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traversay1
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2,5
Publiée le 17 avril 2021
Il suffit parfois d'un film pour comprendre que le cinéma vient de révéler un grand talent. Ce fut le cas avec Sexe, mensonges et vidéo de Steven Soderbergh et la quasi certitude d'avoir découvert un réalisateur dont il serait délectable de suivre la carrière au fil des années. Objectivement, Soderbergh, malgré quelques coups d'éclat, n'a pas su ni sans doute voulu devenir l'un des plus grands cinéastes de sa génération. Prenez La grande traversée, un film intelligent, assez subtil, mais dont le thème est plutôt ténu et pas entièrement traité et vous aurez une bonne idée de la relative déception qui est quand même assez souvent de mise avec le réalisateur de Traffic, surtout ces dernières années. Le sujet principal ne parlera pas à tous mais il aurait pu être intéressant : la manière dont un écrivain (une romancière en l'occurrence) se nourrit de la vie de ses proches pour alimenter son œuvre, sans se rendre compte qu'elle peut blesser durablement ses modèles. Sur ce même sujet, l'auteur israélien Eshkol Nevo a d'ailleurs écrit un roman remarquable, par ailleurs hilarant. Ce n'est pas vraiment le cas de La grande traversée qui est constitué principalement d'une multitude de conversations entre différents personnages, qui ne sont pas toutes palpitantes, loin de là. La majorité des scènes se déroulant à bord d'un paquebot, c'est un peu La croisière discute, et il n'est pas question qu'un iceberg quelconque vienne mettre un peu de piment à l'affaire. Comme Soderbergh a un sens du rythme inné et a soigné son montage, l'on ne s'ennuie pas totalement et l'on sourit un peu avant d'être surpris par le coup de théâtre final. Et l'on a tout le temps d'apprécier le jeu de Meryl Streep, très sobre, de Diane West et de Candice Bergen. Sans oublier les plus dynamiques (car plus jeunes ?) Gemma Chan et Lucas Hedges, excellents tous les deux.
Il y aura sans doute des intellectuels qui seront positifs sur cet essai lyrique. Mais comment ne pas s'endormir devant une telle debauche de discours inutiles soit disants intelligents et finalement insipides. On s'ennuie et on regrette de perdre son temps. Bref, une bien triste performance.
peut-être un peu désuet par la forme et lassant par le fond, si jamais il y en a un ! les actrices rattrapent l'ensemble de justesse avant le naufrage...
VUE EN AVANT-PREMIERE : Après The Laundromat, son précèdent long-métrage vraiment oubliable publier sur Netflix, le réalisateur Steven Sodenberg retrouve Meryl Streep, pour une croisée en mer accompagnée de son neveu dans le film : Lucas Hedges et deux amies jouées par Diane Wiest et Candice Bergen. Mais après, les mauvaises impressions que m’a laisser The Laundromat que penser de ce nouveau cru ?Bizarrement, c’est vraiment beaucoup mieux.
En effet, le film est une jolie fable philosophique sur l’amitié, le choc des générations et le temps qui passent et nous marquent profondément. Plus que sur l’art de l’écriture qui est reléguer au second plan. La réalisation n’est pas extraordinaire, et pour anecdotes : le film est en partie tourner en improvisation de la part des acteurs.
Ce qui donne quelques choses très naturelles avec des personnages qui s’expriment comme n’importe qui. Son quadruple d’acteurs est vraiment au top. Meryl Streep est comme à son habitude pleine de justesse dans son jeu et ses expressions pour ne pas dire magistrale, Diane Wiest est vraiment touchante, Candice Bergen très culottée et Lucas Hedges confirme qu’il a l’étoffe d’une tête d’affiche. Ceci dit on le savait déjà après deux performances comme Manchester by The Sea, et Boy Erased. Cette collaboration n’est qu’un pas de plus dans sa prometteuses filmographie. La découverte de Gemma Chan fait sourire.
J’ai bien aimé le fait que cela se passe sur un bateau, les airs jazzy parsemer ici et là, les différents plans et la photographie. Ceci dit, s’il faut reconnaître qu’avec Let Them All Talk, Steven Sodenberg signe son film le plus singulier. Il serait juste de dire aussi que ce film s’adresse à une clique d’intello et que le spectateur lambda sera perdue. Car il n’y a pas beaucoup d’action. Le rythme est assez inégal pour ne pas dire long et ennuyeux par moment.
Cette comédie aurait pu être acide et jubilatoire. Malheureusement, elle traîne en longueur, se perd dans des bavardages et se prend beaucoup trop au sérieux. Son extrême réalisme la rend plate et ennuyeuse même si Meryl Streep est excellente. La fin sombre dans le mélo pleurnichard. On notera aussi que ce film donne l'impression d'avoir été tourné dans un bateau vide. Peut-être le réalisateur a-t-il manqué de moyens pour payer des figurants et des seconds rôles. Quoi qu'il en soit, Soderbergh a vraiment fait mieux...
Cela fait déjà un moment que Steven Soderbergh n’est plus ce qu’il était. Il avait annoncé un temps arrêter le cinéma, malheureusement pour nous il n’a pas tenu promesse. Même si The Laundromat était plutôt réussi. On s’ennuie pas mal devant celui-ci, même si un certain mystère règne quant aux intentions des personnages. Un dénouement inattendu remet tout en perspective mais cela ne rachète pas vraiment l’ensemble. Dommage. Et puis avec un tel casting, on reste un peu sur notre faim. Beaucoup d’improvisation apparemment, peut être le problème. Mais Meryl Streep est comme toujours impériale, et Candice Bergen savoureuse (j’ai eu du mal à la reconnaître). Un Soderbergh mineur donc...comme presque tous ses films depuis...The Good German (personnellement).
Steven Soderbergh réalise là un film d'une grande subtilité sur l'amitié, sur la trahison, sur l'érosion des sentiments. Autour de Meryl Streep, les acteurs et actrices sont tou(te)s très justes. Je n'aurais jamais reconnu Candice Bergen, Pour la splendide actrice des années 70, force est de constater l'irrémédiable outrage du temps.
Steven Soderbergh reste un cinéaste surdoué. Malheureusement, c'est un peu comme s'il préferait la spontanéité, la frénésie du tournage aux préparations fastidieuses et à la rationalité. Cela permet surement de laisser rentrer la vie, l'imprévu, dans ses oeuvres mais ses films s'en ressentent. Souvent passionnants, jamais aboutis... C'est un peu le cas de cette Grande Traversée au scénario particulièrement lâche. On oscille entre conversations ennuyantes et sans dramaturgie, et reflexions biens sentis sur les amitiés rivales ou début de romance émouvante, et comme Soderbergh est à la fois un grand directeur d'acteurs et possède un sens du rythme et du montage à nul autre pareil, on se plait devant ce film de bavardages, même si on aurait aimé voir l'ensemble plus creusé et plus fouillé.
La croisière ne s'amuse pas et nous non plus. Quel ennui ! Discussions soporifiques et oiseuses don't le seul intérêt est qu'elles se tiennent dans le luxe du Queen Mary 2. Le thème de l'écrivain qui écrit sur la vie des autres attend 1h30 pour se dénouer et le coup de théâtre final ne fait pas oublier les longueurs. Un gros raté de Soderbergh.
Le sentiment d’un gros gâchis avec ce long-métrage de Steven Soderbergh sorti en 2020. Le cinéaste américain (notamment connu pour ses films d’action « Ocean's eleven » et ses suites) s’engouffre ici dans un mélodrame intéressant sur le papier. En effet, le scénario possède tous les ingrédients d’une histoire captivante avec ce huis-clos à bord d’un paquebot regroupant plusieurs personnages éclectiques. Le casting est en cela de qualité avec une Meryl Streep rayonnante du haut de ses 70 ans et le très talentueux Lucas Hedges. Malheureusement, après une mise en bouche plutôt savoureuse, le film s’étire en longueur sans jamais vraiment décoller. On a même le droit à un final bâclé. Bref, il y avait le potentiel pour un meilleur résultat.
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0,5
Publiée le 24 août 2021
Je suppose que nous pouvons comprendre pourquoi Soderbergh a pensé que ce film pourrait marcher. Il y a trois actrices accomplies intelligentes et charismatiques chacune d'entre elles étant capable d'improviser des scènes de développer des personnages intéressants et de construire des relations sans le bénéfice d'un véritable scénario. Meryl Streep, Diane Wiest et Candice Bergen sont toutes éminemment regardables. Malheureusement cela ne remplace pas une histoire solide des scènes bien ficelées et des dialogues intelligents. La Grande Traversée un titre qui ressemble plus a un concept qu'à quelque chose de pertinent par rapport a son contenu. Ce n'est en fait qu'une tentative décousue indisciplinée et surtout fastidieuse pour le spectateur de créer une histoire à partir d'une situation pas spécialement inspirée et plutôt usée. Le fait que l'intrigue entre le scénariste et l'agent soit invraisemblable que la réalisation soit indifférente et extrêmement lente avec des scènes souvent mal éclairées et gâchée par une histoire de second plan ennuyeuse impliquant deux personnages sérieusement ennuyeux n'aide pas a sauver ce film...
Voilà un film qui porte bien son nom ! Pour causer, ça cause oui. Mais que c'est plat... Ce film est classé dans Comédie et Drame mais n'est ni drôle ni émouvant.