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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 juin 2007
Un Road-movie efficace, à conditions d'aimer le style Kitano, sinon passer votre chemin. Les normes du Road-movie sont respectées, mais c'est surtout le genre Kitano qui est respecté(rythme lent, humour subtile rempli de gags très japonais,...). Beat Takechi incarne magistralement son personnage de l'arnaqueur bête et méchant et réussi un film à la réalisation très sobre avec une histoire attachante et un atmosphère assez léger. Quelques point faibles quand même comme ce passage creux assez difficile à supporter pour les néophytes, on note aussi une fâcheuse tendance qu'a Kitano de se focaliser sur son personnage quand il joue dans ses films. BO très simple composé d'une seul musique et de ses variantes.
L'été de Kikujiro, est un film bourré d'émotions et poésies. Kitano en Yakuza viellisant est génial. Ce film mélange humour et mélancolie a merveille. En bref L'été de Kikujiro nous fait parvenir les bonnes ondes et ca, ca ne nous déplait pas.
C'est beau, c'est frais et on aime beat/ Takeshi kitano. Que demander de plus ? Cette aventure qui coule sur une musique sublime avec un jeu d'acteur drôle, émouvant et sympathique nous ravis. Takeshi kitano signe ici une œuvre exceptionnelle qui restera (au moins pour ma part) gravé dans l'histoire du cinéma .
Un film tendre qui à la force de s'améliorer au fur et à mesure qu'il avance. "Kikujiro no netsu" (Japon, 1999) de Takeshi Kitano reprend le filon du duo incompatible usé à milles reprises par le cinéma américain. Or Kitano réussi à donner à son film une fraicheur grâce à sa construction chapitré, à la candeur de l'enfant, au jeu clownesque de Kitano, aux dialogues réussis et aux situations farfelument attendrissantes. Le film aux scènes oniriques réussit à confondre le statut de l'enfant et le statut de l'adulte. Qui est l'enfant entre Kitano et le gamin ? En marge de l'univers sanglant habituel à la filmographie de Kitano, "Kikujiro no netsu", ponctué par des peintures du cinéaste et l'une des meilleurs oeuvres de Kitano puisque l'une des plus intimes.
Pas grand chose à dire sur cette vaine tentative d'adoucir les mœurs yakuzas du plus célèbre clown du paysage audiovisuel nippon. L'Eté de Kukjiro est une suite de scènes de bouffonneries parfois réussies, parfois poussives où Kitano tente d'apporter une dose de fraîcheur. Excessif au demeurant, et parfois manichéen, ce Kitano là n'en oublie pas pour autant de briller de par deux ou trois idées graphiquement esthétisantes. Le concept de jeu prédomine, comme dans la plupart des films de l'auteur japonais, par ailleurs, même les plus "sérieux". La photographie est plutôt réussie, même si l'on a connu mieux de la part de l'auteur de Sonatine et Hana-Bi. C'est dans l’absurde et le cabotinage que les personnages évoluent, comme dans l’esprit d'un jeune enfant. En permanence excessif, le concept en devient parfois usant. La composition de l’acolyte musical de Kitano, Joe Hisaishi vient apporter une touche émotionnelle de qualité qui n'est pas négligeable. Deux, trois idées intéressantes donc, une touche résolument absurde et bouffonne parfois pompeuse, un peu d'émotion qui découle du situationnel, mais c'est tout... Rien à rajouter sur ce Kitano mineur, vite vu, vite oublié.
Kitano voulant changer de genre après le grand "Hana-Bi", notre grand enfant a brillamment réussi ce défi en nous offrant un joli conte. On suit avec joie ces personnages attachants sous le rythme de la discrète musique de Hisaishi. Se dégage de nombreuses scènes une sensibilité rare et enfantine, d'autres abordent des thèmes difficiles en les contournant par l'humour léger régnant dans ce divertissement. Un film poétique simple et sans prétention amenant à nous faire partager entre joie et pleurs, une bouffée d'air.
On ne peut pas dire que l'on passe un désagréable moment lors de l'été de Kikujiro, mais tout repose sur le personnage de Takeshi Kitano et rien d'autre. Certains passages sont longs. Pas forcément indispensable lorsqu'on fait sa filmographie. Je ne recommande pas !
Kitano, fait la démonstration que le cinéma peut être d'une simplicité cristalline. Porté par la musique de Joe Hisaishi, l'habituel compositeur de Hayao Miyazaki, l'histoire simple d'un gamin livré a lui-même et d'un Yakuza déjanté... Pas de méchant, juste des vraies valeurs, un petit plaisir acidulé et très japonais.
Une oeuvre vraiment à part dans l'univers de Kitano, un film d'une grande tendresse et d'une grande humanité loin de la violence de "Hani bi" ou autre, plus caractéristiques du style Kitano. Kitano acteur est ici excellent, à la fois drôle et touchant, out comme son jeune partenaire. Leur été initiatique est attachant. Peut-être pas un film majeur pour Kitano mais un film tellement à part ans sa filmographie qu'il serait dommage de le rater.
Le premier Kitano que j'ai vu et celui qui m'a donné envie de découvrir son oeuvre (et je ne l'ai pas regretté). Je suis tombé dessus par hasard sur arte le temps d'une pause pub d'un autre film. Il m'a fallut une scène pour me dire que j'avais choisi le mauvais film et qu'il fallait absolument que je ne loupe pas la rediffusion. J'ai alors découvert une oeuvre simple et poétique, simplement magique. On rit, on pleure, on s'émerveille devant ce road movie qui réunit un vieux yakuza (Kitano) et ... un enfant. Bref, un très beau film doté en plus d'une photo et d'une musique magnifiques. A voir si possible en VO.
Un film d'une tendresse incroyable. Kitano ne sait pas que faire des films violents, il le prouve. C'est beau, attendrissant, émouvant, drôle aussi. Que demande le peuple ?
Une merveille de sensibilité et de simplicité. Kitano atteint le sommet de son art dans ce voyage initiatique drole, touchant et enlevé, très original et terriblement attachant. La musique est d'une beauté transcendante et marque assurément les esprits d'une indiscible gaieté, d'un bonheur jouissif. On sort de la salle, on respire, on sourit et on voit la vie autrement. On a redécouvert l'espoir.
Même si j'ai mis du temps à être entraîné par l'intrigue, j'ai apprécié l'alchimie du duo principal et le film qui tend vers l'imaginaire absurde pour échapper à la réalité. Et cette musique mais quelle beauté ! La réalisation est très belle et la manière de capturer la nature l'est aussi.