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Cinemadourg
766 abonnés
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3,5
Publiée le 26 septembre 2022
Dans les années 1950, au coeur d'un désert de Californie, une communauté nommée Victory vit d'une façon idyllique (pour l'époque) : les hommes partent tous les matins travailler dans le même projet top-secret, les femmes restent à la maison pour s'occuper des tâches ménagères et des enfants. Oui mais voilà : ce tableau quasi parfait cache quelque chose d'étrange : l'héroïne Alice Chambers commence à avoir de drôle de visions... Ce thriller psychologique m'a plutôt séduit sur pas mal de choses. Tout d'abord, l'histoire : elle prend son temps, lézarde, louvoie, puis finit par nous dévoiler peu à peu tous ses mystères, comme un puzzle dont les pièces s'emboîtent implacablement. Le scénario est clairement orienté fantastique, avec des petites touches empruntées à "Matrix", "Inception" ou encore "The Truman Show", saupoudré d'une ambiance à la Hitchcock de ces années là. Ensuite, le casting : superbe ! Chris Pine est à la fois terrifiant et enjôleur dans le rôle du leader de cette drôle de microsociété, Florence Pugh (le personnage principal) est exquise et captivante, et la réalisatrice Olivia Wilde (actrice aussi ici) est toujours aussi magnétique, surtout de son regard animal. Au final, c'est une belle réalisation qui aurait mérité un peu plus de puissance émotionnelle pour véritablement marquer les esprits. Une découverte cinéma plaisante et prenante. Site CINEMADOURG.free.fr
Je me demande comment on peut débloquer un budget conséquent pour une telle ineptie. L'idée de départ est celle d'un enfant de six ans, et le développement est scandaleusement paresseux. Ce film devrait n'être destiné qu'à Netflix.
J'ai surtout aimé l'ambiance angoissante crescendo, l'horreur de la perfection et de l'autarcie suspectes, dans cette Amérique des années 50. Olivia Wilde a maîtrisé cet aspect du film. Ce que j'aime un peu moins, c'est le traitement de la révélation sous-jacente et son final, qui aurait mérité d'être plus ambitieux et plus horrifique histoire de bien compléter le crescendo. Chaque acteur est bien à sa place, qu'il s'agisse d'Harry Styles, Florence Pugh ou encore Chris Pine en spoiler: gourou manipulateur inquiétant .
Un très bon film étrange et experimental d'Olivia Wilde avec un casting brillant, un scénario accrocheur et un bon trip brillamment tordu et psychédélique.
J'avais hâte de découvrir ce film d'Olivia Wilde avec ce casting assez plaisant. Vraiment pas déçu sur ce point-là. Florence Pugh notamment qui a fait encore une fois une prestation incroyable. L'histoire et les plans de cette communauté isolée dans le désert californien dans les années 1950 sont vraiment sympathiques, c'est atypique. Également pour la bande-son très mystérieuse et bien choisie pour ce genre de film. Un dénouement dynamique et convaincant mais qui ne m'a pas pour autant surpris. Quelques petites longueurs sont présentes mais rien de très long. Un bon thriller à l'américaine dotée d'un très bon casting, à voir !
On voit dès les premières minutes du film que c'est de la SF avec l'utopie romantique, des couples qui vivent une vie parfaite dans une ville idyllique. D'ailleurs ça tend à se questionner sur ce qu'est le bonheur dans la vie de couple spoiler: (surtout qd on voit que c'est une simulation) et en général (mais bon ds le film on ne parle pas d'écologie). En vrai j'ai bien aimé, les décors sont stylés. Et mis à part l'histoire qui est assez bien ficelé, le rythme est assez lent je trouve. Après ya beaucoup de secret qu'on ne peut pas percer, comme ce que faisais l'entreprise de Jack. spoiler: Que fait Alice après être sortie de la simulation ? A quoi correspondent les hallucinations ? C'est assez mystérieux j'aurai bien aimé en savoir plus. Sinon personnellement je déteste les scènes de sex ça me fait vomir peu importe le film la durée et l'intensité de la scène, pour moi le sex c'est quelque chose d'intime qu'on ne doit pas filmer et jouer.
Voilà c'était un bon divertissement ça m'a fait penser à plusieurs films comme matrix ou ready player one. C'est quand même un film qui donne sa touche d'originalité à un type de science-fiction vu et revu. Franchement j'aimerais bien savoir ce qu'il passe après.
Analyse d'ensemble et de la fin :
spoiler: J'aimerais aussi rebondir sur la simulation qui n'est pas très loin de ce que veut la société aujourd'hui. C'est-à-dire un paradis que tout le monde voudrait atteindre. Sauf que comme dans le film, la société est basée sur cette recherche de bonheur inatteignable en nous aliénant : ce sont les réseaux sociaux qui nous rendent amorphe en nous faisant libérer de la dopamine pour nous laisser scotché sur son écran. Mais ce n'est pas ça le vrai plaisir et le film en est le parfait exemple : fuir dans une réalité qui n'existe pas pour se faire croire qu'on est heureux. Et c'est ce cassage de cette fausse réalité que Alice découvre que j'aime beaucoup.
Pour conclure on ne peut pas échapper à la réalité qui est devant nous peu importe si on est pauvre ou riche, c'est indéniable. Il faut travailler avec/sur des choses auxquelles on tient vraiment sans se voiler la face. Il faut se battre pour vivre.
Un film juste INCROYABLE ! Le scénario, les images, l’ambiance et surtout les acteurs m’ont fait vibrer tout au long du film. Cela mériterait en toute objectivité un OSCAR !!!
Artificiel jusqu'au bout de ses ongles manucurés, Don't worry Darling a la séduction des produits manufacturés qui multiplient les emprunts à d'autres œuvres pour essayer de faire original. Tout semble écrit dès la première image, : avec la perfection suspecte de cette communauté implantée au milieu de nulle part qui dissimule un vice d'origine que l'héroïne s'efforcera de découvrir, à ses risques et périls. Pas très neuf tout cela et programmatique en diable, basé sur une esthétique surannée et charmeuse, avec des visions répétitives dignes d'un mauvais film d'horreur. Son aspect thriller reste efficace à partir du moment où l'on prend le scénario au premier degré, sans prêter trop attention à ses rebondissements et à ses révélations, soit en gros l'histoire d'une jeune femme qui s'aperçoit que le microcosme dans lequel elle est censée s'épanouir n'est qu'une secte où les femmes n'ont d'autre office que de tenir leur foyer et d'aimer leur mari, sans chercher à savoir en quoi consiste leur travail. Le film d'Olivia Wilde ressemble à l'univers qu'il décrit, dénué de tout arôme naturel et paré d'une sophistication outrancière, qui amuse avant qu'elle n'épuise. Loin de l'un de ses modèles évidents, l'inégalable The Truman Show, Don't worry darling serait même un ratage dans les grandes largeurs si Florence Pugh n'y mettait pas une énergie, et un certain talent, pour tenter de nous faire croire à cet Alice au pays des merveilles biscornu et suffisant.
Un bon thriller qui retient l'attention et nous captive jusqu'à la fin un peu trop « bordélique » pour moi. Menée par une Florence Pugh qui tient littéralement le film sur ses épaules, le scénario reste très mystérieux : une petite communauté vit retranchée en accumulant les clichés des années 50, les femmes sont au foyer et les hommes travaillent. Seule règle pour les femmes : ne pas aller dans le désert. On sent vite que quelque chose cloche, notre héroïne aussi. S'en suit un questionnement et des doutes (assez long je l'accorde) jusqu'au dénouement final. Le twist en soi est loin d'être mauvais, c'est la façon dont il est amené : dans les vingt dernières minutes directement sur un plateau, avec beaucoup de questions sans réponses, comme un épisode de Black Mirror mais truffé de petites incohérences. C'est dommage car la base du scénario était bonne, d'autant plus que visuellement, le film est très soigné et réussi. « Don't Worry Darling » s'en sort tout de même avec une bonne note car il tient le spectateur en haleine, mais il aurait pu viser plus haut.
La morale de l’histoire : Men ARE trash. Un film aussi prenant qu’énervant, j’en suis ressorti avec une envie violente de m’en prendre aux agresseurs (rires).
J’ai trouvé que l’ensemble était plutôt très réussi, malgré des finitions relatives, l’acting est bon, la réalisation particulière et elle … épatante !
Effectivement, un scénario qui rappelle "Les femmes de Stenford", voir "Get out", ou plus lointainement "L'opération diabolique" avec un homme qui s'offre irréversiblement la vie de ses rêves grâce à une entreprise très discrète. Ici, l'homme remplace Satan, en quelque sorte, pour faire mordre la pomme à Eve, et l'enfermer, ici à son inssu, dans le monde sensible des apparences, pour mieux la contrôler sur fond de guerre des sexes moderne. Mais une survalorisation de l'image, même si le scénario le permet, trop de gros plans ou plans rapprochés, et de musique dans la ville de Victory, ce qui donne l'impression que le film est tourné pour vendre une BO des années 50, finissent par lasser. Enfin une histoire à dormir debout à laquelle il est impossible d'adhérer au premier degrés.
La bande-annonce était très alléchante. Très envie aussi de voir ce qu’Olivia Wilde pouvait nous offrir après le mignon Booksmart, et très fan de Florence Pugh depuis le terrible Midsommar. J’ai cru un moment partir vers une déception. Le récit traine d’abord en longueur, même s’il est forcément assez intriguant. On peut surtout admirer alors la superbe mise en scène de Olivia Wilde, aussi solide qu’élégante. Et bien sûr, sans surprise, une impeccable prestation de Florence Pugh. Elle n’arrête pas de briller, quelque soit le genre de film dans lequel elle tourne. Le reste du casting est à la hauteur, Harry Styles, Chris Pine et Olivia Wilde elle-même dans un second rôle. La direction artistique est sublime, tout est parfait. Mais un léger ennui surnage…jusqu’au deux tiers du film et son twist, que personnellement je n’ai pas vu venir. Ce retournement de situation redonne alors un certain intérêt à l’histoire et sauve l’ensemble. Certes, on trouve peut être un peu trop de références à des films ou séries du genre (The handmaid’s tale n’est finalement pas très loin), et le tout aurait peut être mérité d’être un peu plus court. Hâte de voir la suite du travail de la réalisatrice et de l’actrice en tout cas. Au final, j’ai donc plutôt bien aimé et passé un bon moment.
Un thriller paranoïaque dans une Amérique des années 1950 fantasmée. Une banlieue parfaite recréée, des femmes au foyer qui n'ont d'autre objectif que de satisfaire leur homme et de tuer le temps en attendant et des hommes qui travaillent tous pour cette mystérieuse société Victory. Le film est intrigant, très esthétique, Florence Pugh Est formidable et, même s'il y a parfois trop d'effets, on se laisse prendre au jeu.
Un soupçon de Truman show, de L'échelle de Jacob et un zeste d 'Eternal sunshine of the spotless mind pour ce thriller psychologique mise en scène par Olivia Wilde. L'ensemble se tient plutôt bien, et le rythme soutenu du film permet un visionnage agréable malgré les quelques carences scénaristiques. C'est intriguant, l'on sent que quelque chose ne tourne pas rond, et le film multiplie les mystères sans pour autant y apporter de réponse, ce qui pourra frustrer. Le casting est réussie, la photographie de qualité et même s'il n'atteint pas la maîtrise de ses modèles, il reste intéressant à découvrir.