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Simon Bernard
141 abonnés
555 critiques
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3,0
Publiée le 11 mars 2023
Hommes au bord de la crise de nerfs rassemble une flopée de personnages masculins qui se sentent mal dans leur vie. Ils suivent un stage de développement personnel dans le Vercors en compagnie d'une coach qui a des méthodes peu orthodoxes. Le film est feel-good et très axé sur l'écologie, le vivre-ensemble et l'entraide. Ce qui est dommage, c'est peut-être la frilosité avec laquelle la réalisatrice aborde ce qui semblait être le sujet principal du film : la place du masculin, son rapport au monde, son rapport à la femme ? Ces sujets sont à peine effleurés et on pouvait s'attendre à entrer plus profondément dans la psychée de ces hommes.
Un navet total que même des acteurs réputés n’arrivent pas à sauver. Ce n’est pas drôle, mal joué, comme s’il n’y avait pas de scénario et que les scènes étaient improvisées… à éviter d’urgence.
Sept hommes ayant pété les plombs se retrouvent dans une thérapie de groupe en pleine nature sauvage. Le scénario se résume à ça et ce n’est pas parce que l’on réuni beaucoup d’acteurs connus (et bons pour certains) que le film est réussi. L’excellent jeu de Pascal Demolon en écrivain raté et de Laurent Stocker en conducteur de métro dépressif ne parvient pas à faire oublier la faiblesse de l’histoire et les situations convenues. Et que le coach soit une femme n’apporte rien, ou en tout cas n’est pas exploité.
Une comédie française qui se laisse regarder avec plaisir. Le casting est bien trouvé et le scénario plus subtil qu'il n'y paraît. On n'évite pas certains clichés mais on en rit quand même de bon cœur. Un film à voir en famille pour passer agréable moment.
Acteurs en roue libre sans vraie direction sur une trame pas suffisamment écrite, que c'est difficile de tenir jusqu'au bout. Il manque beaucoup d'ingrédients pour que ça fonctionne, désolé je ne peux pas le conseiller.
L’actrice Audrey Dana, découverte chez Lelouch, avait surpris son monde en réunissant pour son premier film derrière la caméra pléthore des plus grandes comédiennes françaises, d’Isabelle Adjani à Sylvie Testud en passant par Laetitia Casta ou Géraldine Nakache. Toutes au casting de sa comédie féminine et féministe avant l’heure hautement recommandable et au titre malicieux : « Sous les jupes des filles » qui avait obtenu un joli succès en salles. Elle s’était ensuite rétamée avec une comédie à l’humour très lourd, « Si j’étais un homme » qui s’est tout autant manger un four au box-office. Elle fait machine arrière en revenant avec une nouvelle comédie chorale mais cette fois sur les hommes, peut-être pour retrouver le succès. Alors si « Hommes au bord de la crise de nerfs » n’a pas trop fonctionné en salles, il est tout de même sympathique et nous fait passer un bon moment et relève le niveau de son précédent essai (sans atteindre l’excellence du premier).
On y voit sept hommes de tous âges, au bord de l’implosion personnelle, signer pour un stage de développement personnel en pleine nature et coacher par une femme. Si le déroulement est très (trop) attendu, on se laisse aller. En effet, il est logique qu’au début ils ne s’entendent pas pour faire fonctionner la machine à quiproquos et comique de situation pour qu’ensuite ils s’apprivoisent et déclencher celle à tendresse et à solidarité. On ne sera donc jamais surpris ou étonné de ce côté-là, malheureusement. Ensuite, tout cela sent parfois un peu l’improvisation (voulue ou non) et il y a donc des scories qui polluent un peu l’ensemble. On pense à un Ramzy Bédia qui en fait un peu trop et au jeune Max Baissette de Malglaive qui n’est pas toujours juste. Ou encore à Francois-Xavier Demaison qui nous joue toujours la même partition. Enfin, certains gags tombent à plat et le scénario n’est guère étoffé, se contentant d’enchaîner les soucis des uns et des autres pour que chacun ait son petit moment à lui.
Mais, à l’inverse, « Hommes au bord de la crise de nerfs » nous offre des moments très drôles, notamment au début, quand tous ces messieurs galèrent en pleine nature ou au détour de quelques répliques bien senties. On peut aussi compter sur les compositions de Laurent Stocker, au-dessus du lot et tour à tour drôle et émouvant, de Pascal Demolon qui, au détour d’une scène, nous conquiert, d’un Thierry Lhermitte impeccable et de la découverte Mickaël Gregorio. En parallèle, Marina Hands gère tous ces hommes de manière admirable. On apprécie aussi les valeurs sur la nature et la manière naturaliste dont celle-ci est filmée. Et, si l’humour capote une fois sur deux, les belles valeurs et l’émotion finale sont plutôt bien réussis. Alors ce n’est pas le film du siècle, ni même la comédie de l’année, mais on passe un bon moment.
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Ce film est une vraie bouffée d'air frais. Il est profond malgré la légèreté affichée. Les paysages sont magnifiques, les acteurs bien choisis. On ressens un vrai amour de cette coach pour les humains blessés, brisés. Marina Hands est parfaite dans son rôle, et je me suis même laissée surprendre à aimer le jeu de Thierry Lhermitte que je ne pensais pas au niveau des autres au départ. Merci à la réalisatrice pour ce film humain, touchant, et plein d'humour.
Je n'attendais pas grand chose de cette comédie chorale, je craignais même le pire... Eh bien, le film est ma foi fort sympathique. Le casting, très hétéroclite, est tout à fait complémentaire. Les situations, sans être tordantes, sont assez cocasses et le film met vraiment de bonne humeur.
Malgré le petit clin d’œil au titre du film de Pedro Almodóvar, le troisième long-métrage d’Audrey Dana, réalisé en 2022, reste une comédie chorale bien convenue. Il n’y a pas grand-chose à en retenir même si la distribution très hétérogène semble alléchante sur le papier (Ramzy Bedia, François-Xavier Demaison, Pascal Demolon, Thierry Lhermitte, Laurent Stocker, etc.). L’histoire de ces hommes réunis pour une thérapie de groupe en pleine nature sauvage développe les poncifs habituels sur le dépassement de soi et le respect de l’autre. Finalement, la multitude de personnages ne permet pas de s’intéresser à leurs petits tracas, le scénario ne faisant que papillonner de l’un à l’autre. Bref, un divertissement bien fade juste sauvé par le vertueux message sur l’écologie.
Une bien belle brochette d’acteurs tous plus déjantés les uns que les autres pour un scénario convaincant et bien écrit, quelques belles passes au niveau des dialogues. D’une comédie qui aurait pu être très légère, on a un film plutôt profond. Une belle surprise qui aurait mérité un autre succès en salle.
Une comédie paresseuse, convenue et bienpensante sur un sujet, la dépression masculine et la middle age crisis qui aurait pu donner un film intelligent, subtile et en phase avec les grandes questions de la société contemporaine. Almodovar avait réalisé un merveilleux femmes au bord de la crise de nerf, riche et humain. On en est loin ici, humour poussif et caricature du masculin, un naufrage malgré une distribution de haut niveau.
On est pas là sur une comédie française oubliable, nulle, pas drôle ect... C'est une comédie qui a du coeur, on pleure, on sourit et on rit beaucoup. Tous les personnages sont bien écrits et attachants, tous drôle. Quand au scénario, il est vraiment original et une idée de base vraiment bien pensée, dommage qu'il manque d'être peaufiner, mais vraiment, on rigole souvent. Des blagues bien écrites et drôles et une fin vraiment bonne.
Tout les ingrédients étaient là pour faire un bon film: des acteurs et actrice géniaux, une idée de scénario sympa, mais ça ne l'a pas fait. Quel dommage !