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J'ai vu d'autres films de Lino Brocka par le passé, mais malheureusement, je n'ai pas réussi à accrocher à "Bona" ...
Je suis allé le voir principalement pour découvrir comment était la vie à Manille en 1980, du fait que j'étais allé aux Philippines en 2012.
Le doublage est un peu gênant et ne fait pas du tout naturel ...
La prestation de l'actrice principale est certes magnifique, mais cela ne réussit pas à sauver le film !
Je suis allé le voir principalement pour découvrir comment était la vie à Manille en 1980, du fait que j'étais allé aux Philippines en 2012.
Le doublage est un peu gênant et ne fait pas du tout naturel ...
La prestation de l'actrice principale est certes magnifique, mais cela ne réussit pas à sauver le film !
Mon premier film philippin. Il faut du temps pour s'adapter au doublage et à l'image. L'actrice principale crève l'écran de beauté. L'histoire se suit avec intérêt jusqu'au final époustouflant
Film qui suit les aventures d'une jeune femme atrocement exploitée par un bellâtre macho et stupide, jusqu'à sa rébellion. Remarquablement bien réalisé avec peu de moyens. Interprétation parfaite. La vie dans un bidonville des Philippines est remarquablement bien montrée. Film féministe sans les outrances inhérent souvent à cette démarche.
Sortie de "Bona" (1980) film de Lino Brocka, dont la filmographie fut diffusée dans l'Hexagone grâce au travail de Pierre Rissient.
On croyait le titre perdu, mais une copie fut redécouverte et permet de le voir en salle. Opus préféré de son auteur ( il est en droite ligne des préoccupations qui le guideront dans ses sources d'inspiration : l'exploitation des femmes par les hommes aux Philippines, leur destin tragique, un regard sur les injustices sociales...).
Le scénario est minimaliste ( une jeune femme s'amourache éperdument d'un acteur de seconde zone qui n'éprouve aucun sentiment pour elle) et est finalement l'histoire d'une descente progressive aux enfers.
Au plan formel, " Bona" est remarquablement filmé grâce à des mouvements d'appareils, une construction des plans qui sont la marque d'un cinéaste talentueux et inventif.
On a affaire ici à un des titres les plus réussis d'un auteur dont les pièces de sa filmographie ne déçoivent jamais.
Il faut relever la présence dans le premier rôle de la plus importante actrice du cinéma phillipin : Nora Aunor.
On croyait le titre perdu, mais une copie fut redécouverte et permet de le voir en salle. Opus préféré de son auteur ( il est en droite ligne des préoccupations qui le guideront dans ses sources d'inspiration : l'exploitation des femmes par les hommes aux Philippines, leur destin tragique, un regard sur les injustices sociales...).
Le scénario est minimaliste ( une jeune femme s'amourache éperdument d'un acteur de seconde zone qui n'éprouve aucun sentiment pour elle) et est finalement l'histoire d'une descente progressive aux enfers.
Au plan formel, " Bona" est remarquablement filmé grâce à des mouvements d'appareils, une construction des plans qui sont la marque d'un cinéaste talentueux et inventif.
On a affaire ici à un des titres les plus réussis d'un auteur dont les pièces de sa filmographie ne déçoivent jamais.
Il faut relever la présence dans le premier rôle de la plus importante actrice du cinéma phillipin : Nora Aunor.
Comme dans la plupart de ses films, Brocka s'attache à un personnage féminin, courageux et sincère. Son amour inconditionnel pour un cascadeur de second plan, menteur et violent, qui abuse de sa crédulité, est dépeint avec un réalisme impitoyable. Cinéma frontal, "Bona" est une oeuvre sans pathos, dont l'esthétique télévisuelle et le peu de moyens financiers qui la caractérisent participent à l'urgence du récit tout comme à la violence qui le sous-tend. Coupant les ponts avec sa famille, Bona est le jouet de son idole, ce qui n'empêche pas le cinéaste de lui permettre une vengeance à la hauteur des humiliations subies. Dans le rôle titre, Nora Aunor, star du cinéma philippin, est magnifique de retenue et de volonté.
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