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    Sonate d'automne
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    63 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    Eva (Liv ULLMANN, 39 ans), atteinte de tuberculose dans sa jeunesse, doit rompre ses fiançailles avant de partir pour la Norvège où elle épouse un pasteur, Viktor. Elle vit avec sa sœur handicapée, Helena. En automne, elle invite sa mère, Charlotte (Ingrid BERGMAN, 62 ans), qu’elle n’a pas vue depuis 7 ans, pianiste de renommée internationale et qui vient de perdre son compagnon, Leonardo, après 18 ans de vie commune, à Naples. De façon crescendo, les deux femmes s’affrontent, tombent les masques et expriment leurs ressentiments et les souvenirs enfouis. Un film puissant, intense et d’une grande cruauté sur les relations mère / fille, porté par l’interprétation de deux immenses actrices. .
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Certes, on ne cessera de gloser sur le caractère extrêmement dramatique de Sonate d’automne. Comme les notes d’un prélude de Chopin, le contexte familial mis en lumière (automnale) est pesant, voire lugubre. De plus, Ingmar Bergman, réalisateur et scénariste, prend un malin plaisir à insister sur les points les plus douloureux.
    Mais ce film est un magnifique écrin dans lequel s’affronte les deux muses du cinéaste : Ingrid Bergman et Liv Ullmann. Les deux actrices interprètent une mère et une fille peu aimantes, ou plus exactement inadaptées à l’amour, sorte de tare familiale héritée de mère en fille. Les deux tragédiennes se livrent à une confrontation au sommet. Du scénario de Sonate d’automne émergera une gagnante et une perdante. Mais d’un point de vue force et qualité d’interprétation, l’égalité est parfaite. Deux immenses actrices au sommet de leur art, magistral et inoubliable.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Bergman convoque une des actrices les plus fidèle et iconique de sa troupe, Liv Ulmann, ainsi qu'une star mondial dont la réputation n'est plus à faire, la grande Ingrid Bergman. Qu'est-ce que ça donne ? un truc de fou ! La mise en scène de Bergman, la partition sans faute des actrices ne font que décupler les tensions et autres sentiments bien palpables de ce film pour nous autres spectateurs. Bergman maitrise son oeuvre, ses couleurs, son scénario et ses dialogues, il semble à l'aube de cette année 78 peut être au sommet de son art, à mi chemin entre ses chefs d'oeuvre passés et ceux à venir. Tout est parfait dans ce film d'une heure et demi passant comme une lettre à la poste tant chaque scène, chaque geste et chaque parole semble savamment choisi. Ce qui m'a le plus marqué ici c'est Ingrid Bergman, je ne l'avais jamais vu autrement que jeune dans des films des années 40-50, la voir a maturité maitrisé son sujet, sa carrière comme son homonyme derrière la caméra. Elle dégouline de classe, elle pue le septième art a plein nez et même si Ingmar est souvent la star de ses propres films, il peut s'agenouiller devant la performance que lui a offerte sa compatriote Ingrid. Liv Ulmann pète le feu comme souvent, mais semble elle aussi être encore monté d'un cran sur ce film. En bref, Grandiose
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2018
    Quand on parle habituellement de drame bergmanien, le film qui vient directement à l'esprit est "Sonate d'automne". Des tunnels de dialogues à forte tendance psychologique et une mise en scène âpre qui met en évidence des personnages ne s'aimant guère: voilà le programme auquel on saura très vite s'il sera de notre goût ou pas. On aurait pourtant tort de s'arrêter au simple constat de la radicalité du geste alors que le film, s'il est vrai qu'il tient à peu, dévoile une forme de tendresse émouvante. Sauf que celle-ci se joue moins entre les deux femmes, quoique leur antipathie réciproque n'est pas définitive – leur relation est plus ambiguë qu'il n'y paraît au premier abord –, qu'entre le cinéaste et ses deux actrices. On ne parle jamais assez du talent de Bergman à sublimer les femmes, à aimer les diriger et à leur donner des rôles qui dépassent leur physique. Il y a un plaisir manifeste à voir Liv Ullmann habillée comme une poupée, réminiscence mise en scène par le personnage pour évoquer à sa mère une enfance traumatisante, et au contraire Ingrid Bergman en mère imposante, théâtrale, enfermée dans un rôle artificiel, manière sournoise d'échapper à une réalité qui lui est défavorable. Mettre en scène des personnages qui eux-mêmes orchestrent leur rencontre, qui établissent leur propre stratégie pour révéler une monstruosité inacceptable ou pour la nier, c'est tout l'intérêt de ce film brillant, moins dense que les sublimes "Fanny et Alexandre" et "Persona" mais remarquable dans son style et dans son élaboration. Ne soyez pas rebuter par la radicalité de "Sonate d'automne", mais tentez de persévérer, de comprendre ces deux femmes qui se haïssent mais qui voudraient s'aimer : c'est en ce sens que le film est cruel; aucun plaisir à mettre en scène la détestation, mais une étude précise sur la difficulté à se mettre à nu et sur la peur des conséquences.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Le film est un portrait psychologique de la famille. Une mise au point. De longs monologues où la parole doit sortir pour exorciser une douleur enfouie. Passionnant mais souvent austère.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Toujours aussi pénétrant dans ce qu'il dit de nos rapports humains, Bergman reste avec ce Sonate d'Automne plus austère que jamais un peu en marge de l'émotion. J'ai été étouffé par le film, marqué par la violence de son affrontement qui oppose une mère narcissique à sa fille fragile et en recherche d'attention, bien sûr. Le rapport de force qui lentement s'y invertit tend impitoyablement à mettre à jour la dureté implacable qui finit par s'emparer de l'esprit d'une fille aimante mais bafouée, qui finit par arborer une armure granitique plus violente encore dans les coups de boutoir qu'elle inflige à sa génitrice que l'indifférence ou la fausseté de celle-ci. Dans l'ensemble, je trouve quand même que Sonate d'Automne tourne un peu trop au procès à charge, dirige trop ses accusations vers un unique personnage pour pouvoir me garder complètement impliqué. C'est sans doute un choix honnête, puisqu'il rappelle que l'égoïsme humain n'est pas toujours contre-balancé, mais je finis par en concevoir un pathétique involontairement marqué envers le personnage d'Ingrid Bergman, non plus en temps qu'un humain bardé de défauts mais toujours pourvu de l'innocence de ce qu'il ne les a pas choisis, mais en temps que personnage, en temps qu'objet porteur de tares un peu trop appuyés, de création émotionnellement répudiée par l'auteur. Cela déséquilibre pas mal le film, qui demeure d'une clairvoyance et d'une vérité rare, mis en boîte avec la froideur feutrée qui lui réserve la même texture qu'une étoffe mortuaire, qu'un suaire qui enveloppe avec devoir et gravité une image morte de l'être humain. J'aime notamment beaucoup les flash-backs, courts et concis, version atténuée de ceux de Cris et Chuchotements, et par lesquels Bergman regarde avec sévérité une humanité dont il comprend toujours les fêlures mais tend sans doute moins facilement encore à les pardonner. La dernière lettre de la fille à sa mère, d'ailleurs, énonce toujours comme un leitmotiv la volonté d'aller vers le pardon et une ouverture à l'autre, mais le fait de façon là-aussi austère, le film s'acquittant d'un devoir qu'il refuse jusqu'au bout de draper dans des atours de sainteté ou de grâce. C'est un peu froid à mes yeux, mais toujours remarquablement intelligent, et d'une violence que peu d'auteurs arrivent à trouver, parce qu'elle vient de régions intimes dont on ne peut nier la vérité brute quand elle nous est mise devant les yeux.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2016
    Profond, puissant et émouvant, Sonate d'automne est un film captivant par sa capacité à restituer au public les grands impacts des petites choses de la vie quotidienne au travers de la façon dont elles sont perçues. Ingmar Bergman était certainement un homme sensible au langage non verbal et à tout l'univers du sensitif, captait leurs signaux et les restituait à merveille dans ses oeuvres. Sonate d'automne soulève la question des relations entretenues entre une mère et ses filles - et, au-delà, au sein d'une famille entière -, de l'amour qui circule entre elles, de leurs attentes et de leurs façons de l'exprimer, cela sans jamais porter de jugement, de manière distanciée et objective, laissant à chacun le soin de s'y reconnaître (ou non) et de l'interpréter à sa guise. D'ailleurs, à propos d'interprétation, cette oeuvre ne serait d'une si grande qualité sans les compétences de Liv Ullman et Ingrid Bergman qui lui donnent toute sa profondeur.
    Saymyname-WW
    Saymyname-WW

    21 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Ingmar Bergman livre une nouvelle leçon de cinéma à travers ce drame familial d'une cruauté rare. En effet, il n'a nullement besoin de céder à la tentation des hurlements sans fins, des insultes, des personnages qui renversent (ou cassent) tout pour donner de l'intensité à ce "Sonate d'Automne".

    Cela faisait sept années que Charlotte (Ingrid Bergman) et Eva (Liv Ullmann), sa fille, ne s'étaient pas vues. Les deux femmes, qui ont des réticences à se revoir, vont prendre sur elles et faire des efforts pour que cela se passe bien. Mais après tant d'années, les non-dits et les traumatismes de l'enfance refont surface. Et lors d'une brillante scène nocturne, la dramaturgie atteint son apogée. En effet, Bergman nous livre une scène hallucinante où la méchanceté, l'amour, la tristesse, la déception, la haine, la vérité, le refoulement... se croisent et s'entrechoquent.

    Et c'est à ce moment précis où Bergman nous offre sa leçon de cinéma : pas de pathos, une émotion retenue et une véritable sincérité se dégage de cet échange entre Charlotte et Eva. Bergman est de ceux qui croient en la nécessité du cinéma à rechercher la vérité (la sincérité) et il est aussi l'un de ceux à s'en être le plus approché.

    Sa réalisation est excellente et elle permet de magnifier ce duel entre une mère et sa fille. En effet, elle reste sobre, ce qui permet aux deux actrices de nous livrer une interprétation magnifique et touchante.

    Bergman nous offre un film profondément humain, bouleversant, cruel et intense. Il aurait même pu se passer des quelques flashbacks qui n'apportent pas grand chose à cet excellent drame familial.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2014
    Que la vie semble se dérouler sans heurt dans ce presbytère paisible, posé au bord d'un lac typiquement nordique, perdu au milieu d'une forêt typiquement nordique, au début d'un automne que l'on s'imagine typiquement nordique. Et pourtant ici comme ailleurs, les blessures jamais guéries d'un lourd passé familial sont prêtes à se réouvrir. Dans ce havre de paix aux apparences trompeuses, c'est la venue après 7 ans d'absence de Charlotte, pianiste de renommée mondiale et surtout mère d'Eva, la trentaine, qui va faire ressurgir des secrets et des silences (très) profondément enfouis. Seuls auprès d'eux, un mari aimant et une sœur lourdement handicapée - à l'origine de scènes déchirantes - seront les témoins impuissants d'une montée en tension vertigineuse aboutissant à un face-à-face mère-fille tragique, d'une rare violence psychologique. Non sans malice, Ingmar Bergman met souvent le spectateur mal à l'aise. Ingrid Bergman en mère toute puissante et destructrice, dans l'un de ses derniers rôles, est magistrale. Cette mère qu'on a envie d'aimer et qu'on ne peut que détester...
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2014
    Voilà un film qui dissèque l'histoire familiale au scalpel... tout ressurgit...même si il faut attendre un peu que le film avance pour que les fissures déjà apparente ne se révèlent pleinement ...cette histoire est une tragédie...tragédie psychologique à la suedoise... c'est peut-être bien une critique de la société nordique ...qui étouffe tout ...les sentiments sont étouffés...le manque d'amour apparent de parents à enfants vécu comme une cicatrice qui jamais ne se referme complètement... J'ai vu ce film il y a déjà 3-4 mois...mais il m'a bien marqué...et sauf erreur c'est le premier Bergman que je visionne (il m'en aura fallu du temps)... pourtant ça fait bien plus de 10 ans que je connaissais de réputation...je n'ai pas été déçu ,bien au contraire, souvent avant de visionner un film je m'efforce de ne pas trop en espérer, c'est là le meilleur moyen d'éviter le plus possible les grosses déceptions...Ce film c'est une vision à la loupe de la cellule familiale suèdoise...bien sur on sait bien que la plupart des familles nordique n'étaient pas si dysfonctionnelle...mais cette réalité locale bien que poussé à l'extreme ici...à le mérite d'être mise à jour, mise à nu, par Bergman qui à le courage d'abordé des thèmes qui doivent agacer pas mal de conservateur suèdois... eux qui pensent que les travers de leur société doivent rester de l'ordre du privé...Bergman n'en a que faire...les dialogues sont travaillés forts et poignants... les non dit on été trop longtemps lourd à porter par la grande fille (Liv Ullmann) ...alors forcément quand la vanne d'amertume et de reproche s'ouvre...cela emporte la mère (Ingrid Bergman) ... les deux actrices sont saisissantes ... l'une des derniere scene avec la mère seule dans le train en dis long sur elle... Le seul hic , qui à vrai dire n'en ai pas vraiment un, ce n'est certainement pas le genre de film que l'on regardera avec sa nouvelle copine latina fan de reggaeton... ou le genre de film à voire entre potes, pop-corn trop salés et autre sodalu éventrés... mais bon on s'en fout hein :-)
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2014
    Pour "Sonate d'Automne", Ingmar Bergman fait appel pour la première et unique fois à sa compatriote Suédoise et autre géante du cinéma Ingrid Bergman. Pour cette dernière, ce sera son dernier grand rôle au cinéma avant de malheureusement quitter prématurément notre monde. Et pour ce rôle, elle nous livre une remarquable composition et un face à face intense avec Liv Ullmann entre une mère et sa fille. C'est un remarquable mélodrame, mêlent habillement secret de famille, refoulement, non-dits, lien et haine entre mère et fille, vérité, regret, déception ou encore amour et notamment lors d'une scène nocturne ou l'intensité et la dramaturgie seront au rendez-vous. Tout cela est très bien traité par Ingmar Bergman, qui sait habillement se jouer de clichés et ne pas tomber dans le sentimentalisme mal venu ou la niaiserie. Sa réalisation est excellente, il fixe sa caméra sur le visage de ses comédiennes qui le lui rendent bien et laisse donc la place à deux formidables interprétations qui jouent beaucoup dans la réussite du film. L'humain y est dépeint de manière juste, triste, cruelle et bouleversante. Entre le calme et l’apaisement de la nature et la force destructrice de l'âme humaine, c'est un beau et marquant film que Ingmar Bergman nous livre sur fond de belle sonate d'Automne. Une réussite.
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Cela aurait été dommage vu qu'ils portaient le même nom, vu que leurs prénoms commençaient pareil, vu qu'ils étaient tous les deux suédois, vu qu'ils ont servis magistralement tous les deux le Septième Art, l'un en ne bougeant pratiquement pas de son pays natal l'autre à travers le monde, que les monstres sacrés Ingrid Bergman et Ingmar Bergman ne se croisent pas au moins une fois artistiquement...
    Ce croisement artistique s'intitule "Sonate d'automne", et si Bergman le réalisateur se montre parfois très créateur notamment en insufflant des teintes automnales dans la composition de ses plans, il fait surtout un très beau présent en donnant à Bergman l'actrice un rôle et une partenaire en or.
    La comédienne ainsi que sa partenaire Liv Ulmann sont admirables et donnent énormément d'intensité à leurs scènes en particulier lors de l'affrontement mère-fille nocturne.
    Rien que pour la réunion des deux Bergman, rien que pour l'interprétation des deux comédiennes principales qui trouvent chacune un de leurs plus grands rôles, ce film mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Bergman maîtrise sans nul doute le sujet des confrontations familiales, Sonate d'Automne peut-être perçu comme une œuvre lente, ce n'est heureusement qu'aux premiers abords, petit à petit l'histoire se développe et le spectateur entre dans l'univers d'Antan, ambiance campagnarde dont l'éducation, es valeurs issus d'un catholicisme très emprunt, révèlent les pires aspects de la nature humaine.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Un sujet de court-métrage barbant au premier tour qui devient un long-métrage rempli de lyrisme et de dialogues qui font office d'action. Bergman jette tout son dévolu dans ses personnages, dont les deux principales héroïnes, construisant une rivalité mère/fille, la soeur de cette dernière, source de discorde, et les deux autres personnages masculins, très en retrait et quasiment absents. Si le rythme est lent, l'histoire n'en est pas moins structurée, la tension monte petit à petit pour se finir sur un épilogue ; le monologue intérieur est très utilisé pour renforcer le retrait de l'esprit des personnages au monde. Le film est une véritable histoire de famille à lui seul, se servant des flashbacks pour plus appuyer sur l'ambiance visuelle que pour la narration : en effet Bergman crée une belle étude de l'image : les couleurs sont très belles et ordonnées, et les cadres travaillés : les souvenirs sont des plans-séquences traités comme des peintures. La réalisation est à égalité avec l'histoire : l'ensemble est structuré, bien travaillé, sans toutefois posséder un sujet vraiment passionnant mais qui prend vraiment à coeur le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 août 2012
    Bergman capte l'émotion à l'état pur. C'est extrêmement dur, puisqu'il ne nous épargne rien, il ne coupera pas sa caméra au moment des aveux, aux moments où les paroles sont atroces.
    Il n'y a que des mots, des phrases dans ce film, et un petit peu de piano, mais c'est sans doute une des plus belles analyses de la relation mère-fille. Les actrices sont à la perfection. Ingrid Bergman ne pouvait mieux rendre ce personnage complexe, et Liv Ullmann est bouleversante de simplicité, de retenue.

    A noter pour les fans d'Almodovar : on sent une influence énorme de ce film dans beaucoup de ceux du maître espagnol, notamment Talon Aiguille.
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