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Le Video Club De Sabrina
36 abonnés
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2,5
Publiée le 1 mars 2021
Après dix ans d’absence, on retrouve Sophia Loren dans le rôle de Rosa une ancienne prostituée, rescapée de l’holocauste, qui vient en aide aux enfants les plus démunis. Elle recueille Momo, 12 ans réfugié sénégalais à la tête dure qui commence à mal tourner dans les rues de Bari au sud de l’Italie. Nouvelle adaptation transposée dans les pouilles, La vie devant soi est un joli film mais la réalisation par le fils de Sophia Loren Edoardo Ponti est parfois trop classique et plate pour vraiment nous emporter. La force du roman de Romain Gary est parfois diluée dans cette réalisation trop conventionnelle.
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Nouvelle adaptation du roman de Romain Gary, après celle de Moshe Mizrahi en 1977 avec Simone Signoret. Ici c’est Edoardo Ponti fils du producteur Carlo Ponti et de Sophia Loren qui reprend le flambeau. Cette dernière sort de sa retraite (elle avait arrêté de tourner après le médiocre Nine en 2009) pour faire plaisir à son fiston. Et elle a bien fait car le film vaut surtout le coup d’oeil grâce à elle. Bien accompagnée, il est vrai, par le jeune Ibrahima Gueye, belle révélation. L'histoire est prenante mais le traitement est poussif. Cela manque de profondeur et d’émotion (à part une larmichette à la fin) et les personnages sont à peine survolés. Je ne me souviens plus du film français et n’ayant lu le roman je ne peux comparer, mais gageons qu’on en est loin. C’est dommage car il y avait matière à un très beau film. On a tout de même le plaisir de revoir la grande Sophia Loren, qui tient tout le film sur ses épaules, impériale, et qui n’a rien perdu de sa prestance malgré ses 86 ans. Un joli moment malgré tout donc grâce à elle...
Pas mal d'émotions dans le final de ce film. Le jeune Momo campe un enfant intelligent, indépendant et en manque d'affection. Pour se faire de l'argent, il a trouvé ce que les enfants des rues font souvent, un job de petit revendeur de drogue. Seulement, Momo écoute ce qu'on lui dit et va comprendre que c'est lui qui décide de sa vie. Sophia Loren, malgré son âge, a toujours une belle prestance et joue ce rôle avec beaucoup de dignité. Même si on aurait aimé quelques pistes plus développées, l'ensemble nous offre une œuvre attachante.
Un drame touchant sur la cohabitation forcée d'une ancienne prostituée qui est atteinte d'Alzheimer et un jeune délinquant qui risque l'expulsion s'il n'est pas caché. On sent les pages de Romain Gary derrière ces dialogues si crus, si humains, si efficaces que les deux personnages s'envoient à la figure, on sent toute la passion de l'auteur pour les personnes qui n'ont pas de chance ni de luxe dans la vie (les prostituées ne sont pas jugées, et le petit dealer semble plus perdu que réellement méchant), et l'on sent le beau final plein d'émotions venir, et pourtant l'on y succombe comme si l'on ne le savait pas (ou plutôt : on craignait de le voir). Sophia Loren est ici dirigée par son propre fils Edoardo Ponti, est la grande dame n'a rien perdu de sa splendeur avec l'âge, et le jeune Ibrahima Gueye campe un enfant abandonné saisissant de vérité, au vocabulaire très cru qui rappelle presque une petite Zazie dans le métro... Le coup de cœur du film est sa chanson finale Io Si (Seen) interprétée par Laura Pausini, une déclamation poétique et forte qui nous touche instantanément, évidemment récompensé par un Golden Globes (sur lequel on avait parié, la larme à l’œil après la dernière note de ce Io Si). En revanche, l'on n'évite pas quelques longueurs malgré la courte durée d'une heure trente, le final est très attendu (dès la mention du traumatisme de cette vieille dame qui a connu les "planques" pour échapper aux nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale, et quand on voit le sous-sol aménagé comme un QG, on sait d'emblée le parallèle évident qu'il y aura entre les policiers qui cherchent à retrouver l'hospitalisée échappée, et la scène "mouroir" qui aura lieu dans ce sous-sol). Sans être étonné par La Vie devant soi, on passe un beau de partage avec deux acteurs très en forme, et une chanson finale qui, elle, rafle (positivement) tout.
Excellent et tellement touchant ! Ibrahima Gueve est vraiment talentueux et Sophia Loren nous donne une belle leçon de humilité avec ce rôle difficile d'une vieille dame en fin de vie, elle qui fut si belle ! Ce film est une vraie surprise et une réussite
La relation entre Mme ROSA et le jeune orphelin sénégalais est très émouvante.. Sophia accueille des enfants de prostituées dans un "trou à rats". Elle se complaint dans un sous-sol qui lui rappelle les baraquements d'Auschwitz. "Il a la vie devant lui." Et le respect de sa promesse montre son humanité... Et quelle belle musique de Gabriel YARED!
A 86 ans, Sophia Loren est de retour devant une caméra derrière laquelle se trouve son fils Edoardo. Transposée dans l’Italie contemporaine, « la Vie devant soi » est l’adaptation du roman éponyme rédigé par Romain Gary sous le pseudonyme d’Emile Ajar pour lequel il décrocha son 2ème Prix Goncourt. Visible sur Netflix, le film, trop fade, ne remportera lui aucun prix.
Triste de voir Sophia Loren terminer sa carrière dans ce film médiocre réalisé par son neveu. Et d'ailleurs sa carrière fulminante sans en avoir le talent nécessaire était due à son marriage avec un homme qui portait le même nom. C'est aussi triste de voir le roman de Roman Gary associé à cette oeuvre. C'est l'époque de Netflix, hélas, et de l'Italie douceâtre de Laura Pausini.
J’ai trouvé ce drame moyen. Il y avait plusieurs axes intéressants, mais ils n’étaient selon moi pas assez poussé. On nous lance plein de pistes en rapport avec Momo entre le fait qu’il a perdu sa mère tragiquement, ses histoires de délinquances, ses rapports humains avec les autres, et la religion aussi est évoquée. Le problème, est qu’au final aucun ne va être exploré comme il se doit. On reste dans le tiède. J’avais donc la mauvaise impression de faire du surplace en le regardant. L’histoire est comme figée, ne sachant pas trop comment se positionner. J’ai l’impression que c’est à l’image des personnages. En soi, je les ai trouvés bien, mais encore une fois, il y a un gout d’inachevé désagréable. Que ce soit le jeune Momo, où la vieille dame, les deux ont un passé très douloureux. Celui-ci est évoqué brièvement, mais je sens qu’on passe à côté de passages poignants. Pourtant, il y a du talent à l’interprétation donc je pense que les deux auraient pu assumer largement ces moments. Le jeune Ibrahima Gueye est d’un naturel touchant, quant à Sophia Loren, c’était le grand retour de la légende Italienne devant la caméra, plus de 10 ans après son dernier film. En réalité, ce drame ne m’a pas provoqué assez d’émotion. Alors certes la fin vient élever le niveau par une belle mise en scène. Cependant, c’est un peu trop tard.
Lorsqu'on a vu, et aimé, le magnifique film de Moshé Mizrahi avec Simone Signoret ( sorti en novembre 1977) on ne peut que trouver ce navet totalement insignifiant et insipide. Edoardo Ponti a fait jouer tata et n'a fait plaisir qu'à lui même. Lorsqu'on essaie de faire un remake... autant le faire bien et, si possible, mieux que l'original sinon ça ne sert à rien. N U L N U L N U L
Film mauvais, peux plaire si l'on a pas lu le livre mais sans saveur lorsque l'on a lu le livre. Je ne comprends pas pourquoi le réalisateur n'a pas choisi de garder l'histoire telle qu'elle est faite dans le livre. Pourquoi avoir mis un noir alors que Romain Gary ne fait qu'insister sur le fait qu'il soit arabe dans l'oeuvre? Pourquoi Madame Rosa n'est-elle pas grosse? Pourquoi est-il so vulgaire dans ce film? Mais mettons le livre de côté: le jeu d'acteur laisse considérablement à désirer. Le petit Momo, même si je prends en compte qu'il est jeune, joue très mal et ne correspond pas à celui imaginé pas Gary. Honnêtement je ne le conseilles pas
Adapté "La vie devant soi" à notre époque était une riche idée. Autre temps, autres moeurs, autres combats. Une transposition en demi teinte hélas pas vraiment convaincante. Malgré de bonnes idées, de belles images (sauf la lionne mais c'est subjectif) le film passe à côté de l'essentiel, l'histoire entre madame Rossa et Momo.
Sur le papier, La vie devant soi ressemble à de la bouillie sentimentale : un enfant immigré orphelin est sauvé d’une vie compliquée par une survivante de l’Holocauste et ancienne prostituée. Avec un formidable couple étrange au centre et la direction alternativement lisse et sensible de Ponti, le long-métrage parvient à faire valoir sa configuration galvaudée, en temps réel.
Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-la-vie-devant-soi-retranscription-dune-relation-qui-fait-du-bien/