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    Rocks
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    thenewchamp
    thenewchamp

    40 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2020
    Une adolescente se retrouve en diffuculté à joindre les deux bouts avec son petit frère car sa mère a fait une fugue. Le film est très interessant on y voit differents points de vue (des eleves dans une situation familiale idéale, d'autres déjà en échec scolaire, il y a une prise de position également par rapport au port du voile ...) et l'impact que peut avoir une situation familiale. J'ai bien aimé
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Une affiche qui annonce "Un ken Loach au féminin", c'est alléchant, d'autant que, dans la presse, certains appuient dans la même direction. Gardons notre calme : oui, ce film est britannique ; oui, c'est un film social ; mais de là à le comparer à du Ken Loach, c'est quand même assez largement exagéré. Certes, il y a de très belles scènes, oui, il y a des scènes très fortes, mais Ken Loach n'aurait pas commis l'erreur de casser la tension qu'on ressent à la suite d'une de ces scènes en lui faisant suivre une scène d'une grande banalité dans son propos. Sarah Gavron est une réalisatrice prometteuse, les jeunes "actrices" ont une énergie incroyable, ce que nous montre le film sur les relations qu'entretiennent entre elles des adolescentes de 15 ans d'origines et de religions différentes est très intéressant, ... mais le résultat n'est pas totalement abouti.
    Ufuk K
    Ufuk K

    516 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    " Rocks" qui a obtenu 16 nominations au British Independent Film Awards cette année est un drame social britannique poignant . En effet nous y suivons l'histoire de Rocks adolescente et de son jeune frère qui essaye de survivre dans la société suite à l'abandon de sa mère malade mentalement , même si le film n'a pas la force émotionnelle de "mignonnes" quasiment sorti en même temps cette année, je fus conquis par cette histoire réaliste, émouvante et féministe avec de superbes jeunes acteurs mention spéciale à Bukky Bakray héroïne du film.
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Une chronique émouvante et dure sur les premiers pas dans la vie d’adultes d’une jeune anglaise de quinze ans issue de l’immigration. Le tout est fait avec une belle justesse, tant sur le plan de la mise scène de Sarah Gavron (Les suffragettes) que du scénario. Et même si on devine un peu comment cela va se terminer, on s’attache très vite aux personnages et le récit nous tient en haleine jusqu'au bout. Tous les jeunes acteurs sont confondants de naturel, avec en tête Bukky Bakray, parfaite dans le rôle titre (Bafta de la révélation pour elle et Bafta du casting pour tout le monde). Un film fort traversé malgré tout par une belle énergie. Une belle surprise.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2020
    Issu d'un travail collectif à travers des ateliers incluant adolescentes et travailleurs sociaux, Rocks possède une sincérité indéniable, renforcée par le jeu enthousiasmant de ses jeunes actrices, débutantes et convaincantes. Le caractère naturaliste du film voulu par Sarah Gavron, réalisatrice engagée (Rendez-vous à Brick Lane, Les suffragettes) fait sa force, avec certaines scènes puissantes, mais aussi, en quelque sorte, sa faiblesse, les principaux éléments de l'intrigue semblant trop écrits et quelque peu prévisibles (avec évidemment une fin plus qu'ouverte, béante), à l'opposé de la spontanéité de ses protagonistes. Dès lors, parler d'un "Ken Loach au féminin", sonne davantage comme un slogan marketing que comme une vérité absolue. Trop focalisé sur le vie de son héroïne, Rocks aurait pu développer davantage la solidarité de cette bande de filles et aller vers le film choral, tant sa diversité ethnique et l'exclusion quasi intégrale des adultes permettait une exploration plus dense de cet aspect. La mise en scène de Sarah Gavron, sans ampleur ni audace, est très décevante, nous servant une fois de plus le cliché occasionnel des prises de vue au smartphone, seule façon, semble t-il, de montrer qu'il s'agit d'un film autour de jeunes personnes. On se console de ce manque d'ambition formelle avec l'énergie communicative et positive de ces adolescentes, que Rocks traite avec une dignité et une absence de misérabilisme tout à son honneur.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2020
    “Adolescentes”, “Mignonnes”, “Rocks”, l’année 2020 met les jeunes filles à l’honneur. Dans ce dernier, “Rocks” est une adolescente de quinze ans qui vit à Londres avec sa mère et son petit frère. Sa vie normale de jeune fille va être chamboulée lorsque sa mère disparaît en laissant une lettre et un peu d’argent. “Rocks” ne semble pas extrêmement surprise. Pourtant, elle va devoir s’occuper de son petit frère et cacher l'absence de sa mère aux autres afin que les services sociaux n’interviennent pas, tout en menant sa vie d’ado avec ses deux meilleures amies. Sarah Gavron ne fait pas dans le mélodrame et se contente de retranscrire une chronique de la vie sans en rajouter des doses émotionnelles. Ce réalisme en fait une histoire intéressante à suivre mais qui semble manquer de message final.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2020
    Sarah Gavron s’est forgé une image à travers ses précédents longs-métrages, à commencer par « Rendez-vous à Brick Lane » qui opposait la femme à sa propre culture et au bonheur interdit, puis dans « Les Suffragettes », qui défendait fièrement les droits civiques de la gente féminine d’un Londres du XXème siècle. A présent, la réalisatrice britannique revient sur les chroniques de l’adolescence, où ses héroïnes sont en perte de repères et dont l’une d’elles va devoir en assumer les responsabilités. Mais outre cette spécificité, le film ponctue l’apprentissage et l’associe à un rythme indécent, ne laissant même plus l’enfant profiter de sa jeunesse et de son insouciance. On le projette plus vite dans un univers d’adulte, car les enfants appréhendent plus rapidement l’environnement hostile qui les entoure, mais avec le soupçon de générosité et de bravoure nécessaire, afin d’illuminer ce parcours à la fois authentique et caractéristique d’une société britannique normée.

    Loin d’être féminisme, ce drame social arpente les déboires d’une Shola (Bukky Bakray) balancée entre plusieurs conflits, allant de la maternité revendiquée à une démarche plus collective, enfantine mais sincère. Seule pour s’occuper de son frère cadet Emmanuel (D'angelou Osei Kissiedu), elle finit par le prendre sous son aile dans un petit jeu imaginaire, mais la féérie a ses limites, car la combattivité de la sœurette prendra une forme tantôt audacieuse, tantôt corrosive, d’où son surnom « Rocks ». Elle tient d’ailleurs à repousser l’échéance de ce dysfonctionnement familial, en optant pour la discrétion au détriment de la fidélité, car elle ne manque pas de camarades pour lui venir en aide ou pour simplement l’accompagner dans ses tourments. Entre diversité culturelle et sociale, la ville qui abandonne sa population à leur sort et à leur problématique et apparait cruellement passive face à l’incertitude d’une vie de vadrouille et de survie.

    La place des filles permet également une visibilité qui se fait rare sur les écrans. Rocks, connue pour ses maquillages finit par être repoussée de celles qui en ont grandement besoin, pour cacher une vulnérabilité. C’est pourquoi, des amies comme Sumaya (Kosar Ali) incarnent la raison, malgré une culture qui la confine. A l’opposé, Roshé (Shaneigha-Monik Greyson) illustre toute la facilité d’une enfance aisée et qui alimente son manque de sagesse par l’excès, rien d’amer, mais compréhensible. Quant à Agnes (Ruby Stokes), elle symbolise la souche britannique, trop confiante en ses institutions. Et il suffira de se fier aux premiers instants du film, qui évoque la solidarité et l’amitié comme la meilleure des évasions. C’est ce que l’on démontrera avec justesse dans un dénouement qui souligne la vivacité et l’indépendance de jeunes filles qui n’ont pas besoin de hurler au désespoir, elle en rit de rage et elles avancent avec, sur un rythme de chant ou d’une danse expressive.

    Si certains peuvent y voir du Ken Loach, ou un certain « Mustang » de Deniz Gamze Ergüven, l’approche paraît pourtant moins brutale et résonne davantage avec un goût de la vie qui permet de flirter avec la frontière du lyrisme. L’apprentissage scolaire, selon Gavron, s’articule alors comme son discours qui appelle à relativiser les critères de sélection, de norme et de mode de vie, qui se confrontent bien trop tôt chez des adolescentes et qui peuvent les détruire rien qu’en y pensant fortement. « Rocks » pose ainsi son héroïne sur la stèle bouleversante de la maternité, sans pour autant la sacrifier aux mains des services sociaux. C’est la proximité avec l’univers de collégiens et lycéens que le film trouve le bon ton, les bons mots et les bonnes intentions, afin d’exploiter avec l’émotion avec fougue et mélancolie.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 septembre 2020
    Scénario pour une chronique sociale, s’il en est. Mais à ne pas vouloir en faire un drame (social donc), la réalisatrice nous prive d’émotions. Elle laisse tout juste un peu de place à l’empathie mais à deux doigts de l’indifférence. Dans la très libérale Angleterre (au sens économique), les services sociaux ne sont pas absents. C’est l’héroïne qui les fuit. Il y aurait eu matière à développements : pourquoi, comment, quelle crainte ainsi exprimée ? Séparation de son petit frère, on comprend, ça s’entend. Mais encore ? Dans un film social, il nous faut des gentils, des méchants. C’est comme ça. Personne n’est méchant dans cette affaire même si l’héroïne qui s’enfonce dans son déni de ne pas pouvoir assumer seule perçoit ici ou là de l’hostilité. Peu profond, superficiel, trop léger pour une référence à Ken Loach.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Non ce n'est pas Ken Loach au féminin (bien sûr une femme ne peut exister en elle-même il faut forcément la comparer à un homme). C'est un film à la réalisation assez pénible mais au propos intéressant et qui ne tombe pas dans la noirceur si facilement associable à ce sujet. Une mère qui n'en peut plus prend la poudre d'escampette et laisse sa fille ado se débrouiller avec le petit frère. Les situations sonnent justes, les personnages aussi. Et le pire n'étant jamais sûr il n'arrive pas ce qui fait du bien.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2020
    Shola a quinze ans. Elle vit chichement avec sa mère et son jeune frère dans un HLM de l'East End londonien. Elle étudie dans un collège de jeunes filles. Ses amies l'ont surnommée Rocks à cause de sa morphologie et de sa force de caractère.
    Sa vie se fissure quand sa mère abandonne brutalement le foyer, la laissant seule avec son frère.

    On retrouve avec plaisir Sarah Gavron, une réalisatrice rare qu'on avait découverte en 2007 dans l'adaptation du roman à succès de Monica Ali "Brick Lane" et qui avait signé huit ans plus tard un film moins personnelle sur les suffragettes anglaises du début du vingtième siècle.

    Elle retrouve les mêmes horizons que dans "Brick Lane" : ces banlieues londoniennes cosmopolites où, dans un joyeux "melting pot", des immigrés de la deuxième génération, issues de toutes les ex colonies de l'Empire britannique, essaient non sans mal d'inventer une identité hybride. Les copines de Rocks, qu'on voit sur l'affiche, constituent un échantillon presque caricaturale de cette mixité sociale avec Sumaya, sa meilleure amie d'origine somalienne, Khadijah, la bengalie, et Agnès, la seule Anglais de souche.

    Les adolescentes sont décidément à la mode au cinéma, qu'on les filme dans le Limousin ("Adolescentes"), en banlieue parisienne ("Gang de filles", "Mignonnes") ou à New York ("Never Rarely Sometimes Always"). Manière de souligner l'originalité de leurs vécus ou, tout au contraire, de montrer que les grands enjeux sociaux de notre temps se vivent de la même façon quel que soit le sexe.

    "Rocks" a l'âpreté des films de Ken Loach Il en a aussi la tendresse. Loin de sombrer dans le désespoir, il nous montre - ce qui relève presque de la science fiction - Londres sous un soleil optimiste et des couleurs éclatantes (cf. l'affiche). Un optimisme un peu surjoué qui voudrait, comme la conclusion du film, nous laisser un message d'espoir.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    175 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2020
    "Un ken Loach au féminin", oui... mais non. On reconnait bien le style britannique, et la thématique sociale sombre, forte et pessimiste. Mais malheureusement le film n'est pas autant maîtrisé que celui d'un Ken Loach. Je comprends mieux le ressenti général que j'ai eu, quand j'ai appris que le casting et les scènes étaient largement réalisées en improvisation. Ce qui donne certes une authenticité très forte et très marquée au film et au jeu des jeunes acteurs (qui sont plutôt très bons pour des non professionnels !!), mais qui reflète aussi un vrai problème de rythme et de répartition de la dynamique et de l'énergie des actrices. En réalité, les défauts du film en font aussi ses qualités... Mais certaines scènes étaient de grandes intensités suivies tout de suite après par des scènes où il se passe peu de chose de très pertinent, ce qui casse littéralement le rythme sans en suivre un de façon réellement progressive ou crescendo. La dynamique globale est mal répartie entre les scènes. Mais cela est clairement dû à l'improvisation et au parti pris de la mise en scène donnant lieu à une grande liberté de mouvement et de proposition. Il est quand même intéressant que le film se soit monté sur la base d'ateliers auprès de jeunes adolescents et travailleurs sociaux mais bien que l'on sente la sincérité, l'authenticité et l'énergie, il manque une meilleure ossature au scénario, qui aurait amené à être plus structuré et mieux organisé dans son propos.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2020
    « Rocks » (2020) de la réalisatrice britannique Sarah Gavron n’est pas comme trop souvent dit un Ken Loach féminin. Elle ne critique pas un problème social mais montre comment Shola (Bukky Bakray), surnommée « Rocks » de par sa morphologie et son caractère car elle est dure avec elle-même, s’adapte à un problème. Cette jeune fille de 15 ans, d’origine nigériane, sans père et sa mère étant partie en laissant quelques billets, va essayer de protéger son petit frère de 7 ans pourtant bien différent d’elle des services sociaux pour qu’ils ne soient pas séparés et qu’il n’aille pas dans un centre spécialisé. Elle quitte son HLM dont l’électricité a été coupée, va dans un hôtel où elle vivote via des séances de maquillage mais dont elle sera chassée par les « adultes » puis ira chez Agnès d’un bon niveau social qui – pour « l’aider » - va la dénoncer aux services sociaux. Mais Shola aura un sourire lorsqu’elle verra son petit frère jouant dans la cour d’un orphelinat, et rigolant.
    Un film au sujet grave mais qui est plaisant à regarder vu la force de vie qui se dégage de Shola et de sa bande de copines dont une jeune jamaïcaine (Kosar Ali dans le rôle de Sumaya) au visage très expressif qu’on reverra sur les écrans je pense. A noter que le casting a eu lieu dans une école du centre de Londres montrant bien la diversité ethnique et religieuse de cette ville, et que ces jeunes filles non-actrices ont participé de façon interactive via des ateliers à l’écriture et la réalisation de ce film social mais sans misérabilisme. On peut regretter que les liens entre ces copines n’aient pas été d’avantage développés... car les scènes collectives sont pleines de vie et de soleil.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2020
    Ce film anglais nous raconte l'histoire d'une jeune fille, Rocks, d'origine somalienne dans la banlieue de Londres qui est abandonnée par sa mère et qui doit s'occuper de son très jeune frère.
    On assiste tout au long de ce film à sa détermination, son dynamisme et sa forte volonté pour s'en sortir malgré les multiples difficultés rencontrées. On a une certaine empathie pour tous les personnages de ce film qui ne sont pas acteurs professionnels et qui ont participé au scénario.
    Cependant, l'ensemble du film n'est pas complètement convaincant.

    Bernard CORIC
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2023
    Une chronique sociale âpre mais attachante malgré un récit qui manque un peu d'intensité, portée par des jeunes comédiennes formidables.
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 702 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2020
    Une chouette bande de filles pour un récit linéaire dans la lignée des films sociaux anglais. 6,5/10.
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