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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 octobre 2022
Don't Worry Darling est un thriller ambitieux, disposant de la mise en scène inspirée d'Olivia Wilde et du talent faramineux de Florence Pugh. Malgré tout, le scénario se révèle prévisible et plutôt brouillon, retombant comme un soufflet, passé sa révélation finale.
Avant toute chose, je tiens à dire que je ne suis pas un critique ou ne prétend l’être, je vais seulement donné mon avis n’ayant vu que très peu de bandes d’annonces.
Rendons à César ce qui appartient à César, les points positifs : - De très belles images, notamment du désert où les scènes plus colorées. - un jeu d’acteur tout à fait correct, notamment d’Harry styles qui tient la route. - Une bande sonore et des effets audios qui mettent dans l’ambiance.
Maintenant, expliquons ma note, les points négatifs: - une très longe mise en route spoiler: - Beaucoup de questions sans réponses : comment expliquer les œufs, l’avions qui se crash , les murs ?
- aucune indications pour le retournement, je pense avoir penser à tellement d’autres scénarios que le bon (spoiler: qui est encore : c’est une simulation je voudrais bien eu ) - une fin qui laisse à désirée, vraiment
En bref, à éviter dans les cinémas mais à voir si rien de mieux à faire: l’ensemble aurait pu être bon, mais entre clichés et une fin bâclée, le goût amer en bouche demeure bien après les crédits de fins…
Dans les années 50 au sein d’une communauté expérimentale, tout semble se dérouler sans accroc, les hommes partent au travail tandis que les femmes sont assignées à résidence, entre le ménage & les bons p’tits plats… Enfin, jusqu’au jour où l’une d’entre elles se remet en question et s’interroge sur cette utopie de carton-pâte.
Pour sa seconde réalisation, l’actrice Olivia Wilde vient égratigner l’american way of life, avec ces maisons proprettes, toutes alignées et identiques les unes aux autres et où les femmes sont reléguées aux tâches ménagères pendant que les hommes eux, vivent pleinement leur carrière. Don't Worry Darling (2022) est un thriller psychologique qui dépeint de façon très réaliste l’emprise du patriarcat et cette masculinité toxique.
L’immersion dans les années 50 y est d’autant plus forte que le tournage a eu lieu en extérieur, à Palm Springs plus précisément (le magnifique lotissement de "Canyon View Estates") et les environs du désert de Mojave (la "Kaufmann Desert House" ou encore le "Volcano House"). La photo de Matthew Labatique et les décors aussi bien intérieurs qu’extérieurs y sont particulièrement soignés.
Dans la droite lignée (pour ne pas dire, un copier-coller) du film de Bryan Forbes : Les Femmes de Stepford (1975), Olivia Wilde parvient à recréer un univers et une ambiance saisissante qui finit par lentement mais surement se craqueler et laisser apparaître une triste vérité sous ce vernis en apparence irréprochable. A mi-chemin entre spoiler: The Truman Show (1998) & The Village (2004) pour le côté « faux-semblant », le film séduit mais l’écriture laisse cependant à désirer (plusieurs questions restent en suspens, était-ce volontaire ?), si bien que le récit s’avère cousu de fils blancs, laissant le spectateur attendre patiemment le fameux twist-ending inéluctable.
Brillamment interprétée par Florence Pugh, aux côtés de Harry Styles & Chris Pine, cette dernière illumine de par sa présence, on retiendra principalement de ce thriller, à la fois la beauté de son interprète et la beauté du cadre.
Pour son second long métrage, l'actrice (et désormais réalisatrice) Olivia Wilde se lance dans un thriller à l'ambiance des plus énigmatiques emprunt d'un fort discours féministe. Le résultat est une réussite formelle et on ne peut qu'apprécier la qualité de la photographie, de la mise en scène, de la B.O.,... Elle est de plus très bien soutenue par un excellent casting avec en tête la splendide Florence Pugh.
Le scénario est moins convaincant. Pas mauvais en soi mais n'est finalement qu'une redite, en version plus moderne, du roman "The Stepford Wives" et de ses adaptations cinématographiques. Dès lors, peu de surprises de ce côté-ci et le déroulement de l'intrigue suit un schéma un poil trop conventionnel.
Contrairement à certains, je n'ai pas trouvé ce long métrage mou et sans rythme. "Don't Worry Darling" demeure des plus honorables et un bon divertissement.
Le film est beau visuellement, les performances de Florence Pugh et Harry Styles sont excellentes et la BO est belle. Le film dans son ensemble ne m'a pas emballée plus que ça, alors que j'avais beaucoup d'attentes, un peu déçue donc. Mais le côté mouvance féministe est très appréciable.
Bienvenue à Victory! Une reconstitution des années 50, avec une belle lumière, dans un écrin doré et protégé du monde extérieur mais bercé d'illusion et de mensonge. Un récit intrigant, troublant où la folie semble s'inviter par l'intermédiaire d'une composition puissante de F. Pugh. O. Wilde, actrice et réalisatrice, après le déplorable "Booksmart", montre une vision intéressante d'un projet audacieux, avec un questionnement profond sur le choix de sa vie.
Don't worry darling est un film très soigné, mystérieux et doté d'une imagerie vintage appreciable. La première partie du film, dans une ambiance inquiétante ui rappelle des séries télés anciennes comme le prisonnier ou les envahisseurs, est assez fascinante. On se laisse prendre par le charme suranné du film et par la qualité fu jeu de Florence Pugh. Quand le spectateurs découvre peu à peu les aboutissants du film, la surprise retombe un peu. On pense à Shyaman période le village mais aussi au cinéma de Jordan Peele, le génie en moins. Le scénario manque d'approfondissement et certains points auraient mérité un plus ample développement. Les problèmes d'écriture du film ne l'empêche pas d'être une charge virulente à l'encontre du patriarcat, les hommes ne cherchant ici qu'à forger des épouses et maitresses de maison parfaites. Le propos aurait mérité plus de finesse dans son traitement mais Olivia Wilde maîtrise parfaitement sa mise en scène et sa direction d'acteur. Son film est soigné et prenant à defaut d'inventer quoique ce soit.
Quelle hype lorsque j'ai vu la bande annonce : un casting de choix, une classe folle avec cette esthétique de l'Americana 50's, et un soupçon de fantastique ! ... Puis les 1ers retours et les polémiques sont un peu venus doucher mon enthousiasme, néanmoins je gardais espoir. Alors non, "Don't worry Darling" n'est pas un four, il a de beaux atouts, mais il est loin de ce qu'il aurait pu être. J'ai eu l'impression de voir un classieux jet privé, clinquant, rutilant... mais qui ne parvenait pas à décoller. Au bout d'une heure trente, il y a bien une amorce, mais le spectateur a accepté d'être dans un bus de luxe et s'est endormi. Dommage, vraiment, car Florence Pugh et Harry Styles ont un charme fou, les images sont belles et le scénario rappelant la 4ème dimension (ou Black Mirror) avait un fort potentiel (le sous-texte sur la société patriarcale, moins).
Plongeant dans les affres psychologiques d'une épouse apparemment comblée, ce drame singulier joue d'une atmosphère faussement idyllique mais résolument malsaine où l'harmonie du cadre ne cache qu'artificiellement la sordide réalité. Portée par un impeccable casting ainsi qu'une mise en scène jouant d'images subliminales, cette dénonciation d'un modèle patriarcal archaïque évite le didactisme par la prévalence du suspense quant au destin de l'héroïne. Habile.
Tout partait bien. Je m’apprêtais à découvrir une intrigue passionnante qui me captait de plus en plus. La lumière, la photo, les décors, les costumes, les personnages, tout éclatait de mille couleurs vintage. Le malaise avançait à petit pas de velours, je pressentais l’anguille sous roche dans ce monde qui se revendiquait trop parfait avec ce gourou troublant en la personne de Frank (Chris Pine). Tout comme Alice, le spectateur ne savait rien des activités précises de son mari et celles des autres hommes. La rébellion semblait inéluctable pour Alice qui fouinait, qui se questionnait sans cesse. Alice au pays des illusions, enfermée dans un monde factice et totalitaire. Bref, le film dégage une belle énergie.
Puis vient la bascule qui aurait pu être éloquente mais malheureusement, Olivia Wilde manque son rendez-vous. Trop confus, je reste planté comme une poule qui a trouvé un couteau dans le désert ! Pas assez d’explication ou survolé ou bâclé. Le dernier quart d’heure me paraît brouillon comme s’il fallait accélérer le mouvement faute d’avoir pris trop son temps. Seules les dernières lignes sont mal écrites et contrastent avec une belle mise en page. Entendu, le propos se veut féministe. Il condamne l’aliénation de la femme sous emprise d’une machine genre Matrix, de plus à leur insu puisque ce sont les hommes - maris ou conjoints en difficultés professionnelles - qui sont à l’origine de cette aliénation. Incapables de pouvoir assumer une belle vie à leur femme, spoiler: ils les invitent dans un monde imaginaire où ils passent pour être des hommes modèles.
En soi, le sujet est abordé de façon originale, il est terrifiant à bien des égards, la copie d’Olivia Wilde était prometteuse, elle est d’une belle facture technique, artistique mais elle n’a pas su maîtriser un scénario trop périlleux qui lui échappait peu à peu. Je salue l’interprétation de Florence Pugh (Alice) qui a su me tenir captivé et qui me permet d’être indulgent dans mon appréciation.
Florence Pugh est toujours dans des films que j'aime, et malgré l'algorithme plutôt faible proposé par allociné à 63%, j'ai donc lancé la lecture. J'étais également curieuse voir de quoi était capable Olivia Wilde en tant que réalisatrice.
Alors même si "Don't worry darling" n'est pas épargné par quelques défauts scénaristiques, dont Olivia Wilde n'est donc pas directement responsable, le film parvient à nous fasciner autant qu'à nous inquiéter. Et à l'écriture, je n'aurais probablement pas su moi-même comment améliorer certains points. Alors au delà du scénario qui pèche donc parfois, "Don't Worry Darling" est fabuleusement bien filmé, monté, joué et mis en scène. Un beau travail sur le mixage son ainsi que sur les décors et la photographie sont également à souligner.
C'est un film de genre qui n'est pas sans rappeler un lointain mélange de "Get out", "Wedding nightmare", "the handmaids tale", le dernier "Suspiria" et "Matrix". Rien que ça oui. Et c'est donc en cela que Don't worry darling nous plaît (ou pas), parce qu'il diversifie les genres et les idées en faisant assez peu d'erreurs. Ça pourrait être excellent, mais c'est déjà bien. Pour peu que l'on soit le public visé en tout cas.
Alors bien sûr, il est peu probable que l'on s'en souvienne des années plus tard, la portée philosophique, bien que présente, n'est pas suffisamment construite pour qu'elle reste vraiment en tête ; mais on passe un bon moment. Rien que parce que Florence Pugh démontre encore une fois une nouvelle facette de ce qu'elle sait faire et qu'elle crève l'écran, une fois de plus.
A chaud je me suis fourvoyé en comparant ce film à Matrix. Il peut l'être en partie mais le thème principal est très différent. A froid il s'agit probablement d'une excellente réflexion sur nos sociétés patriarcales et leurs évolutions récentes (évolutions qui restent plus que jamais à confirmer) Vous ne serez pas touché de la même façon que vous êtes un homme ou une femme. Au final je suis un peu déçu car le film est différent de ce que j'avais pu imaginer sur l'excellente première partie. Un thriller qui devrait effrayer, terroriser toutes les femmes qui s'inquiètent, un peu ou beaucoup, de leurs libertés!