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DavY Croquette
53 abonnés
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2,5
Publiée le 27 octobre 2024
La fin est grillé au bout de 20 minutes. C'est donc l'ennuie total pendant 1h30, jusqu'à ce que ça confirme ce que nous pensons. Les 10 premières minutes sont nulles, j'étais près à arrêter tellement c'était naze. On nous fait croire à un film paranormal, puis ça change au bou de 30 minutes, ce n'est pas crédible... Puis de temps en temps on nous ré colle du paranormal... N'importe quoi... Bref, il faut attendre les 30 dernières minutes pour avoir un vrai film... Ça pourrait sauver le film, mais ce n'est pas le cas. Dommage, il y avait de l'idée mais le côté paranormal forcé, non merci.
La preuve qu'on peut s'emmerder devant un film d'horreur. Malgré une maîtrise indéniable de la mise en scène, rien ne fonctionne, le fantastique a théoriquement tous les droits mais peut-être pas celui d'être grotesque. Le monstre est raté, les situations abracadabrantes. On sauvera malgré tout la présence de la très belle Annabelle Wallis (on se console comme on peut).
Un lancement sous références, Old Style, à la limite de la parodie, à ne plus savoir dans quoi on a mis les pieds... Est-ce vraiment le dernier Wan? Au premier déplacement du slasher la révélation nous est rendue. On ne peut alors qu'étudier la façon dont James Wan sème le doute. L'ensemble n'a plus alors vraiment de sens et on s'attarde sur certains effets et une violence décuplée. Loin de retrouver nos premiers émois évocants Dead Silence, Saw ou Insidious. Le réalisateur aux nombreux succès, capable de variations indéniables, de Dead Sentence à FF7, de retour à une production sevrée de gros projets, Malignant se confronte à tant de réussite et par un manque de sagacité, ne lui réserve pas le meilleur accueil. On aurait même espoir de voir le même projet tomber entre les mains d'un autre pour une différence de traitement. Malignant fait parfois penser à Replicant (2001) et en soit c'est déjà beaucoup dire.
Gros navet. J'ai écouté les bons avis sur allo ciné finalement je suis déçue. Je n'arrive même à terminer le film tellement il est ennuyeux. L'actrice principale n'a aucun charisme, ça fait que crier c'est insupportable et en plus l'histoire est stupide.
pas mal mais sans plus. Il se perd un peu notre ami James, sur ce coup là, et comme disent beaucoup ça part un peu en science fiction. Mais bon à voir quand même. Mais un peu vite oublié.
C'est fou comme James Wan arrives encore à nous surprendre et se renouveler malgré les nombreux films et sujets traités.
Malignant est très surprenant, vendu comme un film d'épouvante on est plus sur un crossover entre Saw, Insidious et une enquête policière le tout avec une pointe de nanar (scène du commissariat), mais qui reste très intéressant dans l'ensemble. Moins effrayant que ses précédents films le réalisateur nous replonge (légèrement) dans des scènes sanglante et gore.
Ce que j'aime chez James Wan ce sont les grandes maisons sombres remplie de brumes (et de monstres), les détails des décorations très graphique jamais laisser au hasard ainsi que les instruments de Joseph Bishara.
cela fait bien longtemps que je ne me suis pas autant régalé par un film d'horreur aussi palpitant ! tout y est! l'angoisse, les effets réussis, le suspense, l'action et de l'affrontement qui déchire tout.les personnes qui qualifient ce film de mauvais n'ont rien capté.
La vie de Madison Mitchell est perturbée lorsque de terribles visions viennent la hanter. Quelle est cette créature malveillante qui la poursuit et commet ces meurtres atroces ?
C’est une réalisation de James Wan qui a fait ses armes dans l’horrifique avec les deux Conjuring. Il a écrit le scénario avec Akela Cooper (American Horror Story) et Ingrid Bisu.
Pour être franc, venant de James Wan je m’attendais à autre chose mais une fois que je m’étais habitué au style, je l’ai trouvé plutôt bon.
Dès l’introduction, j’ai été étonné par le style exagéré de ce film horrifique. Que ce soit le jeu des acteurs, ou la réalisation marquée, on sent que tout est poussé à l’extrême. Je pensais au départ que cela n’allait pas continuer mais force est de constater que tout Malignant sera dans cette trempe. Alors deux options vont s’offrir, soit c’est un ratage total de la part de Wan qui a voulu offrir un spectacle grand public sans pour autant maitriser cela, ou la seconde, que je retiendrai, c’est un hommage aux Séries Z mais avec beaucoup plus de budget. Le fait que cet aspect un peu “nanar” soit présent à certains endroits, mais mis entre parenthèses quand l’histoire doit avancer, me fait penser que cela est volontaire.
Mais que dire ce délire “nanar”. Personnellement, je suis un consommateur enjoué de ce genre. J’adore me poser devant un film avec des acteurs mauvais se battant devant des fourmis géantes (It Came from the Desert) ou des castors zombie (Zombeavers). J’ai donc logiquement apprécié ces passages assumés qui poussent au ridicule les actions. Des zooms bien sentis ou encore des musiques totalement kitsch pour notre époque, m’ont souvent amené à sourire durant la séance. Par contre une personne qui n’aime pas ce décalage ne va pas du tout voir l’intérêt de ce choix de réalisation et va surement passer un moment peu agréable.
Par contre, on ne peut pas dire que James Wan délaisse pour autant la volonté de nous faire peur. Plusieurs scènes horrifiques sont vraiment très efficaces. A plusieurs reprises, il y a une volonté de nous surprendre et choquer même si malheureusement ça n’empêche pas le film de tomber un peu dans le mou sur le milieu. Je pense qu’il y a une tendance trop grande à miser sur un scénario qui pourtant ne casse pas trois pates à un canard. On se doute rapidement de ce qui se passe et le pseudo suspense s’étend un peu trop à mon goût. Pour faire simple, le développement de l’histoire manque de l’efficacité dont font preuve les scènes.
Je pense que ces parties un peu plus calmes ne sont pas pertinente aussi à cause du casting. Alors dans les nanars les acteurs sont mauvais mais c’est totalement assumé et souvent on joue de ça, par contre ici ils sont juste plats. Il n’y a même pas de quoi rire de leur prestation. Je prends pour exemple Annabelle Wallis qui est un peu transparente. Alors le Britannique George Young va un peu ressortir du lot mais les leviers donnés à son personnage, à part une scène, sont très limités. Les plus nostalgiques comme moi seront tout de même agréablement surpris de revoir Jacqueline McKenzie qui avait joué dans la série Les 4400 de 2004 à 2007.
J'ai créé un compte sur allociné exprès pour mettre une critique. N'allez pas voir cette bouze !!!! C'est un scandale qu'on laisse payer des gens pour le pire navet de l'histoire. En 25 ans c'est la 2ieme fois que je me tire sans voir la fin. Le scenario est débile, le film ne fait absolument pas peur tellement c'est nul .... Ne parlons même pas des doublages ... Pour ma part je n'irai plus voir de James Wan, on peut voler 1000 personnes 1x mais on ne peut pas voler 1000x 1 personne !
Madison se met à avoir des visions dans lesquelles elle assiste à d’horribles meurtres commis par une entité vicieuse. Elle découvre alors qu’un lien existe peut-être entre elle et le meurtrier.
Rien de nouveau sous le soleil dans cette intrigue me direz-vous, et pourtant. James Wan, réalisateur et producteur que l’on ne présente plus au risque d'être impoli, arrive à nous surprendre et nous amener dans un voyage somme toute assez singulier.
Il faut certes déposer un bout d’hémisphère cérébral au vestiaire lorsqu’on est confronté à des dialogues dignes du feuilleton télévisé bas de gamme ou à un personnage féminin obnubilé par le seul désir de grossesse. La crédibilité émotionnelles des différents protagonistes est nulle et la relation entre deux sœurs d’un cul-cul astronomique. Mais, passé ces défauts, « Malignant » en jette pas mal.
Le réalisateur australien est en forme et s’éclate, on le sent. Il nous offre son dynamisme habituel tant au niveau sonore que visuel. Le personnage du brouillard est au rendez-vous, l’ambiance d’une Amérique victime de ses démons du 19ème siècle aussi. Les scènes d’horreur, très esthétiques, sont des exercices de style aux mille références (« Evil Dead », Cronenberg, Hitchcock, et j’en passe). Comme toujours, James Wan reste poli et nous averti lorsque ça va faire peur, mais les « jump scares » restent efficaces. Au-delà de tout ces standards vus et revus mais menés d’une main sûre, une petite touche d’originalité émerge par un antagoniste bien dégeu et jamais croisé par le passé. On applaudit enfin les scènes gores qui sont jouissives, déposées au bon moment, après de belles montées en tension.
Au final, ce « Malignant » est une belle réussite et porte une jolie réflexion de fond, transfigurée de la manière la plus brutale qui soit, comme on l’aime, mais universelle: il existe en nous une part étrangère, pulsionnelle, violente et assoiffée de destruction qui sommeille. Peut-être l’existence n’est-elle qu’un effort quotidien à la dompter, ce que la psychanalyse nomme « mécanismes de défense ». Et puis il y a la réflexion sur la maladie mentale, « cancer » impalpable.
Ce qui est certain c’est que la seule chose que Narcisse ne perçoit pas lorsqu’il s’admire dans les reflets de l’eau, spoiler: c’est l’arrière de sa tête..
Un nouveau film d'horreur signé James Wan, l'un des maîtres de l'horreur. Ce film est complètement déjanté. L'histoire est vraiment très bien à suivre et on veut savoir le fin mot du mystère. La dernier tiers du film part dans une autre direction, complètement assumée et jouissive. L'un des meilleurs films d'horreurs de 2021. Un délire vraiment incroyable !
Apres 5 ans sans film d'horreur, le maître est de retour. Ce film c'est non seulement le meilleur de James Wann mais également le meilleur que j'ai vu cette année (pourtant, j'en regarde chaque semaine) je vais probablement rester longtemps traumatisé par Gabriel
Madison Mitchell est en proie à de terribles visions qui viennent la hanter. Quelles en sont les origines, quelle est cette créature malveillante qui la suit ? Est-ce le fruit de son imagination ou bien est-il réel ?
James Wan persiste et signe dans le registre de l’horreur (un genre qu’il affectionne, à en voir sa filmographie). Avec Malignant (2021), le réalisateur oscille entre la Série Z et le film d’horreur et ne cessera de jouer la carte de la simplicité. Avouons-le, on en a franchement marre de ces films de genre qui ne font sursauter que les puceaux juvéniles. Marre de ces ambiances pourraves et prémâchées, où l’on retrouve toujours et encore les mêmes ingrédients du film d’horreur (lumières qui scintillent, les scream queens, les protagonistes évoluant dans le noir complet alors qu’il leur suffirait d’allumer cette putain de lumière (sont-ils tous cons ?), les portes qui grincent, la pénombre dans tous les recoins de la maison ou encore Jean-Michel qui s’amuse à foutre de la fumée dans tous les plans nocturnes en extérieur).
Si encore il n’y avait que la mise en scène qui pose problème, mais même la direction artistique est aux abonnés absents. Il n’y a qu’à voir le piètre jeu des acteurs (les sœurs et le duo de flics). En fin de compte, il n’y a que les 30 dernières minutes qui parviennent à nous extirper de notre léthargie (qu’est-ce que l’on peut s’ennuyer face à une histoire aussi inintéressante et plombée par des dialogues sur-explicatifs). La dernière partie permet cependant de « sauver » le film, avec la révélation de la créature malveillante façon body horror. A mi-chemin entre Sœurs de sang (1973) de Brian De Palma, Chromosome 3 (1979) de David Cronenberg ou encore Basket Case (1982) de Frank Henenlotter. L’apparence de la créature malveillante s’avère réussie et on comprend mieux son côté désarticulé et « marche-arrière ». Enfin, on aurait aimé que le réalisateur profite d’avantage des reconstitutions du "Seattle underground", il y avait réellement du potentiel, dommage que cela ne soit sous-exploité.
En dehors de quelques idées que l’on peut sauver, entre les travellings circulaires pimpés aux CGI, l’apparence de la créature ou encore de rares plans dévoilant un certain travaille scénographique (la fuite en prise de vue aérienne dans la maison ou la poursuite dans la ville), très franchement, James Wan reste égal à lui-même, oscillant entre le meilleur (Saw - 2004) et le pire (Insidious - 2011).