La difficulté de limites vient de la tenue de notre chaire, de notre capacité physiue à supporter, à prosaiquement interiorisé les douloureuses attentes, les merveilleuses parenthèses, que dessinent un film presque entièrement travaillé au soucis de l'inspiration. Car dans limites pas un instant de repos, la nécessite d'une vigilance parfois agréable, parfois difficile , l'écran se vidant souvent en caconce, l'image étant aspiré par la provocation et l'étendu de plans d'une troublante insignifiance, une vigilance qui se prend le pieds dans les contours d'un récit explosé, incohérent et Le fond, mais là ou la forme se veut dominante, écrasant la nécessite de l'intelligibilité, n'est plus qu'un pretext dont se revêt artificiellement même les plus belles aventures parfois. Le Miracle de limites est d'être précisément au delà du sens, au delà du signifié cinéma se jouant de l'intériorité. On croit au passage, la poésie n'est pas une forme, ni une définition, mais l'effrayant sentiment de se retrouver nu, dans la sensation nulle la plus extravagante, dépossédait de sa capacité de juger, depossédait des marques d'une volonté propre. Limites, vit sa vie d'objet d'art, voilà un film qui n'éclaire en rien les données du sensible, mais nous en fait pleinement partager l'usufruit. La tragédie comprend trois tableaux trois errances ligne d'une partition à peine perceptible entre les folies et réalité concrète des objets, entre la vie et la fin de l'existant, entre la nature et la déformation que nous nous en procurons. En ces termes le film prônerai presque l'absolu subjectivité. La troublante sincérité des rêves et des images, font espérer à une autre dimension, à un parallèle moins cruel, peut être aussi moins secret.
Limites reste un film d'absolue non evidence. Le hieratisme est ici une confusion, un mélange unique de sentiments et de frustrations, qui donnent naissance à une patiente agonie, presque une souffrance.