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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 janvier 2014
Un western simple mais avec un charme fou. Certes l'intrigue est très simple : des villageaois qui se battent pour rester dans la vallée perdue et doivent donc combattre contre les barbares, mais il est très bien exploité. Malgré une première partie lente et ennuyeuse qui ne mérite pas beaucoup d'éloges, la deuxième partie gagne en rythme et en intensité et met en valeur la première partie. Les acteurs sont très bond, mention spéciale pour Alan Ladd. La photographie est très belle, les paysages sont mis en valeur notamment ceux de la vallée. Au début du film je pensais que le film allait être sans intérêt à cause du rythme très lent de la première partie mais finalement c'est pas si mal, c'est même bon. Malheureusement la bataille finale ne suscite pas beaucoup d'intérêt, c'est vraiment dommage surtout que la poursuite entre l'enfant et Alan Ladd à cheval qui précède est très intéressante. Un western à voir.
Western fauché (la montagne comme seul décor) qui manque de vraisemblance. Bienvenue au Far West au pays des culs-terreux. Un bouseux gringalet ( Alan Ladd) castagne une bande de cow-boys qui se bat pour une vallée perdue (un lopin de terre aride dont personne ne veut). Puis arrive Wilson (Jack Palance), un homme classe et fringant qui vient défier les bouseux. Film sympa (nombreux clichés sur les paysans) et original (approche paysanne du Far West) mais pas crédible. spoiler: Le nanar n'est pas loin si ce n'était la bonne interprétations des acteurs.
Pas de grande chevauchée dans ce western, pas de dimension épique, peu de combats, hormis deux bonnes bastons à mains nues et un gunfight final, assez court. On est plus ici dans une chronique de la vie rurale, qui voit s'affronter deux générations d'immigrés autour de la légitimité de la propriété terrienne. D'un côté, les premiers arrivés, les premiers servis, ceux qui ont chassé les Indiens pour s'installer ; de l'autre, les colons officiels, qui ont reçu du gouvernement une concession sur des territoires parfois déjà occupés. George Stevens ancre donc son film dans une réalité historique qui est tout aussi importante que le développement de l'action et le divertissement. Il fait s'opposer deux expressions du rêve américain dans un scénario qui n'est pas aussi manichéen que l'on a pu parfois le dire. Et pas aussi classique que cela, donc, sur le fond. Mais très classique sur la forme, ça oui. Stevens avance linéairement, sans surprise, dans son récit. C'est plutôt lent. C'est toutefois maîtrisé et d'une certaine élégance dans la gestion des nuits américaines qui donnent au film un côté crépusculaire et vaguement mélancolique à la fin, en concordance avec la caractérisation du personnage principal (interprété par le très bien coiffé Alan Ladd). Un personnage qui vit ses dons de fine gâchette comme une malédiction, le condamnant à une solitude et à une errance éternelles, dans un cadre de nature magnifique (merci le Technicolor), qui semble être son seul refuge. Un personnage romantique, en somme. L'Homme des vallées perdues vaut donc essentiellement pour sa sensibilité, un peu triste, un peu amère, ainsi que pour sa portée historique qui, couplée à celle de deux autres films du réalisateur (Une Place au soleil et Géant), brosse un tableau intéressant des fondements de la civilisation états-unienne. On oubliera le personnage du gamin, assez pénible. On retiendra en revanche celui du tueur campé par un Jack Palance filiforme et ricanant.
Un excellent western dans la lignée du "train sifflera trois fois" . Un scénario qui n'était pas conventionnel à l'époque mais l'est devenu parce que maintes fois copiés ou simplement repris ligne à ligne. Le vétéran Georges Stevens maîtrise sont sujet derrière la caméra, il sait cadrer et les images sont magnifiques. Même si elles sont tournées en 35 mm simple elles sont dotés d'un technicolor des plus beaux. Il y a en plus les performances inouïes des acteurs, et des vraies pointures, Jack Palance, Allan Ladd, Van Helfin, etc... que du beau monde pour raconter une belle histoire d'honneur et d'amour de la famille.
Le thème est apparemment banal, mais Georges Stevens en tire un western d'une grande justesse psychologique. Le style sobre, le rythme volontairement lent confèrent par moments à ce film des accents de tragédies classiques. Les extérieurs sont admirables. Alan Ladd fait preuve d'une interprétation magistrale dans le rôle de Shane, le héros, le chevalier venu de l'autre côté des montagnes et qui repartira vers les vallées perdus. Il a l'aura d'un chevalier auprès de la mère du petit garçon. Il est le Lancelot de cette famille. Mais plus qu'un chevalier servant et qu'un être de chair, Shane, vêtu de belles peaux de daim frangées, incarne "l'Esprit du Far West, surgissant mystérieusement des plateaux, respirant une douceur mélancolique qui ne décrit plus seulement la réaction normale de l'Homme de l'Ouest face à la dureté de sa vie, mais qui se charge en outre d'une dimension spirituelle vertueuse". Une fois l'Esprit du Mal détruit (superbe Jack Palance), il repart vers sa solitude, vers ses vallées perdues ,loin de l'innocence et du bonheur qu'il a perdu aussi, laissant derrière lui l'enfant qui a tout aussi bien pu imaginer seul l'histoire. Du symbolisme tel qu'on en redemande. D'accord il s'agit d'un western d'une facture très classique, apologie des valeurs familiales, de l'amérique laborieuse, de l'amour du drapeau. Mais alors, quoi de néfaste au tableau ? Si ce film n'était qu'une litanie de poncifs westernien, il ne serait certainement pas resté dans l'histoire du cinéma. Donc, un grand western, indéniablement réussi, dont Clint Eastwood s'en inspira pour son superbe Pale Rider. Notons également que Sam Peckinpah aimait beaucoup ce western, le considérant comme un de ses préférés.
« Shane », traduit bizarrement en « L'homme des vallées perdues », est un western d'action où la psychologie des personnages n'est pas sous-estimée. A l'image du western romantique « Rachel et l'étranger », nous sommes dans un quatuor, père, mère, fiston et étranger. Le bel étranger habile aux pistolets va bouleverser l'écosystème familial : fascination de la part de l'enfant, trouble chez la mère, affrontement physique avec le père... Shane va faire le « sale boulot » puis repartir pour préserver l'unité de la famille. C'est fort, puissant, prenant... Alan Ladd avec son costume improbable est tout en retenue et sobriété. Van Heflin qui ne coche pas les standards du cow-boy est toujours aussi admirable. Et Jack Palance en superbe méchant. Clint Eastwood s’est inspiré de Shane pour son film « Pale Rider » (1985) dans lequel un étranger vient aider des mineurs (on repense à la scène finale). Émotions ++ Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
ce film sur le courage, sur la lâcheté avec un rythme génial, une histoire classique d'une défence d'une vallée de plusieurs personnes. j'aime ce western, peut être que Georges Stevens aurait du faire un film plus court. une maison typique que tout le monde aimerait avoir dans une vallée perdue un shérif à trois km, l'arrivée d'un cow boy courageux... bon film en somme.
Scénario académique. Pour autant, ce film réussit à nous captiver, parce qu'il y a de très belles images et aussi une grande maîtrise dans la mise en scène. Force est de reconnaître qu'il y a des séquences d'une très forte intensité ... En revanche, la marmelade sonore est d'un kitsch assommant !
Quel beau film ! "On se met hors de la vie quand on a tué,y revenir n'est plus possible,légitime ou non un meurtre nous marque pour toujours,et c'est sans espoir..." C'est émouvant et simple comme du PAGNOL !
J'ai failli lui mettre 5 étoiles mais le mot chef d'oeuvre ne peut pas se mettre à chaque fois sinon il se galvaude. Un grand classique du western néanmoins,au même titre que la Prisonnière du désert de John Ford,mais à regarder absolument en V.O par pitié! la VF est absolument indigente et la voix française du garçonnet ,insupportable. Alan Ladd dans le rôle titre(Shane en V.O) était un acteur minimaliste,ce qui ne veut pas dire du tout"inexpressif",comme une certaine critique l'a longtemps catalogué-et très injustement,d'ailleurs. Je préfèrerai toujours un acteur au jeu sobre à un acteur qui en fait des caisses pour se faire remarquer! Le dernier "gunfight" dans le saloon,par son laconisme et sa sécheresse,est très moderne et annonce déjà le western-spaghetti.
Je ne suis pas parvenue, à m'intéresser à l'histoire et est donc trouvé le film long et ennuyeux. Cela tien surement au ton utilisé et au scénario un peu simpliste; trop bavard il aurais été préférable de miser sur une bande son à la Ennio Morricone pour mettre en valeur les événements du film et rendre la lecture intemporel En résumé le film à bien vieillie à mes yeux (qui le voient pour la première fois)
L'Homme des vallées perdues (Shane) est un superbe western. C'est est un western conventionnel, de facture classique, très policé mais le réalisateur parvient à nous emporter dans son récit même s'il est très commun: des fermiers se battent contre un grand éleveur et le héros va les aider. La photo est vraiment magnifique avec les sublimes paysages du Wyoming, les grands espaces et une nature très présente et aussi sauvage que les cowboys. C'est un western manichéen et très américain dans son discours (allusions constantes à la terre, au foyer, fête de l'indépendance...) - ce qui généralement nous insupporte - mais c'est un western très connu outre-atlantique car il a forgé un idéal pour l'histoire de cette époque dans une Amérique alors (et toujours ?) en quête d'identité.
Le réalisateur George Stevens stimule la part d'enfance en nous et notre admiration pour ces héros de notre jeunesse. Le spectateur ne fait qu'un avec l'enfant du film et c'est au travers de son regard émerveillé et idéaliste que l'on admire ce cowboy mystérieux.
L'Homme des vallées perdues est un western plutôt violent avec des scènes mémorables (la bagarre dans le saloon). Shane est l'archétype du célèbre cow boy solitaire. On ignore d'où il vient, où il va, on sait seulement que de par sa condition il est condamné à ne pas pouvoir rester. Ce genre de personnage inspirera les réalisateurs postérieurs comme Clint Eastwood avec en particulier L'Homme des hautes plaines dont le titre français fait directement écho à ce classique.
A noter que si comme moi vous aimez Lucky Luke vous trouverez dans ce film l'acteur qui a inspiré Fil Defer...
Un film qui aura marqué mon enfance, avec Shane, joué par Alan Ladd, cow-boy solitaire, sorti de nulle part, qui va défendre une communauté de fermiers contre le gros propriétaire du coin. Jack Palance en tueur à gages est effrayant et le jeune Brandon de Wilde apporte une touche de candeur et d'émotions, sublimées à la fin du film.
Un western culte injustement méconnu. Même si le film a quelque peu vieilli (combats de boxe "old school, beaucoup de "plans américains"), le contexte (classe sociale, décors, costumes) relève d'un documentaire. Alan Ladd, alors au sommet de sa gloire, incarne à merveille le héros de notre enfance. Tout est vu par par les yeux de Joey qui se cherche un père symbolique. La musique de Victor Young est très réussie et la réalisation de George Stevens est plutôt soignée. Au final, un film qui plaira certainement aux amateurs de western. VF médiocre, typique des années 50 avec une francisation des noms (Joey devient Jacky, Ernie devient Henri...), des voix mal choisies et trop mises en avant.