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PM F
2 abonnés
12 critiques
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3,0
Publiée le 25 septembre 2022
Les premières minutes (même la première heure) de film sont immersives, l'atmosphère est à la fois pop et angoissante, l'horreur réside dans la subtilité d'un univers de perfection vintage et fantasmé, résolument superficiel. Les visuels , les sons, instaurent un cadre et un suspense qui préludait une chute à haute tension. Et arrive cette scène du miroir ... et du dîner. Où toute intention subtile se crash dans une énième propagande féministe. Et si 80% des créations audiovisuelles n'étaient pas consacrés au bashing peu subtile d'hommes blancs hétérosexuels qui nuisent aux droits fondamentaux des femmes , oppressées et opprimées systématiquement par ces derniers , j'aurais été peut être plus tolérant... Mais quand la morale finale explicite que la libération existentielle de cette femme réside dans la mort de son mari (pitoyable et égoïste) et qu'elle ne peut être libre qu'émancipé de sa vie de couple ... je trouve ça exaspérant. Mais quelle vision caricaturale et cynique de la vie de couple. La femme inexorablement soumise si elle souhaite subsister dans une vie amoureuse avec son homme ? On a l'impression que la production à une vision quelque peu erroné du réel (qui est loin d'être idyllique et parfait). Mais visiblement, mesdames entre amour et liberté , vous devrez faire systématiquement un choix... (Dans le film cela se justifie complètement, il l'a emprisonné contre son gré...)
La scène du dîner où étrangement Alice effectue les corrélations nécessaires à lever le voile sur la mascarade qui se joue est ... bâclé. Aucun suspense , aucune subtilité. On se demande comment elle est parvenue à découvrir ça en un citron coupé et un verre de vin.
La course poursuite finale n'a rien d'haletante, je me suis surtout demandé quand est ce qu'on arriverait au bout (car le désert semblait interminable et sans danger particulier) Et le final ... et bien, le gourou du monde imaginaire meurt des mains de sa femme qui n'attendait que ce jour pour le tuer et Alice est heureuse et danse dans son salon car enfin libérée de son hétérosexuel cis genre oppresseur (d'un égoïsme effarant je le rappelle).
On aboutit donc à un Black Mirror moralisateur sur les dangers d'un homme égoïste et pitoyable qui a embarqué sa femme dans un univers qu'il considérait idyllique dans l'espoir de lui apporter une vie meilleure et dont l'émancipation de cette dernière réside dans la mort pur et simple de ce dernier. L'ironie c'est la mise en garde contre les nouvelles technologies, et la fuite dans un monde virtuel pour s'émanciper du réel. Malheureusement, c'est à force de fuir dans le digital et l'irréel que l'on est plus capable d'appréhender des relations homme-femmes saines , et que l'on se retrouve toutes les semaines avec un nouveau film-message de sensibilisation "attention aux méchants blancs".
Incroyable, Harry styles jour incroyablement bien, de même pour Florence Pugh, on cherche énormément à comprendre ce qu'il se passe réellement et on ne s'attend pas vraiment à ce qu'il se passe à la fin.
Les plans de ce film sont juste incroyables ! Florence Pugh est comme à son habitude fabuleuse, je suis bluffée par le jeu d'acteur d'Harry Styles, et Chris Pine est totalement dans son rôle !
Olivia Wilde à su transmettre ses messages avec brio ! Alors oui parfois elle l'a fait subtilement mais on peut clairement les deviner !
Juste petits bémol pour moi c'est la voix Française de Jack (Harry styles), j'ai trouvé par moment qu'il y avait un décalage entre le jeu d'acteur et l'intonation de la voix. (Notamment lors des scènes de colère)
Le film a d’indéniables qualité esthétiques. La réalisation et l’image sont remarquables. Il se montre captivant, malgré un scénario un peu décevant, des personnages trop superficiel et un message banal à notre époque.
Un film étonnant, déroutant, qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Un thriller psychologique mêlé de science-fiction, dans des années 50 magnifiées. Très bien mené. Un petit ovni à voir.
Après avoir vu Nope qui était une daube, j'ai vu don't worry darling, qui franchement relève le niveau. Je ne le classerais pas dans un thriller, mais si vous adorez black mirror sur Netflix franchement foncez! C'est top, un tout petit peu long. Mais on ne reste pas sur sa faim!
C’est davantage un clip video (trop long) qu’un film. Le graphisme acidulé et répétitif rend l’histoire anecdotique et assez embrouillée. La réalisatrice semble surtout fascinée par le jeux de jambes des gymnastes en danse synchronisée (…!!!) qui - j’imagine - symbolise les employés obéissants comme de vrais petits moutons à une espèce de leader charismatique dirigeant une espèce de géant type « GAFA » et voulant définitivement contrôler le monde et les esprits. Problème : je n'ai pas accroché.
Belles images et bons acteurs mais on passe tout le film a attendre une explication finale qui n'arrive pas. Nous sommes sortis sur notre faim et déçus. Je ne conseille pas ce film.
Assez ridicule. C'est un amas de clichés qui ne prend jamais vie. Les idées visuelles sont creuses au possible. On sent à quel point la réalisatrice estime son "œuvre" et a la naïveté de penser que son film a un moindre propos social en s'attaquant à des modèles déjà révoqués. Les acteurs aussi sont assez mauvais, en particulier Harry Styles dans les scènes de tension ou bien Chris Pine qui fait le minimum syndical. Le scénario ne tient pas la route une seconde. spoiler: On ne nous donne aucune justification ou raison pour expliquer la soudaine prise de conscience des personnages féminins. La mort du personnage de Chris Pine est le comble du ridicule; ayant lui-même créé ce métavers, il n'a littéralement aucune raison d'être aussi vulnérable.
rien à redire. c'est un délice visuel comme auditif. Florence Pugh apporte un réalisme absolument stupéfiant à un film pourtant au trait assez surréaliste. on peut entrevoir les rouages du scénario mais cela n'empêche pas de passer un très bon moment. petite mention à Olivia Wilde qui a su parfaitement être entre la frontière du film indépendant et du gros blockbuster. foncez en salle !
Olivia Wilde nous plonge dans un monde idéal : des couples heureux, des familles parfaites, des vies sans soucis. L’atmosphère est bien amenée avec des acteurs, décors, costumes et plans très soignés et efficaces. Tout concorde et est agréable à regarder en tant que spectateur. Cette utopie se craquèle petit à petit et révèle l’intrigue de ce film, centralisée autour des non-dits et des mystères cachés derrière cette pseudo société parfaite. Je trouve la réalisation proposée très réussie avec des plans travaillés et de bonnes idées pour nous expliquer les failles de cette communauté. Les flash-backs et les délires paranoïaques de Florence Pugh sont créatifs et amènent réellement un plus à ce film. Je reste sur ma faim quant à la résolution de l’énigme qui reste trop légère et imparfaite à mon goût. Les explications ne sont pas approfondies et peuvent laisser croire à une paresse scénaristique où on préfère laisser le spectateur s’imaginer la suite et comprendre par lui-même.
L’idée de base est plutôt bonne (même si je la trouve largement inspirée de Vanilla Sky) mais la mise en scène est trop aléatoire. De l’à peu près, des scènes qui ne trouvent pas d’explication même au moment du dénouement. Je m’attendais à être scotchée par la fin mais je suis juste perplexe… Un ++ pour Florence Pugh et Harry grâce à qui le film se laisse regarder malgré tout…