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Estonius
3 351 abonnés
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4,5
Publiée le 26 octobre 2013
Dans ce film , contrairement au film de James Whale, on n'éprouve aucune empathie pour la créature de Frankenstein, le scénario préférant s'attarder sur le personnage du Baron, illuminé cynique remarquablement interprété par Peter Cushning. En fait seules les femmes sont sympathique dans ce film… (Superbe Hazel Court !). Nous avons là une série B de prestige très bien réalisée et au rythme soutenu.
Frankenstein revisité en couleurs par Fisher et la ‘’Hammer film’’. Tout est dit, il n’y a plus qu’à regarder ce premier opus de la série des 5 tournés entre 1957 et 1973. Ils sont tous intéressants et font plus la part belle au baron qu’au monstre . La société anglaise victorienne n’est pas épargnée ce qui donne daventage de consistance à ces films qu'à ceux de Whale qui demeurent du pur cinéma hollywoodien. Le scénario de ce premier film est soigné, Mary Shelley n’est pas trahie, le coté horrible de Frankenstein est parfaitement montré; il n’y a rien à attendre de cet homme totalement dépourvue de conscience humaine. La couleur apporte du raffinement mais n’a pas autant d’importance que dans les Dracula ce qui techniquement est vraiment une bonne chose. Il faut savoir que comme dans les serials ce film a une suite qui commence exactement au moment ou il se termine, il serait dommage de ne pas la voir.
"The Curse of Frankenstein" est célèbre comme étant premier film colorisé de la Hammer. Son énorme succès (il rapporta près de 70 fois son budget !) encouragea la firme à continuer dans cette voie, et à ré-adapter les autres créatures de la Universal. On y retrouve les ingrédients qui feront le charme de ces productions. Des détails glauques appuyés par la couleur, dont le sang bien vif. Un monstre hideux. Un château gothique. Des costumes là encore colorés, dont des robes mettant en valeur les dames. Sans oublier ici le plus célèbre trio de la Hammer en action. Terence Fisher à la réalisation, Peter Cushing et Christopher Lee dans les rôles principaux. La participation de ce dernier est très limitée, le temps de quelques scènes. Mais Peter Cushing, très à l'aise, apporte de la densité au personnage de Frankenstein. Dans la plupart des versions, le savant est un irresponsable, tendance mégalomane. Ici, il est en sus manipulateur et assassin ! Une vraie ordure, qui deviendra le fer de lance d'une franchise de 7 films au total, dont 6 avec Cushing. Deuxième plus grosse franchise de la Hammer, après Dracula, qui accompagnera le studio dans ses succès, ses errements, puis la fin de ses films d'horreur gothiques. Toujours est-il que cette itération conserve tout son intérêt, pour son ambiance typique du studio britannique, et sa vision du personnage.
Un film servi par l'excellent Peter Cushing. Le scénario est bon, les décor sont beaux mais l'ensebmle eu gagné plus d'intérêt s'il avait été moins bavard et avait plus de rythme.
Un petit chef d'oeuvre gothiquo-réaliste. En effet, Cushing et les autres acteurs joue avec beaucoup de croyance leur role, Lee arrive aussi à faire comprendre à quel point la créature est éffrayé. C'est filmer très bien, justement réaliste et les décors sont d'un gothique sublime. Terrence Fisher réalise un chef d'oeuvre.
Avec son premier film pour le compte de la Hammer, Terence Fisher signait une version classieuse du mythe de Frankenstein dont la principale originalité est de se focaliser sur le célèbre baron et de faire de lui le vrai monstre de l'histoire. L'ambiance en devient parfois dérangeante d'autant que Peter Cushing signe une prestation mémorable sous les traits d'un savant manipulateur sans la moindre éthique et à deux doigts de sombrer dans la folie totale. La réalisation est maîtrisée de bout en bout et on regrette juste que la psychologie du monstre n'a pas été aussi creusée que son look plutôt effrayant.
Premier Frankenstein produit par la Hammer, ce film porte toutes les marques de fabrique du studio mais aussi tous les défauts de la plupart des Frankenstein, un manque de souffle et de rythme. Mais il y a les décors fabuleux et Peter Cushing est grandiose.
The Curse Of Frankenstein est le premier film sur le monstre que sortira la Hammer, il aura un succès retentissant qui entraînera plusieurs suites. La Hammer a apparemment été obligée de s’éloigné le plus possible de la version des années 30 de James Whales avec Boris Karloff, ainsi le film de Fisher se concentre bien plus sur le comte de Frankenstein et non sur la créature tout en introduisant un nouveau personnage de premier plan : l’ami de du comte. C’est ce personnage qui présente en réalité une réelle nouveauté et non l’apparence du monstre même si celle-ci est différente aussi, en effet l’ami du comte joué par un très bon Robert Urquhart amène beaucoup à l’histoire. Peter Cushing est positivement excellent dans le rôle du comte amenant tout ce qu’il faut au personnage, du grand art. On voit finalement peu la créature au profit d’une plus grande tension mais celle-ci est incarnée avec talent par Christopher Lee. Seul bémol, le maquillage bleu fluo passe assez mal, on est plus en noir et blanc, de ce point de vu là Karloff était bien plus impressionnant. La mise en scène de Fischer m’a semblé très bonne, pour les dialogues il pose simplement sa caméra dans un coin se qui contraste avec les gros plans sur les visages dans les scènes clefs du film. La bande originale est elle aussi bien réussie, la fréquente présence de musique est ici un atout certain. Bref, The Curse Of Frankenstein est un film assez jouissif qui vaut vraiment le détour.
Une grande réussite de la Hammer: librement inspiré du roman "frankenstein", la mise en scène à nouveau soignée de Terence Fisher et le jeu inspiré de Peter Cumming et Christopher Lee, pour une fois respectivement en méchant et en gentil, font de ce film de série B l'un des meilleurs du genre. On sent que ce film a inspiré de façon diverse des gens comme Mel Brooks ou Tim burton.
Encore un très bon film de la Hammer, réalisé par Terence Fisher. La mise en scène est soignée et les décors sont réussis. Peter Cushing joue très bien le rôle du Baron Frankenstein prêt à tout pour mener à bien ses expériences et Christopher Lee assure très bien le rôle de la créature.
Ah c'est sur qu'il n'a pas le charme de la version de James Whale, ce « Frankenstein s'est échappé », la prestation du grand Christopher Lee s'avérant finalement un peu décevante, ce dernier il est vrai peu aidé par un aspect trop caricatural de la créature, ce qui était loin d'être le cas de celle immortalisée par Boris Karloff, encore plus dans « La Fiancée de Frankenstein ». Mais ce que perd cette version en subtilité du point de vue de la Créature, elle le gagne finalement en intérêt vis-à-vis du personnage de Frankenstein. Plus fringant, plus présent, nettement plus ambigu que dans la version de 1931, celui-ci apporte une dimension assez neuve à ce personnage au cinéma, s'avérant aussi fascinant par moments que méprisables à d'autres, l'élégance naturel du toujours très bon Peter Cushing faisant le reste... Et quand en plus l'univers créé par Terence Fisher, bien que peut-être un peu limité au niveau des moyens, s'avère des plus agréables visuellement, tout en couleurs vives des mieux rendues, le plaisir est d'autant plus réel. Un bon cru de la « Hammer ».
Magnifique ! Quel travail d'atmosphère ! C'est tout à fait le type de film que j'aurais adoré voir 10 ans plus tôt. Des décors magnifiques, des acteurs qui jouent bien, une créature particulièrement ambigue (Christopher Lee en pleine forme), et une mise en scène soignée. Un grand film de la Hammer. Ce début des péripéties du docteur Frankenstein est une réussite.
encore 1 horror-gothic de cette fameuse maison Hammer ou les scènes de nuit sont les + réussis, ainsi que les portraits pas inintéressants de ce fameux jeune docteur et son double féminin monstrueux (les séquences de "branchements" étants proprement renversantes); le film jouissant donc d'une base réaliste lui apportant une aura étrange, quoique le tout souffre hélas de cette lenteur barbare propre à toutes les sequels.
Légendaire studio anglais qui a marqué l’histoire du cinéma d’horreur de son empreinte si particulière dans les années 50 et 60 (et 70 dans une bien moindre mesure), la Hammer est responsable de quelques petites pépites… parmi lesquelles on retient essentiellement les "Dracula" avec Christopher Lee et les "Frankenstein" avec Peter Cushing. Et c’est avec grand plaisir qu’on retrouve les deux têtes d’affiche stars du studio réunies dans ce "Frankenstein s’est échappé" (titre français pas forcément heureux, qui reprend la confusion habituelle entre le créateur et sa créature… contrairement au titre anglais "The Curse of Frankenstein"), premier opus de la série du monstre créé par Mary Shelley et véritable réussite qui a su se démarquer des légendaires films d’Universal (avec Boris Karloff). On retrouve, ainsi, ses couleurs si marquées (qui tranchent avec le noir et blanc stylé des productions Universal), ses décors à la fois extraordinaires et cheaps, sa représentation frontale de l’horreur (le sang n’est pas dissimulé comme chez Universal) et sa sexualité (certes, à peine effleurée ici mais qui constituera une vraie marque de fabrique pour les films à venir). Le film est, ainsi, plus charnel que ces prédécesseurs (plus classieux). Regarder un film de la Hammer, c’est un peu comme entrer dans une maison hantée : on sait que ce qu’on voit n’est pas réel mais on ne peut s’empêcher de se laisser porter par l’univers proposé. Ainsi, bien qu’il traite d’une histoire qu’on croit connaître par coeur, "Frankenstein s’est échappé" propose quelque chose de vraiment différent sur le plan visuel mais, également, sur le plan scénaristique. Ainsi, le réalisateur Terence Fisher (l’autre star du studio) fait du Baron Frankenstein le véritable héros de son film. Interprété par le fantastique Peter Cushing, le personnage est bien moins sympathique qu’à l’accoutumée puisque sa folie destructrice s’explique toujours par la cause scientifique mais va, ici, beaucoup plus loin. Victor Frankenstein a toujours été dépeint comme un jusqu’au-boutiste aveuglé par sa soif de découverte. Il est, désormais, fou à lier et totalement amoral spoiler: (il n'hésite pas à tuer lui-même ce qui se dresse entre lui et son projet) … ce qui est une vrai plus-value pour le film et vient brouiller les frontières habituellement tracées entre lui et son monstre. La Créature est d’ailleurs, incarnée par Christopher Lee (difficilement reconnaissable avec cette tronche rapiécée et cet œil flippant) et prend ses distances avec l’aspect habituel du monstre personnifié par Boris Karloff (un crâne disproportionné, le teint qu’on imagine vert, des écrous dans le cou…). Il s’agit, une nouvelle fois, d’une excellente chose (justifiée par un problème de droits) puisque ce nouveau look propose un vrai renouveau et se montre plus crédible et, surtout, plus effrayant que son homologue des années 30. Le seul véritable point commun entre les deux interprétations du monstre est l’aspect terriblement pathétique de cette créature, que Christophe Lee parvient parfaitement à retranscrire. Ces deux personnages sont d’une telle force visuelle et scénaristiques qu’ils ont tendance à éclipser le reste du casting, dont on retient tout juste Robert Urquhart en complice malgré lui (et accessoirement archétype de la Cassandre qui prévoit la catastrophe mais qu’on écoute pas) et sûrement pas Hazel Court en ravissante nunuche. On peut, cependant, reprocher au scénario d’être parfois un peu trop ronronnant ou d’utiliser beaucoup de grosses ficelles spoiler: (la bonne qui menace de tout révéler et qui va connaître un sort funeste, la chute finale du monstre dans l’eau qui est censée l’avoir totalement détruit…) mais le charme opère incontestablement. Et puis, Terence Fisher a eu la bonne idée de raconter son histoire sous la forme d’un récit délivré par un Frankenstein captif en attente de son exécution… ce qui permet de faire passer le spectateur, (en empathie avec le personnage au début du film) de revoir son jugement au fur et à mesure que l’intrigue avance, jusqu’à l’implacable final (qui sera remis en question par les nombreuses suites). "Frankenstein s’est échappé" est, donc une véritable bouffée de nostalgie pour tous les amoureux de l’horreur à l’ancienne et marque une véritable évolution du genre. J'ai, tout de même, préféré le "Frankenstein" produit par Universal dont l'élégance et la poésie n'est pas dépassée ici.