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    L'Homme bicentenaire
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    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    992 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Si niveau science-fiction, le cinéma a rudement préféré adapter les nombreuses œuvres de Philip K. Dick, elle n'a pourtant pas forcément délaissé un autre grand nom du domaine littéraire : Isaac Asimov. Ainsi, après La mort des trois soleils, voici une autre adaptation d'une nouvelle d'Asimov intitulé "L'homme bicentenaire", narrant la longue vie mouvementée d'un robot qui voulait être humain. Extrêmement précis et fidèle au matériau d'origine, le long-métrage réalisé par le spécialiste ès-comédies Chris Colombus réussit le tout de force d'émouvoir et d'émerveiller en même temps. Nous découvrons donc les deux-cent ans de vie que connaît Andrew, un androïde ménager défectueux qui se voit peu à peu doté de raison et d'émotions. De son amour pour la cadette de la famille à son désir de devenir de plus en plus humain, Andrew va parcourir les âges sans vieillir et continuer sans relâche sa quête d'humanité, quitte à voir ses "proches" disparaître ou encore faire le tour du monde. Le scénario, certes un peu trop guimauve par moments, nous réserve de belles surprises, des séquences d'émotion sincères et des parties de rigolades franchement marrantes (on n'oublie pas que le film est réalisé par Colombus). Les effets spéciaux sont incroyablement réussis, notamment au niveau des maquillages sur Robin Williams, qui campe quant à lui un Andrew plus vrai que nature. À ses côtés, le trop rare Sam Neill, la jolie Embeth Davidtz et même le génial Oliver Platt, ici parfait en inventeur aussi fantasque que lucide. Bien entendu un peu long, L'homme bicentenaire retrace avec minutie ce parcours du combattant pour la vie (et la mort) d'un être sensément sans âme, sujet si cher à la plume d'Asimov. Œuvre sous-estimée et peu avantagée dans la filmographie de Robin Williams, L'homme bicentenaire reste pourtant un magnifique film de science-fiction.
    Real C
    Real C

    113 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Ces derniers temps j'ai vu beaucoup de film sur les robots au cinéma et j'en ai critiqué pas mal et à toutes les sauces. Mais jusqu'à présent, je n'ai pas critiqué de films touchants comme un compte à la A.I intelligence artificielle. Ce film avec le regretté Robin Williams m'était inconnu. Je connaissais ce film mais je n'ai jamais pris le temps de le voir. Maintenant, c'est chose faite et mon avis est plutôt satisfaisant malgré quelques approximations.

    Réalisé par le génial Chris Colombus, ce film est très bien réalisé. La mise en scène et la photographie est typique de ces réalisations (ce qui connaissent les Maman, j'ai raté l'avion et les 2 premiers Harry Potter savent de quoi je parle). Tout est très beau et bien réalisé. Seulement voilà. La poésie de Chris Colombus sert un peu mal l'histoire, car quand j'ai vu ce film, je me suis venu à me demander : à qui s'adresse - t -il ? Aux enfants ou aux adultes ? La frontière est assez flou car le film en devient beaucoup trop sage au fond. spoiler: J'ai vu qu'il était l'adaptation d'une nouvelle d'Isaac Azimov (qu'on ne présente plus) et que les robots étaient un poil méprisé par les humains. Là, les humains n'ont pas l'air méprisant, c'est même l'inverse, ils sont...normaux. Ils rejettent certes le fait qu'un robot, même doué de raison, de pensées artistiques ou d'intelligences soit reconnu comme un être humain, mais on ne ressent pas de rejet péjoratif de leur part. Et c'est là où le film ne fonctionne pas.
    Pire encore, il ne fonctionne pas à travers les personnages.

    Les personnages sont de bons personnages mais souffrent d'un problème. Ils sont trop lisses, beaucoup trop lisses.

    Pour Robin Williams qui joue Andrew Martin, l'androïde NDR-114 en question, pas de problème. C'est un Robot, il est normal qu'il soit lisse et qui soit unidimensionnel ( spoiler: même s'il est doué d'humour à partir d'un certain moment et d'ironie
    ).

    Pour Richard Martin (joué par Sam Neill) là aussi aucun problème, il est le personnage le plus sage et humain. C'est lui qui en quelques sortes fera évolué Andrew. Toutes ses scènes sont géniaux, il n'y a pas d'autres mots. Il reconnaît son erreur de ne pas vouloir laisser Andrew libre car il a tissé un lien très fort avec lui. Mais sur son lit de mort, il a compris la nécessité de ce dernier d'être libre.

    Les autres personnages par contre ne sont pas aussi bien exploités que ça et servent plus de fonction pour le développement d'Andrew.

    Amanda Martin (jouée par Embeth Davidtz) est la petite fille qui deviendra sa love interest et c'est tout (elle est attachante mais bon).

    Rupert Burns (joué par Olivier Pratt) est pas mal en tant que roboticien qui fera doter Andrew de prothèses humanoïdes. Mais est quand même anecdotique. Galatea aussi (jouée par Kiersten Warren ). Et ainsi de suite.

    Les personnages ne sont pas marquants à l'exception des 3 premiers. Mais pour tout ça il y a une raison.

    Le problème du film, malgré sa très belle réalisation et surtout sa très belle musique, est son histoire et son scénario. L'histoire est bien racontée et le scénario bien écrite là n'est pas la question. Mais on sent que le film ne prend pas de risques. Je n'ai pas lu la nouvelle d'Isaac Azimov (à l'inverse du K et de l'ascenseur), mais je me demande si le livre est comme ça. Car si c'est le cas, le livre doit être ennuyeux. Et c'est bien là, le problème. spoiler: On dit que NDR-114 n'est pas apprécié des humains, mais on ne sent pas vraiment de rejet (bon il y a bien une ou 2 personnes mais quand même). Andrew a quasiment tout ce qu'il veut (sauf la reconnaissance) d'être un humain à part entière (même s'il obtient au final). Mais il a du succès dans les affaires, c'est le boss du game, il vit bien avec la femme qu'il aime , bref il a tout sauf la reconnaissance d'être un humain normal. Le problème c'est qu'on ne ressent pas que c'est une contrainte pour lui, on ne le sent pas triste. On ne sent pas les autres vraiment menaçant avec lui.


    Bref, le film devient trop... enfantin, niais, larmoyant en somme, beaucoup trop lisse. Et je pense que c'est ça ce que les critiques ont relevé. Chris Colombus est connu pour des films certes enfantins, mais pour des personnages soient très manichéens, soit très complexes. Là, vu le thème, on a des personnages lisses et ceux qui ont un minimum de pataud sont soient passé sous silence, soit Sam Neill. Oui et c'est dommage. D'autant plus que les ellipses temporelles qu'on voit tout le long n'aide pas à développer la personnalité des personnages, même si elles servent, le propos du film.

    Ce film est très bien réalisé, bien mis en musique, mais terriblement lisse. Il est dommage que ce thème ne soit pas traité avec plus de risques et de peps. On est donc face à un film pour enfant avec des personnages adultes, ce qui craint. Mais bon, il peut nous faire tirer quelques larmes et j'ai bien aimé le petit clin d’œil au mythe de Pygmalion avec le personnage de Galatea. Maintenant, je pense que je vais prendre une femme bicentenaire...
    Ghibliste
    Ghibliste

    77 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 juillet 2015
    On avait là une belle idée à creuser avec "L'Homme Bicentenaire", mais Chris Colombus ne fera que survoler son sujet en se facilitant la tâche à coup de dialogues souvent très mièvres et de guimauve musicale omniprésente... C'est franchement dommage parce que le scénario n'est pas si mauvais que cela et le film non dénué d'intérêt philosophique. Le duo d'acteurs principaux s'en sort relativement bien malgré l'aspect larmoyant de l'ensemble. A noter également des effets spéciaux - sobres - plutôt réussis. Au final, le film est malheureusement beaucoup trop long en raison de son manque de subtilité. Une éternité.
    gunbuster
    gunbuster

    390 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2006
    Voici donc l'histoire d'un robot voulant devenir humain. Ce qui aurait pu faire un bon film de science-fiction et de romance se transforme rapidement en ratage total.
    Chris Colombus, pourtant brillant scénariste (Goonies, Gremlins) et auteur des sympathiques "Maman, j'ai raté l'avion" et des deux premiers épisodes du petit sorcier Potter, confirme son manque cruel de véritable talent de mise en scène :
    le film enfile les lieux communs comme des perles à un collier, faisant l'apologie des valeurs traditionnelles américaines durant plus de 2h10, ce qui devient rapidement des plus agaçant, on se croirait devant un mauvais téléfilm produit par Disney, c'est dire le niveau...
    Inutile de vous attendre à être touché par cette histoire et par les misères faites au robot.
    Robin Williams nous joue encore un énième personnage gentil et plein de bons sentiments.
    À aucun moment je n'ai cru à cette histoire et à cette brochette de personnages stéréotypés à mort.
    Colombus fait des erreurs graves dans le choix des décors, des costumes et de la manière de vivre de l'humanité dans ces deux cent prochaines années, sorte de mauvais mélange entre les nouveaux épisodes de Star Wars, du Cinquième élément, du Star Trek et des intérieurs fin du 20ème siècle, comme si dans deux cents ans, tout le monde continuait à porter des vêtements d'aujourd'hui, à écouter des vinyles, et à se marier dans des églises en pierre de taille !
    Au final, il s'agit de la version aseptisée et rose bonbon de Frankenstein... À réserver donc aux moins de 10 ans.
    Préférez sur le même sujet le chef d'oeuvre qu'est Intelligence Artificielle de Spielberg.
    Kloden
    Kloden

    126 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2015
    Quelle surprise, quand même, de découvrir que L'Homme bicentenaire est adapté d'une oeuvre d'Asimov. Enfin, quelle demi-surprise, plutôt. Parce qu'au-delà de son traitement raté, qu'on doit sans doute à Chris Columbus, le film conserve quand même quelques thématiques de fond qui retiennent l'attention. A commencer bien sûr par le rapport entre humanité et mort, dont j'espérais voir le film traiter de façon un minimum plus intéressante (d'où mon choix de le visionner après être tombé dessus complètement par hasard sur Arte - oui, pauvre de moi, il m'arrive parfois de zapper). Pourtant, j'ai rapidement perdu toute illusion sur la possible complexité du film devant la mièvrerie d'ensemble, la naïveté qui saute très vite aux yeux dans les angles d'attaque privilégiés pour traiter le sujet. Qu'importe, me disais-je, un film qui parle de la nature humaine et du rapport au temps finira forcément par dire des choses intéressantes, même sans le vouloir. Perdu ; Columbus déroule son programme sans la moindre imagination, avec une hauteur de vue complètement limitée. Sa mise en scène est à l'avenant de celle qu'il installera sur les deux premiers Harry Potter (les deux seuls films de sa filmo que j'ai vus) ; une succession de cadres sans plus-value, qui ne servent qu'à l'exposition. On y sent même une agaçante et somnolente douceur, agaçante parce qu'elle en dit beaucoup sur les motivations fainéantes d'un auteur qui ne cherche qu'à conforter sa propre vision des choses sans réfléchir réellement aux sujets qu'il aborde. Aucun vertige dans son Homme bicentenaire, juste une apathie bucolique qui rend si mal honneur à la complexité humaine. Et puis, tout le film s'effondre dans un mouvement contradictoire que je ne comprendrais jamais. Pour semble t-il célébrer l'humain, son unicité et sa beauté ineffable, pour saluer l'incroyable et le beau de certains sentiments, leur presque transcendance, le scénario raconte l'acquisition progressive de son humanité par un androïde. Comme si, sur des bases profondément existentialistes, le film célébrait une essence sacrée. Et puis, quant à la question du rapport à la mort, elle n'est abordée qu'à traits grossiers dans la dernière partie, sans plus d'inspiration que le reste du long-métrage. C'est pourtant principalement ce que j'en attendais, espérant sans trop y croire voire un film oser raconter ce qui nous définit vraiment en tant qu'humains, des créatures qui au-delà de désirs illusoires d'immortalité, sont liés à la mort non seulement par leurs limites biologiques mais par l'usure inévitable et peut-être essentielle de leur esprit. Je ne parlerais pas bien longtemps du visuel, anachronique, hésitant entre des éléments vu et revus dans l'imaginaire S-F - mais très surfaits - et une nostalgie qui dit plus que tout combien Columbus est attaché à ses repères et refusera de les mettre en péril. Certains parleront d'uchronie, "d'intemporalisation", d'un désir en jouant des contrastes de placer cette histoire hors du temps, soit pour signaler qu'elle est universelle, soit pour signaler son caractère factice, presque rêvé. Peut-être. Quoi qu'il en soit, le résultat est plutôt laid, et nullement évocateur. Bref, un film noyé dans les bons sentiments, que je voyais principalement pour voir non pas dans lui mais plutôt à travers, reconnaître derrière une plume humaine et ses idées propres (sans doute falsificatrices) la pureté de ses sentiments. C'est raté, mais je savais à quoi je m'engageais. Trop simplifié pour moi, désolé.
    Dawasta
    Dawasta

    66 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 février 2012
    Pire qu'un téléfilm de l'après midi sur m6, celui-ci enchaine les absurdités et les clichés sur fond de violons, jusqu'au générique de fin avec Céline Dion. Un vrai supplice! Film réservé à un public très jeune ou qui aime ce genre de niaiseries. Gare à l’indigestion de guimauve... (Nul)
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    202 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2015
    "L'Homme bicentenaire" présente un bilan contrasté. Chris COLUMBUS offre tout d'abord une vision très intéressante sur la question des robots dans notre société. Mais sa mise en scène se révèle assez inégale, surtout après la première heure du film, où le débat sur l'intelligence artificiel est relégué au second plan... celui-ci cède alors sa place à une histoire d'amour peu crédible, et en manque d'inspiration. Il y a de nombreuses longueurs évitables, et malgré la performance honnête de Robin WILLIAMS, nous sommes parfois tentés de nous endormir. Ce film de science-fiction mérite toutefois la note moyenne.
    Fabios Om
    Fabios Om

    52 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    très bon film belle histoire émouvante un bon Robin Williams et un excellent réalisateur et des scène drôle d'autre émouvante
    peypino
    peypino

    49 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2011
    le genre de film ou robin william a ete recruté pour faire du robin william! faire rire et pleurer ! la j'ai eu quand même du mal! les ficelles sont trop grosses et le film est trop long! les fans de robin william le trouveront de toute façon sympa!
    Laurent H
    Laurent H

    45 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2007
    on croit suivre l'histoire d'un robot, on suit en fait l'histoire d'un homme qui veux juste etres normal. c'est poetique et plein d'humanité. a voir
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 610 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 février 2021
    Ce film était basé en gros sur l'histoire d'Asimov L'homme du bicentenaire. Il n'est pas inhabituel qu'un film ne soit pas aussi bon que le livre sur lequel il est basé ce qui était certainement le cas ici et mon problème avec ce film n'est pas qu'il n'ai pas répondu à mes attentes par rapport à l'histoire originale c'est qu'il a complètement manqué le but de l'histoire originale. Robin Williams a du talent mais pas assez pour compenser une histoire aussi faible. Ce n'était qu'une série de mignonnes petites séquences idiotes où Andrew le robot bascule entre mettre son pied dedans et allumer la chaleur de temps en temps. C'est du matériel de téléfilm et rien que vous n'attendez pas puis il finit par s'attacher avec un joli petit nœud. L'une des plus grandes plaintes que j'ai eues concerne les motivations d'Andrew pour vouloir être considéré comme un homme au départ pourquoi se lancer dans une histoire d'amour inepte. Andrew n'a pas pris d'amant dans le livre le désir d'Andrew d'être officiellement considéré comme un homme était d'être humain et toutes les libertés qui viennent avec l'être humain n'existe pas. À la fin Andrew atteint enfin son but et passe ses dernières heures en tant qu'homme pour lequel il s'est battu toute sa vie. Il ne raconte pas de blagues nous savons que Robin Williams est un comédien il était forcé et inutile de le montrer, il ne tombe pas des fenêtres et ne court pas partout car il n'est jamais tombé amoureux de personne. S'il n'avait pas été basé sur le livre ce film n'aurait été qu'un autre échec de science-fiction oubliable. Comme il est basé sur le livre c'est une parodie complète. Et Asimov a dû se retourner dans sa tombe quand ce film est arrivée dans les salles de cinéma...
    moonboots
    moonboots

    58 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2009
    Columbus et Williams parviennent à nous émouvoir avec un robot, là où Spielberg avait lamentablement échoué avec Artificial Intelligence, dommage que le film sombre à partir de la moitié, car le début est excellent...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Il a ete heureux de nous servir.
    J'ai ete heureux de voir se film emouvant tout simplement.
    Nicolas B.
    Nicolas B.

    3 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2015
    Bonne fable, un peu vintage aujourd'hui et trop de longueur.
    Le sujet (cf Asimov) aurait pu être mieux exploité, mais le résultat n'est pas mauvais...
    Artriste
    Artriste

    120 abonnés 2 010 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Chris Columbus enchaîne les succès avec L'Homme Bicentenaire qui n'ayons pas peur des mots et malgré la critique est un pure chef-d'oeuvre qui m'a bouleversé. L'histoire de cet androïde que l'on va suivre de son arrivée au sein d'une famille aimante jusqu'à la fin de sa vie est d'une beauté rare. Pendant deux heures on est littéralement transporté par la vie de ce personnage si particulier et on va vivre deux cents ans à ses côtés en sautant des décennies bien évidemment. Dès le début c'est prenant et le film prend de plus en plus d'ampleur et de grandeur dans ses thèmes explorés et dans sa richesse au fil des périodes de la vie d'Andrew. C'est très agréable car on assiste à son apprentissage et son évolution de simple robot à quelqu'un qui va avoir un véritable but, mener un combat et qui va vouloir changer les choses. Car oui Andrew a l'apparence d'une machine mais va devenir de plus en plus humain et va commencer à développer des sentiments ce qui va donner lieu à tout un tas de scènes géniales. De manière général c'est très drôle malgré beaucoup de moments pas très gais mais on passe du rire aux larmes en une fraction de secondes. Il faut dire qu'Andrew a une grande intelligence et a une façon de s'exprimer bien à lui avec des mots particuliers et fait souvent des remarques pas toujours approprié, il est parfois indélicat ou mène à de l'incompréhension. Cela donne lieu a pleins de moments ou l'on rit car il faut dire que les dialogues sont parfaitement écrit. Je parle beaucoup d'Andrew mais la famille qui l'accueil est la famille idéal avec des bonnes personnes qui la composent. J'ai particulièrement apprécié Richard, Rupert ainsi que petite enfant bien évidemment qui restera gravé dans ma mémoire tant la relation qu'elle entretien avec Andrew est sublime de son enfance à sa descendance. C'est tellement tendre, doux, touchant, mignon, attendrissant. Il se dégage aucune méchanceté de ce film, il est rempli de bienveillance et ça fait un bien fou. Même sa b.o. est dans cet esprit avec des musiques joyeuses qui côtoient des musiques plus tristes sans jamais en faire trop. Mais pour en revenir aux personnages il faut bien évidemment remercier les acteurs qui sont brillants que ce soit Sam Neill, Embeth Davidtz, Oliver Platt et Robin Williams qui sont investis dans leurs rôles et ça se ressent fortement. J'ai aussi adoré la bouille de Hallie Kate Eisenberg qui est a croquer. La réalisation pour sa part nous baigne dans un univers qui colle parfaitement au propos et nous offre un dernier plan tout simplement inoubliable pour clore cette histoire déchirante mais pourtant remplie de beaux moments et on quitte tous ces personnages le cœur léger et heureux. Il y aurait encore tant de choses à dire sur L'Homme Bicentenaire mais je crois que le mieux est de le regarder car les mots ne sont pas suffisants pour retranscrire tout ce que j'ai ressenti devant cet oeuvre de science-fiction que j'ai trouvé plus vraie et plus humaine que n'importe quel reportage. Les questions qu'il soulève et les thèmes abordés sont très profonds et intéressants et il se dégage tant d'humour et d'amour que vous ne pourrez qu'être comblés d'avoir fait la connaissance d'Andrew et sa famille.
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