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    L'Intendant Sansho
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 935 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2021
    L'un des plus beaux films de Kenji Mizoguchi, oeuvre très aboutie d'un point de vue plastique et poètique qui nous arrive par la fin, à savoir la dernière pèriode du cinèaste! Pas besoin d'être japonais pour comprendre toutes les subtilitès de son cinèma! Point de grand mèlodrame au fèminin ou d'èvocation de la prostitution, juste une douleur au-delà de tout, mettant plus particulièrement en avant une communautè des faibles! Une histoire extrêmement rude et difficile à vivre, un dèchirant mèlodrame qui prend aux tripes et qui vous ravage de l'intèrieur, un dèluge de misère, de colère et de pitiè dont il est difficile de sortir indemne! Le plan sèquence s'accorde ici admirablement avec le jeu remarquable des acteurs! Bref, immense film de Mizoguchi qui reçut à juste titre le prestigieux Lion d'argent à la Mostra de Venise! Une fois encore le rèalisateur a pris un sujet qui concordait avec l'opinion de la vie, de la libertè, des combats et des luttes, et de la pensèe humaine! A l'arrivèe, c'est juste bouleversant...
    Plume231
    Plume231

    3 931 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2010
    Mon premier Mizoguchi, et je sais pas pourquoi je m'attendais à m'ennuyer. Et bien je suis heureux de m'être totalement planté sur ce point. Car "L'Intendant Sansho" est une oeuvre intense, profonde, humaniste mais toujours réaliste pour ne pas dire cruelle, qui s'avère être un film extrêmement dense. Ce qui étonne au premier abord, c'est la maîtrise totale de Kenji Mizoguchi pour sa mise en scène. Chaque cadrage est très judicieusement choisi, chaque mouvement de caméra composé avec un très grand soin et l'interprétation très juste qu'il arrive à tirer de ses comédiens ne peut que forcer l'admiration. L'esthétisme du film est très beau et certaines scènes sont de très grands moments de cinéma. Une oeuvre très émouvante qui fait parfaitement comprendre la haute estime qu'on porte à ce grand cinéaste.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2009
    Très bon film, bien que j'ai eu du mal à accrocher tout de suite, ce film s'il n'est pas parfait, a des qualités indéniables et des scènes de toute beauté rattrapant bien volontiers ses défauts. Tout le milieu du film est beau à en pleurer. Le noir et blanc est magnifique ici, vraiment. Même si le début du dernier tiers du film m'a un peu moins intéressé, le résultat global est très bon. Un film riche en émotions.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2017
    En 1954, Mizoguchi est dans sa décennie dorée qui sera malheureusement la dernière de sa riche carrière, le réalisateur mourant en 1956. "L'intendant Sansho" inspiré d'un roman d'Ogai Mori, adapté par le fidèle Yoshikata Yoda associé à Fuji Yahiro est certainement un de ses films les plus sombres au sein d'une œuvre qui l'est déjà majoritairement. Visuellement somptueux, "L'intendant Sansho" nous plonge dans le Japon du XIème siècle quand l'esclavage était encore la règle. Mizoguchi est le cinéaste de la condition féminine et "L'intendant Sansho" qui raconte le parcours d'une famille dévastée après que le père, intendant de la province de Putsu, est contraint à l'exil pour avoir pris le parti des esclaves, laisse de prime abord penser qu'il s'agit de son film le plus masculin du fait que le fils de l'intendant, le jeune Zushio (Yoshiaki Hatanayaga), y joue un rôle central. Or le sort de chacun des quatre membres de la famille (le père, la mère, le fils et la fille) montre que Mizoguchi n'a rien sacrifié des préoccupations qui constituent le cœur de son travail. Le père est certes condamné à l'exil mais celui-ci résulte d'un choix moral de sa part alors que Tamaki, sa femme, jouée par Kinuyo Tanaka finira courtisane sur l'île de Sado, conséquence indirecte de ce choix. Anju, la jeune sœur (Kyoko Kagawa) choisira de se suicider par noyade pour permettre à son frère Zushio de s'enfuir du camp d'esclaves où ils ont atterri suite à la capture de leur mère par des trafiquants. Rien n'y fait, Mizoguchi fait toujours le même constat terrible quelque soit l'époque où il situe ses films. Le sort de la femme japonaise dépend toujours des décisions de l'homme et les actions qu'elle peut entreprendre sont toujours intuitivement guidées par ce dernier. Le libre arbitre lui est donc inconnu. Le style visuel de "L'intendant Sansho" marque une évolution le rapprochant de Kurosawa, sans doute en concordance avec l'époque dont le réalisateur souhaite dépeindre l'aspect chaotique et les mœurs barbares. Autre fait nouveau, le geste sacrificiel qui scande habituellement les films de Mizoguchi n'est pour une fois pas l'apanage de la femme mais aussi celui de l'homme qui par l'intermédiaire de Zushio et de son père montre que les choses ne sont pas univoques. Sans doute Zushio libérant les esclaves après avoir été nommé intendant de la province de Putsu par le premier ministre figure le jeune Mizoguchi qui en 1915 à Köbe prenait part aux "émeutes du riz" et était roué de coups par la police locale. Enfin, comme toujours chez Mizoguchi, le finale somptueux est bouleversant. Après ce film important, le temps étant compté par la maladie, il ne restera plus que cinq films à réaliser pour Mizoguchi.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2016
    C'est au coeur du Japon du XIème siècle que Kenji Mizoguchi nous immerge avec L'Intendant Sansho, pour y suivre le destin d'une femme mais surtout de ses deux enfants qui vont se retrouver esclave du terrible intendant Sansho.

    C'est en 1954, peu de temps après Contes de la lune vague après la pluie, que L'Intendant Sansho est réalisé, où Mizoguchi met en scène une époque aussi fascinante qu'ambiguë, ainsi que le destin de deux enfants séparés de leur mère qui vont se retrouver sous l'emprise d'un maitre tyrannique. À travers ces deux personnages, et les relations qu'ils auront, notamment avec Sansho, il met en avant la cruauté humaine, l'exploitation de l'homme par l'homme, les humiliations ou encore le contexte d'une époque et notamment la condition des paysans, souvent exploités, avec des classes hautes n'hésitant pas à fermer les yeux, voire à encourager cela.

    Tout cela, Mizoguchi le met en scène avec sobriété, faisant ressortir l'émotion et la dramaturgie des personnages et enjeux, et c'est bien là le plus important. Tout long, il arrive à faire ressentir toute la pertinence et tristesse liée au sort des protagonistes, avec de nombreuses scènes mémorables à l'image du final. Une vraie puissance se dégage de l'atmosphère, à la fois mélodramatique, intense et humaniste mais aussi difficile, où Mizoguchi ne fait aucune concession, pour mieux faire ressortir les sensations et sentiments de la pellicule.

    Il orchestre son oeuvre avec grand brio, avec une forte influence théâtrale qui se ressent à la fois dans la mise en scène mais aussi dans le jeu des acteurs (tous excellents et d'une grande justesse d'ailleurs). Il alterne bien entre les divers personnages, l'histoire et les émotions tandis qu'il dévoile une grande justesse technique, où chaque mouvement de caméra et cadre s'approche de la perfection, provoquant les effets voulus et participant à l'immersion dans cette époque et au plus près des personnages.

    Une oeuvre d'une rare force et puissance, où l'émotion découle des personnages et enjeux dans un cadre aussi passionnant qu'ambigu et bien exploité. Ma deuxième expérience dans le cinéma de Mizoguchi et force est de constater que je ne suis pas près de m'arrêter là !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 187 abonnés 5 190 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Un beau conte tragique tourné dans un dépouillement émouvant.
    Le destin misérable de ces deux enfants dont on a réduit la vie à sa plus ville bassesse.
    C’est triste et profond en même temps.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Fable politique et humaniste, "L'Intendant Sansho" est un film déchirant, l'un des plus beaux du monde. Et pourtant, un grand nombre de cinéastes seraient tombés dans le misérabilisme et la cruauté complaisante devant une telle histoire, dont le tragique est annoncé d'emblée, comme pour signaler au spectateur que l'humour n'aura pas sa place lors des deux heures qui vont suivre et que l'issue risque d'être terrible. Mais si "L'Intendant Sansho" est aussi immense, c'est parce que le regard que porte Mizoguchi sur ses personnages est noble et respectueux et parce que le cinéaste leur accorde toujours cette liberté d'espérer et de croire en leurs valeurs, celles d'un père exilé qui aura inculqué à son fils la morale suivante : "Sois dur avec toi même, généreux envers autrui". Ces mots, Zushio et sa sœur Anju ne les oublieront jamais, même si une fois esclaves, l'impitoyable Sansho tentera de les déshumaniser. Le film adopte essentiellement le point de vue des enfants afin de nourrir le hors-champ, qui dit l'incertitude qu'ils ont d'échapper à leur condition et de rejoindre une mère peut-être déjà morte. C'est ce combat-là que le film raconte, de même qu'il affirme sans cesse la nécessité de rester digne et de sauvegarder la morale devant les ignominies politiques (entre le ministre et Sansho); il dit tout cela à travers une mise en scène aérienne qui fait valoir sa pleine maîtrise du montage parallèle et une affolante légèreté des mouvements de caméra. Rageur, insoumis et toujours luttant contre la fatalité, "L'Intendant Sansho" est un moment de cinéma époustouflant, qui échappe au simplisme pour se mettre à la hauteur de la complexité des enjeux politiques et moraux; il nous met enfin dans deux états contradictoires : en effet, on reste inconsolable devant cette histoire d'une tristesse infinie, au bord des larmes et la gorge serrée, et en même temps heureux d'avoir vu un film d'une telle ampleur.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Kenji Mizoguchi livre, avec "L'Intendant Sansho", une oeuvre intense et poignante dont le propos se veut principalement humaniste. Riche en émotion, ce mélodrame est subjugué par une musique poignante et une photographie somptueuse. Il n'y pas grand chose à repprocher à ce grand film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2021
    "Un homme sans pitié n'est pas humain. Sois dur pour toi-même et généreux pour les autres. Tous sont égaux et ont droit au bonheur".
    Une fable tragique d’une tristesse infinie qui dénonce la cruauté humaine, à travers le destin poignant de deux jeunes enfants séparés de leur mère et devenus esclaves dans le Japon du XIe siècle.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2015
    Les vertus humaines, probablement le segment phare de la filmographie de Kenji Mizoguchi, grand réalisateur japonais et grand poète du cinéma dont le raffinement des films pourrait donner des vertiges à ses collègues de l’époque. Un univers où le réalisme prend place dans la douceur et la force du contexte, un univers vivant ou la claque visuelle se marie souvent à une réflexion sur la condition humaine.

    Dans « L’intendant Sansho », incontestablement l’une des œuvres majeures du réalisateur, tous ces thèmes de prédilection sont amenés avec une justesse folle et un sens de l’art peu commun qui fait du classique pour le réinventer. Immersif et intense dès son départ, le film se révèle incroyablement construit, alliant la force de son caractère à la pure émotion. « L’intendant Sansho », c’est surtout l’histoire d'une famille, une famille divisée, crucifiée par l’esclavage qui l’emmène dans les tréfonds de l’horreur et du désespoir qui s’incarne à lui seul sur le visage du cruel intendant, mieux vu comme une bête que comme un homme.

    On retrouve également toutes les thématiques chères à Kenji Mizoguchi, la tolérance, le courage, la dignité… « L’intendant Sansho » résonne comme un cri humain dont la subtilité demeure bouleversante et dont la spiritualité reste imparable, donnant à ces choses une réalité, une réalité tragique, forte, terrifiante, barbare, mais dont se dégage une délicatesse des plus belles et des plus triomphantes. Mettant en parallèle la brutalité, la douceur, la dureté et la poésie mais surtout un raffinement des images absolu, majestueux, qui offre une composition saisissante, plan par plan, comme lors de ce suicide au fond des arbres où le reflet de l’eau semble représenter l’autre monde qui attend une jeune femme.

    Dans « L’intendant Sansho », on retrouve les trois facteurs qui font du cinéma de Kenji Mizoguchi une merveille, sa passion pour les images, sa maitrise du récit et sa sensibilité, harmonieuse, féminine. Un film qui a le sang froid !
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2006
    Tout en retravaillant ses thèmes de prédilection (l'oppression, la cruauté des puissants, la prostitution, la noblesse de la femme), Mizoguchi en offre dans "l'Intendant Sansho" une lecture plus radicalement politique, qui culmine pendant les dernières 45 minutes, d'une grande tension et d'une profonde émotion. On comprend alors la raison de la construction très linéaire d'un récit, qui a pu sembler jusque là très appliqué, voire fastidieux : en arriver exactement là où le grand maitre voulait nous emmener, après avoir été témoins de cruautés et de déchirements interminables, c'est-à-dire à la révolte, puis à la plus profonde humanité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2016
    À la vue des 20 premières minutes, on pourrait s'attendre avec cet Intendant Sansho à un film froid, mais ce n'est pas le cas. Il ressort de l'oeuvre de Mizoguchi une grande intensité émotionnelle, due à des personnages bien écrits et une histoire déchirante, permettant de vivement dresser une critique des régimes autoritaires. La réalisation est très belle : la composition des plans est sublime. Point négatif par contre : la musique, et surtout les sifflements suraiguës dans celle-ci sont assez insupportables et "tuent" certaines scènes pourtant très fortes. Ça reste un très bon classique japonais.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2017
    «L'Intendant Sansho» est sans conteste l'un des films les plus désespérés qui soient sur la noirceur de l'âme humaine. Le poids terrible de la société japonaise féodale est une fois de plus dénoncé par Mizoguchi, brisant les hommes et les familles, étouffant toute tentative d'émancipation. Les abus de position semblent inévitables tant l'humanité refuse l'idée d'égalité entre les hommes. La preuve nous en est d'ailleurs donnée (pour un temps) avec Zushio : n'importe qui peut devenir un tyran, il suffit de laisser faire le temps et les rancoeurs. Comme si chaque despote qui disparaissait laissait sa place à un autre. Avec «L'Intendant Sansho» Kenji Mizoguchi a donc réalisé un mélodrame poignant, même s'il manque parfois un peu de recul et paraît aujourd'hui relativement désuet. Attention, sur le plan narratif uniquement! Car pour ce qui est de l'esthétique, elle est en tous points admirable. La mise en scène relève de la perfection et une fois de plus l'on ne peut que saluer le talent du maître japonais à créer des oeuvres fortes et d'une grande beauté. Pas grand chose à dire de plus, sinon qu'il s'agit d'un film incontournable dans la carrière de Mizoguchi, et donc dans l'histoire du cinéma mondial. Chef-d'oeuvre, cela va de soit. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2015
    Kenji Mizoguchi signe une oeuvre sublime avec une histoire tragique et intéressante. Beaucoup de choses sont critiquées, comme la condition des femmes, l'esclavage, la violence etc. La photographie et la réalisation sont soignées, et le noir et blanc renforce encore plus le propos. Les acteurs sont d'ailleurs excellents et les 30 dernières minutes du film sont déchirantes. Inoubliable!
    max6m
    max6m

    73 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2007
    Quel beau film! A tous les niveaux, "L'intendant Sansho" est une oeuvre remarquable. La première partie du film est la description de l'effondrement social d'une famille de sang noble qui va progressivement sombrer dans la déshumanisation la plus totale: le père est forcé à s'exiler en raison de ses idées trop libérales (il a soutenu et pris le parti de paysans), la mère est chassée par sa propre famille et doit fuir avec ses deux enfants. Ceux-ci seront enlevés et réduits à l'esclavage; quant à la mère, elle sera envoyée sur une île où elle deviendra "la dame", une prostituée très convoitée qui passera tout le reste de sa vie à pleurer ses enfants. Cette première partie du film se révèle donc émotionnellement très éprouvante, mais littéralement sublimée par la caméra de Mizoguchi. Celui-ci parvient à retranscrire merveilleusement le calvaire de cette famille, à nous faire ressentir profondément leur drame intérieur. La suite du film constitue la lutte du jeune fils Zushio pour quitter sa condition d'esclave et retrouver sa famille. Fidèle aux enseignements de son père qu'il avait recu tout petit ("Un homme sans pitié n'est pas humain. Sois dur avec toi-même, généreux avec autrui"), Zushio va gravir les échelons sociaux afin d'abolir l'esclavagisme. Véritable hymne à la révolte et à la lutte sociale, le film est une immense leçon de morale et une critique sévère des pouvoirs politiques. Il est aussi, en dehors de son profond message humaniste, d'une beauté visuelle extraordinaire, pleine de poésie, prouvant une fois de plus l'immense talent de Mizoguchi. Je vous invite donc vivement à découvrir (ou redécouvrir) la filmographie de ce maître incontesté du cinéma japonais.
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