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    Vacances romaines
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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2017
    Un grand classique de la comédie romantique, qui doit tout à ses deux acteurs principaux, et notamment à la charmante Audrey Hepburn dans son premier grand rôle. Tout respire la joie de vivre et la fantaisie dans ce long métrage, avec en arrière plan une ville de Rome magnifiée par un noir et blanc et des cadrages de toute beauté. Tout concourt à en faire un film rafraichissant au possible, de la mise en scène sobre mais intelligente au scénario inventif, bien qu'il s'ancre dans les codes du genre. Mais l'âme de ce long métrage réside avant tout dans la jeune Audrey, avec un rôle qui semble taillé sur mesure pour elle. Effrontée, capricieuse mais aussi généreuse et amusante, rien ni personne ne lui résiste. Tous les ingrédients de la comédie romantique sont réunis, et si Capra a refusé de réaliser ce film, difficile de ne pas penser à l'une de ses œuvres, mètre-étalon du genre : « New York-Miami ». On retrouve le même état de grâce, avec en prime une complicité évidente entre Audrey Hepburn et Gregory Peck. Ce dernier n'est d'ailleurs pas en reste et joue à merveille le type faussement indifférent au charme de la demoiselle quelque peu délurée. Pas besoin d'en dire plus, ce film léger, fragile et euphorisant à la fois devrait vous faire fondre vous aussi !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    Vacances romaines est une belle comédie romantique portée par un très beau duo Gregory Peck – Audrey Hepburn.
    Les deux personnages principaux sont sympathiques. Leur romance est assez original par rapport aux autres films du genre. L'histoire est assez belle (avec un final évitant toutes formes de mièvrerie). Les quelques touches d'humour marchent plutôt bien.
    Le charme d'Audrey Hepburn marche comme jamais, et est parfaitement contre-balancé par la sobriété du jeu de Gregory Peck.
    Enfin, une comédie romantique qui sort un peu du lot.
    py314159
    py314159

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2017
    La rencontre improbable d'une princesse ingénue et d'un journaliste roublard. Une journée pour se croiser, s'aimer et se quitter. Gregory Peck et Audrey Hepburn sont excellents et donnent envie de revoir Rome. Un classique !
    this is my movies
    this is my movies

    700 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Tourné en Italie par un W. Wyler signant une comédie romantique plus amère qu'elle n'en a l'air, jouant avec brio avec les codes du genre et du conte de fées, le réal signe surtout une oeuvre qui met en valeur le charme insensé de K. Hepburn qui fait face à un G. Peck convaincant. Parcours de dépliant touristique, avalanche de gags et de situations rocambolesques, le film dévide son cahier de charges avec application mais on trouve de ci de là quelques petites variations qui en font un drame romantique camouflée en comédie. C'est donc un bon divertissement, plus malin qu'il n'en a l'air, avec quelques passages vraiment géniaux et on passe un bon moment avec ces personnages. Du bon travail du temps de l'âge d'or, avec un couple de stars mis en valeur par un réalisateur talentueux ! D'autres critiques sur
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2016
    Je suis tellement déçu, je pensais voir une comédie romantique douce, délicieuse, j'adore le casting, j'ai rien contre le réalisateur et puis j'avais aimé le dernier film que j'ai vu scénarisé par Trumbo (Lonely are the Brave), mais en fait c'est tout nul parce qu'en fait rien ne fonctionne. Le couple n'a aucune alchimie, Hepburn est juste une princesse totalement abrutie et incapable qui découvre la vie et qui fait des trucs de malade comme fumer, mettre sa main dans une statue, dormir dans un pyjama... la folie furieuse donc...

    Vous l'aurez compris, il ne se passe absolument rien, ce n'est pas drôle, ce n'est même pas touchant... la scène d'introduction c'est quand même pendant plusieurs minutes un faux suspens sur la princesse va-t-elle réussir à remettre sa chaussure sans que personne ne la voit... on s'en fout...

    C'est quoi ce petit film bien précieux insupportable ?

    Et franchement je trouve la fin très bonne, elle aurait été géniale s'il y avait eu un peu l'alchimie à l'écran, si je pouvais croire à ce couple, s'ils avaient vraiment fait des choses folles, si tout ça n'était pas dix fois trop écrit, trop prévisible, trop inintéressant. Surtout que la mise en scène est assez plate, que Hepburn a été plus délicieuse et que Peck semble s'en foutre un peu et ne pas savoir sur quel pied danser... Bref c'est extrêmement décevant.

    Et ça l'est d'autant plus que ce n'est rien qu'une énième histoire d'une princesse qui en a marre de sa prison dorée et qui va faire un tour avec le bas peuple... j'ai déjà vu ça, je ne sais pas si c'est antérieur à ce film, je ne sais pas si c'est mieux, mais en tous cas, c'est pas très intéressant... j'ai l'impression que ce film n'a aucune idée, si ce n'est les poignées de mains finales...

    Pire, je ne suis pas expert du néoréalisme italien, mais lorsqu'on tourne en Italie depuis une petite décennie des films sur la misère italienne après et pendant la guerre, qu'on montre des ruines, la vie des petites gens, je trouve ça totalement indécent de venir raconter une histoire de princesse absolument niaise sur une potiche comme on n'en fait plus (difficile d'imaginer que ce film a été projeté lors d'une soirée Madmoizelle) en dehors de toute réalité sociale, au moment où justement le cinéma qui montre enfin cette réalité sociale...

    Un film bien sage, bien rangé, inintéressant, aussi faux et impersonnel qu'il est long, pénible, ennuyant et agaçant...
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Vacances romaines: ce pourrait être une simple comédie romantique. Mais c'est finalement une de celles qui sort du lot. D'habitude celle qui sortent du lot le doivent à leur réalisateur (Wilder, Allen, Lubitsch, McCarey, Cukor...). Cependant, si la réalisation est soignée, on ne peut pas dire que la réalisation de Wyler suffise à expliquer la magie qui se dégage du film, quant à l'humour bien que présent, il n'est pas de la même qualité que dans les films de Lubitsch ou Wilder. Cependant il faut reconnaitre à Wyler plusieurs idées de génie et courageuses:
    - tourner à Rome, dans les rues de la ville et non en studio, suivant l'exemple du cinéma italien qui se développa à toute allure après la Seconde Guerre mondiale.
    - accepter de travailler sur le scénario de Trumbo alors que celui-ci était mis au ban d'Hollywood, il est d'ailleurs très intéressant d'étudier le film dans une optique marxiste, on s'aperçoit alors que la fin était cousue de fil blanc, les classes sociales enfermant les personnages sans possibilité de construire des ponts.
    - associer Peck et Hepburn. Le personnage de la princesse était parfaitement adaptée à ne inconnue puisque c'est d'abord son innocence, sa méconnaissance du monde, son absence de rapport aux autres qui la définissent. Mais en choississant une inconnue, Wyler et son équipe ont trouvé la perle rare. Premier film Hollywoodien et premier oscar. Il faut aussi noter l'intelligence de Peck qui sut comprendre assez vite qu'il ne pouvait être que le faire valoir de Hepburn, et sut adapter son jeu pour lui laisser la lumière, même son inspiration lors de la scène devant 'la bouche de la vérité" ne sert qu'à laisser éclater le naturel du jeu d'Hepburn.
    Et puis il y a l'accord absolu entre le sujet et son fond qui donne à cette œuvre un pouvoir émotionnel très singulier et lui permet d'avoir une résonance dans notre quotidien que peu de films ont. On va au cinéma pour pendant deux heures oublier le reste, pour s'évader, pour voir de belles choses, s'identifier à des héros, voyager au milieu des monuments ou des paysages. On va au cinéma pour faire comme Jo et Ann, prétendre pendant un temps qu'on sait limité, prétendre en sachant qu'après il faudra retourner à la réalité, prétendre que tout est possible, qu'une princesse et un journaliste peuvent s'épouser. Et le film devient une réflexion sur le genre de la comédie romantique, genre où tout est possible, et le film montre le retour au réel. Retour lent comme ce dernier travelling arrière où plus que Joe qui laisse derrière lui ses illusions, c'est le spectateur qui quitte la salle pour retourner vivre sa vie de tous les jours. Joe est d'ailleurs l'exemple du personnage auquel le spectateur peut s'identifier, un vrai monsieur tout-le-monde.
    Il y a donc un lien unique à ce film entre les émotions du spectateur et des personnages. Et à partir de là, on peut commencer à étudier les sentiments des personnages et la vision de l'amour que le film propose, une vision pessimiste. Pourquoi Joe ne rédige-t-il pas l'article? Est-ce le grand amour qui l'en empêche? L'amour l'a changé et maintenant il n'est plus le même? Voici une version joyeuse, qui nuance la fin triste par un certain optimisme: ce sont les classes sociales et l'omniprésence des apparences dans la société qui empêchent le grand amour de se concrétiser bien que celui-ce existe.
    A vrai dire, diverses raisons me font opter pour une interprétations bien plus mélancolique, pessimiste. D'abord, à quel moment le film laisse-t-il entendre qu'il s'agit du grand amour? L'unité de temps est moins là pour ancrer le film dans un genre de drame romantique précis que pour en faire la critique, la critique de tout ces films ou pièces où les amants meurent d'amour alors qu'ils se sont vus deux fois. De leur amour amour, nous avons le droit à deux baisers et une ellipse suggestive. Et rien qui pousse la princesse à revenir sur sa résolution de retourner au palais. On peut penser que si amour il y avait, elle serait peut-être restée jusqu'au matin et que la nuit aurait été l'occasion d'une autre ellipse suggestive.
    Plus encore, interrogé par son ami photographe, Joe ne dit pas qu'il l'aime, lui-même ne semble pas savoir ce qu'il ressent. En fait, ils s'agit pour eux de fuir dans un monde où l'amour, le vrai existe et de retour à la réalité, il ne reste plus grand chose, en tout cas pas assez pour oublier les distinctions sociales. Alors Joe va faire ce qu'il peut pour maintenir l'illusion du grand amour en refusant de publier l'article. Il s'agit moins de confirmer qu'il est amoureux que de se convaincre qu'il est amoureux. On est ce qu'on fait. Par cette preuve d'amour, Joe échappe au néant mélancolique du monde où tout les sentiments deviennent douteux dès lors qu'ils sont passés. C'est cette mélancolie existentielle qui fait de Vacances Romaine un chef d’œuvre. Le spectateur est invitée à reconsidérer sa propre vie, et ses actions, pour voir ce qui dans le temps subsiste, dure, et justifie la beauté de la vie. Un peu comme ses monuments romains qui tirent leur grandeur de leur subsistance au temps alors qu'ils paraissaient bien quotidien à leur création.
    Les dialogues de la scène finale touchent au sublime. Enfermé dans le vocabulaire que leur fonction leur impose, Ann et Joe se disent leur amour par d'infimes nuances que seuls eux peuvent percevoir: "Thank you so very much" dit Ann et le "so" veut dire qu'elle ne l'oubliera jamais. Amour qui a les apparences de l'amour fou, mais qui ne changera rien. Chacun retournera à sa vie. Et pour continuer de croire que cet amour fut l'amour et non une simple aventure, il en restera quelques traces: pour Ann un souvenir qu'elle ne pourra jamais partager, pour Joe une dette et l'impossibilité de payer un avion pour quitter Rome.
    Amour fou, aventure sans lendemain: entre les deux le sillon existentiel de la vérité des sentiments.

    Et voilà, le spectateur a rêvé deux heures, il peut maintenant partir, libre à lui de se souvenir et de se laisser hanter par les questions du film, ou de les ignorer comme il ignore tous les messages des films, parce que c'est du cinéma, que c'est pas la vraie vie et que donc ça, le cinéma, ça ne pourra jamais rien dire d'intéressant pour soi au quotidien. D'ailleurs, aucun philosophe n'est cité pendant le film, et il n'y a aucun dialogue qu'on puisse citer dans une dissertation... Alors c'est forcément idiot, non? Juste du divertissement? Non?
    iamameloche
    iamameloche

    24 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2016
    Un classique, intemporel et inoubliable qui a sûrement su inspirer beaucoup de comédies romantiques modernes. Le duo Gregory Peck/Audrey Hepburn fonctionne à merveille.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2016
    Aucune autre qu'Audrey Hepburn n'aurait jouer la Princesse Anne avec plus de Grâce et d'élégance. À chaque fois, je fonds devant c film a combien romantique. Quel couple merveilleux. Rome est filmé sous son meilleur jour. Plus qu'une escapade c'est un rêve et un enchantement.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Il y a quelques moments amusants, mais trop rares. Le film a mal vieillit, même si les prestations sont bonnes et le couple pas mauvais. J'apprécie beaucoup Audrey Hepburn, mais je me suis beaucoup ennuyé, ici. Il y a de l'élégance et un bon scénario qui sera repris et arrangé pour d'autres actrices d'aujourd'hui. Mais ici, pardon, c'est un peu fade.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    Vacances Romaines lança la carrière d'Audrey Hepburn et eut un succès considérable. Il bénéficie encore aujourd'hui de cette aura du passé. En 2015 un jeune cinéphile qui le découvrirait sans en avoir entendu parler aurait peu de chance d'en sortir emballé. Le sujet est carrément obsolète et il serait même vain de tenter un remake qui ne pourrait paraitre que ridicule. Cependant reste l'application et le soin de Wyler qui sait donner à ses mise en scène une forme belle et classique, reste aussi les promenades dans Rome ce qui n'est pas rien, demeure enfin le charme intact d'Audrey Hepburn à 23 ans bien mise en valeur par Gregory Peck auquel le rôle du journaliste convient. C'est une comédie qui s'appuie autant sur les acteurs que sur les situations, c'est une sorte de conte surtout destinée aux femmes qui adorent les histoires de princesses pures et confiantes. L'invraisemblance de certaines séquences prête à sourire comme celle du coiffeur romain qui cisailles les cheveux de Ann puis d'un coup de peigne magique rend son visage inoubliable. Wyler avait fait fera beaucoup mieux et récoltera 9 oscars au titre de réalisateur ce qui sera excessif et nuira à sa réputation qui aujourd'hui ne correspond plus à sa vraie valeur
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2015
    Le titre n’indique pas un péplum représentant des légions romaines en vacances je ne sais où. Non, loin de là. Nous avons ici une très bonne petite comédie comme il s’en faisait dans la plus grande simplicité avec un scénario aussi simple que possible. La mouture me fait penser un peu à ces sketches que les humoristes produisent : ils partent d’un tout petit truc, et ensuite ils brodent. Mais une princesse qui se cavale parce qu’elle l’a décidé, tout simplement parce qu’elle en avait plus qu’assez de ces protocoles barbants et imposés, pour réaliser tout ce qu’elle désirait, voilà une idée intéressante, ce qui valut un Oscar à Dalton Trumbo pour la meilleure histoire originale. Dans les faits, je suppose que tout jeune héritier du trône a dû réellement rêver de s’échapper de cette vie forcément officielle et épiée de tous. Pour représenter cela, et Audrey Hepburn a été choisie, ce qui fut un bon choix puisque ni le spectateur ni les professionnels n’ont été déçus, récompensée qu’elle a été par un Oscar pour ce rôle. Mise à son avantage par les costumes (eux aussi récompensés), elle forme avec Gregory Peck un excellent duo. Et il fonctionne bien. Très bien même. Si bien que la rencontre de leur personnage est tout à fait épique et drôle. Gregory Peck est tout en subtilité, balançant habilement entre la prévenance et la goujaterie. Quelques gags sont présents, sans être trop nombreux, mais ils sont efficaces. spoiler: Je pense notamment à la scène de l’escalier lorsqu’il amène sa trouvaille chez lui.
    Lui est en fait journaliste, et se prend à rêver d’un scoop sans précédent, lui faisant espérer une véritable petite fortune. Pour appuyer ses propos, il lui faut bien entendu des photos comme preuves incontournables. Le 3ème larron (Eddie Albert, délicieux en homme un peu long à la comprenette d’ailleurs nominé à l’occasion de la 26ème cérémonie des Oscars) entre alors en piste et c’est alors que nous visitons la ville éternelle en long, en large, et en travers. Il est presque regrettable que nous ne puissions profiter des innombrables merveilles que comporte la ville de Rome à cause du noir et blanc, mais une version colorisée enlèverait du charme à l’histoire. La crédibilité a été le souci du réalisateur William Wyler, soulignant l’excellent jeu des acteurs, convaincants jusque dans les scènes d’amour où les baisers n’étaient encore qu’une simple pression des lèvres pourtant chargées de passion. Pour autant, le cinéaste n’est pas tombé dans le piège du happy end, cela aurait enlevé de la crédibilité et ruiné tout le film. "Vacances romaines" est une production que je ne connaissais pas, et que je ne regrette pas d’avoir vu, les 113 minutes étant passées très vite. Heureusement qu’il y a des chaînes comme Arte ou France 5 pour nous passer de temps à autres de tels films, faisant découvrir aux générations actuelles pourquoi nous avons hérité du 7ème art, certes aujourd’hui bien différent de celui d’antan. Et il vaut le coup d’œil, d’autant plus qu’être en course pour 10 statuettes, dont celle du meilleur film et du meilleur réalisateur, ce ne fut pas rien. Vous ne pouvez qu’être séduits, surtout avec une si belle photographie proposée (elle aussi nominée), mais à condition de le voir d’un œil pas trop moderne.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2015
    Les vespas, les glaces italiennes, le soleil, rien ne manque dans cette escapade au cœur de la ville éternelle ! Les deux personnages principaux, interprétés par Audrey Hepburn et Gregory Peck, forment un duo à l'énergie communicative et entraînent le spectateurs dans leurs flâneries dans les ruelles de Rome. Quelque chose de vrai s'échappe de cette promenade touristique, on y croit de bout en bout et je me suis reconnu dans plusieurs scènes. Une bonne partie du film repose sur les épaules d'Hepburn, qui joue avec un grand naturel, et c'est un plaisir de la voir sourire à chaque nouvelle découverte. On comprend aisément pourquoi elle a envoûté le personnage de Peck. Leur idylle rappelle beaucoup celle de Lost in Translation mais elle est beaucoup plus éclatante, elle vous met du soleil dans la tête ! Et cette histoire se conclut avec un plan final magnifique. Il faudrait presque voir le film juste pour cette scène tant elle est réussie. Ce break à Rome est décidément très rafraîchissant. Un film qui possède beaucoup de charme.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    (...) Bon évidemment, c’est une histoire d’amour. Sur le papier c’est presque cliché : une belle ville, une belle fille, un beau mec… Des mensonges, des secrets etc. Mais voilà c’est les fifties et c’est délicieux. Suante et fraiche : Rome brûlante, Rome omniprésente ! La ville dévore la caméra, s’immisce, se glisse dans tous les plans. Cette immersion dans la capitale n’est pas sans rappeler Le voleur de bicyclette (1949). Mais là où De Sica en faisait l’amphithéâtre d’un drame, Wyler utilise l’énergie abondante de la foule, le magnétisme antique du Colisée pour légitimer cet amour d’un jour (...) Audrey Hepburn toujours plus jolie en noir et blanc (Ariane, Sabrina de B. Wilder) s’élève définitivement en figure d’une élégance disparue sous la caméra de W. Wyler à l’ombre des arcades. Égérie gracieuse, forte ou fragile, on ne sait pas trop, mais rayonnante de bout en bout de ses vacances romaines.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2014
    Durant sa longue carrière, William Wyler a eu un certain nombre de succès critiques, et "Vacances romaines" en fait partie. Ce film, tourné avec un budget conséquent pour l'époque, raconte les escapades aventurières de la jeune princesse Ann (la mignonne Audrey Hepburn) à Rome, étouffée par le protocole et les rencontres officielles. De quiproquos en quiproquos, elle va rencontrer le journaliste Joe Bradley (campé par le charismatique Gregory Peck) et tomber amoureuse de lui. Cela donne lieu à nombre de situations vraiment drôles, du comique de situation (je pense à l'inoubliable scène spoiler: de la bagarre sur le bateau ou à Bradley qui empêche son ami photographe Irving de commettre une gaffe au café
    ) aux répliques savoureuses, grâce au jeu étonnamment subtile que les comédiens nous servent. La mise en scène joyeuse de Wyler achève de compléter un tableau fort sympathique et disons-le clairement très moderne pour l'année où le film est sorti. A savourer sans retenue !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    Comédie romantique très dans son époque, basée sur une trame des plus classiques et qui repose plus que largement sur les épaules de Gregory Peck, tout en prestance face à la débutante Audrey Hepburn qui joue avec merveille de sa fraîcheur. Les effets scénaristiques sont datés, mais en quelques séquences le film séduit le spectateur. Un bon moment de cinéma.
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