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tim27
10 critiques
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4,5
Publiée le 2 février 2023
Très bon thriller. La réalisation est belle, l'histoire est prenante. Il se classe dans la catégorie des Gone Girl ou usual suspect avec un twist final plus qu'efficace.
Quelle hype lorsque j'ai vu la bande annonce : un casting de choix, une classe folle avec cette esthétique de l'Americana 50's, et un soupçon de fantastique ! ... Puis les 1ers retours et les polémiques sont un peu venus doucher mon enthousiasme, néanmoins je gardais espoir. Alors non, "Don't worry Darling" n'est pas un four, il a de beaux atouts, mais il est loin de ce qu'il aurait pu être. J'ai eu l'impression de voir un classieux jet privé, clinquant, rutilant... mais qui ne parvenait pas à décoller. Au bout d'une heure trente, il y a bien une amorce, mais le spectateur a accepté d'être dans un bus de luxe et s'est endormi. Dommage, vraiment, car Florence Pugh et Harry Styles ont un charme fou, les images sont belles et le scénario rappelant la 4ème dimension (ou Black Mirror) avait un fort potentiel (le sous-texte sur la société patriarcale, moins).
Florence Pugh est incroyable et le film est plutôt réussi et prenant jusqu'à sa conclusion. Cependant, l'ensemble m'a laissé sur ma faim. Il semble y avoir un univers et un contexte manquant autour du projet que vivent les personnages. J'aurai voulu en savoir plus, et ce film se prêterait bien à un développement au travers d'une suite, d'un préquel, ou d'un parallèle à l'histoire que nous suivons. J'en ai lu des analyses qui mettent en lumière quelques informations... mais insuffisantes et qui laissent toujours des questions en suspend. Il manque un truc qui aurait fait passer de bon à excellent.
J'ai immédiatement été troublé par les ressemblances avec le livre "Les femmes de Stepford", d'Ira Levin, et j"ai cru pendant une grande partie du film que c'en étaitune adaptation.Pourtant, ce film m'a profondément écu, et à cela contribue une bande son insupportable, beaucoup trop présente et couvrant parfois les dialogues.
La bande annonce laisse planer un mystère et rappelle la série "Le prisonnier" contraint à vivre dans une cage dorée. Pour autant le film n'apporte qu'une explication parcellaire. c'est frustrant on reste sur sa faim. c'est dommage pour les acteurs qui ne déméritent pas.
Le film dérangeant de l'année. Par ce qu'il se passe dans tous le films, mais surtout par son plot twist final qui glace le sang.... Superbement joué ceci dit.
Deuxième fois que je critique un film avant sa sortie. C'est un film bien travaillé, les lieux, les personnages sont biens reconstitués, il n'y a pas de fautes de gout. Malheureusement, ce film touche pas la cible, car au fond, après un film entier, on voit pas la cible, la teneur, l'envie de dénonciation. Ce film est mal fait dans tous ces domaines dès qu'on passe les 3 quarts d'heure. Dommage, j'en attendais beaucoup, raté.
Je suis surpris de voir à quel point ce film n'a aucun sens. spoiler: On veut dénoncer le monde patriarcal et à quel point les hommes sont pathétiques. Mais ça suffit pas pour faire un bon film. Il suffit pas de choisir un thème qui nous tient à coeur et oublier tout le reste (personnages, scénario, logique) pour faire un film. J'avoue que le sujet m'emballe pas, mais si c'était bien fait avec un vrai duel psychologique, de la crédibilité je serais le premier à aimer le film. Les 3 plus gros ratés du film de mon point de vue : spoiler: - L'avion se crash, pourquoi, comment, qui... rien n'est expliqué
- Dans ce monde si bien contrôlé, pourquoi n'y t-il aucune mesure prise pour les personnes fuyant vers le désert ou juste une grande barrière. Les hommes en rouge d'où arrivent-ils ? Pourquoi ne pas les mettre à la sortie pour empêcher les sorties ?
- L'une des femmes est là de son plein gré pour vivre avec ses enfants supposés mort dans le monde réel. Si la simulation permet de créer des personnes pourquoi prendre la peine de kidnapper des femmes et les mettre dans Victory ? Il est très dur à croire qu'autant de kidnapping liés à un gourou en ligne puissent subsister plus d'une semaine. Personne ne s'inquiète de la disparition d'une chirurgienne ?
- Pas un raté mais dire "mourir dans le monde virtuel revient à mourir dans la vraie vie" c'est tellement facile
Concept et scénario très aguicheur qui met en lumière les nombreux soucis de l'ancienne et actuelle société envers la place de la femme dans le quotidien des hommes. Une réalisation qui tient vraiment le bon bout avec un acting qui est dans les clous du film. Une fin et un twist vraiment incroyable...cependant quelques longueurs qui gâche un peu le déroulement du film.
Dommage ! Le scénario est très mal monté ! Je m'explique, s'ils avaient démarré en allant dans l'illusion, puis expliqué les couacs, puis donnait de la tension un peu plus poussée entre ce gourou de secte (le personnage de C. Pine) et celui de F. Pugh, pour enfin nous montrer la réalité, ça aurait été bcp mieux ! C'est pompé sur un sorte de Matrix, mais sans le choix de la pilule bleue. Bref, c'est long, ennuyant, inexpliqué et pompeux. On en sait un peu plus qu'à la fin.. et encore elle se finit en eau de boudin... avec notamment un C. Pine qui se fait planté par sa femme qui "reprend les rênes", mais quon ne voit pas reprendre le contrôle. Nous voyons juste Alice grimper jusqu'à l'illusion et taper sur la vitre (il y avait pourtant une entrée en bas de cette colline) bref ! reste t-elle dans l'illusion pour y être tuée cette fois où pour retourner dans la réalité attachée à un lit, en transe hinoptisée ? Est-elle d'ailleurs, dans la réalité, attachée et forcée de voir des images à rendre fou ?? Bref, il y avait une idée, mais O. Wilde n'est pas allée jusqu'au bout.... un film décevant et long !!
“Don't Worry Darling”, la deuxième réalisation d'Olivia Wilde est une agréable surprise. La bande annonce ne montre pas grand-chose, le synopsis encore moins, je n’avais aucune idée de ce que j’allais vraiment voir. Et pour ainsi dire, je n’avais pas anticipé cette trame scénaristique. Très agréablement surpris par l’ambiance épurée et psychotique, une atmosphère qui adopte une perfection à la “American psycho” de Mary Harron. La photographie, les décors et costumes des années 50 sont très réussis, mais c’est surtout la performance de Florence Pugh dans le rôle d’Alice qui transcende complètement l’écran, Olivia Wilde (Bunny) et Harry Styles (Jack) font le taf et Chris Pine, dans le rôle complexe de Frank délivre en revanche le minimum. Avec une BO qui colle très bien à l’ensemble, tantôt avec des musiques très old school, tantôt avec des sonorités modernes (synthétiseurs, voix et orchestre) dans les moments les plus délirants. Je ne m’attendais pas à voir un film SF de cette envergure. Les images et métaphores d’Alice avec l’impression d’avoir l’esprit et le corps dans un étau, l’oppression qu’elle subit sont très bien amenées à l’écran. Je suis assez surpris des mauvais avis, car à minima si on peut le trouver moyen, il y a un vrai effort de narration et de construction qui est fait ici, les indices sont délivrés au compte-goutte pour un twist qui m’a ravi. Une atmosphère sensuelle, malsaine et mystérieuse comme j’ai pu le trouver dans “Black Swan” de Darren Aronofsky. Bien évidemment, on sent l’inspiration puisé dans d’autres long-métrages, le plus évident étant peut-être “The Truman Show” mais fort heureusement sans s'approprier complètement l’idée de ce dernier. Plutôt discret à sa sortie en France, “Don't Worry Darling” reste pour moi une des belles surprises de cette année 2022.