Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
TTNOUGAT
590 abonnés
2 530 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 5 mai 2012
C'est un western à part, il mérite d'être vu mais surement pas son excellente réputation, en tous cas pas en tant que modèle du genre. Il pousse le mythe à un point excessif , y incluant même à la fois la nature (orage arrivant quand il faut) ,les animaux (cerf,vaches,chevaux, chiens)et surtout un enfant de 10 ans. Ce gamin est absolument insupportable ,entre les dizaines de''Shane'' et les ''bang,bang'', il ne nous donne aucun répits. On l'a dans les yeux et les oreilles de la première à l'avant dernière image. Ce choix de passer par lui pour voir ce film fait qu’il qu’il faut être de son âge pour en devenir admirateur; Plus on le voit plus, les defauts resortent; Dommage, car le scénario est un modéle, d'une linéarité absolue avec des détails sur les rapports homme-femme de hautes qualités. Alan Ladd est excellent,il n'a pas à forcer son jeu et sa mort éventuelle fort honnéte, sa position signifiante dans les plans n’est jamais prise en défaut; Van Heflin impeccaple, mais c’est une habitude chez lui et Jean Arthur apporte une présence douce et naturelle, elle joue fort peu, contrairement où dans '' The plainsman'' elle s'imposait avec éclats. Le rythme du film, vraiment lent par moments, est aussi beaucoup critiquable, c'est plus un choix pour ''Géant'' alors que dans ''Une demoiselle en détresse'' Stevens montre qu'il est capable de l'accélérer. J'avais eu la chance de voir ''l'homme des vallées perdues'' à sa sortie au Gaumont dans le plus grand cinéma d'Europe. J'en avais gardé un souvenir fort jusqu'à une seconde vision une dizaine d'année plus tard. Deux mots sur Jack Palance absolument parfait dans un rôle difficile car excessivement manichéen. Il s'en tire mieux que bien au point d'en être vraiment inoubliable.''Prouve-le ?''
Un superbe western comme on n'en fait plus et où les scènes de violence ne sont pas la priorité comme de nos jours. Tous les acteurs y sont formidables, en particulier Alan Ladd qui est mort trop jeune (51 ans) et nous a ainsi privé trop tôt de son talent.
Considéré comme l’un des plus grands westerns du cinéma, Shane n’a pour moi pas le niveau. Ce film possède trop de bons sentiments, d’un coté Alan Ladd le gentil gentil et de l’autre Jack Palance le méchant méchant. Ce western est vraiment typique de ceux des années 50 et est très éloigné de ceux que feront Aldrich, Leone ou encore Peckinpah. Enfin je ne dis pas que je n'ai pas aimé, au contraire on a un bon film avec de bons acteurs, de bons décors, une dose d’humour mais c’est tout.
Très grand classique du western US, enfin plus chez eux que chez nous, « L'homme des vallées perdues » n'est pas dénué d'un certain intérêt même si, à titre personnel, je le trouve très anecdotique. On a un pan de la jeune histoire américaine avec le début de l'occupation des grands espaces et l'affrontement entre les « jeunes » arrivants, les « colons », et les « vieux » occupants, les « ranchers » (oui, les Natifs Américains ont déjà été en partie exterminés ou dégagés). Et la volonté de rassemblement des « colons » préfigure l'immersion des villes. Intéressant certes, car l'on est transporté dans le Grand Ouest avec des paysages sauvages et un reconstitution méticuleuse du contexte, mais globalement le film souffre d'un manichéisme exacerbé, d'un patriotisme trop tape à l'oeil (cas de beaucoup de westerns mais là c'est peu subtil) et de nombreuses scènes pas franchement utiles plombant largement le rythme. Excepté Jack Palance, en méchant que l'on voit finalement trop peu, les acteurs (Alan Ladd et Van Heflin) n'ont pas vraiment le charisme requis pour tout bon cow-boy qui se respecte. C'est à découvrir mais les « classiques US » regorgent de choses bien plus attrayantes.
Ce western reste légendaire malgré des défauts car il magnifie littéralement le personnage de Shane incarné par Alan Ladd (alors au sommet de sa gloire). Tout est vu à travers les yeux du jeune Joey qui idéalise totalement le héros westernien taciturne et solitaire sachant faire parler la poudre quand il le faut. Ce qui fait que toute la jeunesse (et même les moins jeunes) ont eu pour Shane les yeux de cet enfant (l'arrivée du héros au début est symbolique de cet état d'esprit). Pour moi, Ladd ne représente pas l'aventurier solitaire tel que je le conçois, je lui préfère ceux incarnés par Gary Cooper, non pas que Ladd soit mauvais acteur, mais pour moi il est trop gentil et trop fade, il s'attache au jeune garçon alors qu'un westerner solitaire n'a pas d'attaches et reste peu loquace. D'ailleurs on peut relever dans ce film non seulement la mollesse de la réalisation mais aussi les faiblesses d'un scénario aux grosses ficelles freudiennes. Malgré ça, le film aura permis de remarquer Jack Palance dans le rôle d'un tueur impitoyable aux gants noirs, et à Alan Ladd d'y trouver son rôle le plus mythique, même si je le trouve nettement plus crédible en tueur à gage angélique dans ses films noirs. C'est quand même considéré comme un western culte.
Il y a certes une belle direction artistique : décors, lumière et costumes, à la fois naturalistes et magnifiés par le scope, séduisent (en particulier les vastes paysages autour du ranch et les séquences de nuit), tout comme la volonté d’adopter un certain réalisme dans l’histoire (montrer le dur quotidien des colons, refuser le spectaculaire, privilégier une lente mise en place de l’action) – rien de révolutionnaire non plus : Anthony Mann et Howard Hawks (avec l’immense « Rivière Rouge ») sont déjà passés par là. Malheureusement un scénario poussif et une mise en scène sclérosée plombent définitivement le film. Personnages et dialogues pesamment écrits, direction d’acteurs à l’avenant, lourdeur du dispositif (pour bien faire comprendre que le film est vu par les yeux d’un enfant, on nous flanque toutes les deux minutes un gros plan pavlovien du mioche) : Tout est surligné jusqu’à la nausée. Quant à la mise en scène, qui impressionne par son incapacité totale à trouver le rythme des séquences, elle est, au mieux, pétrie d’académisme, et le plus souvent démissionnaire (certaines séquences sont vraiment découpées avec les pieds). Bref, mise à part quelques beaux paysages à admirer, le film est d’un ennui profond.
C’est dans la naïveté bienveillante qu’apporte le point de vue du jeune Jacky âgé d’une dizaine d’années et dans la figure angélique du cow-boy qu’incarne Alan Ladd (qui posa les bases de l’archétype du héros solitaire qu’immortalisera Clint Eastwood qui réalisera d’ailleurs un remake du film, Pale Rider), en opposition au charisme froid de Jack Palance en tueur à gages sans pitié (qui, lui, a inspiré le personnage de Phil Defert dans la bande dessinée Lucky Luke), que L’homme des vallées perdues a acquis sa réputation de western mythique, symptomatique de l'idéalisation que fait l'Amérique de son propre passé, et, tout à la fois, de magnifique film sur l’enfance. La qualité esthétique de cette réalisation de George Stevens ne fait pas tout dans son caractère intemporel puisque l’émotion enfantine, comme le traitement freudien du lien paternel, la tension sexuelle sous-jacente entre la mère et son convive mais aussi la réflexion sur la place des armes à feu dans une société pacifiée, restent très efficaces. Très manichéen dans son écriture, le scénario du film est empli de poésie et participa pour beaucoup dans le caractère mythologique du western du genre.
Mon dieu que c'est dur de regarder cet océan de mièvrerie façon "la petite maison dans la prairie" avec des décors kitsch, des costumes kitsch, et des valeurs morales présentées comme on le ferait à une classe de maternelle. Je passe les scènes de bagarres ridicules... mais loue quand même le charisme de Jack Palance (oui parce que Alan Ladd son charisme part un peu en fumée dans son costume de Davy Crocket façon Lido...). Tout ce que je déteste dans le western américain où tout est caricatural, mielleux, conventionnel et où le moindre cadre est une propagande des valeurs puritaines américaines.
Le film n'est pas mauvais en soi, il y a pas mal d'idées intéressantes notamment dans les relations de personnages pleines de non-dits. Seulement je trouve qu'il a mal vieillit dans l'ensemble la faute d'une réalisation que je trouve assez lisse et peu remarquable (le Technicolor et la musique n'aident pas!). Ce qui est assez frustrant au vu du metteur en scène George Stevens loin d'être un manche. C'est certes trés beau, mais c'est surtout dû aux paysages magnifiques. Dire que ce film a été nommé au Oscars! Cela prouve encore une fois que les récompenses ont finalement peu de valeur sur le long terme. Par exemple je trouve les scènes de confrontation d'une mollesse incroyable par rapport à d'autres Western. Seule la première scène de bagarre dans le bar est intéressante. On sent finalement que le réalisateur s'est plus intéressé aux personnages qu'à l'action, ce qui est en soit une bonne chose, les scènes chez les Starett sont biens, mais je trouve que certaines finissent par devenir lourdes. A voir seulement si on est fan du genre et amateur de grands espaces.
"Lhomme des vallées perdues" est un excellent western. Bien quil ait un peu vieilli : par le jeu des personnages, par la présence du héros aux dents blanches et aux combats de boxe "old school", on peut tout de même apprécier la qualité du scénario et du film en général. Le rythme est plus tranquille que dans de nombreux westerns dans lesquels les balles fusent de part et dautre et ce nest pas plus mal. Les acteurs sont bons, et je confirme quon peut en effet reconnaître le fameux Phil Defer qui affronte Lucky Luke dans une des ses aventures. Je me demande aussi si Clint Eastwood ne se serait pas inspiré de "Shane" pour réaliser son "Pale Rider" car jai pu faire le parallèle entre plusieurs éléments Film conseillé pour les adeptes de westerns.
je ne connaissais pas ce film, enfant j'ai vu beaucoup de westerns, un genre oublié par le cinéma américain, il faut dire que les "westerns spaghetti" avaient tué le genre, dans ce film on voit un Alan Ladd fade au possible, comme tous les autres personnages d'ailleurs, mis à par les somptueux décors naturels, ce film n'a aucun intérêt artistique
Attention chef d'oeuvre du western, l'un des meilleurs westerns des années 50,alan ladd trouve la l'un de ces meilleurs rôles,Van Hefflin(un des acteurs les moins connus en France) jouera une de ces meilleurs prestation dans le western et la grande actrice Jean Arthur(préférée de Franck Capra)qui interprétera la femme de Van Hefflin et un Jack palance inoubliable dans le rôle du tueur implacable engagé par un homme sans scrupule et sournois(le dessinateur Morris c'est inspiré de JP pour faire son personnage Phil De fer)Georges Stevens qu'il n'est pas un habituer du western car ça prédilection est le drame(Géant) a fait western plus que réussis,un des western inspiré par des réalisateurs mais pas inégalé sauf à l'exception de Clint Eastwood dans son Pale Rider ou il à changé le noms de ces personnage,le lieu on est en plein hiver et non en automne,dans Pale Rider ce sont des mineurs et dans shane(l'homme des vallées perdues) ce sont des fermiers mais le scénario est pratiquement le même . Georges Steven à su mélanger les genres:Premièrement la taille du héros Alan Ladd mesurait 170cm(tout les acteurs de western de l'époque mesuraient environ 185 à 190 cm ou plus),le decor est peut-être kish aujourd'hui mais à l'époque c'était grandiose et ça été tourné dans les décors naturels un western très peu connu en France peut-être à cause de sa traduction française mal faite , la version originale est beaucoup mieux un film que je conseille à tout les amoureux du bon western
Un western à la tonalité (musique, dialogues),..) très classique des années 50, dont le thème est celui du héros solitaire surgi on ne sait d'où, qui va héroïquement régler le problème de ces méchants éleveurs qui ne supportent pas que ces gentils fermiers se soient appropriés terres et rivières qu'ils réservaient à leur troupeaux. Toute cela est plus ou moins raconté avec le point de vue d'un jeune garçon qui fait ainsi son éducation de futur homme droit, intègre, fort et bon tireur, sous le regard de son papa (fruste mais genreux) et de sa maman (aimante mais pas insensible au charme du héros) et du héros solitaire (taciturne, évidemment) ça se laisse regarder sans déplaisir, mais parait relativement binaire et le scénario rapidement prévisible. Il reste les superbes images du parc National du grand Téton qui sert de décor au film.
Archétype du cavalier solitaire et du western classique: l'homme de passage qui rend service à la pauvre famille de fermiers en détresse face à de cruels hors-la-loi. Alan Ladd s'en sort bien dans le rôle du héros et le film distille lentement son côté pacifiste où les armes sont en retrait. A noter de belles photographies qui lui vaudront l'oscar en 1954 et la bonne reprise de Eastwood "Pale Rider'.