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Zilog
10 abonnés
161 critiques
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5,0
Publiée le 9 janvier 2008
un petit bijou de cinéma, un objet filmique mal identifié, un peu lunaire, drôle, décalé. Le duo Gallo/Ricci est étonnant de justesse...on rit souvent, on est touché, surpris, ému, attendri. Du vrai cinéma, avec en clin d'oeil quelques stars comme l'énorme Ben Gazzara ou Rosanna Arquette (ne parlons même pas de Jan Michael Vincent en improbable tenancier de bowling miteux ^^) ... laissez vous dériver sur le radeau pour Buffalo, ville à l'équipe de football américain pourrie, mais avec une boîte de nuit de caractère...
Je...je...je...je, en faite je...oh putain en faite je ne trouves pas les mots justes pour pouvoir qualifié un tel chef-d'oeuvre humain et décalé à la fois.
Film bizarre, imprévisible, drôle, poignant,..on ne peut que se laisser emporter par le charisme du personnage principal, tout ce qu'il y'a de plus antipathique et pourtant si attachant, sans compter sur une Christina Ricci d'une troublante beauté,..pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre.
La poupée ronde et le prisonnier écorché. Film touchant au possible, j'ai eu envie de prendre Billy dans mes bras, le materner. Prendre la place de Leila quoi, candide et têtue. J'ai été agréablement surprise (soulagée!) de voir que le film se terminait BIEN.
Découvert à l’époque au cinéma, Buffalo 66 fut l’un de mes coups de foudre de l’année 1999. J’avais un peu peur de ne pas l’apprécier autant avec le recul, mais la magie ne s’est pas dissipée avec le temps. Véritable bijou du cinéma indépendant américain, à une époque où il n’était pas encore récupéré par les grands studios, ce long-métrage fait preuve d’une invention constante avec une attention totale envers les personnages et leurs blessures béantes. Parfois halluciné, et hallucinant, le résultat va au-delà des espérances par rapport au script de départ, par la grâce qui se dégage des acteurs, par la maestria des plans et l’originalité de la photographie, ainsi que par la gestion de la musique (magnifiques intermèdes musicaux rock prog avec King Crimson et Yes). Le tout au service d’une œuvre à la fois terriblement noire et douloureuse, mais qui laisse sur un sentiment plus positif grâce à une fin brillante. Un chef d’œuvre à voir et revoir, sans modération.
Un ovni magnifique ! Christina Ricci n'a jamais été aussi belle. Gallo joue un des personnages les plus agaçant de l'histoire , mais qu'on fini par aimer...A noter que dans dans la scène de la boite de strip-tease , on voit apparaître la 1ère scène de bullet-time (Avant les frères Wachowski ! )
Un film réalisé par Vincent GALLO. Avec Vincent GALLO dans le rôle principal. Sur un scénario de Vincent GALLO. Et une musique de Vincent GALLO. Mais GALLO est aussi cameraman (ah ben non, tiens.Sinon on ne le verrait pas). Vous l'aurez compris, ce gars-là est mégalo. Il n'y a qu'à voir son site officiel, sur lequel il loue ses services (sévices compris?) aux dames et vend son sperme (!) 1 000 000 de dollars pour inséminer des fans femmes (des fanettes, donc). Sacré acteur mais curieux bonhomme. Cela n'empêche pas son premier film en tant que réal d'être une touchante chronique familiale inspirée de sa jeunesse à Buffalo, ville industrielle un peu perdue (à l'image du personnage) et triste. Triste, le film ne l'est pas vraiment, même s'il est parcouru de mélancolie. L'humour est souvent présent, et Gallo est en bonne compagnie: Christina Ricci (encore joliment dodue), Ben Gazzara, Angelica Huston, Rosanna Arquette et, cerise sur le gâteau, Mickey Rourke dans un petit rôle. Cette comédie dramatique intimiste au ton original saura se faire apprécier des amateurs de bon ciné indépendant U.S
Quel bijou !! Buffalo'66 n'est pas parfait, il n'en a pas besoin. Il est le reflet du talent pur de Vincent Gallo, qui a réussi ici un des chefs d'oeuvres du cinéma d'auteur et du cinéma tout court. L'ambiance merveilleuse du film oscille continuellement entre drôlerie et désespoir, tel un acrobate unijambiste s'accrochant à son fil par les dents. Quelle fureur sourde l'acteur principal nous transmet ! On comprend peu à peu les origines de ses névroses à mesure que le film avance. Christina Ricci ajoute encore du poids à cette atmosphère qui rappelle Fargo de par son intensité, et on commence à se prendre d'admiration pour la compassion et l'intelligence unique de son personnage. La mise en scène est d'une beauté à couper le souffle, et l'oeil de la caméra dissèque avec gourmandise le visage torturé de Vincent Gallo, sur lequel on recherche la moindre trace de logique ou de clairvoyance. Ce film est un objet précieux, à montrer le plus possible, car il EST le grand cinéma, celui qui se passe de toute sophistication pour aller à l'essentiel, à l'émotion, et dévoiler avec pudeur la finesse et la force d'un amour féminin.
Billy un paumé qui sort de prison embarque de force une jeune fille pour la présenter à ses parents. Un film burlesque et une très belle peinture de l'Amérique des désaxés.
Vicent Gallo est un monsieur assez réputé pour des liaisons de travail assez titanesques au niveau colère et énervement. Ce qui fait que lorsqu'on voit un film comme "Buffalo '66", on se dit qu'il n'y a pas juste les personnages qui bouillonnent de rage. Et pourtant, c'est là que ce trouve la réussite. On dit souvent que les génies sont des incompris. Peut-être que Gallo en est un. En tout cas, "Buffalo '66" reste un très bon film, bien fait, simple et avec une belle touche sociale. Sans compter que j'ai retrouvé (encore!) des décors à la "Silent Hill". Tout est beau!
Une histoire d'amour abordée de la manière la plus improbable qui soit avec un personnage qui n'a absolument rien d'attachant et qui devient donc inévitablement attachant et avec une mise en scène qui aurait facilement pu être terne s'il n'y avait pas une dose de recherche narrative et technique qui donne lieu un véritable feu d'artifices d'images. Vincent Gallo que ce soit en réalisateur de derrière la caméra ou en type un brin craignos de devant assure pas mal, Christina Ricci est encore une fois charmante, et Ben Gazzara et Anjelica Huston s'en donnent à cœur joie en parents un brin azimutés. Bref un petit film peu conventionnel qui mérite un petit coup d’œil.
A sa manière Vincent Gallo est un innovateur. Avec ce premier film, il a vraiment réussi à se démarquer des grosses machines Hollywoodiennes pour faires son cinéma, un cinéma d'un auteur original et qui ne manque pas d'audace.