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    Un fils
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    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2020
              Le franco-tunisien Mehdi M. Barsaoui n'est pas un inconnu. On a vu "La Belle et la Meute" il n'y a pas si longtemps. Un Fils commence très bien: par un joyeux pique nique entre amis, où on boit à la santé des islamistes. Il n'y en a qu'un, dans la bande, qui pense qu'ils représentent un danger réel... Fares (Sami Bouajila) est chef d'entreprise; Meriem (Najla Ben Abdallah) fête l'obtention d'un poste important dans l'administration. Ils sont beaux, riches et très amoureux, même si on comprend vite que leur couple a dû passer par une zone de turbulence. Ils s'offrent un petit week end touristique, avec leur adorable petit garçon de dix ans, Azziz. Direction Tataouine, la porte du désert -somptueux paysages minéraux. Et là, le drame. Ils ne sont pas les cibles, c'est une voiture officielle qui est visée par les terroristes mais une balle perdue atteint le petit garçon au foie. Foie détruit, seule une greffe peut le sauver. Et vite.

              Les analyses sont claires: Azziz ne peut pas être le fils biologique de Fares. Aïe! là, pendant un certain temps, on se demande si on n'est pas tombé dans un téléfilm larmoyant de TF1 ou une version longue d'un épisode de Grey's Anatomy.... Car, il est où le vrai père? Je crois qu'il faut passer outre ce côté un peu longuet, un peu mélo, les hésitations de Meriem, la rage de Fares quand il finit -il faut bien y arriver- par être mis au courant, le suspense: Azziz sera t-il sauvé? ou pas?   Il faut plutôt s'intéresser sur ce que le film nous dit de la Tunisie.

              Dans ce Sud profond, les infirmières portent le foulard. Les patientes, voilées elles aussi, assises très sagement, regardent ce couple moderne qui brasse beaucoup d'air. Le chirurgien (Noomene Hamda) voudrait, tellement, sauver le petit garçon mais est, en même temps, tellement mal à l'aise face à cette histoire d'adultère qui l'oblige à sortir de sa morale traditionnelle. Face à cet homme qui pense, parce qu'il est riche, qu'il peut tout, par exemple sauter des étapes dans l'accession à la greffe... 

              Et puis, la législation sur les greffes est très restrictive. Le Coran ne doit pas bien apprécier que des petits morceaux d'homme se baladent d'un corps à un autre. Il faut justifier d'une parenté. Mais si il y a un autre père biologique, pour Meriem coupable d'adultère, c'est direction prison... Et pourtant, la Tunisie et le pays qui a la législation la  plus libérale, la plus féministe de tous les pays du proche Orient. 

              Et enfin, il y a un homme qui rôde autour de l'hôpital, à la recherche de clients. Il a une clinique privée, lui, luxueuse, avec un plateau technique ultra-moderne, et des chirurgiens de première main. Les riches clients, comme Fares, peuvent donc bénéficier de greffes en urgence, compatibilité garantie. La Lybie est toute proche. Il y a plein de morts à utiliser. 

              Ou bien. C'est là que le film de Barsaoui bascule dans le fantastique gore (on l'espère!!!) Ou bien il y aurait en Lybie des fermes d'enfants, réservoirs d'organes....

              Film inégal donc, mais bien intéressant si on s'intéresse à son aspect sociologique au delà de son côté mélo. A voir.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Un film superbe, magnifiquement scenarisé et interprété.
    Les émotions sont permanentes , que se soit dans les silences ou les regards profonds .
    Un grand film à voir impérativement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juin 2020
    Pour son premier film, Le réalisateur Mehdi Barsaoui (par ailleurs scénariste), surprend, émeut et captive son spectateur ! Le jeu d'acteur est grandiose et les éléments politiques sont saisissants et parfaitement documentés. Cela a d’ailleurs valu à Sami Bouajila le prix du meilleur acteur section Orizzonti à la Mostra de Venise. On ne demande qu'à voir le prochain film de Mehdi, qui s'annonce comme un grand réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juin 2020
    Très beau film! Tout est parfait, l'ambiance, la tension, les acteurs et l'émotion! Sans hésitation, un très bon film sur le sujet.
    Patrick B
    Patrick B

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2020
    Scénario original et bien adapté à la vie maghrébine : enfant né d'une adultère sans que le père biologique ni le père qui a reconnu le fils ne soient au courant. Tout est juste.
    C'est ce qui faire la valeur du film
    Ceiner M
    Ceiner M

    33 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2020
    film vu avec un peu de précipitation le lundi 22 juin et avec beaucoup d'attentes..je suis fan de Sami Bouajila qui est selon moi un acteur puissant, charismatique et fragile à la fois...cocktail rare ...il est fort de ses faiblesses...Dans ce film, il est bon comme toujours mais malgré le suspens, la tension, j'ai trouvé le rythme mou...Est-ce le format du huis-clos à l'hôpital, la photo aux couleurs fades...etc.. Peut-être n'était ce pas le bon film postdéconfinement pour moi..j'avais besoin de plus d'espace et de joie...
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2020
    Film excellent qui dénote chez le réalisateur une sensibilité certaine et un sens esthétique très sûr. Les images du Sud tunisien sont magnifiques, notamment à l'aube. On est à mi-chemin entre une tragédie racinienne et une dénonciation politique. Les acteurs sont parfaits. Un vrai moment d'émotion.
    Joyeux
    Joyeux

    101 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2020
    J'avoue ne pas comprendre pourquoi la note moyenne est aussi basse (ce qui ne m'a pas donné envie de le voir de prime abord). "Un fils" est un drame familial et politique racontant les nombreuses difficultés qu'éprouvent deux parents après que leur fils soit blessé dans un attentat. Le jeu d'acteur est époustouflant et les éléments politiques sont saisissants. Il s'agit pour moi de l'un des meilleurs films de 2020.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    Pour moi c'est un bon drame en question, au début j'y m'attendais avec un peu d'émotion mais malheureusement erreur, j'ai pas eu d'émotions, le but de ce drame est bon, c'est un vrai que c'est un sujet ultra-sensible mais il me manquait quelque chose dans ce drame, alors je pourrais pas dire mais bon. C'est vrai que ça pourrait être un très beau film, notamment pour sa mise en œuvre, et toute sa réalisation. Le film est dur sans être caricaturé d'un côté comme de l'autre. Le réalisateur a voulu montrer un autre sujet très important, le manque de moyen dans le milieu hospitalier, c'est un vrai dans un pays où il y a très peu de moyens, c'est très dur de gérer tout ça, bon point de la part du réalisateur. Après d'un autre côté, c'est le rythme je trouve ça dommage d'ailleurs qu'il y a aucun rythme sur ce niveau là. Mise à part son fils qui se fait tirer par un groupe islamiste, oui je peux comprendre que ça peut terrifier certaines choses. Alors je ne vous demande pas d'aller voir, vous êtes pas obligé, mais c'est pas mal quand même (malgré qu'il y a aucun rythme). Je voudrais souligner l'interprétation de Sami Bouajila qui est excellent dans ce film (qui à reçu le prix du meilleur acteur à la Mostra de Venise).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juin 2020
    C’est l’histoire d’un amour entre un homme et une femme, un père et une mère, qui se perdent et apprennent à se retrouver. L’histoire de la vie, celle d’un enfant, suspendue, au milieu de celle d’un pays dans la tourmente. En 2011, en Tunisie, le pays est dans la révolte et personne ne peut rester indifférent. Il faut faire des choix. Un père, que rien n’avait préparé à cela, doit faire des choix, pour lui-même, pour son fils, pour leurs vies.

    Le premier long métrage du réalisateur tunisien Mehdi Barsaoui est percutant, tout en creux, les non-dits appuyés par la musique qui raconte les confessions qui n’ont pas lieu à l’image...

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    Bazart
    Bazart

    43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2020
    UN FILS, premier long métrage de Mehdi M.Barsaoui, par ailleurs scénariste, est l'un des gros événements cinéma du mois de mars qui commence ce dimanche.

    Ce film est une grande réussite pour Mehdi Barsaoui dès son premier long-métrage, lui qu'on avait découvert lorsqu'on était membre du jury d'un festival de court métrage , à Vaulx en Velin, et où nous lui avions attirbué le prix de la presse. Le film commence lorsque Farès et sa femme Meriem, un couple tunisiens qui ont bien réussi dans la vie, décident de partir quelques jours en vacances pour faire découvrir la beauté du désert à leur fils unique, Aziz, qu'ils couvent d'un précieux amour .

    Le séjour va hélas virer au cauchemar lorsque leur voiture tombe dans une embuscade tendue par un groupe terroriste. Grièvement blessé, Aziz est hospitalisé d’urgence.

    Seule une greffe du foie pourrait peut-être le sauver.

    De cette situation tragique et extrêmement tendue, va se mêler la révélation d' un secret de famille particulièrement inattendu et qui pourrait bien modidifer la donne entre Farès et Mériem.
    Inutile d'en dire plus sous peine de spoiler l'intrigue qui mérite largement qu'on en ait la primeur.
    L'important est de signaler qu' UN FILS se révèle un film bouleversant, qui mêle brillamment un drame intime et filial à l’histoire de la Tunisie .
    Avec sa mise en scène organique, au plus près de ses personnages, et magnifié par un très beau format en Scope, on ressent absolument toute l'amplitude de la souffrance et des questionnements moraux qui les traversent.

    A ce propos le toujours formidable Sami Bouajila y livre une très belle performance d’acteur qui lui a d’ailleurs fait remporter le Prix Orizzonti du meilleur acteur à la 76ème Mostra de Venise.
    Pour lui donner la réplique, Najla Ben Abdallah, moins connue en France, mais qui a une certaine notoriété en Tunisie grace à des rôles à la télé, est une vraie révélation tant elle apporte énormément de nuances à ce formidable personnage de Meriem.

    Le film, aussi bouleversant que tendu, avec des enjeux proches du thriller que l'histoire fait soulever, est une incontestable réussite et sans aucun doute l'un des films les plus enthousiasmants de ce début d'année.

    Ne le manquez sous aucun pretexte, il sort le 11 mars sur ( on l'espère) un certain nombre d'écrans.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2020
    Un fils commence par l’exposition d’un couple de Tunisiens aisés et influents dans leur métier, vivant à l’occidentale avec leur fils. Lors de ces premières scènes, on se demande d’ailleurs vers quoi le film va bien pouvoir s’orienter, tant les pistes paraissent nombreuses : chronique socio-politique, thriller psychologique à la Asghar Farhadi (on pense à A propos d'Elly), suspense hitchcokien, drame sentimental.

    Le réalisateur Mehdi M. Barsaoui parvient dans ces premières scènes à distiller une sourde tension sous des airs décontractés de film efficace et bien rythmé, à l’américaine.

    L’histoire bascule ensuite dans un drame brutal, qui va déclencher une série de révélations et de rebondissements passionnants, permettant d’explorer de nombreux sujets : la condition de la femme en Tunisie, des questions de morale individuelle, une réflexion sur l’adultère. Le film est aussi un très beau film sur l’amour qui se délite.

    L’acteur principal, Sami Bouajila (qu'on a vu dans Indigènes), est formidable, il a d’ailleurs justement obtenu un prix au Festival de Venise. L’actrice Najla Ben Abdallah lui donne une réplique très convaincante. La mise en scène est extrêmement séduisante, et l’ensemble de la direction artistique contribue à donner une patine extrêmement réaliste au film, dans lequel on est complètement immergé du début à la fin.

    Un beau film dynamique et séduisant, à découvrir absolument.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2020
    Farès et Meriem forment le parfait amour avec leur fils de 9 ans. Alors que cette famille tunisienne décide de prendre la route pour un week-end au sud de la Tunisie, leur voiture est prise dans un attentat terroriste et l’enfant est gravement blessé. Ce dernier a alors besoin d’une transplantation urgente du foie. Alors que Farès apprend qu’il n’est pas compatible avec son fils, il va tout faire pour sauver son fils, quitte à rompre tous les liens d’amour qui l’unit avec sa femme. Car sa femme lui a caché quelque chose et la vérité sort au pire moment. De révélations en révélations, “Un fils” est un drame haletant grâce à son écriture précise et ses cadrages anxiogènes. Pour son premier long-métrage, Mehdi M. Barsaoui nous sidère par une mise en scène maîtrisée et l’écho fort à la situation d’un pays.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Dois-Je Le voir ?
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    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2020
    Ce film montre que d’une thématique à priori banale, l’amour d’un parent, on peut avoir une très bonne réalisation. Avant tout, je dois saluer Sami Bouajila. Je pense que c’est sa prestation qui fait toute la différence. Cet acteur que j’ai plus vu dans d'excellents seconds rôles, s’impose ici de la plus belle des manières. Cela lui valut d’ailleurs le prix de meilleur acteur section Orizzonti à la Mostra de Venise. Il m’a transporté. Grâce à lui, j’ai ressenti tout ce qui se passait dans le cœur de ce père de famille. La force de l’amour, mais aussi la douleur qui peut aller avec en cas de malheurs. Najla Ben Abdallah qui partage l’affiche avec lui arrive agréablement à se mettre à son niveau. J’ai donc pleinement vécu cette histoire prenante. Le récit est d’une grande beauté. Ce qui arrive à ce fils et ses parents, est bouleversant. Un aspect dramatique poignant. Il se passe en 2011, et on va pouvoir voir le paysage politique et social de la Tunisie. L’influence sur les événements est intéressante. D'un point de vue personnel, ce film m’a aussi touché car il se passe dans la région de Tataouine où j’avais été durant quelques semaines en 2010, et dont j’ai de beaux souvenirs. Les paysages sont magnifiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 mars 2020
    Ce film s'inscrit dans la longue lignée des très beaux films tunisiens. Très authentique, la Tunisie n'a rien à cacher, on voit à travers les scènes l'opinion d'une minorité de gauche après la révolution de 2011, et l'impact qu'aura la révolution en Lybie sur un pays encore entrain de penser ses plaies. Bravo aux acteurs, on reste dans un jeu sobre et VRAI.
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