Avant de voir le film, on pouvait deviner rien qu'en pensant à ce que pouvait donner l'addition du génie inventif de l'esprit torturé de Tim Burton (même si la singuliarité de son univers commence à un peu chuter à cause d'un Alice Au Pays Des Merveilles trop commercial et pas assez personnel), le talent créateur de la Stop-Motion de Henry Selick, qui avait déjà travaillé avec Burton avec l'excellent Tom et la pêche Géante, sans compter la composition musicalement parfaitement en accord avec l'univers des films (il aura ainsi signé le thème culte des Simpson et la bande-son de la trilogie Le Seigneur Des Anneaux) qu'accompagne Danny Elfman, qui fut pendant longtemps le compositeur attitré de Tim Burton, que l'étrange Noël de M. Jack allait être un film qui aurait quelque chose de spécial en plus que la moyenne des films d'animation de Noël, et, en plus d'être, même après tout ce temps, un chef d'oeuvre intemporel du film d'animation, le film apporte une perfection au niveau des travaux assemblés des trois artistes à l'oeuvre dans le film : Histoire, Esthetique, Musique. Ainsi, vu le nombre de choses que j’aurais à vous dire sur ce magnifique film, autant attaquer ces trois points un par un, en commençant donc par l’histoire, se déroulant de le monde d’Halloween, où tous les habitants mettent corps et âme pour la fête d’halloween, logique, se déroulant chaque année, voyant Jack Skellington, un épouvantail ayant toujours été le maître incontesté de la fête et dans l’art de terrifier, qui, déprimé à l’idée de ne trouver d’autre but dans sa vie, tombe par hasard sur une porte qui le mènera dans une ville appelé Christmas Town, ou règne la joi, le bonheur et où est célèbré une étrange fête : Noël. L’histoire est accompagné par des personnages tous plus extravagants et délirants les uns que les autres, ainsi que par des nombreux et fantastiques numéros musicaux, arrivant très bien à s’intégrer à l’histoire et à présenter les personnages qu’elles introduisent, participant incroyablement bien à la magie du film. Le personnage de Jack, se démarquant beaucoup des autres personnages, est aussi mélancolique qu’attachant, et ses les thèmes (« que vois-je, que vois-je ? ») sont devenus au fur et à mesure tous cultes et inoubliables. Cette même musique est comme je l’ai déjà dit, un des principaux atouts de l’envoûtements que procure le film et donne une véritable personnalité à l’œuvre. Pour enfin attaquer l’univers esthétique du film, autant dire qu’il est encore aujourd’hui une prouesse. Si on est évidemment toujours obligé à saluer encore et toujours les films faits images par images comme celui-ci (le dernier sorti en date fut d’ailleurs signé d’Henry Selick (je parle bien de l’excellent Coraline)), L’étrange Noël de M. Jack affiche une inventivité sans faille et un caractère gothique et baroque que les grands aimeront autant que les petits. Tout cela et bien plus encore font de L’Etrange Noël de Monsieur Jack un grand classique qui arrive à surmonter facilement malgré sa singuliarité nombre d’autres films en image de synthèse ou en dessin animé, et, pour son univers envoûtant et gothique, pour ses compositions des plus réussies, pour son animation sublime et pour sa très belle histoire, il le restera pendant très, très, très longtemps… Conclusion : Indispensable (surtout pour les fêtes !)…