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DESFLIMS
48 abonnés
158 critiques
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3,0
Publiée le 28 octobre 2022
L’avis cool : Pour le scénario tiré du livre Les Femmes de Stepford d’Ira Levin on est clairement sur du lourd. Bon, il faut quand même dire qu’on doit également l’écriture d’un certain « Rosemary's Baby » à ce monsieur. À priori, il sait de quoi il parle côté frissons. Ce thriller mi-psychologique mi-rétro d’Olivia Wilde arrive parfaitement à transmettre cette atmosphère délirante et ne manque pas d’ambition. La mise en scène est soignée, parfois même étourdissante et les acteurs excellent dans ce portrait savamment évocateur des délices du patriarcat. Dommage cependant que les ficelles du récit nous apparaissent si rapidement…
L’avis moins cool : À tout moment, j’ai cru que j’allais voir débouler Nicole Kidman en mère affolée de Florence Pugh et qu’on allait me dire que tout cela n’était qu’une suite cachée de « Et l’homme créa la femme » (Frank Oz, 2004) tant la ressemblance était par endroits frappante. Même si DON'T WORRY DARLING s’en sort mieux que son prédécesseur, on sent quand même bien trop les influences de ceux (ici en l’occurrence, Olivia Wilde) qui veulent jouer à faire du Ari Aster ou Jordan Peele mais n’y arrivent pas (encore). Alors que le film souffre de quelques longueurs et paradoxalement d’une fin assez expéditive, on aurait souhaité qu’il ne fasse pas que flirter avec la science-fiction mais qu’il joue cette carte à fond. À voir, mais frustrant!
Pour pas te spoil, je ne te conseille pas de film, mais si toi aussi tu as un petit penchant pour la manipulation, tu peux : - Jouer aux sims 4 - Devenir une personnalité politique
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
Film original à l'ambiance léchée. Malgré quelques longueurs et maladresse, les acteurs jouent parfaitement, la musique est intéressante et l'image travaillée. Il y a un gros travail derrière ce film. A voir pour se faire travailler le cerveau et gamberger sur notre société contemporaine.
Florence Pugh est incroyable et le film est plutôt réussi et prenant jusqu'à sa conclusion. Cependant, l'ensemble m'a laissé sur ma faim. Il semble y avoir un univers et un contexte manquant autour du projet que vivent les personnages. J'aurai voulu en savoir plus, et ce film se prêterait bien à un développement au travers d'une suite, d'un préquel, ou d'un parallèle à l'histoire que nous suivons. J'en ai lu des analyses qui mettent en lumière quelques informations... mais insuffisantes et qui laissent toujours des questions en suspend. Il manque un truc qui aurait fait passer de bon à excellent.
Don't Worry Darling est un film dont je n'attendais rien d'autre qu'une éventuelle romance lambda, n'ayant vu que les affiches avant de me lancer au cinéma pour voir celui ci et au final je n'ai pas été déçu, au contraire. Le film est réalisé par Olivia Wilde, un film très ambitieux en sachant que ce n'est que son deuxième film. Visuellement le film est excellent, arrive à être angoissant avec peu d'éléments et arrive clairement à proposer quelque chose d'intéressant. Les acteurs sont excellents, notamment l'actrice principale incroyable dans son rôle. Je ne m'attendais personnellement pas au plot twist de fin, mais je peux comprendre que l'explication du film ne soit pas appréciée car il est vrai qu'on aurait pu éventuellement attendre quelque chose de mieux ou de plus choquant, mais personnellement j'ai adoré, et cette fin m'a plu. Enfin la musique du film est tout simplement géniale, a son propre style, très étrange mais en raccord total avec le film qu'il accompagne.
On rêve d'habiter dans cette maison avec du mobilier et une lumière à l'esthétisme parfait, dans ce huis clos où tout est beau. Rien a dire sur la photographie. L'idée du scénario est globalement bonne, mais la réalisation du scénario manque de finesse. On ne sait pas trop où ça nous mène et la fin est bâclée. Une déception globalement malgré le très bon jeu de Florence Pugh qui ressort.
La réalisatrice fustige la bien pensance des années 50 pour lui substituer la bien-pensance woke des années 2020 déconstructionnistes. Incohérences et scénario vu et revu, qui semble servir de prétexte à un féminisme post-moderne agressif qui permet de comprendre comment le film a eu le moindre financement... certainement pas pour sa qualité plus que discutable. A fuir, à boycotter.
Un bon film porté par une sublime et exceptionnelle Florence Pugh. Le casting est bon, le duo Pugh/Styles marche très bien, ils ont une bonne alchimie. Le gros point fort du film ce sont ses visuels, le film est vraiment magnifique et les musiques sont géniales. Il est bien réalisé, il y a de bonnes idées. Le film passe très bien, je ne me suis pas ennuyé. Il y'a quelques facilités quand même et la fin du film est un peu expédiée et laisse un petit goût amer.
La bande annonce laisse planer un mystère et rappelle la série "Le prisonnier" contraint à vivre dans une cage dorée. Pour autant le film n'apporte qu'une explication parcellaire. c'est frustrant on reste sur sa faim. c'est dommage pour les acteurs qui ne déméritent pas.
Le film nagrège de multiples emprunts et pourtant, il ne les dépasse pas, il reste inabouti. Seule la grosse dernière partie présente un certain intérêt. On a l'impression d'avoir déjà vu ce genre de sujets (d'autres films les ont traité). Le montage semble assez brouillon et porte à la confusion ; dommage car la qualité visuelle est au rendez-vous et le jeu des princapeux acteurs est plutôt convainquant mais ça reste une sorte de gâchis.
Alice Chambers (Florence Pugh) mène une vie de rêve auprès de son mari Jack (Harry Styles). Ils se sont installés à Victory, au cœur du désert californien avec plusieurs autres familles qui leur ressemblent. Chaque matin, les hommes partent travailler en voiture au projet ultra-secret dirigé par Frank (Chris Pine) laissant leurs épouses à une vie consacrée aux tâches ménagères, aux courses et aux thés entre amies Mais Alice éprouve, contre toute raison, un malaise croissant dans cette vie trop parfaite qui menace de l’étouffer.
"Don’t Worry Darling" est construit sur un principe simple sinon simpliste déjà utilisé par exemple dans "Matrix", "The Truman Show", "Le Village" ou "Soleil Vert". Il s’agit d’installer des personnages dans un décor dont on informe très vite le spectateur de la fausseté ou de l’artifice tout en les laissant lentement en prendre conscience par une succession de micro-événements de plus en plus perturbants (ce sera ici le comportement d’une voisine que la paranoïa conduira au suicide). La tension montera graduellement jusqu’à exploser lorsque sera enfin révélée la réalité.
Très souvent, ce genre de films fait pschitt : « tout ça pour ça se dit le spectateur déçu » quand les lumières se rallument. C’est la crainte qu’on pouvait éprouver devant la bande-annonce de "Don’t Worry Darling" ou durant ses trois premières demi-heures pendant lesquelles on frétille d’impatience, excité par cet épais mystère qu’aucune piste ne permet de deviner, mais en même temps inquiet que sa résolution décevante ne vienne a posteriori gâcher la fébrile attente de cette conclusion.
"Don’t Worry Darling" parvient à surmonter cet obstacle souvent rédhibitoire. Il avait réussi au préalable à poser un décor extrêmement séduisant, à la "Mad Men" : costumes, voitures et musiques droit venus des années 50. Florence Pugh est de chaque plan et réussit à nous faire partager son trouble. Dommage que son partenaire, Harry Styles, ait le sex appeal d’un chicon belge. On imagine ce que Shia LeBoeuf, qui avait été pressenti pour le rôle avant de se faire virer du plateau, aurait pu y apporter.
J’avais pensé que Frank dirigeait avec ses hommes une sorte de projet Manhattan de construction d’une arme de destruction massive. C’est la preuve de mon manque de flair. Le scénario est autrement plus imaginatif et autrement plus vertigineux. Il n’en faut bien sûr rien dire sinon peut-être qu’il est directement connecté aux enjeux qui traversent notre temps. "Don’t Worry Darling" se termine comme il se doit par une course poursuite haletante qu’il faut regarder – et aussi écouter – jusqu’à l’ultime seconde pour en comprendre l’issue.
Sans être forcément déplaisant, c'est très classique Don't Worry Darling. Olivia Wilde semble suivre un cahier des charges préétabli, sans se créer véritablement sa propre identité. Elle cite, paresseusement ses références, de Truman Show, à Matrix en passant par Vivarium
Le cinéma américain est friand de ce type de thrillers où l'on gratte le vernis d'une société idéale semblant un peu trop parfaite, pour mieux dénoncer la condition d'un groupe social. Pendant d'un Get Out qui traitait du racisme, cette réalisation d'Olivia Wilde s'attelle au sort des femmes dans un monde ripoliné au service des hommes, où la propreté clinquante dissimule bien des saletés. Si le film s'avère intelligent et subtilement réalisé, il y a aussi pas mal d'incongruités ou d'éléments inexpliqués, des raccourcis pris pour faire avancer l'histoire qui menaçait de rester dans une impasse. Le résultat en impose quand même, surtout grâce à Florence Pugh qui est vraiment l'atout majeur du film.