Avis : Malignant - Page 6

Une purge stylistique. A par quelques effets gore sympa, ce film tout entier est a baffer cause de ces gesticulations visuelles qui détruisent une quelconque envie d'avoir peur. James Wan a fait beaucoup mieux.

C’est peu dire que j’attendais beaucoup du retour de James Wan au cinema d’horreur après ses
incartades dans le Blockbuster mainstream sur fond vert. Et j’ai été déçu! Si la première partie du film fonctionne plutôt bien, si son côté série b est dans un premier temps plaisant. Le film soufre dans la seconde partie de sa radicalité et d’un manque de maîtrise. Voulant à tout prix s’accrocher à son pitch assez taré mais peinant à trouver des solutions pour le rendre crédible, il n’est en plus par moment pas aidé par une qualité d’interprétation inégale des différents acteurs. Dommage aussi que quelques horribles Cgi n’entament encore plus notre suspension d’incrédulité déjà mise à rude épreuve. Clairement en dessous de ses autres films d’horreur et du coup décevant tout n’est cependant pas à jeter loin de la.

Malignant c'est un sacré délire régressif assumé et totalement fun. James Wan propose un film hybride, qui mélange les genres : le fantastiques, le slasher, le gore, l'action, pour un rendu déconcertant, explosif et fascinant, qui frôle souvent la parodie.

Ce dernier film en date de James Wan, sorti tout récemment, qui, après un blockbuster super-héroïque pour DC, revient à son genre de prédilection, c'est-à-dire l'horreur. Même si j'ai aujourd'hui un peu de mal avec le cinéma d'horreur commercial (non pas par snobisme mais parce-qu'ils se ressemblent de plus en plus), je suis toujours impatient de découvrir un James Wan car le réalisateur est très doué dans le genre et possède toujours des idées de mise en scène originales. Et nous sommes effectivement bien dans un film du réalisateur ! Nous pouvons en effet y retrouver un peu tous ses styles, notamment du "Saw" (notamment dans les scènes du grenier et d'autres scènes un peu crades), du "Insidious" (concernant l'exploration du passé et d'un autre univers) et du "Conjuring" dans les nombreux passages horrifiques. Wan recycle mais instaure en même temps une toute autre ambiance avec d'excellentes idées de mise en scène, que je ne peux malheureusement pas dévoilées ici au risque de spoiler. Seulement, le film pêche vraiment au niveau de son scénario ! Nous avons effectivement de nombreuses incohérences, qui se multiplient avec la révélation du gros twist, mais l'intrigue possède également de nombreux temps morts, notamment dans toute sa première partie qui est une enquête policière très classique et qui fait penser à un DTV ou à un film de série B, ce qui est très dommage de la part du réalisateur qui nous aura habitué à plus captivant et plus spectaculaire. Concernant l'horreur, ce sera surtout une horreur visuelle et psychologique à laquelle le spectateur sera confrontée car le film ne fait pas peur à proprement parler. On connait maintenant tous les "trucs" du réalisateur et, même si les jump scares sont peu nombreux (heureusement au profit d'une ambiance, dans l'ensemble, réussie), ces derniers n'arriveront pas à nous faire sursauter. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Annabelle Wallis car son personnage laisse plus de place à une palette de jeu plus large. Si "Malignant" n'est donc pas complètement raté, il ne fait pas non plus partie des plus réussis du réalisateur et encore moins des plus marquants !

Comme si ça ne lui suffisait pas d'avoir réalisé trois des franchises les plus effrayantes du cinéma d'horreur contemporain (« Saw », « Conjuring » et « Insidious », pour ne pas les nommer), James Wan démontre qu'il en encore largement « sous le pied » en nous offrant « Malignant ». Son nouveau « bébé » se révèle vite aussi intelligent, efficace et original que ses grands frères... et largement aussi tendu, bien évidemment ! En effet, dès les premières minutes, le climat d'angoisse se met en place... et la tension ne fait que monter crescendo jusqu'à la scène finale. On comprend d'ailleurs très vite que les personnages vont devoir se méfier des pannes électricité et des zones d'ombre qui leur cachent un mystérieux tueur qui ne manque ni de sadisme, ni de détermination. Ainsi les meurtres s’enchaînent, quasiment sans temps mort, juste entrecoupés de quelques scènes plus calmes mais déterminantes pour la bonne compréhension de l'histoire. Au final, James Wan nous emmène une nouvelle fois dans les méandres de son cerveau... visiblement peuplé de terrifiants fantômes, tous plus effrayants les uns que les autres. Pourvu que la source ne se tarisse jamais, tant cette nouvelle œuvre tient (haut la main) toutes ses promesses. Un must !

On retrouve James Wan dans ses grandes œuvres. Malgré le pitch paraissant déjà vu, réchauffé le film tire son épingle du jeu par rapport aux films du genre. L'intrigue un peu décalée, reste originale, la tension est là, on reste sur ses gardes. Du côté des personnages, rien à redire, les acteurs sont convenables. Pour résumé, si on s'accroche à l'intrigue, le film se révèle être une bonne surprise.

Sans etre le meilleur film de James Wan, qui a habitué à mieux, le film reste sympa à voir, divertissant, mais de facture très classique. Il me semble avoir déjà vu cette histoire dans un épisode de la série Histoires fantastiques. Reste effets spéciaux et maquillages réussis, et acteurs relativement convaincants.

Un début assez intriguant offrant un certain suspense malgré un manque de rythme. Ensuite le film s'engouffre dans une seconde partie plus intense et rythmée grâce à un rebondissement inattendu et morbide. Un film d'horreur sans prétention loin du niveau de James Wan mais qui se laisse regarder.

Un film que je qualifierai de thriller épouvante plutôt bien construit, avec des effets spéciaux simple et efficace. James Wan ne signe pas ici son meilleur film mais l'idée générale est assez originale, même si on peut assez vite comprendre où il va en venir. Des acteurs assez moyens, certains étant très caricaturaux. Ca se laisse suivre mais sans plus.

voilà une histoire qui donne envie de rester éveillé jusqu'au bout pourvoir le dénouement.. dès le départ on ne se doute de pas grand chose on essaye de faire sa propre enquête pour savoir ce qui se passe... on se creuse les méninges et sa marche du tonnerre.. le ton, la pellicule, l'ambiance creepy qui s'installe, les dérives hallucinogène sont plaisants et le cadrages est de toute beauté. alors la fin s'est l'apothéose.. a voir absolument

James Wan n'est plus le novateur qu'il a été avec Insidious (on peut inclure le 2, qui n'est pas mauvais) et le premier volet Conjuring.

Ici, il se perd dans un style qu'il n'a jamais expérimenté et ça se sent.
Il conserve sa photographie (cadrages, lumières), sa déco favorite, ainsi que son type de montage, mais ça ne marche pas avec le nouveau genre qu'il explore dans "Malignant", qu'on dirait croisé entre un mauvais amateur de James Wan et un mauvais amateur de David Cronenberg.

Un vrai foutoir sans identité qui a sûrement été lancé une fois monté (et peut-être remonté plusieurs fois pour tenter d'en faire un truc plus unifié, mais rien n'y fait, ça ne marche pas.) On se croirait dans un marché du cinéma.

Ceci dit même si les quarante premières minutes laissent présager un 1/5, on finit par comprendre mieux la certaine finesse (ce n'est pas fin, mais il y avait presque quelque chose de sympa à faire) du scénario et à oublier que tout cela est très mal réalisé pour s'intéresser simplement à l'histoire.
Et elle est plutôt sympathique.

On sent bien la volonté de faire du old school tout en se servant des codes (ça rappelle presque une mauvaise imitation de "Carrie" ou de "Charlie" de Stephen King, mélangée à un soupçon de stranger things entre autres) et de la technologie actuels.

Première partie 1/5, seconde 3/5, fin 2/5.
À ne pas voir si on a autre chose à regarder.
Et à ne surtout pas voir si l'on souhaite voir de l'épouvante. Parce que là, c'est clairement une des plus grosses déceptions en la matière (je pense que même "la nonne" est meilleure dans cette catégorie !)

A la frontière entre le film de genre (la première moitié) et le nanar (la seconde moitié), Si "Malignant" bénéficie d'une réalisation et d'une photographie qui nous en met plein les yeux, le film prend une tournure inhabituelle. Pourquoi donc James Wan a-t-il pris ce virage ? Jusque là, le film se tient, pose question mais quand vient la scène du commissariat, d'abord on ouvre grand les yeux (mais que se passe-t-il ?) pour ensuite se demander s'il faut rire ou pleurer tant on verse dans le grand-guignolesque... Si le fantastique fait la part belle à son cinéma, ici il est, comment dire... Assez déroutant dans le mauvais sens du terme. Je passerai sur le casting tout droit sorti d'une mauvaise série télé.

Plutôt agréable surprise pour moi d’autant que je fais partie de ceux qui n’avaient pas accroché ni à ”Annabelle” ni aux ”Conjuring” du même réalisateur.
Il faut préciser que les films sur les maisons hantées ou l’exorcisme, ce n’est pas un genre qui me séduit.
Depuis le ”fameux” film ”L’exorciste” de William Friedkin, que j’avais vu à sa sortie et que j’avais trouvé assez stressant à l’époque (sans doute parce qu’il fut le premier du genre aussi) je n’en ai plus retrouvé un seul qui vraiment l’égale.
Conclusion, avec ”Malignant”, j’appréhendais de ne pas accrocher du tout.
Le scénario est bien sûr tiré par les cheveux et m’a rappelé le tératome (jumeau siamois parasite, Kuato, qui logeait dans le ventre de son jumeau porteur Georges) dans le film ”Total Recall” sorti en 1990, de Paul Verhoeven, avec Arnold Schwarzenegger.
Je ne peux rien affirmer mais je ne peux m’interdire de penser que le réalisateur a dû voir aussi les reportages sur les ”vrais” enfants (notamment en Inde avec le reportage du jeune garçon appelé ”le garçon huit membres) porteurs de jumeau parasite et que ça a dû lui donner une idée (très fantaisiste quand même) pour son film.
Visuellement, le résultat est bluffant. Enfin, je l'ai trouvé bluffant. L’interprétation honnête dans l’ensemble. On retrouve entre autres Ingrid Bisu qui n’est autre que l’épouse de James Wan.
”Malignant” a été d’ailleurs écrit par Akela Cooper et J.T. Petty, sur la base d’une idée de l’actrice Ingrid Bișu qui interprète Winnie à l’écran.
J’ai pu lire des articles sur ce film qui l’ont plutôt laminé : ”À en donner la nausée, à se perdre dans le décor. Là où dans Conjuring ou Insidious, James Wan avait développé une certaine capacité à offrir beaucoup avec peu d’effets, ici le réalisateur se perd dans une débauche de moyens. Aussi, dans l’usage du numérique. Rarement un film signé du maître n’aura vomi autant de CGI à l’écran. Quitte à en devenir ridicule”.
Bref, même si le scénario est un peu trop fantasque (euphémisme), s’il y a des longueurs discutables aussi, plusieurs incohérences (particulièrement dans ce type de film, osons dire qu’il y en a toujours) l’ensemble se laisse suivre quand même sans déplaisir.

un melange de tout et n'importe quoi: horreur, thrillers, science fiction. un jeu d acteurs pas très convainquant mais heureusement que Wan était derrière la caméra pour sauver l ensemble

James Wan se lâche, on est à la frontière du très bon et du très mauvais, ce qui est certain c'est que le tout est déconcertant.
A la manière d'un John Carpenter, on nous présente une histoire fantastique, complétement hors sol, avec une intrigue de folie, mais en même temps, on va puiser chez Dario Argento, pour le côté gore et sanglant des meurtres, ambiance mystique, on est pas loin de l'univers non plus, de Stephen King, et des films improbables qui fleurissaient dans les années 80, qui étaient bien souvent mauvais faute de moyen et de créativité.
Ici, ce n'est pas le cas, les moyens sont là, il y a de la créativité à revendre, mais il y a en même temps un côté décalé, une ambiance qui change du tout au tout d'une scène à l'autre, et plus on s'enfonce dans cette histoire plus cela devient déconcertant.
Hommage ou pas, James Wan a les coudées franches pour faire un film de genre complétement barré, et il ne s'en prive pas, échappatoire aux grosses productions de la Warner, mais très certainement pas de la désinvolture.
On frôle donc le nanar sidéral, avec une fin sortie d'outre tombe, mais je vous donne mon billet que dans quelques années se film sera culte.