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    L'Homme bicentenaire
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    3,6
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    165 critiques spectateurs

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    MediaShow
    MediaShow

    142 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Plus qu’un simple film de science-fiction, Chris Columbus nous délivre une oeuvre puissante et émouvante, reposant sur une magnifique réflexion sur l’intelligence artificielle. D’autres thèmes tels que l’immortalité ou encore le déterminisme viennent s’ajouter au scénario et enrichissent vraiment le film. De nombreux sentiments chez le spectateur comme la compassion, l’émotion, la tristesse, en passant par les sourires, la rigolade et la colère se feront ressentir et c’est assez rare qu’un film puisse transmettre autant d’états d’âmes. Ajouté à cela, le rythme est bien conservé, le côté visuel est magnifique et le casting d’une grande qualité. Le film renferme une multitude de qualités pour un rendu incroyable, qui plaira aux plus grands comme aux plus petits !

    La critique entière via le lien ci dessous ou depuis le site MediaShowbydk.com
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2016
    L’analyse qu’a faite l’internaute Seingi est juste, mais demeure incomplète. "L’homme bicentenaire" est en effet un film particulier, dans le sens qu’il est vrai que nous sommes tentés d’arrêter de le regarder assez rapidement. En ce qui me concerne, je me suis très tôt demandé ce que c’était que cette débilité. Un père de famille qui achète un robot pour servir plus ou moins de majordome, et qui le garde malgré l’avis de son épouse et d’un de ses enfants, il y a de quoi se demander où cela va nous mener. Eh bien justement ! Il faut rester devant ce film spoiler: . Car ce robot n’est pas comme les autres
    , et par son biais, le réalisateur Chris Columbus nous propose un nouveau débat sur l’intelligence artificielle. Une intelligence artificielle à l’esprit très (trop ?) cartésien qui cherche des informations, qui cherche à comprendre le fonctionnement humain afin de mieux servir la famille qui l’accueille. La trame générale est intelligente, très subtile, et on se dirige vers un développement psychologique et mécanique de l’androïde jusque dans les moindres détails, tout au long de sa vie, très bien restituée d’ailleurs. A l’instar de Numéro 5 dans "Short circuit" de John Badham (1986), le robot se révèle de plus en plus touchant et de plus en plus humain, et ce dans un timing parfaitement maîtrisé. Bien qu’un certain humour soit présent, j’aurai aimé un peu plus de folie, qui aurait donné un peu plus de rythme. A défaut d’être fantasque, le traitement est sage, empreint d’une certaine poésie, à la limite d’une certaine magie, trahissant une sorte de rêve mélancolique. Cela suscite bien évidemment chez le spectateur quelques états d’âme, allant de la compassion jusqu’aux petites larmes, en passant par des sourires. Tout cela dure plus de 2 heures, sans que ça ne tombe jamais dans le larmoyant à outrance. Le ton est juste à chaque instant, que ce soit dans la tonalité des dialogues, ou dans la teneur des propos. Rien n’est laissé au hasard, ce qui constitue un vrai exploit de la part du scénariste et du réalisateur. On vit l’histoire dès son tout début, jusqu’à sa toute fin. Quant à la psychologie des autres personnages, difficile de développer chacune d’entre elles. Seule celle de M. Martin l’est, ce père de famille interprété par Sam Neill, cet homme qui lance ce robot dans la vie. L’acteur néo-zélandais est très juste dans son jeu, faisant ressortir une profonde humilité et un profond respect pour le côté humain, ce qui est pour le moins paradoxal puisqu’il acquiert un robot pour les diverses tâches ménagères. Tous les autres interprètent à merveille les réactions face à un robot qui tient tant à leur ressembler. Un film parfait pour laisser libre cours à la qualité de l’expression scénique. Robin Williams, quant à lui, il est tout simplement énorme, une fois de plus. Il incarne parfaitement la raideur d’une machine, et semble découvrir peu à peu lui aussi (comme son personnage) les sensations que ressentent les êtres humains. En conclusion, "L’homme bicentenaire" est un film profondément humain, qui propose un rappel sur la définition des bons sentiments censés animer les êtres humains (respect, amitié, amour, liberté, curiosité, créativité) mais dont on peut regretter le côté trop sage…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Vraiment Splendide !!!!! Rempli d'émotions , drôle et qui fait réfléchir !!! Un chez d’œuvre , n'hésitez pas à le regarder il en vaut vraiment la peine :)
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    201 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    "L'Homme bicentenaire" présente un bilan contrasté. Chris COLUMBUS offre tout d'abord une vision très intéressante sur la question des robots dans notre société. Mais sa mise en scène se révèle assez inégale, surtout après la première heure du film, où le débat sur l'intelligence artificiel est relégué au second plan... celui-ci cède alors sa place à une histoire d'amour peu crédible, et en manque d'inspiration. Il y a de nombreuses longueurs évitables, et malgré la performance honnête de Robin WILLIAMS, nous sommes parfois tentés de nous endormir. Ce film de science-fiction mérite toutefois la note moyenne.
    J.Dredd59
    J.Dredd59

    107 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2016
    Robin Williams sait choisir ses films quoi qu'on en dise, la preuve encore ici. C'est intelligent, avec un message génial, bonne histoire, bien amenée, que de bons acteurs, pas d'erreurs, touchant, on en ressort changé... Combien de longs métrages peuvent en dire autant ? Peu.
    Je ne peux que vous recommander de le voir et l'avoir, en plus il ne verse pas dans le pathos, restant juste durant 2h12, pas mal non ? Sinon ia Sam Neil (Jurassic Park) et c'est -bien- adapté d'Asimov, qui en matière de SF se place ma foi bien.
    Alexarod
    Alexarod

    280 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    On sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on trouve dit le dicton. Malheureusement on commence à se rendre compte que du Shia Leboeuf c’est loin de valoir du Robin Williams, et que les films actuels sont insipides par rapport à l’inventivité d’un « Homme Bicentenaire » par exemple.
    Faut dire aussi que le pauvre n’est pas aidé, entre le scénario de Transformers et celui-ci, ia pas photo… Dans un futur proche, le passage d’un robot domestique à un humain c’est du pas si souvent vu. Même si je trouve le sujet un peu facile, encore faut-il savoir bien le réaliser, et Chris Columbus fait encore mieux que sur Madame Doubtfire (en tout honneur). Il amène bien le passage à l’humain, il reste très juste, tout se passe petit à petit, pas d’excès par la suite, le passage devant les dirigeants du monde en est le parfait exemple. C’est très bien fait donc hormis la trame, somme toute assez classique et donc devinable. Dommage car la fin est merveilleuse, le fait spoiler: qu’un robot finisse par débrancher un humain, chose possible actuellement,
    est vraiment bien trouvé, et ça nous laisse sur une bonne morale, pas chiante ni lourde. Dans la mesure du possible vu le thème, ça reste réaliste, d’où une empathie renforcée pour le robot, bien aidé en cela par Robin Williams.
    Si tous les acteurs jouent très bien (mention aussi à Sam Neil aux réactions très justes), Robin va plus loin encore, peut être parce que les rôles humanistes lui parlent plus. L’histoire d’amour est géniale, c’est trop rare pour ne pas être souligné, mais surtout on la voit arriver, venir, grandir et devenir une des plus belle du cinéma, très poignante. La musique aussi est bien gérée (James Horner), notamment un thème qui rappelle Braveheart, autre long métrage parlant de liberté (d’ailleurs on l’entend au moment où spoiler: Andrew veut la sienne
    ). On pourrait faire un parallèle avec Forrest Gump également mais pour une autre raison, plus métaphorique. Les dialogues (en VO en tout cas) suivent la tendance générale, donc rien à redire. Les décors sont sympas mais plus anecdotiques, de même qu’il y a un peu d’humour mais ce n’est pas trop le sujet non plus.
    Bien sur je vais nuancer avec le rythme : inégal, pas mal de longueurs au début, et même si elles sont inévitables pour poser l’histoire elles plombent un peu. Le montage aussi coupe trop, on sent les scènes additionnées les unes aux autres sans vraiment de liaisons. Le maquillage, ou la cohérence même, pèche parfois, certains parents paraissant plus jeunes que leurs enfants, ou les années passant différemment (un long moment pour 10 ans, puis un plus court pour 30), ça déstabilise. Dans le même genre on zappe assez vite les personnages secondaires (la mère, la sœur et le fils de Little Miss notamment). Rien de grave mais ça dénote. Surtout quand on voit les sujets abordés ici : liberté, humanité, amour, différences avec l’autre et rejet. Belle prise de risque d’en mettre autant et des importants, surtout qu’ils sont tous bien traités.
    Ne pas se fier à la note de la presse qui, décidément, ne sait pas voir la qualité d’une œuvre, mais plus la rentabilité et l’intérêt de leurs lecteurs. Les 2 heures passent sans soucis. Au final, ça reste un film splendide, intelligent et émouvant, comme il y en a trop peu…
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2015
    Après avoir lu les critiques du film, vu ses images et lu le synopsis, tout cela ne me parlait guère. Je l'avais même un peu oublié dans ma rétrospective de la filmographie de Robin Williams. Et puis Arte s'en est mêlé, et finalement pour mon plus grand bonheur je me suis laissée tentée. L'homme bicentenaire marque l'arrivé des robots dans notre société et la place que nous leur donnons. Je n'ai pu m'empêcher de faire un lien avec "I Robot" d'Alex Proyas, sortie quatre ans plus tard, dont l'introduction ce ressemble, ainsi que les trois lois régissant la vie des robots. Cependant on note une différence élémentaire dans les effets spéciaux, ici, Robin Williams porte directement un costume, quand tout est fait par ordinateur dans le second, et cela change tout. Le sujet principal ici et l'humanité, est le fait de déguiser l'acteur principal rends ce robot beaucoup plus humain, par ailleurs il porte les traits du visage de l'acteur et sert donc parfaitement à la transition avec la suite de l'histoire. Andrew devient rapidement un membre à part entière de la famille et chacun a son opinion sur la question. Du point de vu de la réalisation, le film est intéressant, il mélange différents styles dans l'approche d'Andrew et de sa transformation au fil de l'évolution des matières. Le scénario est très bien construit, je n'ai sentie aucune longueur, l'évolution d'Andrew et son combat devienne légitimé avec l'avancement du scénario. Et ce rappel du bien fondé de l'humanité, et son désir d'en faire partie, montre à quel point nos différences importe peu et cela fait du bien dans notre contexte actuel. Le casting est sympathique, il m'est difficile de juger de la prestation de Robin Williams, mais il faut bien avouer que comme toujours il est très bon. Heureuse de voir Sam Neil, que j'ai le sentiment de n'avoir côtoyé qu'auprès de Dinosaures. Bizarrement je m'attendais à voir Oliver Patt, ne me demander pas pourquoi et ce fut très plaisant. En bref, dimanche soir j'ai découvert un chef d'œuvre qui a certainement été mal compris à l'époque, en tout cas je le conseil à tous je l'ai trouvé fantastique. Et vu l'effet qu'il m'a fait à la fin, je n'avais pas autant pleurée depuis sept vies !
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    On avait là une belle idée à creuser avec "L'Homme Bicentenaire", mais Chris Colombus ne fera que survoler son sujet en se facilitant la tâche à coup de dialogues souvent très mièvres et de guimauve musicale omniprésente... C'est franchement dommage parce que le scénario n'est pas si mauvais que cela et le film non dénué d'intérêt philosophique. Le duo d'acteurs principaux s'en sort relativement bien malgré l'aspect larmoyant de l'ensemble. A noter également des effets spéciaux - sobres - plutôt réussis. Au final, le film est malheureusement beaucoup trop long en raison de son manque de subtilité. Une éternité.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2015
    Quelle surprise, quand même, de découvrir que L'Homme bicentenaire est adapté d'une oeuvre d'Asimov. Enfin, quelle demi-surprise, plutôt. Parce qu'au-delà de son traitement raté, qu'on doit sans doute à Chris Columbus, le film conserve quand même quelques thématiques de fond qui retiennent l'attention. A commencer bien sûr par le rapport entre humanité et mort, dont j'espérais voir le film traiter de façon un minimum plus intéressante (d'où mon choix de le visionner après être tombé dessus complètement par hasard sur Arte - oui, pauvre de moi, il m'arrive parfois de zapper). Pourtant, j'ai rapidement perdu toute illusion sur la possible complexité du film devant la mièvrerie d'ensemble, la naïveté qui saute très vite aux yeux dans les angles d'attaque privilégiés pour traiter le sujet. Qu'importe, me disais-je, un film qui parle de la nature humaine et du rapport au temps finira forcément par dire des choses intéressantes, même sans le vouloir. Perdu ; Columbus déroule son programme sans la moindre imagination, avec une hauteur de vue complètement limitée. Sa mise en scène est à l'avenant de celle qu'il installera sur les deux premiers Harry Potter (les deux seuls films de sa filmo que j'ai vus) ; une succession de cadres sans plus-value, qui ne servent qu'à l'exposition. On y sent même une agaçante et somnolente douceur, agaçante parce qu'elle en dit beaucoup sur les motivations fainéantes d'un auteur qui ne cherche qu'à conforter sa propre vision des choses sans réfléchir réellement aux sujets qu'il aborde. Aucun vertige dans son Homme bicentenaire, juste une apathie bucolique qui rend si mal honneur à la complexité humaine. Et puis, tout le film s'effondre dans un mouvement contradictoire que je ne comprendrais jamais. Pour semble t-il célébrer l'humain, son unicité et sa beauté ineffable, pour saluer l'incroyable et le beau de certains sentiments, leur presque transcendance, le scénario raconte l'acquisition progressive de son humanité par un androïde. Comme si, sur des bases profondément existentialistes, le film célébrait une essence sacrée. Et puis, quant à la question du rapport à la mort, elle n'est abordée qu'à traits grossiers dans la dernière partie, sans plus d'inspiration que le reste du long-métrage. C'est pourtant principalement ce que j'en attendais, espérant sans trop y croire voire un film oser raconter ce qui nous définit vraiment en tant qu'humains, des créatures qui au-delà de désirs illusoires d'immortalité, sont liés à la mort non seulement par leurs limites biologiques mais par l'usure inévitable et peut-être essentielle de leur esprit. Je ne parlerais pas bien longtemps du visuel, anachronique, hésitant entre des éléments vu et revus dans l'imaginaire S-F - mais très surfaits - et une nostalgie qui dit plus que tout combien Columbus est attaché à ses repères et refusera de les mettre en péril. Certains parleront d'uchronie, "d'intemporalisation", d'un désir en jouant des contrastes de placer cette histoire hors du temps, soit pour signaler qu'elle est universelle, soit pour signaler son caractère factice, presque rêvé. Peut-être. Quoi qu'il en soit, le résultat est plutôt laid, et nullement évocateur. Bref, un film noyé dans les bons sentiments, que je voyais principalement pour voir non pas dans lui mais plutôt à travers, reconnaître derrière une plume humaine et ses idées propres (sans doute falsificatrices) la pureté de ses sentiments. C'est raté, mais je savais à quoi je m'engageais. Trop simplifié pour moi, désolé.
    Real C
    Real C

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Ces derniers temps j'ai vu beaucoup de film sur les robots au cinéma et j'en ai critiqué pas mal et à toutes les sauces. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas critiqué de films touchants comme un compte à la A.I intelligence artificielle. Ce film avec le regretté Robin Williams m'était inconnu. Je connaissais ce film mais je n'ai jamais pris le temps de le voir. Maintenant, c'est chose faite et mon avis est plutôt satisfaisant malgré quelques approximations.

    Réalisé par le génial Chris Colombus, ce film est très bien réalisé. La mise en scène et la photographie est typique de ces réalisations (ce qui connaissent les Maman, j'ai raté l'avion et les 2 premiers Harry Potter savent de quoi je parle). Tout est très beau et bien réalisé. Seulement voilà. La poésie de Chris Colombus sert un peu mal l'histoire, car quand j'ai vu ce film, je me suis venu à me demander : à qui s'adresse - t -il ? Aux enfants ou aux adultes ? La frontière est assez flou car le film en devient beaucoup trop sage au fond. spoiler: J'ai vu qu'il était l'adaptation d'une nouvelle d'Isaac Azimov (qu'on ne présente plus) et que les robots étaient un poil méprisé par les humains. Là, les humains n'ont pas l'air méprisant, c'est même l'inverse, ils sont...normaux. Ils rejettent certes le fait qu'un robot, même doué de raison, de pensées artistiques ou d'intelligences soit reconnu comme un être humain, mais on ne ressent pas de rejet péjoratif de leur part. Et c'est là où le film ne fonctionne pas.
    Pire encore, il ne fonctionne pas à travers les personnages.

    Les personnages sont de bons personnages mais souffrent d'un problème. Ils sont trop lisses, beaucoup trop lisses.

    Pour Robin Williams qui joue Andrew Martin, l'androïde NDR-114 en question, pas de problème. C'est un Robot, il est normal qu'il soit lisse et qui soit unidimensionnel ( spoiler: même s'il est doué d'humour à partir d'un certain moment et d'ironie
    ).

    Pour Richard Martin (joué par Sam Neill) là aussi aucun problème, il est le personnage le plus sage et humain. C'est lui qui en quelques sortes fera évolué Andrew. Toutes ses scènes sont géniaux, il n'y a pas d'autres mots. Il reconnaît son erreur de ne pas vouloir laisser Andrew libre car il a tissé un lien très fort avec lui. Mais sur son lit de mort, il a compris la nécessité de ce dernier d'être libre.

    Les autres personnages par contre ne sont pas aussi bien exploités que ça et servent plus de fonction pour le développement d'Andrew.

    Amanda Martin (jouée par Embeth Davidtz) est la petite fille qui deviendra sa love interest et c'est tout (elle est attachante mais bon).

    Rupert Burns (joué par Olivier Pratt) est pas mal en tant que roboticien qui fera doter Andrew de prothèses humanoïdes. Mais est quand même anecdotique. Galatea aussi (jouée par Kiersten Warren ). Et ainsi de suite.

    Les personnages ne sont pas marquants à l'exception des 3 premiers. Mais pour tout ça il y a une raison.

    Le problème du film, malgré sa très belle réalisation et surtout sa très belle musique, est son histoire et son scénario. L'histoire est bien racontée et le scénario bien écrite là n'est pas la question. Mais on sent que le film ne prend pas de risques. Je n'ai pas lu la nouvelle d'Isaac Azimov (à l'inverse du K et de l'ascenseur), mais je me demande si le livre est comme ça. Car si c'est le cas, le livre doit être ennuyeux. Et c'est bien là, le problème. spoiler: On dit que NDR-114 n'est pas apprécié des humains, mais on ne sent pas vraiment de rejet (bon il y a bien une ou 2 personnes mais quand même). Andrew a quasiment tout ce qu'il veut (sauf la reconnaissance) d'être un humain à part entière (même s'il obtient au final). Mais il a du succès dans les affaires, c'est le boss du game, il vit bien avec la femme qu'il aime , bref il a tout sauf la reconnaissance d'être un humain normal. Le problème c'est qu'on ne ressent pas que c'est une contrainte pour lui, on ne le sent pas triste. On ne sent pas les autres vraiment menaçant avec lui.


    Bref, le film devient trop... enfantin, niais, larmoyant en somme, beaucoup trop lisse. Et je pense que c'est ça ce que les critiques ont relevé. Chris Colombus est connu pour des films certes enfantins, mais pour des personnages soient très manichéens, soit très complexes. Là, vu le thème, on a des personnages lisses et ceux qui ont un minimum de pataud sont soient passé sous silence, soit Sam Neill. Oui et c'est dommage. D'autant plus que les ellipses temporelles qu'on voit tout le long n'aide pas à développer la personnalité des personnages, même si elles servent, le propos du film.

    Ce film est très bien réalisé, bien mis en musique, mais terriblement lisse. Il est dommage que ce thème ne soit pas traité avec plus de risques et de peps. On est donc face à un film pour enfant avec des personnages adultes, ce qui craint. Mais bon, il peut nous faire tirer quelques larmes et j'ai bien aimé le petit clin d’œil au mythe de Pygmalion avec le personnage de Galatea. Maintenant, je pense que je vais prendre une femme bicentenaire...
    Fabios Om
    Fabios Om

    52 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    très bon film belle histoire émouvante un bon Robin Williams et un excellent réalisateur et des scène drôle d'autre émouvante
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Il a ete heureux de nous servir.
    J'ai ete heureux de voir se film emouvant tout simplement.
    Nicolas B.
    Nicolas B.

    3 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Bonne fable, un peu vintage aujourd'hui et trop de longueur.
    Le sujet (cf Asimov) aurait pu être mieux exploité, mais le résultat n'est pas mauvais...
    Eselce
    Eselce

    1 395 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Histoire assez extraordinaire et belle mise en scène, pleine d'humour et d'humanité sur ce robot qui peu à peu va évoluer jusqu'à réaliser le rêve de Pinocchio. J'ai beaucoup aimé le cheminement et la personnalité donnée à ce personnage par Robin Williams. L'oeuvre est grandiose !
    Bulle B
    Bulle B

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Il faut attendre que le film démarre. Au bout d'une demi heure voir 3/4 d'heure on quitte petit à petit l'univers archi naïf et cul-cul pour crescendo commencer une quête vers l'humanité. Le coté crédibilité science fiction etc est a ignorer, c'est juste une fable a regarder.
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