativement trop long mais chaque séquence à son importance et l’enquête est vraiment bien ficelée. Par contre, il manque quelques liens directs avec “Au-revoir là-haut”, mais cela reste du chipotage.
Quant à la réalisation, tout comme le premier, elle est très ambitieuse mais en mettant le niveau légèrement au-dessus. Par exemple, les mouvements de caméra sont très stylés, malgré quelques plans disgracieux à cause de zoom ou autres, les plans sont très jolis. D’autant plus que la direction photographique est vraiment propre et certains plans sont des tableaux ; le réalisateur nous laisse profiter en faisant durer les plans. Sinon, je trouve que la musique est plus présente que lors du précédent film ; elle est beaucoup plus importante et les compositions sont très belles.
C’est donc sans surprise que je recommande ce film car l’enquête est vraiment prenante, sur une mise en scène vraiment de qualité et très littéraire. Par contre, le changement d’acteur est un peu déstabilisant au début mais j’ai fini par m’y habituer.
Formidable Benoit Poelvorde dans le rôle de l'affairiste cynique, émouvante Léa Drucker dans le rôle de grande bourgeoise découvrant la vraie vie.
Magnifique Fany Ardant chantant le cœur des esclaves devant Hitler.
Bref un bon moment de cinema
Magnifique Fany Ardant chantant le cœur des esclaves devant Hitler.
Bref un bon moment de cinema
Après le formidable Albert Dupontel qui avait tourné un baroque "Au revoir la-haut", voici le 2e opus de la trilogie, mis en scène cette fois-ci par le très académique Clovis Cornillac. Ça fait penser au cinéma de Claude Autant-Lara faisant tourner Edwige Feuillère. Du cinéma d'après guerre, bien décoré, avec des beaux costumes, avec des acteurs bien peignés qui récitent bien leur texte en mettant le ton, pour une fable bien sage, pleine de bons sentiments...
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