Balloon
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Hotinhere
Hotinhere

607 abonnés 5 089 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 août 2022
Un voyage immersif dépaysant et visuellement sublime (mais manquant un peu d'intensité dramatique) au sein d’une famille de paysans vivant au cœur des steppes tibétaines, et sous le poids des traditions locales et de la politique de l’enfant unique dictée par la Chine. 3,25
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 256 abonnés 5 320 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 février 2022
Un film touchant et sensible sur les tourments d'un jeune couple au Tibet.
Parfois poétique, avec des accents de comédie mais toujours avec cette difficulté d'aborder les autres en ayant comme une honte en soi.
Arthur Brondy
Arthur Brondy

238 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 janvier 2022
Film sur le poids des traditions et l’émancipation des femmes en Chine. C'est touchant et très encré dans l'actualité.
mat niro
mat niro

374 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 janvier 2022
Plongée en immersion dans une famille Tibétaine qui vit de l'élevage de brebis. Malgré le fait d'avoir déjà 3 enfants, le mari a un gros appétit sexuel et sa femme doit cacher des préservatifs (mot jamais prononcé pendant le film) sous son oreiller. Quand les enfants découvrent cela pour en faire des ballons, le village est à feu et à sang. "Balloon" est une oeuvre dépaysante qui nous fait découvrir une nouvelle culture avec des rites et la croyance en la réincarnation. La place de la femme est assez ahurissante à voir, le cinéaste dénonçant avec poésie et parfois violence les moeurs de ces villageois. Un film instructif qui révèle des moments drôles au milieu de cette noirceur.
Loïck G.
Loïck G.

351 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 octobre 2021
C’est un film tout en douceur qui parle du monde qui se fracasse, là où on l’a peut-être oublié, quelque part dans les plaines du Tibet, qui s’étalent à perte de vue. Entre les lois chinoises sur la politique des naissances et les traditions ancestrales, un couple d’éleveurs de brebis tente de vivre le plus honnêtement possible. Mais de la réincarnation à la contraception, il est difficile d’éviter les faux-pas, les écueils et les élans d’un mari aussi vigoureux que le bélier qui chaque année renouvelle le troupeau. Pour quelques préservatifs glanés au dispensaire, la femme doit compter sur le hasard et la prudence. Et tenir à l’écart ses petiots qui sous l’oreiller de la pièce unique ont déniché ces drôles de ballons à gonfler… On sourit, mais le réalisateur Pema Tseden hausse ainsi le ton, paisiblement, pour ces femmes dont la contraception est quasiment un luxe. Ou alors une exception, pire, une interdiction … Parler d’avortement relève de l’insoumission. Les comédiens sont à la hauteur de ce conte réaliste qui filme la beauté au milieu de la gravité. L’amour, au cœur des interdits. La famille tel un rempart … Un film précieux.
En bonus : Deux films de Pema Tseden , c'est royal .
DX333
DX333

13 abonnés 178 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 juillet 2021
Film magnifique parlant du défi de la société tibétaine devant faire face à la modernité avec son héritage traditionnel très fort.
La caméra est ici un personnage. Elle est une spectatrice, notre complice à l'histoire qui est comptée. Il y a tellement de détails, de richesses dans ce film, qu'il vaut mieux aller le voir et se laisser emporter.
Christoblog
Christoblog

856 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 juin 2021
Les steppes d’Asie centrale et orientale sont curieusement à la mode ces dernières années, mettant souvent en avant des femmes fortes en prise avec les difficultés de la vie.

C’est de nouveau le cas dans ce film du tibétain Pema Tseden, dans lequel nous suivons l’histoire de Drolkar, épouse et solide fermière, qui se débat entre éducation de garçons turbulents, difficultés de contraception (les ballons du titre sont – entre autres – des préservatifs détournés de leur usage par ses garnements de fils) et croyance bouddhiste en la réincarnation.

Le résultat est un film rythmé d’une grande beauté. On s’égare avec délice et curiosité dans les méandres de cette jolie histoire qui mêle avec légèreté pittoresque, méditation mélancolique et réalisme social. A ne pas rater, surtout si vous êtes, comme moi, amoureux de ces régions.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

141 abonnés 1 654 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 juin 2021
Déjà deux enfants dans la Chine de l’enfant unique, une jeune femme tibétaine sait bien que si elle tombait à nouveau enceinte, elle enfreindrait la loi. Ca se solderait par une forte amende qui l’empêcherait d’élever ses enfants. Et en plus quand les croyances ancestrales s’en mêlent, la liberté individuelle des femmes ici comme ailleurs s’en trouvent réduite et le couple vacille.
C’est un joli plaidoyer féministe qui démontre bien que de partout dans le monde la croyance asservie très souvent la femme. C’est très documenté voire documentaire, on reste donc trop à distance d’une histoire pour laquelle on aurait aimé s’émouvoir ; nous sommes plus ethnologues que spectateurs devant ce film.
Un film besogneux auquel il manque une âme.
tout-un-cinema.blogspot.com
Cinememories
Cinememories

494 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 juin 2021
Près d’un an après « Jinpa, un conte tibétain », Pema Tseden continue d’adapter ses nouvelles, comme pour « Tharlo, le berger tibétain ». Mais cette fois-ci, son approche est plutôt verticale qu’horizontale. En laissant ainsi le lyrisme envahir ses plans et le décor rural d’un Tibet, retranché dans son conservatisme religieux et culturel, le cinéaste parvient à rythmer son récit avec nos pensées, oscillant entre deux pôles, qui bien sûr s’opposent, mais qui transpirent une réflexion à plusieurs échelles. Le fossé est mince où les traditions et la modernité s’entremêlent intimement. En multipliant les points de vue et appliquant le filtre imaginaire des enfants, nous découvrons le monde qu’est le nôtre, un monde aux mille dilemmes. Ce qu’il dissimule n’est pas aussi simple à lire ou à interpréter, mais c’est sur la base même de l’enfant unique qu’on distinguera les déchirures d’une société, qui n’est pas encore prête à accepter la renaissance.

Loin de Pékin et de son influence, le film détaille sa démarche avec une spontanéité saisissante, sans pour autant négliger ce qui fait l’ADN d’une famille d’éleveurs. On nous emmène ainsi, proche du lac Qinghai, dans un enclos, celui de brebis attendant leur bélier et celui de Drolkar (Sonam Wangmo) et sa famille, qui empilent toutes les contradictions d’une réalité éprouvante et éclectique. La première scène parle d’elle-même, comme une rupture de ton dans une époque où la bienséance mute. Trois générations se répondent plus qu’ils ne partagent. Deux enfants, deux frères tiennent dans la main un symbole d’émancipation fort. Ce qui expédiera le récit dans une quête spirituelle, où les défunts seront les premiers à jouir d’une forme propre, d’une couleur sanguine et d’une liberté, à en faire pâlir ceux qui ne pourront s’empêcher de lever les yeux pour trembler de jalousie ou d’admiration. Ce message s’envole de la terre au ciel, tandis que la notion de transmission sera plus complexe à appréhender, notamment aux côtés du père de famille, Dargye (Jinpa), puissant comme son cyclomoteur et fougueux comme l’animal qu’il a emprunté.

De drame entre ainsi dans l’intimité et la nuance du Bouddhisme, souvent par le biais d’une sœur, qui ne s’est jamais remis d’une peine de cœur et qui s’est abandonner à la foi. Pourtant, sa réaction ponctue la déception de son geste et sème le doute dans la manière de traiter ce genre de deuil. L’astuce de la fantaisie revient donc souvent à l’écran, car reconnaissable à son aura chaleureuse et salvatrice, avant que l’on nous ramène dans une réalité froide, frustrante et conditionnée par la loi des hommes. Il y a tant d’oppositions à étudier, tant de rapport de force à développer et il y aura toujours l’idée d’un préservatif flottant en arrière-plan. Il s’agit d’une limite, dont il est nécessaire de s’affranchir, mais la structure narrative nous accompagne jusqu’au bout, quand bien même le monde s’effondre. Ni l’éducation, ni la médecine ne semble correspondre au remède qui apaiserait les esprits des réincarnés ou de ceux qui les défendent.

« Balloon » bourdonne sans cesse de nostalgie et préfère s’articuler comme pivot social, mais en acceptant tous les points de vue des individus. Ceux des plus jeunes font l’objet d’une préservation renforcée. Ils s’insèrent souvent dans des situations gênantes et des réflexions qui sondent la frontière de leur innocence, qui s’envolera comme l’unique espoir d’enfin voir leurs ainés se réconcilier. De la même manière, le film tente et réussit à faire cohabiter le désir et l’épanouissement de ses personnages, sans que son schéma n’éclate à coup de sabot.
Marilou M.
Marilou M.

5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 juin 2021
A peine mis à l'affiche, à peine vu, déjà retiré des programmations. On se demande vraiment où on va, si les diffuseurs ne sont plus capables de donner aux films de qualité la place qui leur est due dans la programmation.
Comme d'autres films avant lui, "Balloon", de Pema Tseden, développe le thème de la loi sur l'enfant unique en Chine. Mais il le fait sous un autre jour et avec un certain humour, là où la question avait surtout été montrée sous son jour dramatique ("So long, my son", de Wang Xiaoshuai).
En milieu paysan au Tibet, PT nous parle du conflit intérieur des personnages tiraillés entre rejet (ou cachotterie) de la contraception lié à la foi et la tradition d'une part, et d'autre part l'obligation de respecter la loi sur la limitation des naissances dont l'irrespect est assujetti à de lourdes sanctions notamment financières que les familles ne peuvent pas assumer. Entre les préservatifs (volés sous l'oreiller de leurs parents) gonflés en ballons par les enfants, le père vigoureux qui ne peut retenir ses pulsions, et le Vieux qui est l'âme de la famille, la gestion des contraires est à peu près impossible.
Un vrai drame d'une société tiraillée entre ses contraires, mais filmé et joué avec beaucoup d'humour et d'amour.
A voir si vous réussissez encore à trouver une salle qui le présente !!!!! Scrongneugneu.
Jen H.
Jen H.

33 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 10 juin 2021
Culturellement intéressant, et joliment filmé, mais... j'avoue m'être assez ennuyée, car très long et lent.
Jipéhel
Jipéhel

44 abonnés 176 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 juin 2021
Balloon

Quotidien tibétain

L’an dernier, le cinéaste chinois Pema Tseden nous avait déjà séduits avec son western baroque, Jinpa, qui nous emportait aussi dans les immenses plaines du Tibet profond, loin des clichés et des images d’Epinal auxquels nous sommes habitués. Il récidive donc avec ces 102 minutes souvent à la limite du documentaire. Au cœur des étendues tibétaines, Drolkar et son mari élèvent des brebis, tout en veillant sur leurs trois fils. En réaction à la politique de l’enfant unique imposée par Pékin, elle s’initie en secret à la contraception, pratique taboue dans cette communauté traditionnelle. La maigre réserve de préservatifs qu’elle se procure au compte-gouttes devient alors son bien le plus précieux. Le jour où elle surprend ses enfants en train de jouer dehors avec les « ballons » volés sous son oreiller, Drolkar sait aussitôt qu’elle va devoir tout affronter : les reproches des aînés, le poids de la tradition, le regard des hommes. Et une naissance à venir… C’est lent, parfois difficile à comprendre, tant ce peuple est éloigné de notre monde, mais souvent passionnant car ça fourmille d’infos nouvelles pour les occidentaux que nous sommes.
Comme pour ses deux films précédents, le scénario est tiré d'une nouvelle écrite par le réalisateur. Toute l’action du film se passe dans les environs du lac Qinghai, une région plus que défavorisée. La caméra toujours en mouvement souligne l'état de tension des personnages. La dominante de couleur est essentiellement froide en accord avec l'ambiance globale du film. Ce sont les intensités lumineuses qui permettent de souligner la distinction entre les parties dites réelles et les parties plus oniriques. Bien sûr, un des ressorts de l’histoire est la confrontation entre la tradition tibétaine et les paradoxes de la Chine contemporaine, qui donne un aspect mélancolique à l’approche quasi anthropologique de cette allégorie. D’ailleurs, le réalisateur joue au funambule entre la censure chinoise et le constat d’une ethnie menacée. Le karma, la réincarnation, les croyances traditionnelles restent omniprésentes et nous emportent ailleurs… Osez le voyage.
Sonam Wangmo, Yangshik Tso et Jinpa faisaient déjà partie du casting du film précédent de Tseden, le reste du casting est tenu par des non-professionnels, ce qui ajoute au réalisme des situations. Un film féministe qui ne peut évidemment pas se déclarer comme tel. Mais Ce réalisateur d’origine tibétaine prouve à chacun de ses films son attachement à son peuple et son courage pour montrer comment la Chine capitaliste écrase tout sur son passage. Actuel et universel. A voir.
Philippe A.
Philippe A.

14 abonnés 75 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2021
Une belle aventure à la fois humaine et spirituelle. Les paysages extérieurs que j'attendais ne sont pas là. Ils sont remplacés par des fresques essentiellement intérieures avec des reflets impressionnistes. L'histoire est simple et puissante. Les acteurs et l'histoire nous portent bien au delà d'une trajectoire humaine et terrestre. Je retournerais volontiers le revoir !
velocio
velocio

1 359 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 juin 2021
Plus proche du documentaire que du film de fiction, "Balloon" est l'exemple type du film qui aurait pu être magnifique mais qui reste englué dans une forme de moyenne, celle où de très belles scènes, très vivantes, parfois drôles, alternent avec des moments qu'on n'hésitera pas à qualifier de creux, d'ennuyeux. On apprend beaucoup de choses sur la vie d'une famille isolée vivant au Tibet, sur l'élevage des moutons, sur la façon dont se déroule un marchandage dans cette région du monde, sur les croyances sur le sujet de la réincarnation, sur la politique de "l'enfant unique" au Tibet où 3 enfants étaient autorisés, sur la condition féminine dans cette région de la Chine. On s'amuse (un peu ! pas énormément en fait) à tout ce qui tourne autour des préservatifs mais, toutefois, le thème principal réside dans la confrontation entre la politique des naissances imposée par le pouvoir chinois et la foi bouddhiste qui rejette l'avortement. Tout au long du film, on se demande à quelle date se passe l'action : un peu partout dans la presse, on parle des années 80, peut-être parce qu'on nous montre une émission de télévision, dont on a l'impression qu'il s'agit d'une sorte de journal télévisé, et qui parle du premier bébé éprouvette anglais. Date : 25 juillet 1978. Mais alors, comment est-il possible pour le fils ainé de la famille d'apprendre le décès de son grand-père via son téléphone portable ? Par ailleurs, on regrettera le choix du réalisateur d'offrir la composition de la musique de son film à un compositeur dans la lignée de Bruno Coulais : une fausse musique ethnique privilégiant les synthétiseurs plutôt que les instruments traditionnels. Le nom de ce compositeur : Peyman Yazdanian. Il est iranien et il avait composé la musique de "Le vent nous emportera" d'Abbas Kiarostami. Kiarostami ? Tout bien réfléchi, "Balloon" n'est pas sans faire penser à certains films de ce réalisateur !
Catherine COLIN
Catherine COLIN

10 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 juin 2021
Excellent film sur les diktats tibétains. Poésie, humour ! Un très beau film sur l'évolution familiale au Tibet !
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