J’ai vu ce film ce soir après avoir relu, avec le même plaisir, le deuxième tome de la trilogie de Pierre Lemaitre. J’étais curieuse de voir ce qu’allait donner la suite d’Au-revoir là-haut au cinéma. Passer derrière Albert Dupontel était un vrai défi pour Clovis Cornillac. Ce film m’a plu dans l’ensemble mais laisse un sentiment d’inachevé. Les personnages ne sont pas fidèles au livre, surtout Solange, la cantatrice. Fanny Ardant n’est absolument pas crédible. C’est dommage. Bref, c’est tiré du livre sans l’être vraiment, contrairement au premier opus.
Après "Au Revoir Là-Haut" voici une nouvelle adaptation de Pierre Lemaitre, crédité ici comme scénariste et dialoguiste. Une histoire de vengeance sous fond d'effondrement économique dans l'entre-deux guerres. Les décors, les costumes, l'interprétation, tout est joli, tout ronronne, rien ne surprend. On a presque envie de rire quand il faut rire, et pleurer quand il faut pleurer. Et puis on se dit, sans étonnement, que Corvillac est bien piètre réalisateur comparé à Dupontel.
Merci Clovis Cornillac pour nous avoir donné un grand film : tout dans votre film est réussi. L'histoire captive, les acteurs jouent juste elles décors sont sublimes. Quel plaisir au final nous est offert. Comme le disait Jean Gabin, un bon film c'est d'abord une histoire, j'ajouterai que le jeu des acteurs peut sublimer l'histoire et dans Couleurs de l'incendie, les acteurs sont en haut de l'affiche. Merci à toutes et à tous.
Un film bien rythmé , avec de bons jeux d'acteurs et un scénario qui retient en suspens le spectacteur jusqu'au bout. Néanmoins, vous pouvez enlever une petite étoile si vous avez déjà lu le livre à cause de la suppression du suspense.
Mon dieu que c est lourd, laborieux, rempli de clichés. On a l impression d une BD de mauvais e qualité. Autant j appréciais Cornillac acteur autant je ne le crois pas fait pour réaliser un film. Ce n est en tous cas pas un problème de budget , colossal a priori !
Déception pour cette adaptation de Pierre Lemaitre où l'ensemble des acteurs est passé à côté de son sujet. Même Olivier Gourmet surjoue maladroitement, lui d'ordinaire si talentueux. L'adolescent qui joue Paul digne d'une "zezette " avec ses dents en avant et ses expressions, Léa Drucker insipide et creuse, personne n'arrivant à relever le niveau. La trame de l'histoire est quant à elle bâclée et de grosses facilités scénaristiques sont employées, rien n'est crédible ( quelle farce a l'opéra de Berlin et lors de la fuite). C'est limite grotesque par moment. Aucun personnage n'est approfondi. C'est très long pour un résultat mitigé. Reste les beaux décors et costumes et une réalisation de qualité. Aurait pu faire bien mieux
Oui bien sûr on pense au cinéma qu on aime tous mais le problème c est que le réalisateur reste beaucoup trop appliqué et qu au final on se perd un peu. Des scènes ne sont pas si assumées que ça et il en manque qu on aimerait voir pour le bon développement de certains personnages comme le fils par exemple. Bien sûr ça aurait pu être mieux mais le tout n est pas désagréable.
J'ai adoré ce film et le reverrais avec plaisir. Les acteurs sont parfaits dans leurs role. La trahison la haine la beauté sont réunis et comme toujours Fanny ardant magnifique
J'entends dire que le film est "académique", mais qu'est-ce que cela veut dire exactement ? C'est devenu un terme valise histoire de dire qu'on n'a pas aimé, sans être capable de définir pourquoi. Couelurs de l'incendie est à la fois une chronique et un thriller, avec deux fils conducteurs parallèles: le principal avec la mère, le secondaire avec le fils. L'ensemble nous parle de l'époque, de la société, de l'ambiance particulière des années 30 entre deux guerres. Bien joué, prenant, et une belle musique en accompagnement.
Ai vu "Couleurs de l'incendie" de Clovis Cornillac d'après le roman de Pierre Lemaitre. Idéal film du dimanche pour un film made in France surproduit, dans la lignée des films de Claude Berry. Le Budget doit se voir sur l'écran et les spectateurs doivent en avoir pour le prix de leur billet. La reconstitution des années 30 dégouline des décors et des costumes, un casting sans surprise (Benoit Poelvoorde dans le rôle du Méchant, Fanny Ardant dans celui de la Diva, Alice Isaaz dans celui de la Garce...) musique un peu envahissante, airs d'opéra archi connus et convenus. Le vrai film de commande. Des ralentis complaisants, des scènes sur-lignées qui ne font pas toujours confiance à l'intelligence du spectateur même amorphe dans son fauteuil par un dimanche de pluie automnal. Mais ce n'est pas déplaisant non plus. On se laisse mener pas cette histoire de vengeance sur une dizaine d'années quand bien même le scénario est assez improbable et que l'intrigue semblait un peu plus réaliste sous la plume littéraire de Pierre Lemaitre. A l'écran tout va vite et devient un enchainement de faits sans jamais trop développer la psychologie des personnages. Léa Drucker était l'actrice idéale pour le rôle de Madeleine Péricourt, elle est intense et ne se caricature jamais. Poelvoorde a un peu trop regardé "La Zizanie" de Claude Zidi, dans lequel Louis de Funès campe un chef d'entreprise histrion et hystérique. C'est du cinéma qui ne vieillira pas puisqu'il est déjà vieux et d'un autre temps très indéfinissable. C'est ripoliné et rutilant. Il ne manque pas un figurant, ni une tasse de thé (qui a même droit à sa grande scène au ralenti). C'est sans surprise et exactement comme ce à quoi l'on s'attendait... Ca ne fait pas de mal et parfois ça fait même un peu de bien.
COULEURS DE L'INCENDIE (2022): Madeleine, suite à la mort de son richissime père, réalisera mais beaucoup trop tard que son entourage sera constitué de vautours. Fin des années 20, la crise fait rage en Amérique et commence à se faire ressentir en France. A l'Est, une Allemagne haineuse fait trembler par ses mesures nasillardes. Des hommes d'affaire n'hésiteront pas à profiter de la situation. Mais Madeleine... elle, n'oubliera pas son passé. Un scénario machiavélique où la vengeance se construira au fil des années, suivant les traitrises, les rencontres, mais aussi grâce à cette ambition assoiffée de notoriété allongée sur un matelas d'argent. Dès le début, l'intrigue captera l'attention par un enchainement de situations qui ne fera jamais planer de temps mort. Une époque magnifiquement représentée, une direction d'acteurs sans reproche (Benoît Poelvoorde, un homme d'affaire sérieux et abjecte, Léa Drucker, une jolie rancunière, Clovis Cornillac, le fidèle chauffeur de madame). Tout simplement, un très bon film Français.