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    L'Intendant Sansho
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    4,4
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    48 critiques spectateurs

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    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2012
    Magnifique film historique traitant de l'esclavage et de la famille.
    Extrêmement bien maîtrise que ce soit au niveau du scénario que de la mise en scène, le film brille par des séquence absolument magnifique visuellement.
    Un chef d'oeuvre du cinéma japonais du maître Mizoguchi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 octobre 2011
    La beauté des plans, la musique filmée comme le cri du coeur, une dialectique interessante sur le monde et un scénario très bien écris, que demander de plus ?
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2011
    Mizoguchi s'y entend plutôt bien pour retranscrire des oeuvres littéraires en film et "L'intendant Sansho" donne envie de lire le livre d'Ogai Mori. D'autant plus que la fin du livre est moins tragique que le film.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    70 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2011
    Si « Les amants crucifiés » paraissaient comme assez lourds, ce Mizoguchi subjugue par son incroyable justesse : autant dans ce qu'il a de tragique et romanesque que dans ce qu'il a de plus métaphysique et mystique. Mais c'est surtout une œuvre de pure poésie, construite essentiellement sur les sentiments de ses protagonistes et offrant des moments absolument sidérants de beauté (ah, le chant cette voix intérieure semblant surgir du lointain, ou encore le suicide de Anju …). Grandiose tableau épique et intimiste, magnifique médiation sur la conservation de ses valeurs éthiques et humanistes, « L'intendant Sansho » est un chef-d'œuvre.
    Kenji Mizoguchi, par une esthétique d'un éclat hallucinant, transcende l'aventure intérieure de ses personnages en une quête universelle profondément spirituelle, évoquant l'œuvre de Tarkovski (lequel était un grand admirateur du cinéaste japonais). Tout simplement l'un des plus beaux films de tous les temps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2011
    Mizogushi signe ici la fresque épique d'une famille décomposée et soumise à la cruauté des puissants.
    On parle bien ici d'un film de réalisateur, qui vaut moins par son scénario que par l'incroyable force poétique qui ressort de ce drame.
    Toutes les scènes sont travaillées et certaines sont absolument magnifiques, alternant les allégories et les prises de vues formidables, devant lesquelles on se dit: "si seulement c'était en couleur".
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2010
    Un des plus grands chef-d'oeuvre du cinéma japonais et un des meilleurs films de Kenji Mizogushi. Le film, un peu plus long qu'à l'accoutumée, suit un personnage masculin qui est le principal protagoniste, fait assez rare chez Mizogushi plus habitué aux portraits de femmes. Bien que profondément pessimiste sur la nature humaine, l'Intendant Sansho n'est pas pour autant dénué d'un certain espoir quand bien même le titre est tiré du nom du personnage secondaire le moins humaniste, propriétaire d'esclaves sans scrupules et sadique, et qui semble être l'opposé du père du héros, dont l'humanité et la bienveillance à l'égard des paysans a causé la déchéance. Formellement, la qualité des images du cinéaste est d'une richesse folle et d'une pertinence totale. Sa façon d'utiliser le hors-champ est ainsi exemplaire, en parliculier lors de la scène du suicide d'Anju. La scène finale, lorsque Zushiô retrouve sa mère au terme de dix années d'épreuves, d'humiliations et de souffrances, est un des plus belles qui soient.
    Plume231
    Plume231

    3 873 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2010
    Mon premier Mizoguchi, et je sais pas pourquoi je m'attendais à m'ennuyer. Et bien je suis heureux de m'être totalement planté sur ce point. Car "L'Intendant Sansho" est une oeuvre intense, profonde, humaniste mais toujours réaliste pour ne pas dire cruelle, qui s'avère être un film extrêmement dense. Ce qui étonne au premier abord, c'est la maîtrise totale de Kenji Mizoguchi pour sa mise en scène. Chaque cadrage est très judicieusement choisi, chaque mouvement de caméra composé avec un très grand soin et l'interprétation très juste qu'il arrive à tirer de ses comédiens ne peut que forcer l'admiration. L'esthétisme du film est très beau et certaines scènes sont de très grands moments de cinéma. Une oeuvre très émouvante qui fait parfaitement comprendre la haute estime qu'on porte à ce grand cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2010
    Une oeuvre belle et éclatante sur l'époque moyenageuse au Japon.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2009
    Très bon film, bien que j'ai eu du mal à accrocher tout de suite, ce film s'il n'est pas parfait, a des qualités indéniables et des scènes de toute beauté rattrapant bien volontiers ses défauts. Tout le milieu du film est beau à en pleurer. Le noir et blanc est magnifique ici, vraiment. Même si le début du dernier tiers du film m'a un peu moins intéressé, le résultat global est très bon. Un film riche en émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Une musique qui raisonne comme le tintement de l'âme et un souffle inspiré qui parcourent le film de tout son long. Le film dure deux heures tout de même mais c'est "indolore" tellement on se laisse porter dans cette fable sociale intemporelle . Des problématiques "occidentales " ( lutte des classes, libération des masses, démocratie ... ) croisées avec des idéaux extrêmes orientaux ( boudhisme, shintoisme, réincarnation,...) font de ce film une subtile réalisation qui est aussi bien transposable dans un contexte occidental que dans un contexte japonais. Un maître assurément !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2009
    que c'est beau ! J'ai pleuré comme une madelaine devant ce chef d'oeuvre. C'est peut-être le film qui m'a le plus ému au monde. J'ai du mal à trouver les mots qui pourraient exprimer tout ce que ce fil m'a procuré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2008
    Bouleversant! La vision de l’homme que propose Mizoguchi me parait opposée à celle de Kurosawa. Là où l’un projette toute sa foi en la bonté intrinsèque de l’homme dans des personnages capable d’influer sur le cours des choses, des hommes comme Kanji Watanabe et Barberousse qui illuminent leur entourage, apportant leur pierre à un édifice qui s’écroulent sans cesse sous le poids de la misère ; l’autre fait preuve d’un pessimisme absolu. Il dépeint un monde où le bonheur n’a pas sa place, ce n’est pas la bonté de qq’uns qui déteint sur les autres mais la méchanceté. L’homme est faible, peu importe les valeurs qu’on lui a inculquées, confronté aux pires travers de la société, ici l’esclavagisme, son égoisme prend le dessus. Et lorsque enfin il se révolte contre ce qu’il est devenu, il demeure impuissant face à une société indifférente aux malheurs d’autrui. Dans cette vision très sombre de la condition humaine, la place accordée aux femmes tranche avec la bassesse de l’intendant. Elles seules conservent leur humanité et sont capables de sauver l’homme de sa propre déchéance, y compris par leur sacrifice. Très très beau film !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 mars 2008

    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2008
    Ce chef d'oeuvre de Mizoguchi est à part dans sa filmographie pour au moins deux raisons. Tout d'abord, la petite soeur est le seul personnage des films de Mizoguchi qu'on peut qualifier sans peine de personnage "positif". Dans le même temps, le destin qui lui est réservé est le plus cruel du cinéma. De plus, le final du film, d'une puissance humaniste rarissime (surtout pour le réalisateur!), voit un personnage lutter non pour s'en sortir mais pour une cause commune, son intérêt personnel étant lié mais passant en second. A part cela, on n'est pas perdu. La construction scénaristique est ce qui se fait de mieux dans l'Histoire du cinéma, une absence de facilités qui choque par rapport à ce qu'on est habitué à voir, l'évolution impitoyable des personnages permettant une plongée vertigineuse dans une humanité qu'on ne souhaite pas forcément voir. La mise en scène de Mizoguchi est royale, toujours cette distance qui laisse les personnages se débattre seuls, pathétiques et impuissants (ce qui est surmonté, donc, à la fin du film). La vision proposée de l'esclavage a un air documentaire. Cependant, il est important de noter que plus encore que ses autres films, celui-ci est d'une dureté difficilement supportable pour peu qu'on s'investisse dans le visionnage. La petite soeur est incroyablement attachante, et en conséquence une succession de scènes vers les 2/3 du film broient les tripes, simultanément bouleversantes ("réveil" de l'humanité du frère) et révoltantes, devant l'Inévitable, que la petite soeur avait prévu et auquel elle s'était résolue. A la fin du film, dont la dernière séquence est également terriblement éprouvante (on est amené à faire un bilan de tout le film), j'ai été saisi d'une envie de pleurer ainsi que de vomir... Pourtant jamais Mizoguchi n'en rajoute, il se contente de ne jamais détourner les yeux et de ne jamais se soucier de préserver le spectateur. Grandiose, essentiel, magnifique.
    aaber
    aaber

    30 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2007
    Magistral ! Douloureux et poétique, une volonté d'imposer à tout prix la liberté dans ce japon moyen-âgeux où l'esclavage et les sévices physiques et moraux qui en découlent sont rois ! Une photo extraordinaire, que dire de cette scène où la mère, la servante et les deux enfants en exil, se frayent un chemin, à la tombée de la nuit, à travers de hautes herbes folles qui semblent déjà les dévorer ? Rien ! Juste sublime. A regarder et à dévorer ! Laissons-nous dévorer par ce film, Joyce ! Et soyons durs envers nous-mêmes et généreux avec les autres !
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