Une chose que je n'ai pas du tout aimé dans ce film : la photographie. La façon dont sont dirigés les acteurs également n'était pas pour me plaire, j'aurai préféré une atmosphère plus sombre, plus à l'image du château. Sans quoi, avec moins de couleurs et de loufoque, ça aurait pu le faire. Je ne sais pas pourquoi, mais ce film me rappelle étrangement le clip vidéo "black hole sun" de soundgarden. Clip qui m'a toujours déplu, ceci explique sans doute en partie cela...
Sans doute l'un des films les plus tristes que j'ai jamais vu avec La Ligne Verte. Burton ne pourra réalisé plus grand film que celui ci. Franchement ce film est un sursaut d'innocence. Il faut l'avoir vu au moins une fois dans sa vie. Vous ne pouvez pas rester incensible à la vague de sentiments et d'émotions que ce film transporte. La prestation de Johnny Depp est ahurrissante et encore une fois boudée par les Oscars, une autre Injustice, une ! Rien à ajouter.
Trés beau film. L'univers Burton m'enballe, malgrés, le physique de johnny depp grimer en créature louper, qui pourrais faire penser a une série B, je reste émerveiller, par ce monde merveilleux. Danny elfman signe la bande original de ce film et je la trouve géniale. Belle histoire, un point c'est tout! Bravo Mr BURTON.
Un pur chef d'oeuvre tout simplement ...et dire que je ne le vois que maintenant. Ce film est vraiment culte le meilleur duo burton/depp qui d'ailleurs est tellement incroyable et juste sa meilleure interprétation a ce jour ce film est a voir absolument !!
Edward aux mains d’argent est un des films les plus poétiques et les plus réussis de Tim Burton. D’abord il est évidemment porté par son interprétation. N’y allons pas par quatre chemins c’est clairement le film qui a révélé Johnny Depp, et il montre ici un immense talent, tellement qu’il est dommage qu’il soit parfois sous-exploité dans ses films. Magistral dans un rôle complexe et pour le moins original, il livre une prestation tout en finesse, en délicatesse, s’accordant merveilleusement avec l’ambiance du film. A ses cotés la famille Boogs est non moins remarquable, portée par la prestation charmante de Winona Ryder. Dans l’ensemble le casting ne présente pas de grande stars (sauf les deux sus-nommées mais qui étaient à leurs débuts), néanmoins tous s’en sortent bien. Anthony Michael Hall est de ceux-là, et les antagonistes du film sont de manière générale des personnages salés bien dans le style Burton. Honnêtement c’est vrai que les personnages sont intéressants, et cela démultiplie la portée des prestations des acteurs. Le scénario est excellent. C’est un conte sombre, alternant humour, moments mélancoliques, plages plus noires (sur la fin par exemple), pour un résultat à la fois très original, et parfaitement séduisant. Edward aux mains d’argent dégage une grande poésie, et le résultat est franchement audacieux et remarquable. L’ensemble ne souffre en plus d’aucune baisse de régime grâçe à une succession de rebondissements parfaitement orchestrés (certains moments sont un peu attendus mais cela ne gâche pas le plaisir) et une gradation géniale, menant à une fin enthousiasmante. C’est du tout bon. Sur la forme, c’est du très bon là encore. Il n’y a rien à redire. La mise en scène est d’une précision digne des ciseaux d’Edward. Rien n’est laissé au hasard, Burton est dans son élément, il est à la réalisation, au scénario, à la production et il se sent clairement concerné par son film. La photographie est superbe, elle n’a pas vieilli d’un pouce, les couleurs sont flamboyantes. Elle plonge vraiment dans un conte fantastique, et les décors sont fastueux avec quelques passages renversants d’élégance. Les effets spéciaux sont eux aussi tout à fait à la hauteur, et convainc encore largement aujourd’hui. Niveau bande son, peu de surprise, c’est Elfman qui s’y colle. Ce n’est pas la meilleure musique des films de Burton, mais quand même, elle est classieuse, charmante, et qu’est-ce qu’elle colle bien aux images ! En somme Edward aux mains d’argent est un conte merveilleux assez unique en son genre. D’une beauté plastique indéniable, n’ayant presque pas prit une ride en 23 ans (faut le faire !), il est porté par un casting aux petits oignons, et développe une histoire pleine de morale et de gentillesse, et pourtant loin d’être niaise et convenu comme c’est trop souvent le cas dans ce type de films. Là il s’agit quand même d’une sommité du cinéma, et mon dieu, c’est là aussi où on se demande pourquoi Burton s’encombre d’un budget de 250 millions sur Alice, alors qu’avec 20 millions, il livrait deux décennies avant, un conte en forme de bijou.
Toute la magie à laquelle nous a habitués Tim Burton dans un monde très coloré, plein de bons sentiments. Histoire magnifique, plaidoyer pour la différence et contre la jalousie. Johnny Depp touchant. Un bijou.
« Un génial inventeur vivant reclus dans un château niché sur une colline créée Edward, un être alors inachevé, et qui en lieu et place de mains possèdent des ciseaux aux lames acérées. Hélas, le jour venu où Edward doit recevoir la touche finale à son « humanisation », son créateur décède d’une crise cardiaque. C’est donc livré à lui-même qu’il va vivre une existence solitaire dans ce château perdu. »
Tim Burton, cinéaste inventif et décalé signe avec « Edward aux mains d’argent » son quatrième long-métrage, un an après l’énorme succès de Batman. On retrouve dans ce film la marque de fabrique du californien : un univers atypique, subtil mélange de noirceur et de fantaisie, illustré par le plan montrant Peg Boggs, vendeuse de cosmétique se rendre à l’inquiétant château sur la colline surplombant la banlieue pavillonnaire américaine aux maisons colorées.
Ce film très personnel (de l’aveu même du réalisateur) met en scène des personnages qui, en dehors d’Edward, pourraient aisément être qualifiés de «clichés » : Kim, la jolie adolescente méfiante ; Jim, le petit ami jaloux, stupide et sans scrupules, ou encore Joyce, la voisine « Milf » qui a des vues sur le jeune inconnu arrivé dans le quartier. Ne manquent pas à la fête l’ensemble des voisins, plus superficiels les un que les autres et bien sûr, grand adeptes du commérage.
Au delà de ces stéréotypes, Tim Burton nous parle avant tout de la difficulté d’accepter la différence dans un environnement où le superficiel est roi, et dans lequel tout semble lissé, uniformisé, et codifié. Edward, avec son teint pâle, ses vêtements de cuir moyenâgeux et sa coiffure digne d’un Robert Smith de The Cure est un ovni au milieu des américains moyens. La critique du mode de vie issu de « l’American Way of Life » est acerbe, et ne manquera pas à la fois de nous faire sourire, et par moment de nous indigner. La poésie si propre à Burton se retrouve dans les magnifiques sculptures végétales d’Edward, mais surtout dans plusieurs scènes anthologiques appuyées par la meilleure bande son jamais réalisée par Danny Elfman. Chaque note est une touche de velours, comme ces copeaux de glace volant dans les cheveux de Winona Ryder lors d’une danse improvisée sous les étoiles.
Le film alterne des séquences de différents genres : comique (maladresses multiples d’Edward, Comportements stupides du voisinage), dramatique (la virée chez le père de Jim) et surtout romantiques, avec des transitions entre chaque phase réalisées tout en doigté et en finesse. Les acteurs se taillent la part du lion, avec des compositions sans failles. Que ce soit Johnny Depp, qui confirme là un grand talent entrevu dans 21 Jump Street, Winona Ryder, ou encore Dianne Wiest et Anthony Michael Hall dans d’excellents seconds rôles, le casting est vraiment l’une des réussites du film. Mention spéciale également à Vincent Price que l’on voyait pour la dernière fois à l’écran avant son décès.
Edward aux mains d’Argent se pose comme un œuvre à part dans la filmographie de son auteur, Tim Burton, et dans le paysage du cinéma américain indépendant de façon plus générale. Empreint de beaucoup de poésie, de délicatesse et d’une sensibilité propre au réalisateur, l’histoire issue de la romancière Caroline Thompson est transcendée dans ce long métrage que certains iront jusqu’à qualifier de chef d’œuvre. Il occupe dans tous les cas une place privilégiée au panthéon cinématographique de la décennie des années 90.
Ce film nous tient en haleine jusqu'au bout, les choix scénaristiques sont excellents, ce film nous fait comprendre des choses que je ne spolierais pas ici, mais il est tout bonnement fantastique !
On est bien chez Tim Burton, ça ne fait aucun doute. Tim Burton nous livre un véritable conte de fées comme lui seul sait le faire et on adore. L'histoire est certes simpliste mais la profondeur d’âme, de sensibilité et de poésie qui s'en dégage sont tellement puissants qu'on se laisse emporter. Edward n'set pas tout a fait un "homme" dans le sens où il a été "fabriqué", une oeuvre inachevée pourvue d’effroyables ciseaux mais il est dans le fond plus humain que n'importe qui. Burton appuie fortement, jusqu'à l’exagération, les travers d'une société de conformisme et de jugements perpétuels. Un conte poignant et naïf, mais à la fois triste et terrible, terrible dans la justesse de la représentation de la jalousie, de l'hypocrisie et de la méchanceté de l'homme; trois caractères prédominants chez l’être humain, trois caractères qui commandent notre société. C'est magistralement interprété, tristement drôle par moments et surtout poétique. Une poésie gothique, romantique et tragique dont seul Burton a le secret. Edward est un personnage créé pour donner de l'amour aux gens, une personne pleine de sensibilité, mais sa difformité l’empêche de recevoir tout cet amour en retour. En ça Edward est un personnage tragique, poétique romantique mais aussi incompris, chassé, réduit a la simple utilisation d'outil. Et en ça Burton est un génie dans l'art de nous passer les émotions. Je passerai sur les décors splendides, oniriques et gothiques, l’univers de Burton est tel qu'on se l'imagine. Edward n'a peut être pas reçu de mains, mais il a été pourvu d'un cerveau et d'un cœur, à l'inverse de l'homme qui lui n'en a pas reçu. Cependant il a reçu des mains, qui lui serve à manipuler et détruire la sensibilité de ce personnage extraordinaire. Dans le fond ce n'est pas plus mal qu'Edward n'ait pas eu de mains, il a eu tout ce qui compte réellement. Ce n'est peut être pas, pour moi, le meilleur de Tim Burton (rien ne délogera Big Fish) mais Edward Scissorhands n'en reste pas moins touchant, magnifique, drôle et triste. En un mot : splendide.
Un très beau film. Néanmoins, j'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans au début, et je trouve cela dommage que j'ai du coup mis plus de temps à apprécier la beauté du message qu'il transmet. Je trouve que Tim Burton s'attarde un peu avant d'installer l'histoire, et les vingt premières minutes sont trop longues. Mais une fois que le film commence vraiment, on se laisse facilement porter par le jeu d'acteur incroyable de Johnny Depp, par ce monde presque onirique où tout semble faux, et par la fin totalement bouleversante. Il y a des moments de grâce inouïe (l'histoire de la neige, notamment), et on ne peut que prendre en pitié ce personnage en marge d'une société où tout le monde se ressemble, et qui ne souhaite que se faire aimer. Sa détresse et son envie de bien faire émeuvent, et on peut très facilement s'identifier à lui, car tout le monde s'est senti différent et à part au moins une fois dans sa vie. Il n'y a donc pas une seule minute d'hésitation à avoir : si ce n'est pas déjà fait, courez-voir ce très beau film qui a presque réussi pour ma part à enlever à Charlie et la Chocolaterie le titre de meilleur film de Tim Burton !
mon dieu mais ce film est un chef d'oeuvre complet il n'y a rien a dire des acteurs doués et attachant un Tim Burton et un Johnny Depp au meilleur de leur forme un scénario original,magique et drole il faut voir ce film faite tous ce que vous pouvez pour vous l'approprier et regarder le, ça en vaut le détour je vous l'assure!
LE meilleur film de la collaboration entre Johnny Depp et Tim Burton sans contestation. Tim Burton nous plonge dans un univers bourré de fantaisie. Le scenario est parfaitement ficelé avec Johnny Depp splendide dans le rôle d'Edward au mains d'argent. La réussite de se film est je pense d'une part l'interprétation du personnage principale joué a la perfection par Johnny Depp mais aussi la façons dont Tim Burton arrive a jouer du contraste important qu'il y a entre le personnage central du film et le monde moderne dans lesquelles il se trouve confronter.
Un film plein de poésie et d'émotion, vraiment très très bien fait et servi par des acteurs magistraux. Que vous soyez fan du genre "fantastique" ou pas, je vous le conseille trèèèèèèès vivement.