Shin Ultraman: Le Kaiju Show, ou pas...
Ah, Shin Ultraman, la sensation kaiju du moment, ou du moins c'était censé l'être. Imaginez mon excitation quand j'ai suivi les traces des geeks qui ont lâché des éloges comme des Kaijus larguent des échelles! J'avais déjà fait une croix sur le rêve de le voir en Australie, mais rien ne pouvait m'arrêter de le chopper dans un festival de films. Bon, sauf peut-être une version doublée qui a transformé mon expérience cinématographique en un mélange confus de WTF et d'Oh non, ils n'ont pas osé!
Le film avait un rythme tellement étrange que même les Kaijus se demandaient s'ils avaient pris un GPS défectueux. L'action, c'était comme manger des Pocky - délicieux au début, mais au fur et à mesure que ça avance, ça devient moins palpitant. Après une heure, on avait l'impression que les Kaijus avaient échangé leurs Viagra contre du Tylenol, et c'était déprimant. Et la conclusion? On aurait dit que le réalisateur était en panne d'idées et a dit "Eh bien, c'est l'heure, qu'est-ce qu'on fout maintenant?"
Les personnages étaient aussi mémorables qu'un épisode de Friends après avoir fumé de la mauvaise herbe extraterrestre. Bien sûr, on avait un gars qui pouvait se transformer en Ultraman, mais l'intrigue humaine ressemblait à une tentative ratée de mélanger Tinder avec des monstres géants. C'était comme si Godzilla avait été sur un mauvais rendez-vous, et tout ce qu'on pouvait dire c'est "Où sont les punchlines?"
Certains ont comparé Shin Ultraman à son cousin Shin Godzilla, mais c'est comme comparer un sabre laser à une baguette magique - tous deux cool, mais l'un est nettement plus puissant. Shin Godzilla taquinait la bureaucratie comme un Jedi taquine les Stormtroopers, mais Shin Ultraman était plus comme un enfant dans un magasin de jouets géants, et pas dans le bon sens.
Pour un film d'action et de spectacle, Shin Ultraman aurait pu être une soirée décente avec les potes si la V.O. était au rendez-vous. Mais non, on a eu droit à une version doublée qui aurait pu être plus décevante que la fin de Lost. Avec une note inférieure à 6/10 pour la version doublée, j'essaie de m'imaginer dans un monde où la V.O. était reine, mais même dans ce monde fantastique, Shin Ultraman aurait eu besoin d'une dose supplémentaire de Viagra Kaiju pour réellement lever son jeu.
Au final, Shin Ultraman a été une balade plus plate que le paysage de Mars. Entre le rythme décalé, la version doublée qui mériterait d'être jetée dans une faille spatiotemporelle, et des personnages moins mémorables que le dernier épisode de Black Mirror, ce film laisse un goût aussi fade qu'un bonbon après quinze minutes dans la bouche. Les fans de Kaijus et les aficionados de l'action peuvent probablement trouver du plaisir dans cette orgie de monstres géants, mais pour le reste d'entre nous, c'est un peu comme regarder une bataille de sabres laser avec des bougies d'anniversaire.
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